Nos Partenaires

Auteur Sujet: Démission et perspectives d'avenir:  (Lu 12157 fois)

11 mai 2011 à 12:21:31
Réponse #25

sebastienb


D'ailleurs "travail" ne vient il pas de "tripalium" ? Dire aux gens qu'ils doivent s'épanouir dans tous les domaines est source de biens des frustrations au final.

11 mai 2011 à 12:41:07
Réponse #26

Leif


le travail c'est faire croire aux esclaves que vu que l'on donne de l'argent ce n'est plus de l’esclavage.

au lieu de fournir toit et nourriture , je vais te fournir de l'argent et tu iras toi même d'acheter un toit et ta nourriture. 

sujet très glissant du a des années de vaseline ;)

bises a tous

break the code ;#


11 mai 2011 à 13:34:00
Réponse #27

b@s


le travail c'est faire croire aux esclaves que vu que l'on donne de l'argent ce n'est plus de l’esclavage.

au lieu de fournir toit et nourriture , je vais te fournir de l'argent et tu iras toi même d'acheter un toit et ta nourriture. 

sujet très glissant du a des années de vaseline ;)

bises a tous

break the code ;#



Coluche avait une vanne très vraie qui disait à peu près : on dit que les gens ont besoin de boulot, c'est pas vrai, de l'argent leur suffirait !

11 mai 2011 à 13:47:31
Réponse #28

Patrick


Travailler dur, fort, longtemps, n'est rien tant que ce travail est reconnu en interne et socialement ET valorisé.

Je crois que c'est ce qui nous différencie diamétralement des autres générations :
- reconnaissance peu différenciée d'un bon professionnele à un mauvais
- être bon et performant ne met pas à l'abri du siège éjectable et l'ascenseur social fonctionne surtout en descente.
- socialement, quelqu'un qui travaille dur pour nourrir sa famille n'est plus un exemple sociétal

11 mai 2011 à 14:02:29
Réponse #29

Pix



- socialement, quelqu'un qui travaille dur pour nourrir sa famille n'est plus un exemple sociétal

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. Pour moi la personne qui travail dur pour nourrir sa famille leur faire plaisir ect est l'exemple même d'une personne intègre.
Mais il est vrai que dans notre société actuel les gens sont reconnus autrement que part le travail malheureusement.

 

11 mai 2011 à 14:06:48
Réponse #30

b@s


Travailler dur, fort, longtemps, n'est rien tant que ce travail est reconnu en interne et socialement ET valorisé.

Je crois que c'est ce qui nous différencie diamétralement des autres générations :
- reconnaissance peu différenciée d'un bon professionnele à un mauvais
- être bon et performant ne met pas à l'abri du siège éjectable et l'ascenseur social fonctionne surtout en descente.
- socialement, quelqu'un qui travaille dur pour nourrir sa famille n'est plus un exemple sociétal

je plussoie grandement ces paroles, on évoque souvent les jeunes qui n'ont plus le gout de l'effort ... mais les vieux, alors ? souvent les parents font péniblement 35 heures et souhaiteraient que leurs mômes en fassent beaucoup plus !

d'autre part, comme tu le dis, le travail n'est plus reconnu ou valorisé ... des petits branleurs gagnent des fortunes en spéculant, des sportifs pas forcément tous doués gagnent des millions pour pousser un ballon ...

je ne fais pas dans le misérabilisme, mais pour en revenir au sujet de départ : partir : oui ! mais gaffe ! l'herbe n'est pas forcément toujours plus verte ailleurs

11 mai 2011 à 14:52:27
Réponse #31

Patrick


Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. Pour moi la personne qui travail dur pour nourrir sa famille leur faire plaisir ect est l'exemple même d'une personne intègre.
Mais il est vrai que dans notre société actuel les gens sont reconnus autrement que part le travail malheureusement.

 
Alors, tu es bien d'accord. ;D

11 mai 2011 à 15:17:01
Réponse #32

Pix


Nan pas tout à fait
il y à le pour moi (ce que je pense) mon avis
et la société ce qu'elle définit comme exemple, je fais parti de la société mais je ne suis pas la société  ;D

11 mai 2011 à 16:59:03
Réponse #33

Humain


A partir du moment où on assume nos responsabilités envers ceux qui n'ont pas choisit de dépendre de nous (nos enfants surtout), le reste ne revient qu'à une question de choix. Choix de ce que l'on accepte de sacrifier, choix de ce qu'on accepte de risquer, choix de nous voir tout perdre aussi, et gagner...  ça peut être terrifiant. Se garder des simples coups de têtes qui nous réduisent à l'état des feuilles mortes avec lesquelles le vent s'amuse en automne; des pantins.
Quoi que l'on choisisse ce doit être en ayant conscience que nous n'avons qu'une seule vie, qu'il n'y a que nous qui puissions la vivre et non les Cassandres bien attentionnées.

Une fois les choix fait, ne plus regarder en arrière, juste faire.

Et ne pas oublier que si on réfléchit à ces choix, ces différentes routes qui s'ouvrent à nous, c'est qu'on fait partie d'une minorité déjà très privilégié.

Amen  :lol:

03 juillet 2011 à 23:29:15
Réponse #34

le pangolin


Oh Dolgan t'en est où?
 :down: :up:
 ::) :'(
Plus j'en ais dans la tête mieux je m'en sort. Donc merci a ce forum.

17 juillet 2011 à 07:58:43
Réponse #35

Patrick


lorsqu on arrive a un choix il ne faut pas non plus reflechir pendant des annees ....
avec ma conjointe nous etions tous les deux fonctionnaires avec un bon niveau de vie (tout est relatif hein) en region parisienne mais aucun perspective a long terme ... et bien on a tout plaque et on ne regrette pas notre vie ici ... David lui a fait le choix inverse (pour le voyage)...
Tout plaqué en brûlant les galions ou pris une disponibilité (possible sur plusieurs années comme vous y avez droit) ? Vous faites quoi maintenant ?

18 juillet 2011 à 07:38:48
Réponse #36

Patrick


Je trouve ça vraiment bien de partager ça à deux et faire en sorte de ne rien regretter.

01 août 2011 à 20:30:10
Réponse #37

PahoMike


J'y vais de ma petite expérience, si ça peut aider...
Il y a moins d'un an, mon épouse et moi avons décidé de tout plaquer, de partir en "voyage" (asie du sud-est, Chine, Mongolie, Russie et retour en Belgique natale) pour un an. On voulait vivre en famille, continuer à "découvrir" le monde (2 p'tits monstres: 3 et 5 ans).
Mon épouse a obtenu un crédit-temps (une sorte de pause-carrière rémunérée moyennement) et de mon côté, j'ai donné ma démission.
Au final, après 3 mois de voyage, on se décide à rentrer, car nous étions pleinement convaincus d'avoir fait le bon choix (changer de vie et voyager), mais il restait à préparer l'avenir. Plutôt que de rentrer au bout d'un an, fauchés et obligés de reprendre le collier (redevenir raisonnables?) on est rentré plus tôt.
Depuis 20 semaines maintenant, nous préparons, planifions notre future expatriation (Cambodge ou Vietnam). J'ai repris un boulot temporaire. J'ai tenu à mentionner ce voyage en famille sur mon CV, avec l'adresse du blog que nous avons tenu. Et, ça s'est avéré payant. Mon nouvel employeur a été séduit par la volonté, la détermination et l'ouverture d'esprit que fait naître une expérience de vie telle que mon histoire.
Nous sommes encore loin du départ, mais les choses se mettent en place. Et je reste convaincu, même si ça s'avère parfois très dur, qu'il est important de laisser s'exprimer nos rêves, et d'en chercher une certaine concrétisation...
Si tu traînes toujours par ici Dolgan... Courage...
Bien à vous toutes et tous...

12 novembre 2011 à 14:55:58
Réponse #38

dolgan


Oh Dolgan t'en est où?
 :down: :up:
 ::) :'(
Hop, désolé pour le retard. D'abord, j'était: pas d'humeur ( des trucs a digérer) et après, pas trop le temps.  :up:

Alors, en résumé:
- vos conseils avisés de bon pere de famille m'on fait reflechir. J'ai hesité. Tout en préparant quelques trucs.
- j'ai commencé a parler a mes différents chefs de mon desir de partir. Ça n'a pas surpris tout le monde.  :love:
-j'ai reussi a chopper entre 4 yeux mon vrai chef que je voyais plus souvent. En gros, il m'a dis qu'il me laisserais pas partir tant que j'aurais pas finit la mission que j'avais pas encore commencé (6 mois de boulot). J'ai pris acte.
- un peu plus tard, j'ai explosé en vol. Non, en fait, j'ai sauté en parachute juste avant que ça n'explose. En gros, un matin, je me suis reveillé et j'ai constaté que je pouvais pas aller bosser.
- J'ai modifié ma lettre de demission, et j'ai quitté mon job de la pire des maniere. Non presentation, je leur laissais pas vraiment  d'alternative.
- passé 15 jours a cogiter.  :(
- suivent les pyrenee, la norvege, la suisse. Principalement avec plein de gens alors que j'avais qu'une envie: me mettre tout seul dans un coin. Le fais que j'avais prévu ces voyages depuis longtemps m'a sans doute pas mal aidé. Ce dont on a envie a ces moments là n'est pas forcement ce dont on a besoin.
- Et depuis septembre, je vis la plus enrichissante experience de ma courte vie. Je viens de me faire la visite d'une large partie de  l'europe de l'est en solo, mais plein de rencontres super.  :doubleup:

- le retour est pour bientot, et c'est maintenant que la survie commence.

Je pense aussi a l'expat' . Et a plein de choses. Mais maintenant, va falloir se tirer les doigts du cul.  :D

12 novembre 2011 à 18:33:04
Réponse #39

camoléon


"Pour vivre heureux (et vieux), marchons invisible et silencieux"

"Le courage est le juste milieu entre la peur et l'audace"

"Je marche au pas de Loup"

20 octobre 2013 à 09:09:47
Réponse #40

Outdoorsman


Je déterre ce fil pour vous dire que moi aussi, je jette l'éponge et me jette dans le vide.

Fonctionnaire depuis 24 ans, cadre depuis 3 ans, j'en peux plus.
J'en peux plus de voir une administration qui singe le privé où le facteur humain n'existe pas où seuls comptent les objectifs chiffrés pour que les petits chefs marquent des points auprès de leurs chefs qui en marqueront auprès de leurs grands chefs, etc...
En tant que cadre je fais partie de cet engrenage, je dois bosser 50 h par semaine pour faire des trucs que je juge débile et improductifs.

Le pas est difficile à franchir, c'est toujours difficile de sortir des rails (du troupeau).
Je laisse une bonne paye, on pourrait dire le confort, mais où est le confort ? Quand on est pas en paix avec soi-même, qu'on se sent pas à sa place, la mélancolie gagne, on fait la gueule à la maison, on se raccroche à des petits moments de bonheur trop éphémères pour tenir.

Je fais le choix de perdre en confort matériel pour gagner en sérénité, profiter de mes proches, de la vie.

C'est aussi l'occasion de faire le point sur mes compétences, "qu'est-ce que je sais faire ?", "où puis-je me vendre ?".

Concrètement, j'arrête au plus tard en sept 2014, le temps de me retourner.
Je vais reprendre une activité d'accompagnateur en montagne et tenter de compléter par des temps partiels salariés (station de ski à coté de chez moi, services à la personne tels que bricolage, espaces verts, ...).

Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être en situation de survie (professionnelle), que c'est de moins en moins tenable. Je prends l'option d'un virage à 180°, j'espère que c'est la bonne direction, que je vais pas m'enfoncer un peu plus mais qui ne tente rien...
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

20 octobre 2013 à 09:30:32
Réponse #41

lamenature


Bravo, tu as du courage. Tiens nous au courant, ça peut servir à d'autres!

20 octobre 2013 à 09:47:43
Réponse #42

bison solitaire


En changeant d'orientation, j'ai réussi à trouver un boulot qui me plait dans la fonction publique. Mais je dois reconnaitre que le constat reste le même.
Et pour résumé le même que le tien.
Vision comptable à la petite semaine, pas de prospection, pas de formation continue, des vieilles ritournelles dont les réflexions ont abouti à mon sens il y a quinze ans.
Je ne sais pas si le public singe le privé; mais je suis sûr que si on met de côté le discours des politiques et des syndicats, il n'y a pas de si grande différence entre public et privé. Par exemple: pour changer de branche dans ma profession, c'est CV et lettre de motivation, et les emplois sont de moins en moins à vie... Et effectivement, stats, stats, et re-stats... Je reconnais leur utilité mais je conteste leur interprétation.
Et oui, l'humain est oublié parce que quand on se centre sur l'humain, souvent c'est pas quantifiable selon les tableaux d'activité des services... et donc c'est comme si on ne faisait rien.
Tout ça pour dire que je ne peux m'empêcher d'être admiratif quant à de telles décisions...
J'imagine que tu vises une dispo avant une démission définitive?

20 octobre 2013 à 10:32:18
Réponse #43

Outdoorsman


Et effectivement, stats, stats, et re-stats... Je reconnais leur utilité mais je conteste leur interprétation.
Et oui, l'humain est oublié parce que quand on se centre sur l'humain, souvent c'est pas quantifiable selon les tableaux d'activité des services... et donc c'est comme si on ne faisait rien.

1/3 de mon temps de travail est consacré à démontrer à ma hiérarchie que mon service travaille !  :bang:

J'imagine que tu vises une dispo avant une démission définitive?

En effet je compte passer d'abord par une dispo.
Je dois rencontrer le service RH mais de ce que j'ai compris, on a droit à 3 ans renouvelables jusqu'à 10 ans si on ne travaille pas pendant sa disponibilité, sinon c'est seulement 2 ans !
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

20 octobre 2013 à 11:27:02
Réponse #44

bison solitaire


Pour ce qui concerne les temps de la dispo, je ne serai qu'un mauvais conseiller.
Ma femme est en dispo (même profession que moi mais pas de réintégration sur place alors que c'était soit disant assuré... bref...): parait qu'elle peut y rester tout le temps puisqu'elle ma suivi dans le cadre d'une mutation profilée.
Mais c'est curieux cette histoire de 2 ans: ce qui différencie une dispo d'un congé parental par exemple, c'est qu'on peut bosser...

20 octobre 2013 à 12:39:08
Réponse #45

Draven


Pareil pour moi, ambiance qui se dégrade terriblement depuis une année, travail non reconnu, responsabilitées et cotés agréable du taff qui me sont pris par le fils du patron, etc...

Donc maintenant qu'on a réussi a réduire pas mal nos frais mensuels, j'ai négocier mon licenciement ( pour toucher le chômage au cas ou ).

Je vais complètement changer de voie, essayer de me mettre a mon compte a temps partiel, m'occuper de mes enfants et de mon jardin et ma femme va enfin pouvoir travailler ( car avant avec mes 60h/semaine a certaines périodes, elle ne pouvait rien trouver sans qu'on se ruinent en nourrices... ).

Ca fait peur au début, mais faut l'aborder sereinement...
Version humaine de l'Ursus arctos middendorffi
FlickR

20 octobre 2013 à 13:10:31
Réponse #46

Bois San


Je suis passé par là il y a 25 ans.

Bon salaire, plan de carrière et ...gros cons.

J'ai vendu la maison , bonne affaire, et j'ai acheté un commerce.

Je suis passé par là il y a 15 ans.

Petit train train, confort...et gros cons.

J'ai vendu le commerce et je me suis devenu prof de karaté.

Je suis passé par là il y a 2 ans.

3 clubs, ambiance sympa et...élèves sympa.

J'ai arreté 2 clubs et retraite.

put**n, vraiment pas de regrets d'avoir laché quand ça devnait gonflant :)
carpe diem

20 octobre 2013 à 14:19:24
Réponse #47

curwood


28 ans dans cette pseudo belle administration de la forêt domaniale  >:(
J'ai rebondi  avec des personnes en situation  de handicap.
Servir,accompagner,aider.pas de prejuges.
 :doubleup:

20 octobre 2013 à 20:56:19
Réponse #48

b@s


bravo à vous de vivre en accord avec vos valeurs... c'est loin d'être facile aujourd'hui...

je suis en plein bilan de compétences moi même pour savoir si je dois ou pas aller voir ailleurs ... c'est une démarche que je recommande car même si ce n'est pas miraculeux, ça permet de prendre un peu de recul.

le simple fait de faire ce bila m'a rendu le quotidien moins pénible. concrètement pour le moment je n'ai aps encore pris de décision, mais je ne me mets pas la pression ...

bon courage à tous les "sauteurs dans le (presque) vide "  :doubleup:

21 octobre 2013 à 09:50:01
Réponse #49

leballer


moi j'ai pas encore sauter le pas,faut pas se leurrer c'est le trouille de l'inconnu,
alors bravo à ceux qui osent,parce qu'il y a pas à dire,le monde du travail est quand même bien devenu pourri :-\

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


Soutenez le Forum

Les dons se font sur une base totalement libre. Les infos du forum sont, ont toujours été, et resteront toujours accessibles gratuitement.
Discussion relative au financement du forum ici.


Publicité

// // //