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Auteur Sujet: Le vent  (Lu 22774 fois)

18 janvier 2007 à 09:08:00
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Maximil


VENT


Le vent est quelque chose que l’on ne voit pas, mais que l’on peut sentir, d’une incroyable douceur à une incroyable puissance, d’un poids nul et pourtant qui peut vous couper le souffle. On a tous joué un jour où l’autre avec lui, à faire un courant d’air ou à jouer avec un cerf-volant par exemple… Et puis des noms comme Eole, Borée, Zéphyr ou mistral ne vous sont pas inconnus ;)


Définition
Qu’est-ce que le vent ? Le vent est un mouvement atmosphérique directionnel. Il provient des zones de  hautes pressions (Anticyclone) pour se diriger vers les zones de basses pressions (Dépression). Ainsi, n’importe quelle planète ayant une atmosphère peut avoir du vent, tant qu’il existe une source de chaleur (un soleil) et une rotation de la planète ce qui provoque un réchauffement de l’air (ou du gaz) de façon non équitable autour de la planète.
Pourquoi du vent
Et bien justement, nous avons une atmosphère, notre planète tourne sur elle-même et nous avons un soleil. Nous avons un certain nombre de vents à la taille de la Terre, d’un continent, d’un pays, d’une montagne ou voir même d’un versant de colline : les parapentistes pourraient vous en dire plus long que moi à ce sujet.
Les différences de pression, elles mêmes entraînées par les différences de température, déséquilibrent en permanence l'atmosphère. Le rééquilibrage vers lequel tend toute chose, produit le vent.
A noter qu’un anticyclone se caractérise par une pression maximale à son centre (entre 1020 et 1050 hPa), diminuant vers la périphérie tandis qu’une dépression se caractérise par une pression minimale à son centre (inférieure à 1000 hPa), augmentant vers la périphérie.



Du vent jusqu’à quelle force ?
FORCE   VITESSE EN Km/h   VITESSE EN noeuds   Effets sur terre   Effets sur mer
FORCE 0    Vent dont la vitesse est nulle ou inférieure à 4 km/h   2 noeuds   La fumée s'élève verticalement.   Calme
FORCE 1   Vent dont la vitesse est comprise entre 5 et 10 km/h   entre 3 et 5 noeuds   Le vent incline la fumée.   Calme, ridée
FORCE 2   Vent dont la vitesse est comprise entre 10 et 15 km/h   entre 6 et 8 noeuds   Bruissement des feuilles   Vaguelettes
FORCE 3   Vent dont la vitesse est comprise entre 15 et 23 km/h   entre 9 et 12 noeuds   Le vent agite les feuilles   Peu agitée
FORCE 4    Vent dont la vitesse est comprise entre 24 et 30 km/h   entre 13 et 16 noeuds   Les petites branches remuent   Agitée, petits moutons
FORCE 5   Vent dont la vitesse est comprise entre 30 et 40 km/h   entre 17 et 21 noeuds   Les arbustes remuent   Houleuses, embruns éventuels.
FORCE 6   Vent dont la vitesse est comprise entre 40 et 50 km/h   entre 22 et 26 noeuds   Les grandes branches bougent   Très houleuse. Les lames se forment, crête d'écume.
FORCE 7   Vent dont la vitesse est comprise entre 50 et 60 km/h   entre 27 et 31 noeuds   Les arbres entiers s'agitent.   Grosse. Lames déferlantes, traînées d'écume.
FORCE 8   Vent dont la vitesse est comprise entre 60 et 700 km/h   entre 32 et 37 noeuds   Les petites branches se cassent   Très grosse. Tourbillon d'écume.
FORCE 9   Vent dont la vitesse est comprise entre 70 et 80 km/h   entre 38 et 43 noeuds   Le vent arrache les cheminées.   Lames déferlantes, grosses à énormes. Visibilité réduite.
FORCE 10   Vent dont la vitesse est comprise entre 80 et 90 km/h   entre 44 et 50 noeuds   Le vent déracine ou brise les arbres.   Très grosse lames déferlantes en rouleaux, larges bancs d'écume. Visibilité réduite.
FORCE 11   Vent dont la vitesse est comprise entre 90 et 115 km/h   entre 51 et 57 noeuds   Rare, ravages considérables.   Lames exceptionnellement hautes, mer blanche d'écume.
FORCE 12   Vent dont la vitesse est supérieure à 115 km/h    supérieure à 58 noeuds   Très rare, OURAGAN   Enorme, visibilité fortement réduite.
Voir ici pour une animation:
http://afpinfo.francetv.fr/francais/animation/BeaufortFR2908/index1.html

A noter que les vents les plus violents ont été enregistrés en Antarctique (de 80km/h à 250 km/h), aux USA (Mont Washington,  371km/h) ou au Groenland (333km/h). Le record absolu est détenu par une tornade au Texas dans les années 1970 mesuré à 450km/h.
En France, sur le mont Ventoux (qui porte bien son nom) a été enregistré un vent de 321kmh/h en 1967. C’est bien connu, en France, il n’y a aucun risque.



Utilité du vent
Le vent est une source d’énergie. Tout le monde pense de suite aux éoliennes, bien sûr, mais il ne faut pas oublier le séchage du linge que l’on mets dehors, les voiliers (et planches à voiles, kitesurf, char à voiles, vol à voile...), les cerfs-volants (pour le plaisir mais aussi pour la guerre en des temps plus reculés) sans oublier nos moulins à vent ou une technique de dispersion des graines par les plantes, l’anémochorie .



Les vents :
Vent réel : le vent que l'on ressent à l'arrêt, lié à un déplacement de l'air qui nous entoure. C'est par exemple le vent au sol, dont la force et la direction nous sont communiquées par les bulletins météorologiques. La notion de vent réel est utilisée pour préciser, sur des engins mobiles, la vitesse de déplacement de la masse d'air où ils évoluent, pour la différencier des autres vents comme le vent apparent ou le vent dû à la vitesse.

Vent vitesse ou Vent relatif : le vent généré par le déplacement du mobile, égal en intensité, de même direction, et opposé en sens, à la vitesse relative de celui-ci. C'est par exemple le vent que l'on ressent lorsque l'on se déplace à vélo, en l'absence de tout vent réel.

Vent apparent (pour la navigation maritime) : le vent tel qu'il est ressenti depuis le mobile, somme vectorielle des deux précédents, c’est-à-dire du vent réel et du vent relatif, ou vent vitesse. La notion de vent apparent est surtout utilisée en voile ou en char à voile : en effet, le vent ressenti sur le bateau dépendra non seulement du vent réel, mais également de la vitesse du bateau, ce qui conduit à devoir ajuster le réglage des voiles. C'est le vent que reçoit effectivement une voile.
Lien avec la température : température ressentie en fonction du vent (merci Diesel)




Risques du vent
Les risques liés au vent sont bien existants dans les pays soumis aux tornades, comme les Etats-Unis d’Amérique, ou aux typhons, mais aussi plus proche de nous en France (DOM-TOM) et métropolitaine puisque MétéoFrance surveille sans cesse et publie régulièrement des bulletins d’alerte météorologique concernant les risques de vent. La tempête de 1999 nous le rappelle encore régulièrement. Pourtant, on préfère encore appelé cela une tempête plutôt que du nom des deux ouragans qui ont traversé le pays.
On peut surveiller ce risque via le net et les bulletins d’annonces météo.


Vent en montagne


Article tiré de notre WIKI ;)
Les montagnes sont grosso modo sujettes à trois grandes sortes de vents. D'abord les vents dominants, résultant des structures atmosphériques de grande taille tels les anticyclones. Ces vents balaient les plus hauts sommets avec plus ou moins de violence. Les sommets sont toujours très exposés aux vents. Il est illusoire de vouloir se maintenir plus de quelques minutes sur un sommet notable sans être bien protégé du vent, ne serait-ce que par un poncho dans lequel on s'assoit ou par de bons vêtements coupe-vent.
En second lieu, le vent dominant se détructure au contact du relief, et induit des vents locaux aux trajets aussi complexes que le relief lui-même. Ces vents peuvent être ascendants ou descendants, lents ou rapides, très variables d'un point à un autre même à peu de distance d'intervalle. Ils sévissent sur les pentes, dans les vallées, s'engouffrent dans les cols et tourbillonnent devant les falaises. Souvent ces vents sont violents aux cols, qui concentrent les flux d'air. Les cols, les sommets, et dans une moindre mesure les arêtes sont donc des endroits où on évitera d'envisager un bivouac ou même une pause trop longue, à moins de disposer d'un équipement en conséquence ou d'être en mesure d'aménager l'endroit, par exemple en creusant des trous dans la neige pour s'abriter.
Les troisièmes types de vents sont ceux générés par les écarts thermiques entre les sommets et les vallées, et nettement amplifiés par la proximité de la mer comme c'est le cas sur une partie des Alpes et des Pyrénées. Dès le soir et durant toute la nuit, des vents froids descendent des sommets en longeant les fonds des vallées. Ces coulées d'air froid se déplacent comme un fleuve gazeux, en suivant les chemins de moindre résistance. Les fonds des vallons et des vallées y sont exposés. Pour le promeneur égaré qui commence à envisager un bivouac d'urgence, ces endroits offrent un visage rassurant : l'encaissement donne une impression de sécurité physique et coupe court au vertige éventuel, et la présence fréquente de larges zones plates et d'eau potable et courant avec un bruit reposant procure un bien être convainquant. Malheureusement, ces endroits sont justement ceux où les masses d'air froid nocturne circuleront le plus massivement et viendront transir l'imprudent qui s'y abrite. Si on souhaite bivouaquer au fond d'un vallon, il faut prévoir une bonne barrière au vent et une isolation plus importante que quelques dizaines de mètres plus haut, juste au dessus de la nappe froide. Dans les situations d'urgence où l'on manque de matériel pour se réchauffer, il faut considérer la possibilité de bivouaquer sur les pentes, moins confortables mais bien souvent beaucoup moins froides que les creux. Une pente exposée au sud peut-être encore plus clémente, sauf si la configuration particulière du terrain y crée des conditions défavorables. En journée, une fois que le soleil a réchauffé les falaises, c'est le phénomène inverse qui se produit : des ascendances chaudes remontent le long des vallées en direction des sommets.



Vent dans le désert ou avec du sable

La célèbre tempête de sable : les vents violents provoquent la déflation et le transport des particules de sables dans l'atmosphère, par le processus de saltation, voire par suspension pour les sables fins.
Le plus grand risque immédiat dans une tempête de sable est sans aucun doute l’absence de visibilité. Un nuage dense plombe l’atmosphère, en conséquence, la circulation automobile et aérienne est gênée. De plus, le sable transporté par le vent se dépose sur les voitures, bâtiments, sols et autres éléments pour donner un aspect sale au paysage. Les campagnes sont également touchées, parfois gravement : le bétail souffre du sable et des composants toxiques de ce nouveau péril jaune. Les récoltes, les plantations, les cultures sont elles aussi contaminées et finalement détruites dans les cas extrêmes.
Le vent de sable jaune et ses polluants toxiques pour l'homme a d’autres effets néfastes puisqu'il pose d’importants problèmes de santé en développant notamment chez les populations concernées des maladies respiratoires comme l’asthme, les bronchites ou autres pneumonies. Il est aussi susceptible d’engendrer des pathologies de l’œil dues aux grains de sable qui fragilisent la cornée et qui ouvrent une porte d’entrée aux bactéries et microbes pathogènes. Les polluants apportés par ces vents peuvent aussi développer des eczémas ou des psoriasis chez les personnes à tendance allergique
Que faire si on est confronté à du vent avec du sable : se protéger les yeux avec des lunettes de soleil, ainsi que les voies respiratoires en ayant recours aux masques qui recouvrent la bouche et le nez (un bandana ou un buff au pire). Prévoir que le sable va s’infiltrer partout donc bien fermer de façon étanche le sac à dos et les affaires importantes, notamment les vêtements. Attention, les paysages peuvent se modifier donc faire très attention à son orientation.



Vent en mer
En mer, du vent est une chose courante. En revanche, trop de vent est quelque chose de difficile à gérer puisqu’il ne faut  pas compter sur un arbre ou un immeuble pour couper celui-ci. Mise à part les précautions d’usage concernant son embarcation (réduction de la voilure, surveillance de la météo et changement de cap au besoin), il faudra faire attention aux éléments de type lames et déferlantes, au pire les vague sscélérates, qui causent chaque année des morts et disparus. Le principal risque, mise à part un ouragan, va être de se retrouver à l’eau, par chavirage ou simplement en étant emporté.. Le principe de précaution aura voulu que vous ayez avec vous le matériel nécessaire à tenir hors de l’eau (bouée et gilet de sauvetage), garder sa température (vêtements adaptés, embarcation de secours), et se faire remarquer (balises, vêtements visibles, sifflet, flash lumineux…).
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9ferlante
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vague_sc%C3%A9l%C3%A9rate



Vent en forêt, en plaine
Tout dépend à quel type de vent nous avons à faire. Ce que l’on peut dire, c’est que si les arbres coupent bien le petit vent, il y a un danger immédiat qui existe sous la forme de chute de branches qui peuvent s’avérer être mortelles. La tempête de 1999 l’a prouvé en trop grand nombre et des accidents ont lieu encore souvent. Alors si le vent se lève et souffle très fort en forêt, il faut être très vigilant aux branches des arbres morts sur pied en premier lieu, des autres branches après. Ca fait beaucoup.
L’abri, à défaut d’un abri en dur (grotte par exemple), devra pouvoir tenir à de fortes rafales. Préférez donc les montages souples (sur paracorde par exemple) qui encaisseront mieux ces accès de violence. De même, le tarp devra privilégié des formes basses, offrant peu de prise au vent. Idéalement, un montage de type igloo avec cheminée (faisable avec un poncho) permettra de n’avoir une prise au vent que très faible, les grosses bourrasques de l’extérieur étant équilibrée au niveau pression par le vent s’engouffrant dans la « cheminée ».




Vent en ville
En ville, le vent faible apparaît moins problématique à première vue, mais il n’en est rien. De nombreux arbres sont présents, et des panneaux publicitaires notamment sont susceptibles de tomber ou d’être entraînés. Il suffit de voir au lendemain de grand vent l’état des rues et parfois les dégâts provoqués par un parasol ou bien un panneau publicitaire oubliés.
Se protéger du vent reste donc assez simple si on cherche à limiter ses déplacements. On évitera de se déplacer donc à pied, ou en vélo. Et en voiture, on évitera soigneusement toutes les rues ou allées ayant des arbres principalement. Evitez aussi les lieux type marchés, susceptible d’avoir un grand nombre de materiel pouvant s’envoler.
Attention aux pots de fleurs, aux tuiles des maisons qui peuvent voler.



Sources et pour aller + loin

http://www.youtube.com/watch?v=AsCBK-fRNRk


En apparté

Loi de Coriolis
"Un corps en mouvement est dévié de son trajet, lorsque son mouvement est lié à une force d'inertie (force de Coriolis) à la rotation d'un autre corps (rotation de la terre)."

Comment localiser les Anticyclones et Dépressions ? (valable pour l'Europe)
Le météorologue néerlandais Buys-Ballot a énoncé la loi suivante : " si l'on se place dans la direction du vent de manière que celui-ci souffle dans le dos, accomplissez un huitième de tour sur votre droite (45°), vous avez alors, à gauche une zone de basse pression (Dépression) et à droite une zone de haute pression (Anticyclone)."

Maximilien PETTEX

« Modifié: 21 août 2008 à 12:02:40 par Maximil »
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21 novembre 2007 à 14:12:53
Réponse #1

Ishi


Voilà presque 48 heures que nous avons un vent de fou dans le sud de l’Aveyron.
Des rafales à plus de 120 km/h qui m’ont valu deux pins de 25 cm de diamètres cassés et deux autres à abattre afin de sécuriser le toit de ma baraque.
Ces conditions m’amènent à réfléchir sur le scénario suivant :
Je me retrouve perdus en pleine nature avec juste mes fringues et mon EDC.
Les condition météo ci dessus me gâchent la vie.
Il bruine, ça souffle à décorner un bœuf mais il ne fait pas spécialement froid (8° la nuit dernière).
Pour ma part, je ferai le choix de passer la nuit au chaud dans une des nombreuses grottes ou abris sous roches quitte à marcher une heure ou deux de plus.
Je n’aurai aucune confiance dans un abri fait en pleine forêt (chute d’arbres).
Qu’en pensez-vous ?
Steph.
PS : Le vent d’ailleurs ne souffle pas que chez moi car un forestier a été tué par la chute d’un arbre hier dans le Cantal.
La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre.

21 novembre 2007 à 14:24:13
Réponse #2

guillaume


Ouaip, je pense pense que je ferai comme toi, je chercherai un abri sûr (en dur quoi).

Ou alors un gros fossé...

a+

21 novembre 2007 à 14:32:13
Réponse #3

Ishi


D'ailleurs en parlant d'articles, le vent, c'est aussi les tornades/typhoons/cyclones, et là ça ne concerne pas que la survie en milieu naturel mais aussi la survie en milieu urbain.
Et la question que je me pose (je sais: "encore une") est:
Le toit de nos maisons et nos maisons elles mêmes résisteraient elles à ces tempètes?
A propos, je ne suis pas allé dans le wiki pour voir si un sujet "ventesque" était écris.
Steph.
La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre.

21 novembre 2007 à 17:20:17
Réponse #4

lepapat


D'ailleurs en parlant d'articles, le vent, c'est aussi les tornades/typhoons/cyclones, et là ça ne concerne pas que la survie en milieu naturel mais aussi la survie en milieu urbain.
Et la question que je me pose (je sais: "encore une") est:
Le toit de nos maisons et nos maisons elles mêmes résisteraient elles à ces tempètes?


Je crains que la réponse soit non  :-\.

Je me rappel qu' en 98 ( et oui déjàs  :D ), il y a us une tornade qui a frapper ma ville ( Tournai ). Pourtant ce n' était une grosse tournade comme dans le sud des U.S.A  :D, malgrès celà pas mal de casse aux niveau toitures  :( ( les pompiers étaient débordés )
John Wiseman, pardonne-leurs, aux " incultes" de ce forum :D


21 novembre 2007 à 18:21:37
Réponse #5

Frolboll


Salut,

Depuis l'"ouragan" de 1987 qui a causé pas mal de dégâts dans l'ouest, les très fortes tempêtes font partie des risques naturels à prendre sérieusement en compte.
En principe, la plupart des habitations exposées sont construites pour supporter les grosses tempêtes (140, 150 km/h au pif, je ne connais pas exactement les normes mais je me renseignerai).
Dès que l'on a affaire à des phénomènes exceptionnels, ça se gâte.

Quelques règles de base auxquelles je songeais justement l'autre jour :

- Ne pas laisser se développer les arbres qui pourraient menacer la maison (les abattre avant la tempête et pas pendant !)

- Ramasser tout ce qui risque de se transformer en projectile dans les rafales : salon de jardin, barbecue, pots de fleurs,...
- Ne jamais sortir pendant la tempête, et surtout ne pas monter sur le toit ! C'est trop tard.
 (il y a pas mal d'exemple de types tombés du toit parce qu'il voulaient retenir les ardoises ou même redresser l'antenne TV  ::) ).

- Prévoir de bons volets, ou des planches découpées à la taille des fenêtres et un système de fixation (c'est ce que je compte réaliser dans les jours à venir).

- La plupart des accidents surviennent lorsque l'on veut sauver des biens matériels ou bien que l'on veut faire le malin.

En ce qui concerne la période qui suit la tempête, inutile d'espérer faire venir un couvreur dans les jours ou les semaines, voire les mois qui suivent la catastrophe. Mon toit étant en mauvais état, j'ai prévu un dispositif pour pouvoir y grimper (corde, harnais, échelles), des crochets et des ardoises de rechange, des bâches.

Ces rappels feront certainement sourire ceux qui vivent dans des régions où les cyclones ne sont pas rares, mais par ici on n'est pas vraiment habitués à ces conditions exceptionnelles et on oublie vite les résolutions prises il y a quelques années !

Frol




« Modifié: 21 novembre 2007 à 21:02:59 par Frolboll »

21 novembre 2007 à 18:43:50
Réponse #6

Ishi


Quand Maximil se lance dans l'écriture d'un article du wiki, et bien, je tiens à le dire tout haut:
Ca assure grave! ;D
Steph.
La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre.

22 novembre 2007 à 10:55:07
Réponse #7

Benouille


en choeur : Mer-ci-Ma-xi-mil !  :up:

Là où je réside, la saison cyclonique commence administrativement dans... une semaine. :'(
Les vieux d'ici pensent qu'on va se prendre un cyclone cette année. On a eu 2 pré-alertes l'année dernière (dépressions tropicales fortes), sans suite.
La saison chaude anormalement précoce, les changements brutaux de températures et d'autres détails que seuls les habitants de souche peuvent percevoir tendent dans cette direction...
On peut railler ces prédictions, moi je stocke les boites de conserve !  ;D

A plus.
"Mieux vaut être un peu parano, que beaucoup emmerdé..."

22 novembre 2007 à 11:39:54
Réponse #8

Diesel


Il est en forme le canard  ;D

Super article de plus.
Juste pour ajouter mon petit courant d'air au sujet, un petit tableau sur l'influence de vent sur la température ressentie

22 novembre 2007 à 11:50:08
Réponse #9

Sylvain74


Sallut,

L'humidité relative de l'air est-elle un autre facteur de refroidissement, comme le vent (mon petit doigt me dit que voui, eu égard la technique du thermomètre humide utilisée pour déterminer l'humidité de l'air) ? Existe-il des tableaux comme celui du facteur vent ? Mes cours de thermodynamique et météo sont loin...

Sylvain.

22 novembre 2007 à 15:56:57
Réponse #10

Bison


Bonjour,

Pour l'humidité, je ne crois pas qu'il y ait un effet de "refroidissement" sensible, du moins aussi longtemps qu'il n'y a pas vraiment de condensation (brume épaisse ou brouillard).

En effet, la vapeur d'eau contenue dans l'air est juste un gaz, et en temps que tel son pouvoir de conduction est faible. Par contre, une goutelette, ou même une microgoutte, ça, c'est de l'eau ... et quand ça touche la peau, cela ne demande qu'une chose, c'est à se réchauffer au détriment de la chaleur du corps. L'eau a une très grande capacité calorifique par rapport aux autres matières ... La plus grande? Je ne sais plus, mais c'est pas loin.

Maintenant, si effectivement la peau ou un vêtement se trouvent mouillés, et soumis à du vent, il va y avoir évaporation, et refroidissement complémentaire en plus du facteur de windchill.

Les effets sur la transpiration perçue, c'est un autre phénomène au départ. On a chaud, on transpire ... c'est à dire que la peau produit un liquide, qui, en s'évaporant nous rafraîchit. Si l'air ambiant est fort humide, l'évaporation de la sueur est ralentie, et elle reste au moins en partie sous forme liquide :  "on sue à grosses gouttes" et on n'arrive pas vraiment à se rafraîchir.

Quel que soit le niveau d'humidité, si on s'active au point de mouiller ses vêtements de transpiration, et puis que l'on s'arrête, le vêtement mouillé va se refroidir en séchant, et ce sera encore plus fort s'il y a du vent.

D'où l'intérêt des vêtements dit "techniques" qui évacuent bien la transpiration. D'ou l'intérêt des coupe-vents.

J'ai un peu l'impression de radoter, sorry ...
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

22 novembre 2007 à 15:59:59
Réponse #11

Sylvain74


J'ai un peu l'impression de radoter, sorry ...

Merci d'avoir radoté.  ;)
Ca m'a fait remettre de l'ordre dans mes connaissances dans le domaine  :tongue:

Sylvain.

22 novembre 2007 à 16:09:14
Réponse #12

kartoffel


Si, l'humidité a une importance même par temps calme, même en dessous de 100% d'humidité relative.
L'air humide a une capacité thermique massique plus élevée que l'air sec (comme la différence entre le bois et le métal par exemple). Du coup on le perçoit plus froid.

Ca se voit sur les diagrammes psychrométriques qu'on peut trouver en tapant psychrométrique sur google, et puis ça se sent sur la peau, accessoirement.
« Modifié: 22 novembre 2007 à 16:16:53 par kartoffel »

22 novembre 2007 à 16:15:38
Réponse #13

kartoffel


Sinon, Maxi, joli  :up: Surtout la partie extraite du wiki évidemment.

Par contre le coup du poncho qui se compense sa pression avec la capuche, ça me paraît pas mal farfelu et optimiste.

Pour le vent en ville, il suffit de s'être déjà pris dans la gueule une poubelle emmenée par un coup de mistral pour se convaincre que tu ne dis pas que des bêtises !

22 novembre 2007 à 16:20:24
Réponse #14

Maximil


Sinon, Maxi, joli  :up:
Merci
Citer
Surtout la partie extraite du wiki évidemment.
POurquoi refaire quelque chose qui est déjà bien  :up:

Citer
Par contre le coup du poncho qui se compense sa pression avec la capuche, ça me paraît pas mal farfelu et optimiste.
bah un peu quand même. C'est le même principe que pour les maisons avec cheminée ouverte, qui perde moins vite leur toit que les autres.. Je n'ai jamais testé sur un poncho par contre, mais pas de raison que cela ne marche pas au moins un peu.

Citer
pour se convaincre que tu ne dis pas que des bêtises !
Tu avais vraiment besoin d'être c*n-vaincu ?  :lol:
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22 novembre 2007 à 16:26:40
Réponse #15

kartoffel


bah un peu quand même. C'est le même principe que pour les maisons avec cheminée ouverte, qui perde moins vite leur toit que les autres.. Je n'ai jamais testé sur un poncho par contre, mais pas de raison que cela ne marche pas au moins un peu.

Oui je pensais que tu pensais à ça, mais avec le poncho, faut voir...

Pour le reste :  ;D aussi  ;D

22 novembre 2007 à 16:28:17
Réponse #16

Kilbith


Si, l'humidité a une importance même par temps calme, même en dessous de 100% d'humidité relative.
L'air humide a une capacité thermique massique plus élevée que l'air sec (comme la différence entre le bois et le métal par exemple). Du coup on le perçoit plus froid.

On ne fait pas que "percevoir" :

D'une part, cela nous "refroidit" plus vite....car la capacité thermique massique du fluide dans lequel nous baignons, est plus élevée
D'autre part cela diminue la capacité d'isolation de nos vêtements...par aggrégation de certaines fibres (coton...)

La température n'est pas le plus important. Encore moins la température "à l'ombre". Ce qui compte c'est en quoi les élèments/circonstances influent sur notre homéostasie.

Par exemple la fatigue/maladie/drogues peuvent déregler nos mécanismes d'homéostasie....ce qui entraine une moindre résistance au froid/chaleur

22 novembre 2007 à 16:30:28
Réponse #17

kartoffel


Maxi, en fait non je suis débile. La capuche du poncho ça ne sert bel et bien qu'à faire de la prise au vent en plus. La pression est déjà compensée par les ouvertures en bas de ton montage, que n'ont pas les maisons.

Kilbith, bien sûr, quand je dis "percevoir" c'est que physiquement on perd plus vite sa chaleur  ;) Mille scusi.

22 novembre 2007 à 16:42:43
Réponse #18

Maximil


Maxi, en fait non je suis débile. La capuche du poncho ça ne sert bel et bien qu'à faire de la prise au vent en plus. La pression est déjà compensée par les ouvertures en bas de ton montage, que n'ont pas les maisons.
oui en fait c'est parceque la photo d'Eric est pas bonne. Perso, je colle tout au sol pour ne pas avoir de prise au vent justement :)
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22 novembre 2007 à 19:48:32
Réponse #19

Bison


Bonjour,

Citation de: kartoffel
L'air humide a une capacité thermique massique plus élevée que l'air sec
Autant pour moi.
Je vois que la vapeur d'eau a une chaleur spécifique environ double de celle de l'air sec. Maintenant, je ne suis pas assez familier avec les diagrammes en question pour en déduire les propriétés de conductibilité de l'air, humide ou pas, en présence de la peau humaine, en présence d'un tissu ... A la réflexion, il me semble que ces diagrammes ne sont pas fait pour donner ces réponses. Je peux me tromper.

Par "propriété de conductibilité" (sorry si ce n'est pas le terme exact, tout cela est bien loin) j'entends ce qui caractérise les échanges de chaleur, en fonction des différences de température, entre deux milieux, sans mouvement de convection. Par exemple : l'interface "chaude" - peau humaine - en haut et le milieu froid stabilisé (air plus ou moins humide) sous l'interface chaude. Combien de watts par m² et °K?

Je me dis quand même que, aux basses températures (<10°c), il y a dans l'absolu peu de vapeur d'eau dans l'air(à saturation :  1,2% à 10°c et 0,6% à 0°c).

Aux basses températures, je vois donc mal l'humidité avoir une importance notable sur les échanges thermiques (toujours hors saturation).

Mais je dis "bienvenue" à des informations précises ...
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

22 novembre 2007 à 23:24:50
Réponse #20

kartoffel


Salut Bison.

On s'est donc bien compris, la seule phrase que je contredisais était celle-ci :
Pour l'humidité, je ne crois pas qu'il y ait un effet de "refroidissement" sensible, du moins aussi longtemps qu'il n'y a pas vraiment de condensation (brume épaisse ou brouillard).
Sinon...
Je vois que la vapeur d'eau a une chaleur spécifique environ double de celle de l'air sec.

En fait, même à 100% d'humidité, il ne s'agit pas de vapeur d'eau. Je suis désolé si je t'ai mal compris ou s'il s'agit d'un quiproco, mais je reprécise quand même pour nos lecteurs les plus fous qui liraient ça... La vapeur d'eau se dissout dans l'air, comme le sel dans l'eau. En regardant un verre d'eau, je ne sais pas dire si cette eau est salée, ça ne se voit pas ; c'est la même chose pour l'humidité dans l'air, la vapeur se dissout de manière invisible. Par contre si je verse trop de sel dans l'eau, au bout d'un moment le sel ne va plus se dissoudre et les grains de sel vont apparaître dans l'eau. C'est pareil pour la vapeur d'eau : si j'essaye d'en mettre trop, l'air finit par se saturer et les goutelettes apparaissent. L'air à 100% d'humidité est donc un air qui est saturé en vapeur d'eau et est sur le point de voir se former sa première goutelette. Ce n'est pas de la pure vapeur d'eau, tout comme on a toujours un verre d'eau salée avec quelques grains au fond, et non pas un verre de sel pur.


Maintenant, je ne suis pas assez familier avec les diagrammes en question pour en déduire les propriétés de conductibilité de l'air, humide ou pas, en présence de la peau humaine, en présence d'un tissu ... A la réflexion, il me semble que ces diagrammes ne sont pas fait pour donner ces réponses. Je peux me tromper.

Non effectivement, ce ne sont que des diagrammes d'état d'un gaz dans une situation imaginaire "figée", et il n'y est pas question de transferts de chaleur, car ces transferts se font surtout par convection, donc avec des déplacements de gaz, et là on tombe tout de suite dans des modèles à s'arracher les cheveux, qu'il vaut mieux éluder tout simplement en se contentant de l'experience !

Cela dit, les propriétés mécaniques de l'air sec et de l'air humide sont passablement identiques. La seule chose qui les différencie, c'est leur capacité calorifique, et dès lors cette différence de capacité calorifique reflète assez bien la différence de "conductivité", même si je conviens que c'est un peu simplificateur et que si l'air sec se réchauffe plus vite il se déplacera aussi plus vite et augmentera un peu le refroidissement... bref ça devient vite vraiment compliqué si on veut bien quantifier tout ça.



Je me dis quand même que, aux basses températures (<10°c), il y a dans l'absolu peu de vapeur d'eau dans l'air(à saturation :  1,2% à 10°c et 0,6% à 0°c).

Aux basses températures, je vois donc mal l'humidité avoir une importance notable sur les échanges thermiques (toujours hors saturation).

Mais je dis "bienvenue" à des informations précises ...


Oui, c'est vrai qu'aux températures plus faibles l'effet joue peu. Mais il joue :

Si on s'en tient à la différence de capacité calorifique, qui comme je l'ai dit donne une idée de la différence de "conductivité"...
- à 25°C, la capacité calorifique de l'air à 100% d'humidité est environ 4 fois plus élevée que celle de l'air parfaitement sec !
- à 5°C elle n'est plus que 2 fois plus élevée environ
- à -10°C elle est à la louche 1.5 fois plus élevée...


Enfin on ne va pas se prendre trop le chou sur de telles abstractions hein ;) Si on a froid, on met un pull  ;D
« Modifié: 22 novembre 2007 à 23:37:40 par kartoffel »

24 novembre 2007 à 19:34:51
Réponse #21

ipphy



Ces rappels feront certainement sourire ceux qui vivent dans des régions où les cyclones ne sont pas rares, mais par ici on n'est pas vraiment habitués à ces conditions exceptionnelles et on oublie vite les résolutions prises il y a quelques années !



Tu as tout à fait raison, c'est ce qu'il faut faire  ;)
Le désavantage en métropole, comme en 99, est la non-information de la population. Dans les DOM-TOM les mecs de météo france sont au taquet, et on voit venir le cyclone plusieurs jours à l'avance. La préparation devient plus facile.
On avait fait un sujet sur la péparation il me semble...

ps: Les volets "anti-cycloniques" que tu comptes fabriquer est une bonne idée. Ca permet de renforcer les ouvertures sans volets.

pps: Pour les toitures je ne sais pas comment ça résiste (ardoise, tuile). La tolle, si elle est BIEN fixée, il n'y a pas de problème. Je doute que les volets roulants en PVC soient vraiment solides également.

24 novembre 2007 à 21:07:37
Réponse #22

oli_v_ier


A propos des effets du vent sur les toitures, voici 2-3 trucs que j'ai appris ici (Antilles)

Soumise à des vents violents, une toiture (charpente + couverture) doit pouvoir résister non seulement à la pression du vent, mais aussi aux effets d'aspirations qui apparaissent systématiquement.

On entend parfois dire que l'arrivée de la dépression (cyclone ou autre) crée une différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur de la maison capable de soulever un toit, à cause de la diminution de la pression atmosphérique.
En fait ce n'est pas la bonne explication: la diminution de pression atmosphérique liée à l'arrivée de la dépression est largement assez lente pour que les pressions à l'intérieur et l'extérieur de la maison puissent s'équilibrer (une maison n'est jamais hermétique), s'il se produit une différence de pression entre intérieur et extérieur, c'est dû au vent: mécanique des fluides.
En gros, du côté au vent il y a surpression, du côté sous le vent: dépression.
Dans des simulations de toiture soumises au vent, on voit très bien sous le vent les tuiles et ardoises se soulever alors qu'au vent elles sont plaquées.

Mais ce n'est pas si simple, selon la pente du toit et la vitesse du vent, une zone de très forte aspiration peut apparaitre du côté au vent.
Par vent violent, les filets d'air déviés vers le haut par les façades créent une zone au niveau du rebord du toit où l'écoulement n'est plus laminaire, des tourbillons se forment et une violente contrainte verticale peut apparaitre.
Deux excellents liens:
http://irc.nrc-cnrc.gc.ca/pubs/cbd/cbd068_f.html
http://irc.nrc-cnrc.gc.ca/pubs/cbd/cbd034_f.html

On voit parfois ici des tubes d'aération dépasser du toit permettant de limiter ce phénomène d'aspiration en permettant à de l'air de l'intérieur d'être aspiré.
Certaines consignes de sécurité disent de tout fermer et barricader, d'autres conseillent de laisser une ouverture sous le vent, celà ayant deux effets: limiter (un peu ?) la dépression sous le vent et aussi créer une aspiration à l'intérieur, plaquant ainsi mieux le toit...

La première consigne est simple et basique, avec la deuxième, mieux vaut ne pas rater son coup... Si le vent tourne le double effet s'inversera et aura tendance à arracher le toit, pfuit bye bye.

Autre chose: bien fixer la couverture, c'est bien, mais il faut absolument que la charpente soit à la hauteur. Si le vent devient dément (certains ont vu ici des conteneurs de 40 pied partir en tonneaux ininterrompus), mieux vaut que la couverture parte et que la charpente reste plutôt que l'ensemble soit arraché. On aura pris soin d'acheter d'énormes baches qui pourront être clouées (pas avec des clous, mais des cavaliers) et pas vissées (pb électricité) sur la charpente et feront l'affaire les jours qui suivront.

On a vu des petites cases en sortir intactes et à côté des maisons aux normes, solides quasiment détruites... Les objets volants sont à mon avis une principale source de dégâts aux habitations: on aura beau avoir la maison la plus solide, si elle se prend un reste de charpente volant à 200km/h, aucune chance. Une personne m'a raconté avoir vu une poutre plantée à 30° dans le plancher en ipé (bois très dur) d'une maison après avoir traversé volet anticyclonique + baie vitrée, "comme une flèche dans du beurre"...
Même une tôle à 200km/h peut découper pas mal de choses, à commencer par d'autres tôles, et une fois la brèche ouverte dans la toiture, le vent s'engoufre, et pfuit bye bye. Donc on range tout, bien sûr et l'idéal est de construire sa maison loin de tout ce qui peut être détruit et créer des objets volants à grande vitesse (maisons, etc). :)
A l'abri du vent, c'est pas évident, vu que selon que le coeur de la dépression passe au nord ou au sud, les vents seront inversés de 180°.
Aux Antilles, les vent sont plus violents au nord du coeur, il se déplace généralement d'est en ouest, donc mieux vaut être protégé des vents venant de l'est (cas où la dépression passe au sud). Rotation des vents: nord - est (max d'intensité) - sud .
Dans le cas où la dépression passe au nord, les vents les plus forts viendront de l'ouest (en gros). Rotation des vents: nord - ouest (max) - sud.
En Bretagne, c'est l'inverse (les dep' vont vers l'est), mais elles passent quasiment toutes au nord, donc rotation sud - ouest - nord (en fait plutôt souvent sud - sud-ouest (max) - nord-ouest).

Les vents créent les courants et les vagues ! C'est dans le même chapitre ? ;) :D Si oui on peut parler de la marée cyclonique (ou phénomène de sur-cote) (les vagues tout le monde connait..  ;D )

P'tit rajout sur le volets roulants: à ma connaissance il n'existe pas de norme anticyclonique concernant les volets roulants. Seuls les volets accordéons peuvent convenir ou pas à des normes anticycloniques.
Les volets roulants qu'on achète ici n'ont rien à voir avec la plupart de ceux qu'on trouve en métropole: en aluminium (au lieu du plastique-nouille) extrudé double-paroi. A mon avis le plastique-nouille de métropole n'offre qu'une résistance mécanique très limitée face à un impact.

24 novembre 2007 à 21:17:15
Réponse #23

oli_v_ier


J'oubliais, super ton post, maximil:  :doubleup:

Une question ou deux ;) : quand tu dis "Les différences de pression, elles mêmes entraînées par les différences de température", c'est plutôt l'inverse à mon avis, non ?
Enfin je ne crois pas que la rotation de la terre soit indispensable à l'apparition du vent: les courants de convection apparaitront quand même (thermiques par exemple). Le "réchauffement non équitable" vient alors de la différence d'absorption du rayonnement.

25 novembre 2007 à 18:43:05
Réponse #24

guillaume


Je doute que les volets roulants en PVC soient vraiment solides également.

Un poil hors sujet mais pas toalement quand même:

Il suffit de voir ce qu'on fait les grêlons à notre store durant la tempête de 99. Y'a plein de petits trous partout ;D.

a+

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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