Nos Partenaires

Auteur Sujet: mal au bide ...  (Lu 2356 fois)

10 novembre 2007 à 13:41:32
Lu 2356 fois

mazzeru


Salut,

Plusieurs fois de suite, j'ai pu me rendre compte de l'existence de ma petite étoile. Je me considére donc parfois comme un survivant, car je devrais sans doute déjà et à plusieurs reprises avoir pris de la hauteur vis à vis de la vie terrestre.

Bon, j'en viens aux faits. Un jour, j'ai mal au bide . Je me dis que je m'écoute trop et je continue à vivre ma vie de dingue.
Finalement, je vais voir mon toubib habituel qui me fait pisser sur une bandelette de diagnostique une infection urinaire  :-\
Bon, donc traitement aux antibiotique et de nouveau vie de dingue pendant trois semaines.
Juste le Vendredi soir ( ça arrive toujours le WE pour moi), je suis pris de vomissements avec toujours ce p***** de mal au bide.
Le lendemain, c'est à dire le Samedi, je fais venir le toubib qui diagnostique ... une gastro entérite, et qui me pique le cul avec du primpéran.

Je me torille pendant tout le Week End, incapable de bouger, en vomissant tout ce que je peux.

Dans la nuit du Dimanche au Lundi, vers 4 heures du matin, je n'en peux plus et appelle le 15 au téléphone.
J'ai un médecin qui me demande ce que j'ai. Je lui explique... et oh, horreur, il me conseille de consulter mon médecin traitant qui seul, peut faire déplacer les pompiers.

Je finis par avoir le médecin de garde qui pronostique ... des colites nephrétiques et se propose de me faire une picouse de calmant.

Je la supplie de m'envoyer aux urgences et elle finit par appeler les pompiers qui m'aménent à l'Hosto.

Arrivé aux urgences, je toubib de garde, au bout d'une minute à peine devient quelque peu inquiet et me demande si j'ai mal... il demande à l'infirmière de me mettre sous morphine et m'envoie au scanner et me disant:

Cher Monsieur, il ne faut pas attendre de mourir pour venir nous voir...

J'avais une péritonite aigue au dernier stade... et un pronostic vital très réservé.

Trois mois plus tard, j'étais encore à l'osto après être passé par l'occlusion et les abcès dans le bide.
Bref, je suis quelque part un miraculé.

Tout celà à cause d'un mal de bide et d'un enchainement de circonstances qui a fait que par trios fois, les médecins sont passés à coté du bon diagnostic.

Je ne serais pas vivant à ce jour si je n'avais pas eu un pole chirurgical très au point à proximité.
Donc, je ne peux qui conseiller, si l'on part loin, de se faire enlever ce petit machin génant qui s'appelle l'appendice.

11 novembre 2007 à 01:50:42
Réponse #1

SurvivalFred


Salut,
Donc, je ne peux qui conseiller, si l'on part loin, de se faire enlever ce petit machin génant qui s'appelle l'appendice.

+1 tout comme un bon check-up dentaire, virer éventuellement amygdales et végétations (si nécessaires), et vaccinations suivant destinations + dans tous les cas tétanos et hépatite A et B ... parce qu'on est jamais trop prudent.

Fred
 

Vous êtes trop devant votre écran d'ordinateur, allez donc pratiquer dehors !!

12 novembre 2007 à 23:11:11
Réponse #2

triptop


 ^-^ ça fait réfléchir.

"virer éventuellement amygdales et végétations (si nécessaires)," sérieux ? elles me font chier une ou deux fois par an (jusqu'à ne laisser passer que le liquide dans le pire des cas) mais les spécialistes des gorges profondes (non non ne vous mèprenez pas  :D ) me disent qu'ils n'opèrent l'adulte que dans les cas extrêmes car les trucs sont une barrière utile et l'opération est importante pour un adulte.

Pour viser l'expat monde , faut virer tout ça, je peux avoir un prix de gros avec l'appendice ?   

Pi je me fait faire un beau sourire en céramique en arrachant toutes les dents, m'enfin c'est cher quand même  ^-^ et parait que les vrais dents en bonne santé jouent dans la santé  cardiaque...

Quid d'une bonne assurance médicale ?

M'enfin  :blink: Fred merci, je vais approfondir

"Honi soit qui mal y pense !"

13 novembre 2007 à 20:00:34
Réponse #3

Assin


vi la medecine moderne n'est pas forcement fiable.

, virer éventuellement amygdales et végétations (si nécessaires), et vaccinations suivant destinations + dans tous les cas tétanos et hépatite A et B ... parce qu'on est jamais trop prudent.

Fred

:cyborg:

Se faire enlever l'appendice, mmmm, ca me semble un peu extreme. si on se faisait enlever tout ce qui peut s'infecter et poser un risque pour la sante ou la vie, resterait pas grand chose.

amydales et vegetations ont une utilite, les enlever sert a payer la piscine du chirurgien ?

hepatite a voir, vaccin a risques


15 novembre 2007 à 11:22:09
Réponse #4

Langouste


Salut,
Pour les vaccins,  certains sont obligatoires, d'autres TRES conseillés.
Particulièrement pour l'hépatite B, si vous êtes dans le "groupe à risque":
Citer
a. nouveau-nés de mère porteuse de l’antigène HBs ;
b. enfants accueillis dans les services et institutions pour l’enfance et la
jeunesse handicapées ;
c. enfants et adultes accueillis dans les institutions psychiatriques ;
d. enfants d’âge préscolaire accueillis en collectivité ;
e. personnes ayant des relations sexuelles avec des partenaires multiples ;
f. toxicomanes utilisant des drogues parentérales ;
g. voyageurs dans les pays de moyenne ou de forte endémie (essentiellement
Afrique subsaharienne, Asie, certains pays de l’Amérique centrale et du nord
de l’Amérique du Sud) : le risque doit être évalué au cas par cas par le médecin
vaccinateur en fonction de la durée et des conditions du voyage, du type d’acti-
vités et d’éventuels risques iatrogènes ;
h. personnes amenées à résider en zones de moyenne ou de forte endémie ;
i. personnes qui, dans le cadre d’activités professionnelles ou bénévoles, sont
susceptibles d’être en contact direct avec des patients et/ou d’être exposées au
sang et à d’autres produits biologiques, soit directement (contact direct, projec-
tions), soit indirectement (manipulation et transport de dispositifs médicaux,
de prélèvements biologiques, de linge, de déchets) ; à titre indicatif et non
limitatif sont concernés : les professionnels de santé libéraux, les pompiers,
les secouristes, les gardiens de prison, les éboueurs, les égoutiers, les policiers,
les tatoueurs... ;
j. patients susceptibles de recevoir des transfusions massives et/ou itéra-
tives (hémophiles, dialysés, insuffisants rénaux, candidats à une greffe
d’organe...) ;
k. entourage d’un sujet infecté par le virus de l’hépatite B ou porteur chronique
de l’antigène HBs (famille vivant sous le même toit) ;
l. partenaires sexuels d’un sujet infecté par le virus de l’hépatite B ou porteur
chronique de l’antigène HBs.
(source Direction générale de la santé
Comité technique des vaccinations)
A moins d'avoir passé sa vie en ermite, on y est forcément... De plus 30% des contaminations sont d'origine inconnue:
Citer
   On reconnaît ainsi quatre principaux modes de transmission :
– les contacts avec du sang ou des dérivés du sang, surtout liés aux prati-
ques médicales (transfusion sanguine, chirurgie, hémodialyse, acupuncture,
examens de laboratoire, etc.) ou à la toxicomanie intraveineuse et à la pratique
du tatouage ou du piercing. Lors d’un accident avec exposition au sang (AES),
le taux moyen de contamination est de 10 % lorsque le patient source est AgHBs
positif (21 % s’il est AgHBe positif ; 2,5 % s’il est AgHBe négatif). Il existe des
contaminations soignant-soigné à partir de personnels de santé porteurs du VHB
lors d’actes le plus souvent invasifs (chirurgie thoracique, gynécologique...) ;
– la transmission de la mère à l’enfant au moment de l’accouchement ;
– les relations sexuelles ;
– les contacts non sexuels avec un porteur du VHB, facilitant sa transmis-
sion dans une famille ou dans une collectivité d’enfants, le plus souvent par
les excoriations cutanées, ou par l’intermédiaire d’objets personnels (rasoirs,
brosses à dents, etc.).
   Cependant, le mode de contamination par le VHB demeure inconnu dans
près de 30 % des cas
.
Je conseille à tous d'en parler à son médecin pour se faire vacciner si ce n'est pas déjà fait, mais attention à bien demander une sérologie AVANT la vaccination, car une hépatite B chronique peut être complètement asymptomatique (sans signes visibles) et passer inaperçue pendant des années.  (vaccination sur sur infection existante= pas bon)

Quant au risque de sclérose en plaques voici ce qu'en dit la même source:
Citer
VACCINATION HÉPATITE B
ET ATTEINTES NEUROLOGIQUES DÉMYÉLINISANTES
Une enquête nationale de pharmacovigilance
a été initiée en 1994, suite à la notification au
réseau national des trente et un CRPV d’un
certain nombre d’atteintes neurologiques
démyélinisantes, évoquant des poussées de
sclérose en plaques (SEP) dans les suites d’une
vaccination contre l’hépatite B. Trois études
ont été menées chez l’adulte, deux dans des
services de neurologie français, la troisième à
partir des données du ministère chargé de la
santé du Royaume-Uni : General Practitioners
Research Database. Les trois études aboutis-
saient à une estimation du risque de première
atteinte démyélinisante centrale (PADC) après
vaccination variant entre 1,4 et 1,8 selon les
enquêtes et les modalités d’analyse retenues.
Aucun test d’association n’était statistique-
ment significatif. Il n’était donc pas possible de
conclure quant à une éventuelle responsabilité
de la vaccination. Aucun effet indésirable de ce
type n’a été à ce jour notifié chez le nourrisson.
D’autres études internationales sont ensuite
venues conforter l’hypothèse de l’absence de
lien entre vaccination hépatite B et PADC.
Une évaluation bénéfice/risque de la vaccina-
tion contre l’hépatite B a été faite par l’Institut
de veille sanitaire (InVS) : les bénéfices cumu-
lés de la vaccination de préadolescents suivis
pendant vingt ans aboutissent à éviter de 10 à
31 hépatites aiguës fulminantes et de 8 à 195
cirrhoses et hépatocarcinomes, tandis que le
risque lié à la vaccination, s’il existe, n’excède
pas 1 à 2 PADC.
La question de la possible association entre
la vaccination et la survenue d’une SEP chez
l’adulte a été relancée par la publication, en
septembre 2004, d’une étude cas-témoin
américaine qui concluait à une association
significative. Cependant, la Commission d’audi-
tion publique, organisée par l’Afssaps, l’Inserm
et l’Anaes en novembre 2004, a conclu que,
même si l’ensemble des données disponibles
au niveau mondial n’excluait pas la possibilité
d’un risque chez l’adulte, les éléments étaient
à ce jour insuffisants pour démontrer un lien
de causalité entre vaccination contre le VHB et
affections démyélinisantes aiguës.
De même, la balance entre les bénéfices et les
risques n’apparaît pas modifiée par les résul-
tats de cette étude : la Commission d’audition
publique a conclu, sur la base des analyses pré-
sentées par l’InVS, que les données disponibles
ne remettaient pas en cause le rapport positif
entre le bénéfice et le risque de la vaccination
contre le VHB chez les nourrissons, les enfants
et les préadolescents et que, même en considé-
rant un risque supérieur à 3 tel que mesuré dans
l’étude d’Hernan, le bénéfice de la vaccination
paraissait rester supérieur au risque pour les
adultes appartenant à un groupe à risque.
Les CDC ont appliqué la même méthodologie
aux données de trois HMO des États-Unis
(Vaccine Safety Datalink, Health Maintenance
Organizations). Leur étude n’a identifié aucune
liaison entre la vaccination contre l’hépatite B
et la survenue d’une SEP, et ce, à aucun moment
dans les cinq années suivant la vaccination.
En décembre2005, les CDC rejettent une asso-
ciation causale entre vaccination hépatite B et
sclérose en plaques.
Ceci dit j'ai rencontré une personne atteinte de SEP qui attribuait sa maladie à la vaccination et qui avait des arguments convaincants sur son cas précis.

Après c'est un choix personnel, les gens non vaccinés ne choppent pas les maladies que les autres ont quasiment éradiquées grâce aux vaccins. Bref profiter plus ou moins involontairement des avantages de mesures se danté publique de masse sans en supporter le coût. Rapports individus / société, liberté individuelle, tout ça tout ça...

Olivier  :)
« Modifié: 15 novembre 2007 à 21:04:12 par Langouste »

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


Soutenez le Forum

Les dons se font sur une base totalement libre. Les infos du forum sont, ont toujours été, et resteront toujours accessibles gratuitement.
Discussion relative au financement du forum ici.


Publicité

// // //