Salut,
Plusieurs fois de suite, j'ai pu me rendre compte de l'existence de ma petite étoile. Je me considére donc parfois comme un survivant, car je devrais sans doute déjà et à plusieurs reprises avoir pris de la hauteur vis à vis de la vie terrestre.
Bon, j'en viens aux faits. Un jour, j'ai mal au bide . Je me dis que je m'écoute trop et je continue à vivre ma vie de dingue.
Finalement, je vais voir mon toubib habituel qui me fait pisser sur une bandelette de diagnostique une infection urinaire
Bon, donc traitement aux antibiotique et de nouveau vie de dingue pendant trois semaines.
Juste le Vendredi soir ( ça arrive toujours le WE pour moi), je suis pris de vomissements avec toujours ce p***** de mal au bide.
Le lendemain, c'est à dire le Samedi, je fais venir le toubib qui diagnostique ... une gastro entérite, et qui me pique le cul avec du primpéran.
Je me torille pendant tout le Week End, incapable de bouger, en vomissant tout ce que je peux.
Dans la nuit du Dimanche au Lundi, vers 4 heures du matin, je n'en peux plus et appelle le 15 au téléphone.
J'ai un médecin qui me demande ce que j'ai. Je lui explique... et oh, horreur, il me conseille de consulter mon médecin traitant qui seul, peut faire déplacer les pompiers.
Je finis par avoir le médecin de garde qui pronostique ... des colites nephrétiques et se propose de me faire une picouse de calmant.
Je la supplie de m'envoyer aux urgences et elle finit par appeler les pompiers qui m'aménent à l'Hosto.
Arrivé aux urgences, je toubib de garde, au bout d'une minute à peine devient quelque peu inquiet et me demande si j'ai mal... il demande à l'infirmière de me mettre sous morphine et m'envoie au scanner et me disant:
Cher Monsieur, il ne faut pas attendre de mourir pour venir nous voir...
J'avais une péritonite aigue au dernier stade... et un pronostic vital très réservé.
Trois mois plus tard, j'étais encore à l'osto après être passé par l'occlusion et les abcès dans le bide.
Bref, je suis quelque part un miraculé.
Tout celà à cause d'un mal de bide et d'un enchainement de circonstances qui a fait que par trios fois, les médecins sont passés à coté du bon diagnostic.
Je ne serais pas vivant à ce jour si je n'avais pas eu un pole chirurgical très au point à proximité.
Donc, je ne peux qui conseiller, si l'on part loin, de se faire enlever ce petit machin génant qui s'appelle l'appendice.