(Source : la mienne que je ne peux divulguer. Certain membres ici pourront confirmer que j'ai forcément quelques infos à ce sujet.

)
Pour ce qui est de la prévision météo.
La majeure partie des instituts météo en Europe sont passé en mode ALERTE... ce qui veut dire qu'en outre de la production quotidienne des prévisions ils doivent tourner des modèles de prévisions adaptées pour estimer les déplacements de ce type de polluants, ou encore la dispersion. Malgré le fait que le japon est loin de nous, ils peuvent, selon les instituts et les compétences, prévoir "au loin" et permettre ainsi d'anticiper des flux vers le pays concerné.
Par exemple météo France donne des prévisions "dans le monde" en utilisant des données collectées par d'autres centres météo.
http://monde.meteofrance.com/monde/previsions?MONDE_PORTLET.path=previsionscontinent/ASIE
De même pour le centre météo européen ECMWF :
http://www.ecmwf.intCertains font 3 prévisions spécifiques à ce qui se passe au japon, par jours, soit environs une toutes les 6 heures.
Ils communiquent les résultats aux gouvernements qui décident alors de ce qu'il faut publier.
http://www.aeronomie.be/fr/actualite/presse.htmPour ce qui est du lien ci-dessus sur une simulation de dissipation, juste une petite précision pour montrer qu'il faut faire "attention" aussi aux variables que les modèles utilisent. Nous avons la chance d'avoir des experts... mais ils doivent aussi faire des choix dans les données à entrer pour le modèle de simulation.
Par exemple aeronomie.be indique pour son étude de dissipation ceci :
* Les prévisions météo sont utilisées à une résolution assez basse ("pixels" d'environ 100km par 100km). Nos simulations ne sont donc valables que pour les longues distances. Elles ne permettent pas de prévoir la contamination des zones à proximité immédiate du site des explosions.
* Ces simulations tiennent compte de la dilution du nuage, mais pas de son lessivage par les précipitations (pluies) rencontrées sur son chemin.
* La durée d'injection des particules du nuage a été arbitrairement fixée: à 20 minutes pour Daaichi1 (c-à-d de 6h40 à 7h, temps universel, 12/3/2011) et à 14 minutes à Daaichi3 (c-à-d de 5h46 à 6h, temps universel, 14/3/2011).
* La hauteur d'injection des particules, comme dit ci-dessus, est choisie de manière assez arbitraire sur base des vidéos disponibles. Ces hauteurs ont été choisies à 500m pour Daaichi1 et 1500m pour Daaichi3.
Un contact à moi me disait que cette simulation est intéressante car elle donne une idée mais qu'elle est trop "large" en paramètres. Surement normal car il n'y a pas de "capteurs" en nombres... et que nos amis belges font une études avec des données à "distance" et avec ce que les japonais donnent. Elle à le mérite à mon sens de permettre de visualiser ce qui se passe.... avec la réserve que c'est une simulation.
Ma "conclusion" : s'informer, ne pas se noyer et rester calme.
A+