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Auteur Sujet: Primus OmniFuel - Réchaud - www.primus.se - TOPROCK - [TEST DM]  (Lu 34913 fois)

22 février 2011 à 16:14:45
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lambda


PRIMUS OMNIFUEL



Website Fabricant : PRIMUS - http://www.primus.eu
Fiche Produit : OmniFuel - http://www.primus.eu/Templates/Pages/Product.aspx?ItemId=34156
Fournisseur : TOPROCK - http://www.toprock.fr



Bonjour à vous.  :)

Cette revue comportera 2 parties :

  • Partie I : Prise en main du réchaud PRIMUS OMNIFUEL et premiers tests d'évaluation quant à la fonctionnalité et l'ergonomie dudit réchaud ; et comparatif avec un réchaud NOVA de chez OPTIMUS que je manipule depuis un moment maintenant.
  • Partie II : Tests sur la durée « en condition » : 3 semaines en Laponie finlandaise, en février/mars ; avec le comparatif avec le NOVA.

À titre de généralité, ce type de réchaud est conçu pour être utilisé en milieu froid (en dessous de -10° C par exemple) tel que ce que l'on peut rencontrer en montagne hivernale ou bien généralement en région arctique et subarctique en hiver, là où les réchauds à gaz d'architecture traditionnelle ne sont plus véritablement opérationnels.

Contenu de l'emballage :
Le produit se présente sous la forme d'un brûleur sur trépied, accompagné des accessoires suivants :

  • un paravent métallique et un support pliable en forme de disque ;
  • un outil « universel » permettant le démontage complet du réchaud ainsi que le nettoyage de son gicleur ;
  • un petit tube de graisse siliconée, utilisable pour regraisser le joint du piston du corps de pompe ;
  • deux gicleurs supplémentaires dédiés à différents types de carburants ;
  • une bouteille de combustible de 0.6 l de contenance, avec son bouchon ;
  • une notice en français plutôt simple et claire à lire.

Le tout étant rangeable dans une sacoche livrée avec.

Gicleurs :

  • Gicleur de "28" (diam 0.28 mm) : pétrole/gazole.
  • Gicleur de "37" (diam 0.37 mm) : essence domestique (C par exemple) : à privilégier /essence sans plomb.
  • Gicleur de "45" (diam 0.45 mm) : gaz cartouche jetable (mélange propane/butane/isobutane).

Ici, l'ensemble des tests sera réalisé avec de l'essence sans plomb ou de l'essence domestique (C), ce qui est pour ce type de réchaud, en Europe, les 2 combustibles les plus susceptibles d'être utilisés.


I. PRISE EN MAIN

L'ensemble, au premier abord, est remarquable par sa finition mécanique.
Très peu de pièces en plastique sont présentes, le corps de pompe lui-même est majoritairement en métal, que ce soit la chemise de la pompe, ou son piston.







 

La première mise en marche se fera dans les conditions suivantes :
  • Température de -3° C ;
  • Temps venteux et neigeux.

Cette mise en marche est assez aisée, si l'on a déjà utilisé ce type de réchaud auparavant, elle est quasiment identique à ce que je pratique avec mon réchaud habituel NOVA.

Ici je vais vous résumer la procédure à suivre pour mettre en route ce réchaud - cette procédure restant assez similaire dans ces grandes lignes à l'ensemble des réchauds à fuel de ce type.

- La première étape consiste à contrôler l'état du joint du corps de pompe, assurant l'étanchéité de la bouteille de carburant.
Il ne doit pas être craquelé, et se trouver bien positionné sur la base du pas de vis du corps de pompe.





- On installe sur le brûleur (si ce n'est déjà fait) le gicleur adéquat, correspondant au carburant que l'on utilisera.





À ce niveau là, le NOVA offre l'avantage de fonctionner avec un type unique de gicleur quel que soit le carburant utilisé (dans la limite de la gamme préconisée par le constructeur).
En contre partie, le fait de pouvoir changer de gicleur permet au réchaud OMNIFUEL de PRIMUS d'assurer une combustion optimale pour 3 gammes de carburants différents.


En résumé :

  • On adopte la philosophie du gicleur unique marchant pour tout, mais avec une résultat de combustion pas forcément optimal : un compromis pour une simplicité d'usage maximale.
ou
  • On adopte la philosophie du gicleur interchangeable, permettant d'optimiser le fonctionnement du réchaud en fonction du carburant disponible : un résultat optimal pour une complexité d'utilisation et de maintenance supérieure à la philosophie précédente.

Pour relativiser le problème, de façon la plus courante, on utilise soit de l'essence C ou du carburant sans plomb type SP95, ce dernier étant présent un peu partout sur la planète, ou tout le moins, en Europe... Ainsi, avec le gicleur adéquat installé, il y a peu de chance d'avoir besoin de jongler avec les 2 autres, d'autant plus que dans le cadre par exemple d'une expédition polaire ou d'un trek en Scandinavie, une fois le carburant choisi, on en fait sa réserve et en pratique on « travaillera » avec durant toute l'expédition.

- On remplit la bouteille jusqu'à la hauteur indiquée sur celle-ci, en évitant de dépasser ce niveau. Au passage, c'est un peu délicat, vu que la bouteille est métallique et sans fenêtre de visualisation dudit niveau, ce qui laisse une imprécision due à l'évaluation un peu « pifométrique » du niveau de remplissage par rapport à la marque repère. Rien de très critique, mais disons que c'est un coup à prendre...
- Une fois la bouteille remplie et le corps de pompe bien vissé sur ladite bouteille, on posera la bouteille horizontalement, de façon à ce que l'inscription « OFF » gravée sur la tête du corps de pompe se retrouve vers le haut, bouteille posée à plat sur le sol.





- On connecte alors le robinet en aval du tube d'alimentation du brûleur sur le corps de pompe : ceci se fera en vissant ledit robinet sur la tête du corps de pompe, on prendra soin de vérifier que ce robinet sera bien fermé (on tourne la molette dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'au serrage, mais pas blocage : un simple serrage ferme suffira).
Ladite tête possède une bague portant le pas de vis mâle (la partie femelle étant sur le robinet) qui tourne de façon libre permettant de visser ledit robinet juste en tournant cette bague avec une main tandis que l'autre maintient le robinet en place. Avec un peu de pratique, c'est réalisable avec une seule main.







En ce qui concerne ce point là, le NOVA à l'avantage de pouvoir connecter directement le tube d'alimentation du brûleur à sa bouteille, sans passer par un premier robinet et par simple « clipsage », et pas de vissage, qui peut poser problème en cas de perte de dextérité fine ou ne serait-ce que par l'usage de gants un peu épais.
En ce sens, la façon de connecter le brûleur de l'OMNIFUEL me semble un peu moins « idiot-proof », ou plus délicate en condition dégradée, avec un risque d'esquinter le pas de vis et de rendre l'ensemble inutilisable.



En haut, le système de connexion de l'OMNIFUEL de PRIMUS : vissage + robinet.
En bas, le système de connexion du NOVA d'OPTIMUS : clipsage.




Autre vue : à gauche le NOVA d'OPTIMUS, à droite l'OMNIFUEL de PRIMUS.



- On recontrôle que le robinet de pompe, et aussi celui qui est propre au brûleur (fixé latéralement sur le corps du brûleur) sont bien fermés tous les 2.
- Une fois l'ensemble connecté, proprement posé de façon stable, on pompe environ une vingtaine de fois afin de pressuriser sa bouteille.
- On retourne alors la bouteille et on la repose au sol à plat, mais cette fois-ci, avec la tête du corps de pompe orientée de telle façon que la mention « ON » inscrite dessus soit dirigée vers le haut.





À ce moment précis, on est prêt à démarrer la période de préchauffe du brûleur, permettant à l'essence de se vaporiser et de brûler en phase gaz, avec un mélange air/carburant correct. Il faut vraiment voir le brûleur comme un carburateur rudimentaire.

- On ouvre tout d'abord d'environ 1/4 de tour à 1/2 tour le robinet fixé sur la tête de pompe, ensuite on fera de même avec le robinet du brûleur :
à ce moment précis, on entendra l'essence fuser en dehors du gicleur, et goutter dans le corps du gicleur et imprégner le coton situé à sa base.

- On laisse l'essence fuser environ 5 secondes. C'est un ordre d'idée, car les conditions dans lesquelles on se trouvera (plus ou moins froid, neigeux, venteux) influenceront la durée de préchauffe nécessaire afin d'obtenir un démarrage « propre » et immédiat du réchaud.
En effet, en conditions adverses, rien de plus pénible, frustrant et générateur de risques supplémentaires que de louper le démarrage de son réchaud et d'avoir à recommencer la procédure. Ainsi, personnellement, j'ai tendance à être assez généreux sur la quantité d'essence qui imbibera le coton de préchauffe.

- Une fois correctement imbibé le coton, on ferme le robinet du brûleur, mais pas celui de la tête du corps de pompe.
- On craque une allumette qu'on approchera de la base du brûleur afin d'enflammer le coton imbibé d'essence.
À ce niveau là, il est évident que l'on aura eu soin auparavant de libérer la place nécessaire au bon fonctionnement du réchaud, et de préférence on aura éloigné tout tissu synthétique du réchaud. En ce sens, utiliser ponctuellement pour l'allumage, de petits gants de travail en cuir ou ne serait-ce qu'une petite paire de gants en laine apporte un petit plus sécuritaire.

Le coton, et les parois du brûleur vont s'enflammer. On laissera l'ensemble brûler et se préchauffer pendant environ 30 secondes, voire plus.
Il faut laisser la majeure partie de l'essence brûler, mais ne pas laisser éteindre ce feu de préchauffage. C'est un coup à prendre, mais pas bien difficile.


Étape de préchauffe avec l'OMNIFUEL :



Par comparaison, étape de préchauffe avec le NOVA :



- Lorsque ce feu de préchauffe sera relativement diminué, on réouvrira doucement et progressivement le robinet du brûleur et à ce moment là, le brûleur commencera à fonctionner avec son bruit de réacteur caractéristique et une belle corolle de flamme bleue, parfois avec quelques bouffées de flammes jaunes, signe d'une carburation un peu riche et/ou d'un préchauffage peut-être un poil insuffisant : à ce niveau là, il vaut mieux ne pas forcer sur le robinet et laisser fonctionner le réchaud pendant une ou deux minutes à bas régime, histoire de finir de bien chauffer l'ensemble.

Si la flamme obtenue est dès le début très instable, majoritairement jaune, de grande taille, il faudra arrêter immédiatement le réchaud en retournant la bouteille de carburant (inscription « OFF » dirigée vers le haut) et laisser l'ensemble se purger, les 2 robinets toujours ouverts, ce qui éteindra le réchaud au bout d'une minute environ. Laisser bien refroidir l'ensemble, et recommencer la procédure de démarrage dés le début.

Dans mon cas de première utilisation, j'ai été agréablement surpris par le démarrage immédiat et du premier coup du réchaud OMNIFUEL de PRIMUS.





La montée en température est rapide, la coupelle permettant d'évaser la flamme en sortie du brûleur en témoigne par sa montée au rouge très rapide (entre 20 et 30 secondes) bien visible au niveau de ses pattes de fixation.

La combustion est bien équilibrée, pas trop « riche », peu ou pas de présence de flammes jaunes, ce qui laisse présager d'une consommation de carburant peu élevée (à tester encore...). En comparaison, la combustion du NOVA est un peu trop riche, sans doute du fait de son gicleur unique qui ne pourra permettre d'obtenir qu'un compromis, alors que le gicleur sélectionné pour l'essence sur l'OMNIFUEL permet une combustion plus complète.

Si la procédure reste finalement assez facile à mettre en oeuvre avec un peu de pratique, le fait d'avoir un robinet supplémentaire par rapport au NOVA est là aussi je trouve une source potentielle supplémentaire de fausse manip ou de confusion concernant la gestion de 2 robinets au lieu d'un seul. Avec de la discipline, cela reste un problème solvable malgré tout.

En ce qui concerne l'efficacité du réchaud, j'ai effectué un premier test qui consiste à faire fondre de la neige compactée dans un pot en métal vernissé, genre pot à soupe et de voir comment ça se passait, sachant que le fait de vouloir faire directement fondre de la neige est très consommateur de carburant (la neige étant un bon isolant thermique) et donne finalement peu de liquide (la neige étant pleine d'air). Il vaudra mieux faire fondre des morceaux de glace ou rajouter un peu d'eau au fond du pot avant de le remplir progressivement de neige bien compactée.

J'ai pu obtenir en quelques minutes un pot rempli (> à un litre) sans trop de difficulté, le réchaud fonctionnant « à fond ». Au passage, on peut régler assez finement le régime de fonctionnement du brûleur, en jouant sur le robinet de celui-ci, le réglage me semble même plus fin que celui du NOVA.





Suite à cela, j'ai voulu estimer le temps nécessaire pour faire bouillir un litre d'eau froide avec ce type de réchaud et en utilisant toujours ce pot à soupe en métal émaillé, avec son couvercle. j'obtiens une ébullition à gros bouillon en environ 7 à 8 minutes.









Un point à souligner qui peut intriguer mais qui n'est pas un véritable défaut en soi :
la rondelle d'évasement de l'OMNIFUEL est maintenue sur les bords de la partie centrale du brûleur par le biais de 3 pattes. Avant le premier usage, l'ensemble était bien fixé, bloqué, déclipsable et re-clipsable. Mais après le premier usage, cette pièce se retrouve plus ou moins libre (déformation légère de la pièce en cours de chauffe ?), et s'enlève très facilement, ne serait-ce qu'en tenant tête en bas le brûleur : elle tombe d'elle même. Ce qui explique la présence de la goupille permettant d'éviter de la perdre.








Arrivé à la fin de ces premières constations, j'ai eu envie d'approfondir un peu plus la comparaison de l'OMNIFUEL de chez PRIMUS avec mon NOVA.
En effectuant le test de l'eau portée à ébullition avec le NOVA, j'arrive aussi à un temps de 7 à 8 minutes nécessaire pour obtenir une ébullition à gros bouillon.

Ici vous pouvez voir la différence de corolle de flammes entre les 2 brûleurs, avec différents temps d'exposition :


À gauche l'OPTIMUS, à droite le PRIMUS :









- Au niveau conception du réchaud, l'OMNIFUEL de PRIMUS se présente comme étant très stable une fois en position, du fait de la taille généreuse de ses trois pattes - bien qu'un peu fines et qui auraient mérité d'être un peu plus épaisses et rigides.
De plus, la rotation libre du robinet connecté à la tête du corps de pompe permet de positionner l'ensemble de telle façon que le tube ne fasse pas « ressort » avec le brûleur, empêchant ce dernier de rester proprement posé sur ses 3 pattes. Ainsi le système PRIMUS est supérieur à l'OPTIMUS, ce dernier étant entaché du problème précédemment cité.

Ici comme illustration volontairement caricaturale, c'est flagrant : le réchaud OMNIFUEL de PRIMUS est posé correctement, le NOVA d'OPTIMUS pas...
Le tuyau d'alimentation du PRIMUS étant un peu plus fin et flexible que celui de l'OPTIMUS, cela aide aussi.





- Point très intéressant : la pompe du réchaud OMNIFUEL de PRIMUS est vissable et compatible avec la bouteille de chez OPTIMUS fournie avec le NOVA (et vice-versa concernant la pompe de chez OPTIMUS), ainsi si vous êtes déjà possesseur d'une bouteille de chez OPTIMUS (au moins celles qui sont compatibles avec le modèle NOVA), vous pourrez directement les utiliser avec votre PRIMUS OMNIFUEL.









Ici une image montrant le PRIMUS en fonctionnement, alimenté par le carburant contenu dans une bouteille de chez OPTIMUS :



Au niveau entretien, l'outil fourni permet de complètement démonter le réchaud et de nettoyer le gicleur monté dessus.
En ce qui concerne ce nettoyage, il s'effectue à l'aide d'une aiguille (assez fragile au demeurant) montée sur l'outil et qu'on glissera en va-et-viens dans le trou minuscule du gicleur.
L'opération est efficace, mais peut s'avérer délicate à réaliser dans le froid, avec une perte éventuelle de sa dextérité fine ; et avec des gants un tant soi peu épais, cela en est d'autant plus malaisé.
En ce sens, je trouve le système de gicleur à aiguille mobile directement intégrée et manipulable par le biais d'un aimant agité à proximité (aimant fourni sur l'outil de chez OPTIMUS) plus aisé et ne nécessitant pas des trésors de minutie, le nettoyage de ce type de gicleur à aiguille mobile intégrée pouvant même se réaliser en secouant simplement le brûleur...

Enfin j'ai mesuré par le biais d'une sonde à thermocouple enfermée dans un « doigt » en céramique les températures obtenues par les 2 réchauds.
La sonde était positionnée à 1 cm environ au-dessus de chaque brûleur, et légèrement décalée par rapport au centre afin d'exposer au mieux sa surface à la couronne de flammes de chaque brûleur en action.
Dans les 2 cas, j'obtiens une température max de l'ordre de 660° C.


Ici, vous avez les 2 réchauds en présence. Vous pouvez remarquer une similitude dans les proportions et encombrements.
La bouteille fournie par PRIMUS est plus petite que celle de chez OPTIMUS, mais comme elles sont interchangeables, ce n'est pas un problème en soi.




À ce niveau de « prise en main » et de découverte du réchaud Primus OmniFuel, mon avis concernant ce produit est positif et a priori  :up:, cela fait partie du genre de matériel que j'intègrerais volontiers dans une rando hivernale en milieu arctique ou sub-arctique.
C'est d'ailleurs ce qui se fera lors de ma prochaine virée en Laponie scandinave, avec en doublon mon réchaud habituel, afin de pouvoir conclure cette revue avec un avis final obtenu cette fois-ci a posteriori. ;)

À bientôt, pour la suite... ;)

Lambda





« Modifié: 22 février 2011 à 16:34:56 par Mathieu »
"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

22 février 2011 à 16:33:34
Réponse #1

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22 février 2011 à 16:40:45
Réponse #2

** Mathieu **


Je signale la vidéo de présentation officielle du réchaud Primus Omnifuel : (en anglais)

<a href="http://www.youtube.com/v/7cMX0Hc-AUg?fs=1&amp;amp;hl=fr_FR" target=_blank class=new_win>http://www.youtube.com/v/7cMX0Hc-AUg?fs=1&amp;amp;hl=fr_FR</a>
http://www.youtube.com/watch?v=7cMX0Hc-AUg


Ainsi que de nombreuses autres vidéos de présentation du réchaud :
http://www.youtube.com/results?search_query=primus+omnifuel&aq=f


22 février 2011 à 18:35:33
Réponse #3

Kam


Salut Lambda, merci pour ce compte-rendu.

Je me permets de rajouter une ou deux précisions:

Citer
Contenu de l'emballage :
Le produit se présente sous la forme d'un brûleur sur trépied, accompagné des accessoires suivants :

    * un paravent métallique et un support pliable en forme de disque ;
    * un outil « universel » permettant le démontage complet du réchaud ainsi que le nettoyage de son gicleur ;
    * un petit tube de graisse siliconée, utilisable pour regraisser le joint du piston du corps de pompe ;
    * deux gicleurs supplémentaires dédiés à différents types de carburants ;
    * une bouteille de combustible de 0.6 l de contenance, avec son bouchon ;
    * une notice en français plutôt simple et claire à lire.


Le tout étant rangeable dans une sacoche livrée avec.

A moins que ça ait changé depuis que j'ai acheté le mien il y a bien 6 ou 7 ans maintenant (j'en doute), l'Omnifuel n'est livré avec rien de tout ça (à par les gicleurs et la clé pour les démonter). Je pense que Primus a dû en rajouter pour faire bonne impression pour le test. :)

J'ai dû acheter la bouteille à part (à noter qu'elle existe en 1L aussi), je n'ai jamais vu la couleur du paravent, et pour le reste, il s'agit du contenu du "kit d'entretien" officiel, vendu séparément (assez cher de mémoire, comme très souvent avec ce genre de choses).

Ce n'est pas grave en soi, mais encore une fois à moins qu'ils se soient décidés à rajouter tout ça de base depuis que j'ai le mien, je préfère quand même prévenir le lecteur, pour qu'il ait une idée un peu plus précise du prix de la bête et tienne compte du prix de ces accessoires.

Autre point que tu as mentionné très rapidement, je voulais insister un peu plus dessus: ce réchaud fonctionne aussi bien à l'essence qu'au gaz. C'est l'un des seuls. Bien sûr, celui qui veut utiliser du gaz aura plus intérêt à choisir un réchaud beaucoup plus léger, mais il peut y avoir un intérêt véritable à ça lors de voyages au très long cours: si les conditions le permettent on pourra préférer le gaz qui est beaucoup plus pratique, tout en gardant la possibilité de repasser à l'essence dans les coins où l'on ne trouve pas de cartouches, ou si l'on change de climat.

Enfin... En théorie en tous cas. Personnellement j'ai fini par l'abandonner dans ces conditions - beaucoup trop lourd au final, quand on tient compte de toute l'accessoirisation (bouteille en premier lieu, même à vide). Mais c'est un autre débat...

J'avais un dernier truc à rajouter, mais bien sûr, l'ami Alzheimer ne m'a pas épargné pendant que j'écrivais ce message - ça me reviendra. :)

EDIT - Ah oui, tu l'as dit, mais on n'insistera jamais assez: on s'entraine dans son jardin avant quand on a un réchaud de ce type pour la première fois entre les mains. Je rejoins ton avis: il est assez simple à prendre en main, mais tout de même, ce n'est pas un bleuet...

22 février 2011 à 20:10:20
Réponse #4

Kilbith


J'ai dû acheter la bouteille à part (à noter qu'elle existe en 1L aussi), je n'ai jamais vu la couleur du paravent, et pour le reste, il s'agit du contenu du "kit d'entretien" officiel, vendu séparément (assez cher de mémoire, comme très souvent avec ce genre de choses).
Je crois qu'iIl existe des kits ou l'ensemble réchaud+bouteille est vendu en un seul lot (mais le kit d'entretien apporte des rechanges en plus)





Citer
Autre point que tu as mentionné très rapidement, je voulais insister un peu plus dessus: ce réchaud fonctionne aussi bien à l'essence qu'au gaz. C'est l'un des seuls. Bien sûr, celui qui veut utiliser du gaz aura plus intérêt à choisir un réchaud beaucoup plus léger, mais il peut y avoir un intérêt véritable à ça lors de voyages au très long cours: si les conditions le permettent on pourra préférer le gaz qui est beaucoup plus pratique, tout en gardant la possibilité de repasser à l'essence dans les coins où l'on ne trouve pas de cartouches, ou si l'on change de climat.

L'idée est intéressante pour se faire chauffer rapidement de l'eau par exemple le midi ou utiliser le truc dans la tente en attendant que la tempête se calme. Encore plus attrayant quand on a compris que l'on peut se servir d'une cartouche de gaz en "mode liquide" donc par température basse...mais en pratique il faudrait changer le brûleur à chaque fois avec l'outil adéquat, pas évident de le faire rapidement sur le terrain.  :down:

Citer
Un point à souligner qui peut intriguer mais qui n'est pas un véritable défaut en soi :
la rondelle d'évasement de l'OMNIFUEL est maintenue sur les bords de la partie centrale du brûleur par le biais de 3 pattes. Avant le premier usage, l'ensemble était bien fixé, bloqué, déclipsable et re-clipsable. Mais après le premier usage, cette pièce se retrouve plus ou moins libre (déformation légère de la pièce en cours de chauffe ?), et s'enlève très facilement, ne serait-ce qu'en tenant tête en bas le brûleur : elle tombe d'elle même. Ce qui explique la présence de la goupille permettant d'éviter de la perdre.

Cette pièce est présente sur les réchauds à essence modernes. Elle est indispensable au fonctionnement du réchaud car c'est elle qui assure le "vortex" permettant le mélange air+carburant. C'est le point faible de ce type de réchaud car on peut facilement la tordre, la casser ou la perdre.

Le fait qu'elle soit fixée sur le Primus me semble un gros avantage.

« Modifié: 22 février 2011 à 20:17:53 par kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

22 février 2011 à 20:24:33
Réponse #5

** Mathieu **


Salut Kam,

Il y a effectivement deux ensembles disponibles chez Primus pour le OMNIFUEL : un simple qui doit correspondre à celui que tu as acheté il y a quelques années, et un plus élaboré qui comprend toutes les pièces présentées dans le compte-rendu de Lambda.

C'est le 328985 OmniFuel™ - inclusive Super Pouch 733910 and fuel bottle 721950 que l'on trouve aux alentours de 170 €.




J'en profite pour signaler un comparatif intéressant publié l'année dernière sur skirandonnenordique :
http://www.skirandonnenordique.com/modules/guide/item.php?itemid=26

22 février 2011 à 20:59:34
Réponse #6

Kam


Merci pour ces précisions sur les différents packages. C'est vrai que ça faisait un bout de temps que je n'avais pas regardé.

22 février 2011 à 21:54:39
Réponse #7

Stephane


Je vois que tu as vissé le ressort qui retient le tuyau en place dans la pompe. C'est une bonne idée car c'est, d'après moi, le pire défaut (et il est important) de ce système. J'ai brisé plusieurs orings (le bleu) dans ce système. le verrou a ressort en métal brisait ces petits joints très fragiles et ensuite, quand il y avait de la pression, le joint coulait. Mis a part ce défaut majeur, j'aime bien mon petit omnifuel et m'en sers pas mal.
Stephane Deshaies
Estrie, Quebec

Pour conserver la même opinion en politique, il faut souvent changer de parti!

25 février 2011 à 17:55:54
Réponse #8

lambda


Autre point que tu as mentionné très rapidement, je voulais insister un peu plus dessus: ce réchaud fonctionne aussi bien à l'essence qu'au gaz. C'est l'un des seuls. Bien sûr, celui qui veut utiliser du gaz aura plus intérêt à choisir un réchaud beaucoup plus léger, mais il peut y avoir un intérêt véritable à ça lors de voyages au très long cours: si les conditions le permettent on pourra préférer le gaz qui est beaucoup plus pratique, tout en gardant la possibilité de repasser à l'essence dans les coins où l'on ne trouve pas de cartouches, ou si l'on change de climat.

Enfin... En théorie en tous cas. Personnellement j'ai fini par l'abandonner dans ces conditions - beaucoup trop lourd au final, quand on tient compte de toute l'accessoirisation (bouteille en premier lieu, même à vide). Mais c'est un autre débat...

Merci a tous pour vos precisions!  :up:

Il est vrai qu il est utilisable avec du gaz, et cette polyvalence permet de toucher un large spectre d'utilisateur... Je le mentionne peu car dans mon cas, si j ai la possibilite et la volonte d utiliser du gaz, ca veut dire que les temperatures dans lesquelles j'evolue sont clementes, et dans ce cas je prefere utiliser un rechaud dedie au gaz, leger et tout petit... qui plus est, mes virees ne sont pas assez longues pour etre considerees comme etant au long cours. Par contre pour un voyage couvrant les 4 saisons, je te rejoins dans tes dires.

Le fait est aussi que la ou j evolue habituellement, j ai la possibilite de trouver vraiment partout de l essence et donc de pouvoir l utiliser en condition hivernale sans me poser de question...

Ainsi donc, pour moi, qu il soit capable de fonctionner au gaz est interessant techniquement parlant, mais pas vraiment utile en fait... mais ca ne reste valable que pour moi, hein, compte tenu de mes habitudes de randos. Pour quelqu'un d'autres ca peut etre primordial...

a+,
Lambda
"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

17 mars 2011 à 01:01:07
Réponse #9

Kam


Tiens au fait, en re-regardant les photos, je m'aperçois qu'ils ont changé la pompe. Sur les anciens modèles, tout était en métal (y compris le pas de vis pour fixer le tuyau et visser sur la bouteille). Ca permet surement de faire gagner quelques grammes, mais au niveau solidité ça donne quoi?

17 mars 2011 à 09:08:53
Réponse #10

Karto


Salut Stéphane :)

Juste deux remarques pour rendre justice à ce réchaud remarquablement bien conçu :

À ce niveau là, le NOVA offre l'avantage de fonctionner avec un type unique de gicleur quel que soit le carburant utilisé (dans la limite de la gamme préconisée par le constructeur).
En contre partie, le fait de pouvoir changer de gicleur permet au réchaud OMNIFUEL de PRIMUS d'assurer une combustion optimale pour 3 gammes de carburants différents.


En résumé :

  • On adopte la philosophie du gicleur unique marchant pour tout, mais avec une résultat de combustion pas forcément optimal : un compromis pour une simplicité d'usage maximale.
ou
  • On adopte la philosophie du gicleur interchangeable, permettant d'optimiser le fonctionnement du réchaud en fonction du carburant disponible : un résultat optimal pour une complexité d'utilisation et de maintenance supérieure à la philosophie précédente.


Non seulement le gicleur unique du Nova donne un rendement inférieur à celui du Primus Omnifuel (une mesure par un gars de l'université de Johannesburgh donne 70% avec du pétrole lampant avec le Nova contre 90% pour l'Omnifuel, ce qui affecte pas mal la quantité totale de carburant à emporter pour une expédition), mais en plus les carburants les plus lourds comme le diesel ou les huiles végétales sont complètement inaccessibles au réchaud Optimus, alors que le Primus s'en sort encore.
 

En ce qui concerne ce point là, le NOVA à l'avantage de pouvoir connecter directement le tube d'alimentation du brûleur à sa bouteille, sans passer par un premier robinet et par simple « clipsage », et pas de vissage, qui peut poser problème en cas de perte de dextérité fine ou ne serait-ce que par l'usage de gants un peu épais.
En ce sens, la façon de connecter le brûleur de l'OMNIFUEL me semble un peu moins « idiot-proof », ou plus délicate en condition dégradée, avec un risque d'esquinter le pas de vis et de rendre l'ensemble inutilisable.


C'est parce que tu as une ancienne version du Nova. Les versions actuelles ont un second robinet sur la bouteille aussi ; je crois que c'est suite à un règlement U.S. mais je ne suis pas sûr. D'ailleurs les utilisateurs de cette version là du Nova ont vite remarqué que le capuchon de ce robinet reste facilement dans les doigts de l'utilisateur, ou s'égare au fond du sac à dos. Pas de problème avec l'omnifuel.

19 mars 2011 à 17:40:22
Réponse #11

lambda


Merci Mathias pour ces infos.... je ne savais pas ca du tout pour les nouvelles versions du nova...

Pour l efficacite thermique, j ai fais un test qui va dans ce sens la....

pour l autonomie, par contre le nova semble meilleur (avec du SP95) que le primus....

je mets un complement au propre des que j´ai un peu de temps, la je suis pas chez moi...

a+,

Lambda
"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

13 novembre 2011 à 16:57:47
Réponse #12

Karto


Salut Steph.
Je relisais vite-fait ce compte-rendu, et il y a encore des choses auxquelles je réagis après-coup :)


Il est vrai qu il est utilisable avec du gaz, et cette polyvalence permet de toucher un large spectre d'utilisateur... Je le mentionne peu car dans mon cas, si j ai la possibilite et la volonte d utiliser du gaz, ca veut dire que les temperatures dans lesquelles j'evolue sont clementes,

Pas forcément : un réchaud comme celui-ci, capable de vaporiser même du diesel, n'aura normalement aucun problème à vaporiser du butane liquide s'écoulant par la cartouche posée à l'envers ! Et tu te retrouves ainsi avec un réchaud hivernal à gaz, pressurisé au propane :) C'est sûrement pas idéal pour les longues virées comme les tiennes, à cause du nombre de cartouches à trimballer, mais pour un occasionnel week-end en montagne en plein hiver ça peut être intéressant.


Citer
Si la flamme obtenue est dès le début très instable, majoritairement jaune, de grande taille, il faudra arrêter immédiatement le réchaud en retournant la bouteille de carburant (inscription « OFF » dirigée vers le haut) et laisser l'ensemble se purger, les 2 robinets toujours ouverts, ce qui éteindra le réchaud au bout d'une minute environ. Laisser bien refroidir l'ensemble, et recommencer la procédure de démarrage dés le début.


Quel intérêt à perdre autant de temps ?
La flamme jaune veut seulement dire que le brûleur n'est pas encore assez chaud pour bien vaporiser le combustible. Pourquoi alors purger le tuyau, et tout recommencer ?

Si la flamme est jaune :
1- soit elle fait des petits "pouf pouf", alors tu réduis un peu et tu peux laisser crachoter jusqu'à ce que le réchaud atteigne son régime de croisière.

(édité pour clarification suite au post de Kilbith ci-dessous :))
2- soit t'as vraiment la grande flamme jaune et silencieuse, alors le brûleur était vraiment trop froid, auquel cas tu coupes l'alimentation complètement mais tu maintiens la pression. Puis immédiatement après l'extinction quand le brûleur est assez froid pour ne plus rien vaporiser tu remets une bonne giclée de carburant sur le tampon d'allumage, et tu reprends à partir de là. Beaucoup plus rapide, et aucune différence en termes de sécurité.

Ca vaut pour tous les réchauds à combustible liquide, pas seulement l'Omnifuel :)
« Modifié: 13 novembre 2011 à 19:38:47 par Karto »

13 novembre 2011 à 19:33:18
Réponse #13

Karto


Cas 1. système pas assez chaud : Dans un premier temps du combustible liquide se répand un peu partout (parce que la totalité n'est pas vaporisé)...puis quand le point éclair est atteint l'ensemble du carburant préalablement répandu de façon incidieuse s'enflamme. L'autre option c'est que les "crachotements" se transforment en jet de carburant enflammé : tu viens de rendre hommage à ce bon Herr Fiedler.  :closedeyes:

Non, avec quelques années d'utilisation d'un Nova dans les pattes, et pour avoir joué un peu avec plusieurs autres réchauds à naphte ou à kérosène, je n'ai jamais vu du liquide balancé partout quand le brûleur est juste un peu en dessous de la température de croisière. On fait de grosses flammes jaunes, beaucoup trop hautes pour être réglo ou utiles, et pleines de suies. Certainement pas un truc que je ferais dans une tente, tout comme l'amorçage d'ailleurs. Mais pas de liquide imbrûlé qui attende d'être réchauffé pour faire boum.
Pour faire un cas comme tu décris, il faut que le brûleur soit vraiment trop froid, cas 2.


Si on réduit le débit, les grosses flammes jaunes deviennent de petites flammes jaunes, entrecoupées de "pouf pouf" bleus qui montrent que le réchaud à compris ce qu'on attend de lui.
Mais soit, j'ai pas la dextérité pour réduire un peu le débit, je sais juste couper complètement l'arrivée. Pas de problème, on arrive encore une fois au cas 2 :)


Cas 2. système vraiment pas assez chaud. Tu bloques l'arrivée sous pression. Si tu attends trop longtemps que le réchaud s'éteigne, alors on revient au cas 1 car la température est trop faible pour enflammer le carburant. Si le réchaud est froid, on est juste de retour à la procédure standard. Si le réchaud est chaud brûlant en (ré)ouvrant, le carburant se vaporise mais en l'absence de flamme ne "s'allume" pas obligatoirement instantanément. Puis quand le gaz est bien vaporisé et que l'on atteint le point d'auto inflammation  (selon mélange stœchiométrique) : une grosse boule de gaz s'enflamme et déflagre.

Didieeeeer... si j'ouvre le robinet et que je vois les gouttelettes disparaître immédiatement au contact du métal, je ferme et j'attends un peu ! :) Pas suicidaire non-plus ! On attend assez pour recommencer un amorçage sans danger, évidemment.

Ce que je voulais dire, c'est qu'au delà du temps technique nécessaire pour laisser refroidir suffisamment le brûleur, je ne vois pas l'intérêt de purger le tuyau, faire tomber la pression, et repomper tout de suite après. On y passe trois minutes pour rien, et le pompage fait bouger le brûleur chaud.

Pendant ce temps là, le mec d'à-côté a fait fondre son premier demi-litre de neige.

13 novembre 2011 à 20:02:55
Réponse #14

Kilbith


Citer
Ce que je voulais dire, c'est qu'au delà du temps technique nécessaire pour laisser refroidir suffisamment le brûleur, je ne vois pas l'intérêt de purger le tuyau, faire tomber la pression, et repomper tout de suite après. On y passe trois minutes pour rien, et le pompage fait bouger le brûleur chaud.
:doubleup:

Tafdak : l'important c'est de reprendre la procédure à partir d'un point clairement identifié.

« Modifié: 13 novembre 2011 à 20:44:37 par kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

13 novembre 2011 à 20:21:43
Réponse #15

Karto


Herr Fiedler, c'était limite "too much"  ;D ;D

J'avoue que cette référence là m'échappe encore ; comme quoi Google ne remplace pas un peu de culture générale...

13 novembre 2011 à 20:55:23
Réponse #16

MuleSkinner


John Le Carré - L'espion qui venait du froid. Un livre à lire.
Très beau film avec Richard Burton aussi.
@+

14 novembre 2011 à 11:41:21
Réponse #17

lambda


Salut Karto!


un réchaud comme celui-ci, capable de vaporiser même du diesel, n'aura normalement aucun problème à vaporiser du butane liquide s'écoulant par la cartouche posée à l'envers ! Et tu te retrouves ainsi avec un réchaud hivernal à gaz, pressurisé au propane :) C'est sûrement pas idéal pour les longues virées comme les tiennes, à cause du nombre de cartouches à trimballer, mais pour un occasionnel week-end en montagne en plein hiver ça peut être intéressant.

Oui, c'est vrai, c'est une option à laquelle je n'avais pas pensé. Et pour des randos, mêmes engagées, mais de courtes durées sur 2 ou 3 jours, je pense même que c'est une solution vraiment préférable, car dans ce cas, sans pulka, mais juste son sac, ca reste plus sécuritaire, propre et pas plus volumineux et lourd que ça d'avoir 3 ou 4 cartouches à valve de gaz.

Mais dans mon cas, il est vrai que j'aime ne pas me poser de question: essence, ca brûle, quelque soit les conditions... au pire, si mon réchaud est endommagé, j'ai toujours de l'essence pour démarrer efficacement un feu dans le besoin, avec peu de neurones en action... C'est pour çe que j'ai tout bonnement oublié cette possibilité de la cartouche retournée...

En tout cas, t'as bien fait de rappeler cette possibilité!  :up:



Quel intérêt à perdre autant de temps ?
La flamme jaune veut seulement dire que le brûleur n'est pas encore assez chaud pour bien vaporiser le combustible. Pourquoi alors purger le tuyau, et tout recommencer ?

Si la flamme est jaune :
1- soit elle fait des petits "pouf pouf", alors tu réduis un peu et tu peux laisser crachoter jusqu'à ce que le réchaud atteigne son régime de croisière.

(édité pour clarification suite au post de Kilbith ci-dessous :))
2- soit t'as vraiment la grande flamme jaune et silencieuse, alors le brûleur était vraiment trop froid, auquel cas tu coupes l'alimentation complètement mais tu maintiens la pression. Puis immédiatement après l'extinction quand le brûleur est assez froid pour ne plus rien vaporiser tu remets une bonne giclée de carburant sur le tampon d'allumage, et tu reprends à partir de là. Beaucoup plus rapide, et aucune différence en termes de sécurité.

Ca vaut pour tous les réchauds à combustible liquide, pas seulement l'Omnifuel :)

En fait, Là encore, tu as raison mais perso, toujours dans ces conditions un peu particulière sur le long terme, et étant par nature très étourdi, je m'applique à utiliser cette procédure qui à première vue est moins rapide et efficace que la tienne, aucun doute là dessus, mais elle m'évite de me mélanger les pinceaux et de savoir si oui ou non, j'ai de l'essence ou pas en pression à proximité d'un truc chaud, la valve d'entrée du corps de réchaud n'étant pas à l'abri d'une défillance un jour ou l'autre... et l'opérateur aussi d'ailleurs...

Ce que je veux dire, c'est que c'est une façon de faire qui colle à mes "propres limitations intellectuelles". Une fois l'ensemble purgé. je repars de zéro, ca reste plus simple pour moi à gérer, moins efficace et rapide, c'est sûr, mais me met à l'abri d'une erreur de manip quelconque. j'en profite aussi d'ailleurs pour nettoyer le gicleur (aiguille avec la clef aimantée pour le Nova et outil avec son aiguille pour le Toprock) pour me donner un max de chance de reussir à l'allumer correctement la fois suivante, l'encrassement  la suie me semblant assez rapide.

Dans ces conditions, encore une fois, je fais super gaffe à tout ce que je peux, en accaptant d'être plus lent pour faire toute chose. je marche vraiment et volontairement au ralenti quand je suis au camp, et en ce qui concerne la manipulation de combustible, encore plus....

Mais c'est lié à ma config mentale, pour d'autres personnes plus véloce, sans doute pas besoin d'être aussi lent et précautionneux, en ce sens te méthode de ré-allumage et de gestion du réchaud est bien plus rapide et efficace, c'est indéniable, mais ca colle tout simplement pas à mes capacités intellectuelles réelles sur le terrain....

C'est comme pour l'orientation à la boussole/carte ou je suis vachement lent lors d'une mise au point, mais ca marche en général comme ça pour moi  ;).

à+!
Lambda
"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

14 novembre 2011 à 11:53:21
Réponse #18

Karto


perso, toujours dans ces conditions un peu particulière sur le long terme, et étant par nature très étourdi, je m'applique à utiliser cette procédure ... à l'abri d'une défaillance un jour ou l'autre... et l'opérateur aussi d'ailleurs... mais me met à l'abri d'une erreur de manip quelconque ... je fais super gaffe à tout ce que je peux, en acceptant d'être plus lent ...
... c'est lié à ma config mentale


Respect :) Tant que c'est un choix délibéré ! Je voulais juste être sûr qu'il n'y aurait pas de malentendu sur la nécessité de purger le système.

Il m'arrive aussi très souvent de rejeter des trucs ou astuces lus sur le forum, juste parce qu'ils ne me correspondent pas, même si objectivement ils sont bien :)


31 janvier 2014 à 22:34:58
Réponse #19

lionlutt


Bonsoir,

Je souhaite savoir si le feutre de préchauffage doit être changé régulièrement après chaque utilisation?

En vous remerciant

02 février 2014 à 22:10:34
Réponse #20

caillou


Tout dépend de ta longueur d'utilisation...

mais non pas très souvent.

le feutre de préchauffage ne va normalement pas brûler.

il va se durcir et devenir friable au cours des utilisations.

En gros tu le change si il est parti en miettes (lors de manipulations type démontage nettoyage en profondeur) ou si il ne remplit plus sa fonction première qui est de suffisamment s'imbiber d'essence.

Après je n'ai aucune idée du nombre d'heure d'utilisation avant changement !
 

03 mars 2014 à 18:17:40
Réponse #21

Coq boiteux


Possesseur du petit cousin de l'omnifuel, à savoir l'omnilite, j'étais très satisfait de ce réchaud jusqu'à ce week end où j'ai pris conscience d'une petite différence, mais de taille : la version "lite" a fait l'économie de la petite goupille servant à tenir le séparateur de flamme ("flame spreader"), ce petit tripod métallique posé sur le réchaud :



Du coup, je me suis retrouvé avec mon réchaud sans cette petite partie centrale qui permet de diffuser le jet d'essence (enfin je suppose que c'est son utilité). J'ai essayé de le faire fonctionner tout de même, mais sans grand succès, et je n'ai pas voulu expérimenter trop et prendre de risque.

Pour ce qui est du remplacement à long terme, une fois rentré à la maison, j'imagine bien pouvoir trouver une pièce de rechange et faire le bricolage adéquat pour lui ajouter la petite goupille qui va bien et m'évitera désagrément une prochaine fois.

Mais, ne comprenant pas trop l'utilité de cette petite pièce je me demande comment elle peut être remplacée (facilement ?) par un bricolage sur le terrain ?
(tout ça dans l'optique d'avoir un matériel robuste, et qui puisse être réparé en cas de besoin)

Merci de vos retours !

CB

03 mars 2014 à 18:38:36
Réponse #22

Karto


Le gicleur est droit dessous. A nu, il balance un jet de vapeur étroit, rapide et concentré, genre chalumeau mais super mal réglé, qui ne chauffe rien et va souvent s'éteindre. De plus, la flamme ne lèche pas la cloche en laiton nécessaire à la réchauffe du carburant, et le réchaud va vite refroidir et cracher un jet d'essence liquide enflammée.

La pièce que tu as perdue cause une recirculation des gaz qui permet à la flamme de s'auto-entretenir. Il diffuse aussi la flamme sur une surface utile à la chauffe d'une gamelle, et contre la cloche en laiton qui, à son tour, chauffe le tube de vaporisation. N'importe quelle plaque de taille semblable, à la même distance du trou du gicleur, fera l'affaire. Elle doit être faite d'un métal qui tient bien les grandes chaleurs. Mais le kit de rechange existe et contient aussi des pièces d'usure qu'à terme tu devras changer de toutes façons.

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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