SAC ÉTANCHE HPA SMJ DRY 30 Website Fabricant : HPA - http://www.hpa.fr
Fiche Produit : HPA SMJ DRY 30 http://www.hpa-shop.com/description.php?lang=1&path=81&sort=Id&page=0&id=417 Caractéristiques :
- Volume : 30 litres
- Couleur : Noir
- Poids : 515 gr sans la plaque ni croix réfléchissante.
Rajoutez 45 gr pour la croix et 120 gr pour la plaque dorsale. - Hauteur du sac : 50 cm
- Diamètre : 22 cm
- Composition : Tissu nylon taslan 210D haute densité, déperlant, enduit PU, coutures galonnées, renforts en Hypalon, boucles Duraflex. (Données fabriquant)
- Lieu de fabrication : Chine
- Consignes d'entretien : Non communiquées
- Garantie : Tous les bagages commercialisés par HPA sont couverts par une garantie de 10 ans contre tout vice de fabrication.
Testeur :
FOX
31 ans - 186 cm - 80 kg
Bonne santé, sportif
Activités : Randonnée, voyage.
Localisation géographique du test : Alpes, Afrique du Nord, Moyen-Orient.
PrésentationLe sac est de présentation sobre.
Son revêtement est mat et sa conception n'est pas extravagante, ce qui a l'avantage de ne pas attirer le regard et la curiosité, contrairement aux autres sac étanches branchés, brillants et de couleurs vives existants sur le marché.
On distingue un compartiment principal étanche, et deux compartiments secondaires de chaque côté du sac pouvant accueillir un volume d'environ une bouteille d'eau d'un litre et demi (ou un thermos) chacun.
Les bretelles sont larges de 6,5 cm et relativement plates. Une simple sangle de 3 cm assure le port sur les hanches.
La fermeture est assurée par des velcros. Un des côtés est pourvu d'une bande un peu plus rigide.
On enroule le haut du sac deux fois autour de la bande et on fixe les deux boucles en plastique ensemble.
On peut aussi fixer les boucles sur le côté du sac, mais dans ce cas l'ouverture à tendance à bailler.
Le mieux est de fermer les boucles vers l'arrière, et de fermer encore les deux petites sangles.
La sangle ventrale mesure 105 cm, ce qui est assez peu. Les plus costauds risquent de ne pas pouvoir la fermer...
Les coutures sont étanchéifiées à l'intérieur par une bande collée sur les coutures. Le tout inspire confiance.
Une sangle pectorale bien pensée car modulable en hauteur se fait bien apprécier quand on court.
Le laçage élastique sur le dos du sac s'est vite retrouvé mal-pratique, surtout à cause de la mauvaise qualité de l'élastique.
Je me suis rapidement retrouvé avec deux ou trois fois plus de longueur d'élastique qu'au début. Je l'ai donc remplacé par de la paracorde, en gardant le bloqueur d'origine.
Cela permet également de comprimer un peu le sac et de le coller un peu plus contre le dos.
TestsJ'ai donc employé ce sac comme sac de randonnée, et comme sac de voyage.
Le volume est amplement suffisant pour avoir tout ce qu'il faut pour un voyage rando/routard en pays chaud, peu importe la durée.
On peut imaginer avoir le HPA SMJ DRY 30 en bagage de soute et un petit sac repliable comme sac de cabine.
Dans des transports plus locaux (bus, taxi-brousse, jeep et autres trompe-la-mort) le sac se fait facilement oublier sous un siège ou sur les genoux, et a le grand avantage de ne pas attirer l'attention, surtout quand il est couvert de poussière.
Les informations que nous avons eues du fabriquant précisaient qu'il ne s'agissait pas d'un sac étanche à l'immersion, mais à la projection.
Le sac a su garder à l'abri des averses le contenu, pas spécialement protégé de la pluie, comme je le ferai avec un sac normal.
Usure / robustesseÀ la première sortie, le rabat d'une des poches latérales a commencé à se déchirer au moment où j'ai voulu remettre mon thermos dans le sac.
Dommage. La couture n'est par renforcée à son extrémité, et ce rabat mériterait d'être dans un tissu plus fort.
La ceinture ventrale s'est partiellement déchirée, pourtant sans grande sollicitation.
ConclusionPour un prix minimal, le HPA SMJ DRY 30 a su dépasser les espérances que j'avais pu mettre en lui.
Après un mois d'utilisation intensive, j'ai pu me faire une idée correcte de ce qui était proposé par HPA.
Si on sait faire son sac à dos (c'est à dire ne pas mettre d'objet pointu contre le dos), on peut très facilement se passer de la plaque dorsale.
La croix se fait oublier au fond d'une poche latérale, et elle peut être mise la nuit, pour mieux être vu par les conducteurs kamikazes.
Le volume de 30 litres n'est ni trop gros ni trop petit pour l'usage que j'en ai eu.
Pour gagner du poids sur son paquetage, il faut aussi s'attaquer au contenant. 515 grammes pour 30 litres, c'est parfait !
Ne pas devoir se soucier d'emballer chaque article, comme se passer d'un sac intérieur étanche (qui a toujours un trou) est un luxe !
Par contre, certains détails sont clairement à améliorer :
- La longueur de la ceinture ventrale.
- La qualité des coutures et la qualité des matériaux dans les endroits de stress (point d'insertion des sangles et des rabats).
- Le sac reste fragile. Je ne le qualifierai pas de sac militaire. Je ne donne pas cher de sa durée de vie une fois confié à la troupe !
- Remplacer l'élastique de laçage par de la paracorde.
- Élargir le haut des poches latérales, car remettre quelque chose à l'intérieur est souvent un défi.
On pourrait en outre envisager une autre couleur de sac, plus nature, comme du brun, du beige ou du gris. Mais même un sac noir reste camouflable.
Dans une déclinaison plus militaire du sac, on pourrait envisager des passants de type Molle sur l'extérieur pour pouvoir y fixer des poches facilement accessibles.
Ce sac étant de conception récente, il souffre à mon avis de petites erreurs de jeunesse. J'espère que les tests de l'équipe du forum contribueront à corriger ces petites faiblesses.