Nos Partenaires

Auteur Sujet: La fin du monde causée par les banquiers  (Lu 31979 fois)

11 février 2009 à 11:57:58
Réponse #75

Chris-C


Citer
Maintenant on sait tous que tous les systêmes, même utopiques, ont leur part d'ombres.

salut,

faut il ne rien faire alors, faut il attendre de trouver la perfection...?

Je vois pas en quoi, lâcher un peu le système actuel et retrouver un peu de liberté de faire, de penser soit un problème quelque soit le nombre d'habitant sur terre...

Et si le problème revient toujours au nombre de terrien, alors il faut trouver un moyen d'être
heureux sans continuer inexorablement d'augmenter ce nombre, en n' affrontant pas nos tabou et pour ne pas aller dans le sens du capitalisme/libéralisme du toujours plus.
Raphael disait plus haut : "Celui qui croit qu’une croissance infinie est possible dans un monde aux ressources naturelles limitées est un fou ou un économiste "
Je crois que cela devrait s'appliquer aussi à la démographie.... c'est du bon sens

 :)

11 février 2009 à 12:01:23
Réponse #76

Chris-C


Citer
faute de terres agricoles disponibles entre autres

des terres agricoles mal gérées certainement mais il n'y a pas de manque, il y a du gaspillage
et des subventions qui faussent tout....
Le systéme d'agriclture est a repenser notamment la pac.

C'est interressant ce post de voir comment tout est lié....

 :)

11 février 2009 à 12:40:33
Réponse #77

Maximil


En fait, c'est toujours un peu le problème des posts n'ayant pas un sujet bien définis : ca part dans tous les sens. Il serait bon de poser UNE problématique et d'en discuter, parceque là  ::)
Evidemment, chacun peut rouvrir un autre post sur UNE autre problématique.
Fabrication maison de stylo-plume , roller , bouchons de bouteilles , kubotan , koppo-stick etc... http://maximil.chez-alice.fr/index.htm
Photographies de Maximil
Patines de chaussures de Maximil

11 février 2009 à 14:20:09
Réponse #78

Bison


Bonjour,

Citation de: Nirgoule
Une banque se rétribue sur le crédit consommation et les multiples petits services facturés (découverts, frais diverses).

Si cela pouvait être vrai! Il n'y aurait pas de crise bancaire/financière!

En fait, les banques spéculent ... et on se rend compte aujourd'hui qu'elles ont en portefeuille des titres surévalués ... dérivés de crédits hypothécaires pourris. Donc qu'elles ne peuvent plus garantir les emprunts dont elles auraient éventuellement besoin pour financer "raisonnablement" la consommation, pour financer prudemment l'industrie ... pour financer (cas de Fortis Belgique) le rachat d'une autre banque ...
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

11 février 2009 à 15:27:10
Réponse #79

French Kiss


Il y as plusieurs communauté en France qui vivent "différemment".

Par exemple: Longo Maî

http://humanismepur.free.fr/communautes/longo_mai.php



Ca me fait drole d'entendre reparler de cette communeaute, j'ai anime qq emissions sur Radio-Zinzine et j'ai eu l'occasion de visiter les gens de Limans lors d'une AG, j'avais trouve ca sympathique comme mode de vie alternatif (a part le cote politisant peut-etre), par contre sur la duree, je sais pas ce que ca peut donner...
"En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils." extrait de l'Almanach de Desproges

11 février 2009 à 16:54:28
Réponse #80

gmaz87




@magiccerbère: oui il y en plein, et probablement qu'il y en aura de plus en plus, mais ce qui me fait peur c'est que tout un pays comme la France ne pourrait surement plus aujourd'hui vivre d'après le modèle de ces communautés, faute de terres agricoles disponibles entre autres.

Bsr,

En fait non, la France est assez riche en terres agricoles pour subvenir aux besoins alimentaires de ses habitants, c'est juste l'emploi qui en est fait qui déconne.
Quand un céréalier se chauffe avec du blé, et que dans mon coin le bois pourri au sol, il y a un blème quelque part.
Après il est clair que si chacun vivait en partie du travail du sol, le mode de vie serait différent, toujours dans mon coin dans les années 50, une propriété viable était constituée de maxi 4 vaches, des cochons, des volailles, lapins et autres et en gros de 6 hectares de terres, maintenant un paysan avec 30 vaches (et célibataire.... alors que le précédent avait une famille) et 50 ha, et bien il tire la langue sévère!!!
Quand je dis un mode de vie différent, c'est qu'entre temps sont venus de gros tracteurs (inutiles ici car moyenne montagne ; merci CA..) et tout ce qui va avec la société de consommation et que parallèlement les prix agricoles se cassent la gueule et cerise sur le gâteau les paysan ont abandonné la polyculture ( et ses avantages pour l'autoconsommation) au profit de la monoculture (élevage de vaches à viande ici) et l'abandon des productions annexes.

@ MAXI,
Non il est bien ce post  :), je trouve qu'il explore les différentes facettes du problème en permettant à chacun d'apporter sa contribution selon ses connaissances ou ses sensibilités.

a+

Gérard
« Modifié: 11 février 2009 à 17:07:31 par gmaz87 »
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

12 février 2009 à 05:28:57
Réponse #81

gmaz87


Le retour aux petites exploitations, la multiplication des villages (au sens premier) au détriment de l'industrialisation auraient divers effets. Une baisse générale de la productivité des marchandises et des produits de la terre d'où :
      - hausse des prix et donc baisse du niveau de vie.
      - moins de surplus, donc moins d'impôts pour la santé, la sécurité, la recherche, les infrastructures.

Par contre la vie en village peut permettre la prise en charge de services financés jusqu'ici par l'impôt (retraite, chômage, allocations diverses).
 :glare:

Salut JM  :),

Pas convaincu que le changement du mode d'exploitation de la terre par les paysans soit générateur de hausse de coût et de baisse de productivité, ça reste à démontrer.

A mon sens il aurait plus tendance à faire baisser les prix de vente car production par plus de personnes d'un bien donné engendre:
-consommation locale donc moins de transport et de coût lié
-suppression d'un grand nombre d'intermédiaires qui se sucrent sans réelle valeur ajoutée
-concurrence accrue du fait du plus grand choix de producteurs

Si on admet que tu aies raison, je vois dans ce changement ( du moins dans la logique de plus de production par soi même en ne parlant plus des paysans mais du travailleur lambda qui fait son jardin, qq poules et autres), l'avantage de s'affranchir et donc d'économiser  du circuit classique qui, un exemple parmi des tas d'autres, partant d'une salade produite ET achetée à la base 0,15€ te la fais payer 1 voire 1,50€ à l'arrivée, sachant que la différence est le fait souvent des trop nombreux intermédiaires.

Là encore il n'y a pas baisse du niveau de vie, mais à tout le moins maintien et sans doute plus surement une hausse.

Il n'y a pas de mystère, actuellement en campagne un mec ne vit pas trop mal avec un smic (un couple et deux smic c'est presque le bonheur), simplement parce que souvent il ne paye pas pour son chauffage, moins pour sa bouffe, n'a pas besoin autant qu'un citadin de vacances au sens partir pour se refaire une santé, etc...

Le même placé dans une ville souffre terriblement et doublement parce qu'il bosse et malgré ça n'arrive pas à vivre décemment (sans parler de son futur).

Je ne théorise pas dans ce cas présent puisque c'est mon mode de vie et celui la quasi totalité des gens autour de moi (voire moins puisque ma vieille voisine c'est 600 € par mois de retraite).

Le seul hiatus de la vie en campagne est le peu d'emploi dispo (suis bien placé pour le savoir) et on arrive au paradoxe suivant: une hyper concentration des modes de production ou de services ou de ministères, enfin bref TOUT!! dans les villes souvent de taille démesurées, donc:

-un citadin en RP se tape en gros 2 heures de trajet pour aller bosser (improductivité totale X le nombre de gens chaque jour, plus conso de carburant) quand un campagnard va avoir au maximum et sauf exception 40mn pour le trajet.
-l'hyper concentration en ville est un facteur aggravant des coûts de logement, pas concernés en campagne
-le citadin achète tout ce qu'il consomme (sauf rares exceptions), le campagnard non sauf si vraiment il ne veut pas faire un minimum.
-le citadin a besoin de se tirer en vacances pour se "ressourcer", donc coûts en plus, le campagnard pas vraiment une nécessité.
-le citadin bouffe sur son lieu de travail et souvent ne bouffe plus (trop cher), le campagnard ou le presque campagnard  (exemple Limoges), à 12h il rentre à la maison et il mange maison (exception faite de ceux qui ont décidé de vivre plus loin et qui mangent au boulot, mais assez rares).

Je pense qu'on pourrait aligner les exemples à l'infini, mais en résumé l'idéal selon moi serait de déconcentrer les mégapoles au profit des espaces ruraux en y implantant des usines, services etc.. et en saupoudrant l'ensemble du territoire, les gens suivraient, vivraient sans doute différemment, plus au calme, moins stressés, pourraient devenir plus facilement propriétaires de leur logement etc..

Comme disait A.ALLAIS "mettons les villes à la campagne".

Cordialement

Gérard


Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

12 février 2009 à 15:33:27
Réponse #82

ERECTUS


ce post fait un peu penser à Ravage de Barjavel(!Nyons spirit!)...quand je pense à ce genre de truc, je sais jamais si je dois etre content et me laisser gagner par l'excitation de l'inconnu ou bien si je dois au contraire me préparer au pire..peut etre bien les deux vous allez me dire!!

Sinon pour en revenir à ce que disais le boss plus haut, je conseille "le capitalisme est il moral" de Comte Sponville, c'est très fluide à lire et ça aide à mettre des mots sur des idées qui reste souvent vagues (c'est le role des philosophes, non?)


Merci David! Ca sent bon la Drôme que j'aime quand je lis huiles esentielles, miel et confiture!!
Quand sa route est dure, le dur poursuit sa route

12 février 2009 à 15:52:11
Réponse #83

magiccerbere


Ca me fait drole d'entendre reparler de cette communeaute, j'ai anime qq emissions sur Radio-Zinzine et j'ai eu l'occasion de visiter les gens de Limans lors d'une AG, j'avais trouve ca sympathique comme mode de vie alternatif (a part le cote politisant peut-etre), par contre sur la duree, je sais pas ce que ca peut donner...

Tiens, j'écoute régulierement Radio-Zinzine en streaming, enfin, surtout les infos.
Qu'entend-tu sur la durée?
Car cela fait quand même plus de 30ans que ça marche. Et le fondateur est décédé depuis plusieurs années maintenant, mais sa a l'air de toujours fonctionner.
Je sais que 30, c'est peu, mais mine de rien, ça fait quand même pas mal de temps pour un mode de vie de ce type là...
"J'ai la nostalgie d'une de ces vieilles routes sinueuses et inhabitées qui mènent hors des villes... une route qui conduise aux confins de la terre... où l'esprit est libre..." H.D Thoreau

12 février 2009 à 19:00:23
Réponse #84

French Kiss


Mouais, mais je pense qu'il ne doit pas y avoir une grosse proportion d'anciens, la plupart des personnes ne font sans doute qu'arriver et partir sur des periodes plus ou moins longues, c'est mon sentiment, hein, je parle sans vraiment savoir, il aurait fallut que je reste qq jours pour me faire une idee, enfin la en est HS ;)
"En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils." extrait de l'Almanach de Desproges

13 février 2009 à 05:48:21
Réponse #85

gmaz87


Bonjour,

Si cela pouvait être vrai! Il n'y aurait pas de crise bancaire/financière!

En fait, les banques spéculent ... et on se rend compte aujourd'hui qu'elles ont en portefeuille des titres surévalués ... dérivés de crédits hypothécaires pourris. Donc qu'elles ne peuvent plus garantir les emprunts dont elles auraient éventuellement besoin pour financer "raisonnablement" la consommation, pour financer prudemment l'industrie ... pour financer (cas de Fortis Belgique) le rachat d'une autre banque ...

Bjr,

Je suis de ton avis, si les banques étaient demeurées dans la logique initiale de leur métier; conserver l'argent de Paul en le prêtant à Pierre, la situation ne serait sans doute pas la même aujourd'hui.

Comme l'a expliqué Nirgoule, dans ce cas de figure leur risque est nul puisqu'elles intègrent dans le taux du prêt (entre autres) la défaillance de remboursement d'une partie des "Pierre".
En gros elles auraient préservé l'argent qui leur a été confié.

Ou elles ont failli c'est en spéculant avec l'argent qui leur a été confié et qui au départ se faisait sur des titres sains (actions d'entreprises réelles) et qui avaient pour avantage de faire fonctionner la chaine économique, s'est progressivement transformé en une spéculation hors de toutes règles en jouant sur des variation de devises (et parfois en amplifiant des mouvements purement spéculatifs) et plus encore en participant massivement au grand jeu de roulette russe sur des produits délirants, assemblages de tout et de rien et sortis de l'imagination débridée de "financiers" pour lesquelles les Bourses sont un ensemble qui vit sa propre vie alors qu'il ne devrait être que le reflet de l'état de la santé des entreprises.

Les goldens boys sont une aberration économique et un scandale permanent, à terme ils génèrent du profit ou des pertes sans aucune logique économique et ce sont de vrais moutons de Panurge.

Le "Marché" ,entité créée de toute pièce et vénérée par des économistes en mal d'inspiration, s'autoalimente en rumeurs et base ses décisions sur des facteurs de plus en plus abscons.

Il est frappant de voir et c'est bien la démonstration de l'illogisme du Marché que si l'entreprise X qui travaille dans le secteur automobile plonge en bourse pour une information négative la concernant, du style retard de sortie de chaîne du modèle machin, très souvent toutes les entreprises du secteur concerné, voire les sous traitants, vont plonger à sa suite, sans motif réel, simplement parce que le Marché "anticipe"....., en fait c'est la solution la plus simple pour les traders, celle qui ne nécessité aucune prise de décision ou d'analyse fine des entreprises ainsi sanctionnées.

Le résultat "in fine" c'est que le c*n de base qui alimente en partie le système, échaudé à plusieurs reprises par ce système sans règles réelles et surtout lassé de voir que son argent ne sert qu'a permettre à d'aucuns de jouer au monopoly dans un système pervers ou seules les pertes lui sont imputées mais non les profits mais plus encore de voir que cet argent ne sert pas à améliorer son quotidien au travers d'entreprises fiables, en bonne santé et qui embauchent ou augmentent leurs employés, le même c*n va cesser de faire tourner la machine financière et investir dans une bonne vieille lessiveuse en acier inox ( ça ne rouille pas une fois en terre ;D)

a+
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

13 février 2009 à 13:21:22
Réponse #86

Moleson


Le taux de capitalisation des banques est de moins de 10%. Ce qui signifie pour 1 Euro prêté par Pierre elles peuvent investir (donc prêter) 9 Euro....

Ensuite faut pas trop simplifier une banque d'investissement n'est pas une banque hypothécaire qui n'est pas une banque classique type privée.

Finalement il me semble que beaucoup oublient que la démocratie et les droits de l'homme sont indisociable du système économique capitaliste.
Tout les autres systèmes économiques l'on été par des formes de gouvernement dicatorial.
Alors changer oui, mais pas sans intégrer les leçons de l'histoire et les centaines de millions de morts causé par des ismes sensé promettre des lendemains qui chantent.
Le retour à la nature et à l'autosuffisance, ça semble sympa mais demandera de flinguer d'abord 90% de  la population urbaine (les urbanites on les nourrit comment ???), de plus j'ai comme un petit doute sur la capacité de la majorité d'aprécier ce mode de vie. Alors les modèles à la Pol Pot, qui incidemment voulait exactement faire ceci, c'est pas ma tasse de thé.

Moleson

13 février 2009 à 13:53:04
Réponse #87

French Kiss


Sur le fond, d'accord avec l'analyse caricaturale de gmaz et +1 avec le bemol de Moleson, il faut savoir mettre les choses dans leurs contextes respectifs... les urbanites sont nos amis, il faut les aimer aussi (pas flinguer, hein!) :D
"En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils." extrait de l'Almanach de Desproges

13 février 2009 à 13:55:34
Réponse #88

magiccerbere


De toute façon, cela doit partir par une reflexion intérieur, ce n'est pas la peine si sa vient de l'extérieur, sans réelle motivation.

Donc commençons par nous, par vivre "différemment", avec une vie plus "naturel" (=proche de la nature).
"J'ai la nostalgie d'une de ces vieilles routes sinueuses et inhabitées qui mènent hors des villes... une route qui conduise aux confins de la terre... où l'esprit est libre..." H.D Thoreau

13 février 2009 à 17:41:15
Réponse #89

gmaz87




Finalement il me semble que beaucoup oublient que la démocratie et les droits de l'homme sont indisociable du système économique capitaliste.
Tout les autres systèmes économiques l'on été par des formes de gouvernement dicatorial.
Le retour à la nature et à l'autosuffisance, ça semble sympa mais demandera de flinguer d'abord 90% de  la population urbaine (les urbanites on les nourrit comment ???), de plus j'ai comme un petit doute sur la capacité de la majorité d'aprécier ce mode de vie. Alors les modèles à la Pol Pot, qui incidemment voulait exactement faire ceci, c'est pas ma tasse de thé.

Moleson

Hum, hum ;)

Sans vouloir polémiquer plus de raison il faut néanmoins remettre les termes dans leur réel contexte historique.
Selon F.BRAUDEL historien de renom, le capitalisme a vu le jour à tout le moins, courant du Moyen age, au travers de la croissance des cités "marchandes" telles Venise ou Amsterdam, Gênes, etc...
On peut en débattre mais en gros la période ne semble pas stupide.
Les droits de l'homme, là c'est plus simple, 26 aout 1789, soit en gros 5 siècles après...
Donc associer droits de l'homme et capitalisme est un raccourci rapide.... pour ne pas dire plus car la grande montée en puissance du capitalisme sous sa forme moderne a été la révolution industrielle, dont le moins que l'on puisse dire c'est qu'en matière de Droits de l'Homme (et de la femme et surtout des enfants) ce n'est pas le meilleur exemple!!

Nature et autosuffisance:
Je ne vois pas en quoi cela nécessiterait de "flinguer" 90% de la population urbaine, sur quoi reposent de tels arguments?, pourquoi 90 et pas 100% ? ou 10?
Que je sache, personne n'a proposé un retour à l'autosuffisance mais simplement pour ceux qui le peuvent de mieux exploiter les ressources et de produire en partie leur alimentation, leur chauffage, leur eau (pas toujours possible) et une partie de leur énergie.
Rien de cela n'implique d'immoler qui que ce soit, pas plus les urbains (dont d'ailleurs certains pourraient utiliser leur terrain a autre chose qu'une pelouse) que les ruraux ou d'autres.
Ceci étant dit, produire soi même est un choix, pas un diktat, libre à toi de considérer que la patate que tu manges et que tu achètes est meilleure en terme de coût et de goût que celle que je produis dans mon potager.
Le tout dit avec aménité ;D

Gérard
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

01 mars 2009 à 17:54:36
Réponse #90

tamanoir


     Salut à tous,

...l'autosuffisance sachant que la moitié de l'humanité vit dans des villes ou à proximité des villes ???
Pour en revenir au sujet initial;je suis tombé sur un site dans lequel on trouve bons nombres d'informations intéressantes. (à savoir: http://www.societal.org)
J'en ai extrait cette petite histoire:

La Dame de Condé

Nous sommes à Condé-sur-Gartempe,son hotel de la gare est réputé !...Un vendredi après-midi débarque une jeune femme,d'apparence convenable.
Elle réserve une chambre pour la nuit et comme elle n'a pas de bagage,elle laisse en accompte un billet de 50€ tout neuf;puis,elle s'en va visiter la vieille ville.
Le pâtissier qui a vu la scène dit au patron:"Ca fait six semaines que vous me devez 50€ pour la pièce montée que j'ai livrée à l'occassion de la communion de votre fille" Le patron de l'hotel lui donne le billet de bonne grace.
Comme cette scène a été vue par d'autres,elle se reproduit cinq nouvelles fois,car le pâtissier devait aussi 50€ au minotier...qui devait autant au garagiste,lui-même débiteur de cette somme au boucher qui avait à règler 50€ au représentant de la maison Elida....lequel devait à son tour acquiter sa chambre qu'il avait réservé pour la nuit à l'hotel de la gare.Le représentant redonne donc ce billet au patron de l'hotel.
Notre dame revient de promenade;elle annonce qu'elle annule sa réservation,ce qui arrangeait bien l'hotelier qui entre temps,avait eu une demande d'un de ses vieux clients.
L'hotelier lui rend donc son billet de 50€, qu'elle brûle aussitôt "il est faux" dit-elle en souriant.

Ce faux billet a permis d'annuler 300€ de dette dans le village.

Pourquoi un faux billet a t-il été capable de catalyser autant d'échanges ?
Parce qu'un billet est de la monnaie fiduciaire (en latin:confiance) c'est exclusivement une "valeur de confiance" entre les membres d'une communauté;dans un autre pays,il n'aurait été accepté.
Un billet faux perd "sa valeur" seulement au moment ou il se révéle faux et n'est pas accepté par celui qui le reçoit.
C'est celui qui le détient en dernier qui en assume la perte;dans cette histoire,il n'y a pas eu  de perte,sauf pour la dame de Condé qui savait de toute façon qu'il était faux.

Serait-ce qu'il y a carence de pouvoir d'achat dans cette société ?

En effet,la dame de Condé en réservant sa chambre,a accru de 50€ la masse monétaire du village,ce qui a permis à six personnes d'éteindre réciproquement leurs dettes.
La "qualité" de la monnaie utilisée,bonne ou mauvaise,est indifférente.

02 mars 2009 à 06:24:32
Réponse #91

gmaz87


 
C'est celui qui le détient en dernier qui en assume la perte;dans cette histoire,il n'y a pas eu  de perte,sauf pour la dame de Condé qui savait de toute façon qu'il était faux.

Serait-ce qu'il y a carence de pouvoir d'achat dans cette société ?

La "qualité" de la monnaie utilisée,bonne ou mauvaise,est indifférente.


Bjr,

Il y a carence de pouvoir d'achat (ou à tout le moins refus de pouvoir d'achat) c'est d'ailleurs l'antienne quotidienne en ce moment.

Ton histoire est charmante, sans doute imaginée par un banquier qui va la resservir à ses clients furieux d'avoir vu leurs "vraies" économies (fruit du vrai travail et parfois de vraies privations) fondre comme neige au soleil.

La qualité de la monnaie n'est pas indifférente, sinon ce krach n'aurait pas eu lieu, il a trouvé sa source entre autre dans le fait que les masses monétaires en circulation excédaient largement la valeur des biens qui étaient sensés les garantir, et ce sont les professionnels de l'argent n'ayant plus confiance dans la qualité de la  monnaie  et voulant convertir le papier en des valeurs plus matérielles qui ont ouvert la boîte de Pandore.

J'ai souvenir d'un film d'H. VERNEUIL du début des années 80, Mille milliards de dollars, qui selon la présentation de l'époque était sensé être la valeur générée par l'ensemble des entreprises de par le Monde.
Quand nous voyons les sommes qui vont être injectées rien que pour essayer de sauver le système, il est clair qu'entre 1980 et maintenant il a été créé de l'argent plus que virtuel et au delà du raisonnable et ce par le simple mécanisme de la spéculation effrénée et non par la production par le travail.

Le système ne pouvait que dérailler: produire peu cher dans des pays à faibles salaires et protection sociale réduite  mais qui ne peuvent acheter leur production puis la vendre aux pays "riches" qui en fait s'appauvrissent de jour en jour avec le départ du travail et les délocalisations, il était clair qu'un jour ça n'allait plus fonctionner.

Je pense que le calcul de ces financiers était que les pays en voie de développement allaient atteindre un niveau de vie suffisant pour prendre le relais de la consommation avant que nous n'ayons touché le fond, devenant ainsi les nouveaux pays à bas coût, et perpétuant ipso facto le cycle, mais ça a explosé avant.

Pour en revenir à ton commentaire sur la notion de confiance de la valeur fiduciaire, ne jamais oublier que les premiers qui ont décidé de ne plus être en confiance sont les acteurs majeurs de la finance: places boursières, banques, gouvernements donc ceux qui sont à l'origine de cette sur inflation de papier, et non le type de base de la rue qui lui, bonne pomme, y croyait encore.

L'étape suivante: la dévaluation de la monnaie???, peut être possible quand nous voyons la vitesse à laquelle dévissent certaines monnaies et le regain d'intérêt pour le métal jaune.

A+
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

02 mars 2009 à 08:42:30
Réponse #92

manu3259


En ce moment il n'y a pas une journée sans que les états ne distribuent des milliards. Si on fait le lien avec l'histoire du billet de 50 € citée par tamanoir,ce que je comprend c'est que l'état joue le rôle de la dame, et espère que tout se passe comme dans la fable, c'est à dire qu'il récupère ses milliards au bout d'un moment, après qu'ils aient tournés et fait tourner l'économie.

Mais il faut croire que le monde financier sait que ces milliards sont faux, car malgré l'argent, les entreprises licencient et la bourse se casse la gueule. Il y a un problême quelque part, et pas seulement chez les banquiers. :down:
"Les primevères et les paysages ont un défaut grave: ils sont gratuit. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine" Aldous Huxley

02 mars 2009 à 23:36:39
Réponse #93

tamanoir


   Salut gmaz 87

Pour en revenir à la petite histoire,concernent le conclusion:La "qualité" de la monnaie utiliser,bonne ou mauvaise,est indifférente. de ce que j'en comprend (j'me plante peut-être ?) que ta monnaie soit bonne (équivalence Or) ou mauvaise (virtuelle) ne change rien au grand jeu monétaire et financier,le système fonctionne quand même;seul compte la confiance que tu lui accorde et tout est fait pour que tu aies confiance en ta monnaie (virtuelle ou pas)
J'écris,que le système fonctionne quand même,enfin jusqu'a cette crise économique grave,dont les effets arrivent de plus en plus (90200 nouveaux inscrits au chomage en janvier,un reccord,triste reccord)
Je te rejoinds au sujet de la masse monétaire en circulation.....tous les gouvernements des "grands pays" savaient que ça allait pêter;mais ne pouvaient rien faire ou si peu.
Le "marché" est incontrolable tel qui est et je ne crois pas que la prochaine réunion en Avril des guignols du G20 y changera quelque chose.

Manu,les milliards d'€uros distribués par l'Etat aux entreprises privées ne sont pas faux,mais virtuels;c'est de l'Argent-Dette (voir posts précédents)
Le problème quelque part.... comme tu l'écris,c'est en partie,aussi une histoire de confiance,les investisseurs n'ont plus confiance vis à vis du marché;l'argent (car il en reste) ne circule plus.

P.S: Gmaz,mille milliards de dollars avec Patrick Dewaere,vraiment un  très bon film.

03 mars 2009 à 06:13:35
Réponse #94

gmaz87


Bjr Tamanoir,

Nous partageons la même lecture de cette fable et mes conclusions (modestes car je ne suis pas un pro de la chose) sont proches des tiennes.

La crise de confiance dans la monnaie papier n'est pas une nouveauté, c'est elle qui a fait tomber le système LAW, puis elle a fait de nouveau son apparition vers 1790 avec les assignats et la création des fameux "billets de confiance" (rien que le nom...).

Oui il reste de l'argent qui ne circule plus et qui ne s'investit pas non plus dans des achats, mais c'est le propre de toutes les crises financières, à force de mensonges de ceux qui ont la charge de diriger, la confiance disparait et les gens deviennent circonspects.

Un exemple simple sur la valeur à accorder aux paroles de ceux qui devraient savoir: pas loin de 100 000 nouveaux chômeurs en janvier et une déclaration autorisée.... qui nous annonce 300 000 nouveaux chômeurs pour l'année 2009!!!!, c'est à dire pour les 11 mois a courir, en gros 20 000 chômeurs /mois si on raisonne sur une logique de moyenne,à moins que ce ne soit de nouveau 100 000 en Février et idem en Mars, puis plus un seul...., si ce n'était pas si dramatique ce serait risible!!!!!

Même le moins au fait de ce genre de question s'interroge, doute, puis décide de la jouer prudence, donc il ne consomme que le strict nécessaire.(ce qui n'est pas forcement un bon choix car la suite logique c'est la perte de valeur du papier ou la dévaluation).

AMHA, la perte de confiance trouve au moins autant son origine dans l'attitude des dirigeants et leurs mensonges éhontés que dans le ressenti de l'homme de la rue et ce que l'on tente de nous faire passer pour une psychose collective.

A+

PS: Il circule en ce moment sur le net un article du Telegraph, journal anglais, qui annonce la prochaine bombe qui nous concernera plus encore: les dettes des pays de l'Est, dont la majeure partie est détenue par les pays de l'EU et la Suisse, selon ce journal plusieurs pays sont en faillite virtuelle , je cite de mémoire: en EU: Autriche, GB, Belgique, Luxembourg, Irlande et d'autres dont j'ai oublié le nom, plus la Suisse.
C'est recoupé par la récente réponse négative de l'Union aux pays de l'Est de leur consentir des aides pour les maintenir à flot, plus d'argent ou en tout cas plus pour ceux qui sont déjà trop endettés pour honorer leurs engagements.
Retrouvé un lien:http://socio13.wordpress.com/2009/03/02/europe-de-l%E2%80%99est-risque-systemique-par-ambrose-evans-pritchard-21-fevrier-2009/
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

03 mars 2009 à 11:21:22
Réponse #95

manu3259


Merci pour l'article Gmaz, très intéressant.

En bref on peut s'attendre à très prochainement voir les planches à billet se mettre à tourner en Europe.
Ce qui, au prix de nombreuses faillites, permettra à l'économie de tourner jusqu'à la prochaine crise. Reste à voir combien de chômeurs nos économies sont capables de supporter. :'(
"Les primevères et les paysages ont un défaut grave: ils sont gratuit. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine" Aldous Huxley

03 mars 2009 à 17:16:59
Réponse #96

gmaz87


Merci pour l'article Gmaz, très intéressant.

En bref on peut s'attendre à très prochainement voir les planches à billet se mettre à tourner en Europe.
Ce qui, au prix de nombreuses faillites, permettra à l'économie de tourner jusqu'à la prochaine crise. Reste à voir combien de chômeurs nos économies sont capables de supporter. :'(


Il vous en prie  ;)

Les planches à billets tournent déjà à plein régime et aujourd'hui le premier ministre annonce que le plan de relance est basé sur deux grands systèmes:
1 Baisse des impôts (donc moins de rentrée d'argent pour l'Etat)
2 des emprunts...... (donc accroissement de la Dette publique)
Pas réjouissant comme aveu, mais on comprend mieux la réticence à donner plus à ceux qui manifestent ici ou ailleurs, qui pourrait donner ce qu'il n'a plus (même St Martin n'avait donné que la moitié de son manteau)
Créer du "papier" n'a qu'un temps, vient le jour (il est déjà là) ou celui qui donne un bien matériel va exiger une vraie contrepartie, pas un chiffon.

a+
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

08 mars 2009 à 17:03:53
Réponse #97

tamanoir


     Pour info,

En pleine actualité,pour ceux qui voudraient mieux comprendre le "pourquoi" de la crise économique née du crash financier.

Mardi 10 sur Arte à 22h30 un documentaire:  Le monde selon Stiglitz

J.Stiglitz a été prix Nobel d'économie 2001,conseiller à la maison blanche auprès de B.Clinton,vice-président de la banque mondiale,etc...il est reconnu comme le spécialiste éminent des problèmes de la mondialisation.
Dans ce documentaire,Stiglitz pointe les dérives d'une économie mondialisée.

Il a écrit plusieurs livres:

-La grande désillusion 2002 ( un best-seller)
-Quand le capitalisme perd la tête 2003
-Un autre monde 2006
-Pour un commerce mondial plus juste 2007
-Une guerre à 3000 milliards de dollars 2008  (dernier livre en date)

Rien qu'avec les titres on se fait déjà une idée sur l'économie mondiale  :D

Perso,j'ai: Un autre monde sous-titré :contre le fanatisme du marché;je précise que c'est pas un livre "prise de tête" style pêté de tableaux,de courbes,de pourcentages etc...non,c'est accessible aux néophytes,malgrès quelques passages nécessaires un peu "lourds",bref pour ceux qui voudraient approfondir,c'est une bonne approche.

09 mars 2009 à 20:11:27
Réponse #98

gmaz87


Salut JM

En forme?

Pour débattre des arguments avancés, le problème de la disparition de production de masse au "profit" des services n'est pas d'hier.
AMHA il trouve ses origines en partie dans Mai 68 et dans  l'action prépondérante à l'époque des syndicats d'ouvriers, de Renault à la métallurgie et dans la volonté du patronat de l'époque et ensuite des successeurs de vouloir "casser" ce contre pouvoir.
Il y a eu la destruction quasi compléte de toute la filière de production de métaux et le désastre que l'on connait dans l'Est et dans le Nord puis la mise à bas de toute l'industrie du tissage et de la filature, les exemples sont légion.

Je pense que la volonté initiale était plus politique que économique et les arguments du style 'ils font le sale boulot et nous conservons la R&D", c'était couru d'avance que c'était du joyeux pipeau.
Aujourd'hui l'objectif initial est atteint: transformer une France d'ouvriers traditionnellement syndiqués en un pays de cols blancs et d'emplois à la petite semaine c'est à dire transformer des gens solidaires et disposés au combat pour défendre leurs salaires contre des gens qui ne pipent mot ayant peur de perdre leur boulot.

Seulement cette logique ne pouvait vivre que dans une translation de pouvoir d'achat: de nous (futurs nouveaux pauvres  vers les pays émergents , futurs nouveaux consommateurs), et pas de chance la machine grippe, le système s'arrête.

Revenir vers une logique de production industrielle c'est sans doute faisable, encore faut il que nos politiques en prennent conscience et que ce ne soit pas ressenti comme le Mal suprême: le protectionnisme.

Il faudra partir de rien, les savoirs ont été perdus, les machines vendues aux Chinois, les sites abandonnés, un peu la situation de l'Allemagne au sortir de la guerre ou tout l'outillage industriel avait été soit détruit, soit pillé par les vainqueurs, ce qui par ailleurs à fait la force industrielle de ce pays dans les années soixante : il était le seul a avoir du matériel de production moderne.

Autre particularité de l'Allemagne à méditer: les salaires... et surtout la force et la présence du syndicalisme garant de la protection des adhérents et aussi d'une forme de paix sociale.

On parle d'industrie mais c'est vrai dans d'autres domaines, l'agriculture par exemple, ici on fait naitre des veaux qui sont élevés en Italie et qui reviennent sur les étals français... le monde sur la tête!!
Ou alors les éleveurs bretons de porcs qui commencent à gueuler car leur cochon acheté dans les 1,50€ carcasse vif, se retrouve dans les assiettes à 7/8 le kg. Comme on dit dans ma famille d'origine: les baisés comptez vous.....

Tu abordes également la répartition du fruit du travail , sujet d'actualité si il en.
Il est légitime de rétribuer l'actionnaire comme il est aussi logique de donner a ceux qui sont à l'origine des dividendes la part honnête de leur travail, à force de nier ce principe de justice il va revenir en plein dans la g*..le de ceux qui refusant de céder 10cts d'euros vont tout perdre.
idem pour les dirigeants qui pour certains d'entre eux ne sont pas sanctionnés lors des mauvais résultats, alors qu'ils ont des bonus extravagants dès que la boîte dégage du profit.

Pour conclure, je pense que la situation est assez mal engagée et que faute d'avoir su y répondre à temps et dans le bon sens, ça ne va sans doute pas durer bien longtemps.

A l'instant un reportage au journal de F3, au USA mise à prix d'une maison: 1000$........., j'imagine assez bien la tête du légitime propriétaire qui a sué sang et eau pour payer sa maison et qui veut la vendre dans le contexte actuel:" mon pôvre monsieur, votre maison à 300 000$ , actuellement elle en vaut disons 20 000......"il y en a qui ont viré ultra pour moins que ça!!

le tout sans passion et en toute aménité et amitié
Cordialement
Gérard
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

09 mars 2009 à 20:27:18
Réponse #99

Moleson


......
A l'instant un reportage au journal de F3, au USA mise à prix d'une maison: 1000$........., j'imagine assez bien la tête du légitime propriétaire qui a sué sang et eau pour payer sa maison et qui veut la vendre dans le contexte actuel:" mon pôvre monsieur, votre maison à 300 000$ , actuellement elle en vaut disons 20 000......"il y en a qui ont viré ultra pour moins que ça!!

le tout sans passion et en toute aménité et amitié
Cordialement
Gérard



Bof...
Sauf qu'au US la dette hypothécaire est liée à la maison et non au propriétaire. Il peut tout a fait rendre les clefs à la banque et être ensuite libre de toute dettes. Il pourrait même ensuite rachtere cette maison a 1'000 $, si personne n'en donne plus.

Moleson

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


Soutenez le Forum

Les dons se font sur une base totalement libre. Les infos du forum sont, ont toujours été, et resteront toujours accessibles gratuitement.
Discussion relative au financement du forum ici.


Publicité

// // //