La meilleure solution est de pas faire de dettes, en contractant, sans mesures, des emprunts qu'on est pas sûr d'honorer. Qu'un seul à la fois, une fois remboursé, on en fait un autre.
Certes, il faut être patient et ne pas vouloir jouir de tout, tout de suite, parce qu'on y à droit. Frustrant, mais quel plaisir d'avoir quelque chose sans se soucier du lendemain.
Emprunter oui, si ça peut être prélever en totalité sur le salaire mensuel et que le crédit ne dépasse pas 20 % de son montant.
Il faut avoir la sagesse de ne pas viser trop haut. Acheter un appart. de huit pièces pour les enfants, quand on a fini de payer, ils sont parti. On se retrouve seul, dans un logement trop grand, qu'il faut chauffer, entretenir : on ferait bien mais on est trop vieux pour changer les tuiles du toit ; on ferait faire, mais c'est trop cher. Et puis les enfants ne viennent plus, si pour refiler les petits-enfants afin de partir en voyage tranquilles ou parce que le frigo est plein, à moins que ce soit pour vérifier si on est en bonne santé, espérant hériter plus tôt.
Vision sombre de l'humanité, mais pas si outrée que ça.
Si on thésaurise pour donner à l'état, à quoi bon, après tout autant profiter de la vie.
Les banquiers ne font que profiter de ce que nous leur servons en toute confiance, dans le cas contraire comment faire autrement. La cassette enterrée dans le jardin, le bas de laine sous le matelas sont encore moins en sécurité et en plus Aloïs* nous guette (eh ! oui, on oublie où le magot est caché) tout autant que les détrousseurs assermentés, officiels ou pas.
*Alzheimer (1864-1915)
Le système bancaire est pervers dans son fonctionnement, ceux qui peuvent épargner chichement sont leurs victimes désignées, il faut que ça lui rapporte plus qu'à eux.
Il n'est l'artisan que de la fin du monde oligarque à court terme, mais il retombera toujours sur ses pieds, le troc ayant ses limites.
Le monde est ainsi, nous faisons des révolutions pour retomber dans les mêmes choses.
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