Constituer un refuge à plusieurs pour se prémunire des effects de l'éfondrement de notre société, ça peut etre une solution effectivement mais j'y crois pas trop personellement.
Outre les moyens qu'il faut mêtre en eouvre pour créé et entretenir ce refuge dans le plus grand secret , il faut etre un groupe particulierement soudé pour avoir une chance de survivre. Pui-je vraiment etre sure des personnes avec qui je vais monter se projet dans 10 ans .....dans 30 ans ? suis-je moi même sufisament fiable pour un tel projet ?
Se pose également les problemes de sécurité du lieu pour pas se le faire dépouille ou squaté par des BGs ou de braves fuillards plus rapide avant d'en avoir besoin.
Le jour du grand soir, quand je vais rejoindre le refuge, que faire des personnes que je vais éventulement avoir à secourir sur ma route ou pire qui vont m'aider à le rejoindre car je serrai moi même bléssé ou malade. Un inconnu dans un groupe constitué peut etre une veritable bombe à retardement mais en meme temps lui fermer la porte risque trop facilement de me couter mon humanité.
Le fait même de devoir rejoindre un endroit préci peut etre une entrave à ma survie
L'endroit ou se situe le refuge vas se retrouver en peine zonne d'afrontement pour des raisons impossible à prévoir avant.
Une foi les premieres vagues de panique passé, un tel endroit, s'il devient tant soit peut connu, va etre un véritable aimant à parasites et à prédateurs qu'il faudra défendre d'autent plus aprement au vu des efforts consacrer à le faire exister.
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Je ne pense pas non plus que ce type de groupe puisse tenir réellement la route, aussi minutieuse qu’en ait été la préparation :
- Comme il est dit plus haut, rien ne dit que le refuge envisagé ne soit pas en pleine zone sinistrée (quelque en soit la raison).
- Sur la notion d’intrus, j’ai bien peur que les intrus principaux soit des proches (connaissances professionnelles ou personnelles) qui au courant de mon « dada » viennent frapper à ma porte pour me réclamer une aide que je ne saurais leur refuser. Du même coup, mon refuge prévu pour 10 personnes se voit accueillir 10 fois plus de bouches à nourrir.
Le clash, si il arrive, te met en situation de survie des le saut de ton lit. Ce n’est pas le pote qui habite à 5 bornes qui va venir te donner un coup de main pour te dégager de sous les gravats, c’est le voisin, qui par miracle a échappé à la cata.
Ce n’est pas ce même pote qui va te donner de quoi te restaurer dans les premières heures suivant la cata, mais le voisin d’en face qui a encore accès à son placard, alors que ton BOB est coincé sous les éboulements d’un mur de ton appart.
C’est encore la femme du voisin que tu détestes habituellement parce que son chien pisse régulièrement sur les jantes alliage de ta BM qui va soigner ta jambe cassée… ben oui elle est infirmière…
Bon j’arrête les exemples qui frisent la caricature pour certains, mais ce que je veux dire, c’est qu’en cas de clash, c’est ton voisinage qui va être ta 1ère bouée de secours et que si tu veux vraiment te préparer à une éventualité, c’est en te rapprochant de tes voisins que tu te prépareras au mieux. On apprend à les connaitre à savoir ce qu’on peut leur demander, à savoir ce qu’on peut leur offrir (je pense particulièrement aux personnes âgées ou dépendantes)…
C’est pour ça que dans les villages, c’est un peu plus facile, on se connait mieux, on s’est déjà rencontré à la sortie de l’école ou à l’occasion de la fête du village, on s’est déjà dépanné lors de la dernière tempête de neige …
Je ne pense pas que ce soit impossible en milieu urbain, mais pour ça, il faut recréer du lien social… un ptit apéro à l’occasion du nouvel an avec les voisins de pallier, une boîte de chocolat à 2 balles aux gamins d’à coté pour pâques, la mise en place d’une fête de quartier ou la participation au repas des voisins qui a lieu dans la rue tous les été…
Après sur le long terme, la cabane au fond des bois avec de quoi vivre en autarcie, c’est peut être possible dans des pays comme les états unis ou le canada, mais en France, les zones sauvages ou le gibier pullule et ou les ressources naturelles te permettent de te nourrir, sont malheureusement quasi inexistantes. Je pense que ton groupe isolé va rapidement, pour sa propre survie, devenir le prédateur que tu redoutes à ton encontre.
Comme toi l’idée du groupe soudé face à l’adversité, recréant autour de lui un petit microcosme m’a séduit (pour le coté lecture : Ravage de Barjavel, Malevil de Robert Merle…) Je trouvais même que c’était une forme d’aventure à tenter en amont d’une situation catastrophique… mais quand tu approfondis un peu l’idée, techniquement, ça devient très rapidement compliqué et au niveau « éthique », ça peut rapidement devenir glauque.
Salut