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Auteur Sujet: Fight or flight - would you 'have a go' ? - BBC News  (Lu 3594 fois)

30 juin 2010 à 12:50:00
Lu 3594 fois

** Serge **


Citation de: Brian King
How would you react if you saw someone being attacked in the street?

http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/magazine/8761745.stm

"The quality of your life is a direct reflection of the quality of your communication with yourself and others." - Anthony Robbins
http://jahozafat.com/0029585851/MP3S/Movies/Pulp_Fiction/dicks.mp3
"Communications without intelligence is noise; Intelligence without communications is irrelevant." ~ Gen. Alfred. M. Gray, USMC

30 juin 2010 à 16:13:43
Réponse #1

Moleson


How would you react if you saw someone being attacked in the street?

If it is someone?? Call 911

Moléson

30 juin 2010 à 17:25:07
Réponse #2

Moleson


L'article va au-delà de ce simple bon sens, pour fouiller un peu la  notion du bystander effect.

Ce qui est intéressant au-niveau de la rubrique.

Sinon, je peux faire comme tout le monde : Jardin - B-B-Q  - Hillbilly music and beer  ;#
Et, épisodiquement, mettre un ou deux truc en vente dans les 'tites annonces.

Citer
People are much more likely to intervene if they feel some sort of group kinship with the victim, he also concludes. The problem is that in an increasingly fragmented modern society, people feel less and less part of the same social group.

C'est bien pourquoi j'ai pris le raccourci du 911.
Citer
"Most of us are good Samaritans trying to prevent violence," says Mr Levine. "When violence does happen it is the result of a failure of those norms of control, rather than something that people simply like to do."

Il est sympa, mais moi j'ai l'impression que ceux qui exercent la violence aveugle y prennent plaisir. Mais faut pas le dire c'est pas PC ;D

Citer
Psychologists suggest three reasons. One is "audience inhibition", which makes us fear that taking action will be viewed negatively by the other people. The second is "social influence", which leads us to assume that if no-one else is helping, there is no need to do anything. And the third, most important, reason is "diffusion of responsibility", which encourages us to take the view that if no-one else is doing anything then why should we.

OK mais
Citer

He has discovered that in the great majority of cases people do step in and try to defuse violent situations.

"It's like choreography," he says. "It's as if they are following some sort of sequence. You can see how determined people are to fight and how much intervention there is by bystanders."

What marks his research out is that it is based on real violence, whereas previous studies have involved analysis of statistics and clinical experiments. What he found is that people within a group generally try to defuse violence, by making placatory gestures, such as putting an arm around the aggressor's shoulder, or getting between combatants or pulling them away.

Ou on se retrouve de nouveau avec le fait que l'on intervient quand on a des connexions avec la personne agressée.



Mais tous ceci est pour moi parfaitement théorique et même un peu cynique, dans un pays (L'Angleterre) ou la criminalité violente dépasse celle du reste de l'Europe, le recours à l'agression au couteau est monnaie courante, mais ou le simple péquin n'a légalement pas le droit de porter un égalisateur.
Alors c'est sympa de discourir sur le pourquoi du comment quelqu'un intervient pour stopper une agression, quand les chances sont relativement grande qu'il s'agissent d'une forme de suicide altruiste.

Bon là il fait chaud, c'est l'heure de la bière, j'ai qqs truc à mettre en vente chez ebay et je dois encore lancer le BBQ ;#

Moleson

01 juillet 2010 à 13:42:22
Réponse #3

Fred49


Comme je le disais sur un autre post j'ai vécu cela il n'y a pas longtemp, le soir de la fete de la musique vers 23h en plein centre ville à 500m d'une patrouille de la PN, dans une petite rue :
1- les 2 agresseurs ont été tellement rapides et avec un tel manque d'inhibition à utiliser la violence : bousculer quelqu'un et lui shooter dans la tete contre une palissade

la déjà je suis déjà moyennement motivé pour intervenir directement

2- ma femme est juste derriére moi, donc j'ai le reflexe de la mettre à l'abri et cela me va bien vu 1....

3- l'agressé à un couteau à filet pour poissons, déjà je ne me sent pas trop de points communs avec lui, une personne "faible" j'aurai certainement eu plus de problèmes de conscience de ne pas intervenir directement, mais je ne sais pas si cela aurait suffit.

4- dès que j'ai tourné le coin de rue je cherche quelqu'un avec un téléphone pour prévenir la police... qui n'est pas interessée par cette agression et nous renvoit sur les pompiers.

5- après avoir téléphoné aux pompiers nous attendons une dizaine de minutes et là d'autres individus surgissent qui prennent à parti les personnes accusées de prévenir la police et embarquent le blessé...

6 bref là je me casse , avec les b.. mais je me casse

01 juillet 2010 à 23:20:59
Réponse #4

ulysse


Question interessante sur une situation pas si rare. Si on elargit le champs à toute les formes de violences
qui existent en milieu urbain notamment via le milieu professionel ou les relations sociale sont parfois toxiques, ça peut devenir assez fréquent.
Quand on est temoin je pense que la réaction prend en compte le degres de violence, la notion d'urgence ou non à intervenir, l'impression de se meler d'une histoire existe depuis longtemps. Pas mal de chose qui influence le processus de décision sans meme parler de la peur, qui peut s'imposer d'emblée.

02 juillet 2010 à 12:50:57
Réponse #5

Patrick


Je pense que l'attitude qui prévaut doit être la même que pour le plan d'intervention secouriste :

1. prendre le temps d'analyser la situation
2. se préserver soi, ses proches
3. préserver les témoins du risque
4. porter assistance à la victime (elle est déjà blessée)

Avec un basculement évident si la victime est un proche.

03 juillet 2010 à 22:44:12
Réponse #6

** Serge **


"The quality of your life is a direct reflection of the quality of your communication with yourself and others." - Anthony Robbins
http://jahozafat.com/0029585851/MP3S/Movies/Pulp_Fiction/dicks.mp3
"Communications without intelligence is noise; Intelligence without communications is irrelevant." ~ Gen. Alfred. M. Gray, USMC

04 juillet 2010 à 09:53:56
Réponse #7

Patrick


On touche là une dimmension essentielle, l'aspiration à plus de citoyenneté, de solidarité, un mieux être ensemble et le principe de réalité qui veut que quand on s'en mêle il y a des conséquences parfois extrêmement facheuses.

Question de feeling du moment et de ce que la victime évoque en nous de stimulis inconscients.

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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