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Auteur Sujet: Se vacciner soi même ?  (Lu 59106 fois)

21 septembre 2009 à 13:58:27
Réponse #25

Samuel


Bonjour,

Si je peux me permettre, se faire sa piqûre soi-même, dans les fesses, c'est plus facile.
Ancien pompier, j'ai appris à les faire et donc à me les faire  ;)

Tu coupes une de tes fesses en 4, tu prends le quartier haut externe, tu piques, tu essaies d'aspirer un peu pour voir si tu n'es pas dans une veine (normalement le sang monte directement dans le seringue) - dans ce cas, tu piques un ou deux centimètres plus loin - et tu injectes doucement.

Dans l'épaule et le bras, c'est un peu plus difficile, il faut des aiguilles plus petites pour les IM à moins d'avoir des bras de 60 cm de diamètres  ;#

A+

Samuel

21 septembre 2009 à 14:03:51
Réponse #26

Gros Calou


Yo !  :)

Et pourquoi pas dans la cuisse ???

 ;)

21 septembre 2009 à 14:17:10
Réponse #27

Anke


La technique à proprement parlé.

Le matos:
Seringue adaptée au volume de la préparation à injecter.
Deux aiguilles dont au moins une longue à biseau court.
Compresses ou cotons.
Alcool ou désinfectant.
Un plan de travail propre et si possible désinfecté.

ON VERIFIE SUR LA NOTICE ET LA BOUTEILLE QUE LE PRODUIT EST BIEN DESTINE A L'INJECTION INTRA-MUSCULAIRE

La préparation :
Lavage des mains soigneux. (pas d'ongles pleins de m*rde siouplé) Je vous fait grâce de la technique du lavage des mains, on dira qu'on est en situation de survie...
Désinfection du col de la petite bouteille de solvant ( si mélange à faire) désinfection du bouchon de la petite bouteille contenant le principe actif( laisser le coton dessus comme ça on est sûr qu'il n'y aura pas de cochonnerie qui viendra se poser dessus).
Ouverture du sachet contenant la seringue, ouverture du sachet qui contient la première aiguille. Ce matos là est STERILE.
Pompage du solvant, plantage dans la petite bouteille, on agite doucement en tenant le tout. On verifie que tout est bien dilué et on aspire doucement en aspirant doucement et en prenant bien tout le mélange ( petite bouteille le cul en l'air et le piston de la seringue vers le bas ( l'air dans la bouteille reste en haut).

On s'ésadapte la seringue de l'aiguille, on remet la seringue dans son emballage ( piston déployé hors de l'emballage, le bout de la seringue est toujours stérile).

Montage de la seconde aiguille. Pourquoi deux aiguilles ? Parce que l'acier qui constitue une aiguille est recouvert d'un mince film de lubrifiant qui permet la pénétration rapide et surtout indolore de l'aiguille. Si on prenait la même aiguille pour préparer et injecter, on détruirait ce fin film et le patient sentirait une vive douleur un peu comme si on avait poncé l'acier au grain 40...

Désinfection large du site d'injection.
Pour les droitiers, on étire la peau du patient(zone verte) en appuyant fortement  entre le pouce et l'index de la main gauche et en étirant ces deux doigts.
Pas de douleur au plantage de l'aiguille, je suis formel ( à moins de piquer un petit nerf sur le trajet de l'aiguille, mais ça c'est le hasard !), le patient ressent la pression des doigts et l'étirement, c'est tout.
Donc plantage, franc et ferme, sans précipitation. On aspire un petit coup avec le piston. Si du sang apparait dans le mélange, on est dans une veinule, pas de panique on retire un petit peu l'aiguille( 6,7 mm suffisant) SANS LA DEPLANTER, on penche un petit peu le montage seringue/aiguille et on repousse gentiment vers la zone opposée à la raie des fesses. Cette technique s'appelle un changement de plan, et peut être utilisée quand on a deux produits à injecter et donc deux seringues.[b]car, on ne mélange jamais deux produits, c'est une règle formelle et inaltérable[/b]. Il suffit de désadapter la seringue en laissant l'aiguille dans le bonhomme ( on fait le changement de plan avant le changement de seringue) et d'adapter la seconde seringue ( même manip, on tire un peu le piston avant d'injecter).
On injecte doucement le produit. ( On arrète d'être en apnée et on respire, c'est bientot fini  :lol:).
On retire le montage et on redesinfecte le site.
Le monsieur ou la dame remet sa culotte, on récupère les deux aiguilles qu'on glisse de chaque coté du piston en appuyant ensuite dessus, ça sécurise la perte des aiguilles, on met le total dans le sac à dos dans un peit coin.
On va essuyer son front et on va boire un coup.

En dernier:
La contre-indication FORMELLE aux injections intra-musculaires quelque soit le produit à injecter.
C'est la présence d'un traitement ANTI-COAGULANT chez le patient. Risques hémorragiques +++
Voilà, j'espère ne pas avoir oublié trop de choses, Berthram, si t'es dans le coin....
« Modifié: 21 septembre 2009 à 14:31:01 par Anke »

21 septembre 2009 à 14:21:26
Réponse #28

Anke


Techniquement on peut injecter dans le deltoïde ( revoir Rocky avec le Ruscoff) ou dans la cuisse. Dans la cuisse pas sûr d'^tre dans le muscle à chaque fois ( y'a de grandes plages tendineuses) et en fait , là, il faut pincer le muscle et piquer en travers. C'est beaucoup plus douloureux. Mais bon tout seul...
Si on a un coin de table on peut s'assoir la fesse sur le coin, ça fait remonter le muscle fessier et le fait saillir vers l'extérieur. Après mêmes manips.

21 septembre 2009 à 14:47:38
Réponse #29

Samuel


"Pas de douleur au plantage de l'aiguille, je suis formel ( à moins de piquer un petit nerf sur le trajet de l'aiguille, mais ça c'est le hasard !), le patient ressent la pression des doigts et l'étirement, c'est tout."

Pas de douleur  ? C'est mal de mentir  :lol:
Il n'y a plus de douleur une fois la peau traversée ok, mais ça pique quand même en traversant la peau  :blink:

21 septembre 2009 à 14:59:35
Réponse #30

Anke


Samuel, ben écoutes, mes patients y sentent rien....

Lilou, pour le sciatique, selon les gens il se balade entre la ligne rouge verticale et la raie des fesses. Mais en gal les douleurs sciatiques ça vient de plus haut, enfait la douleur peut irradier tout le long du nerf, jusqu'à très loin dans la jambe.

21 septembre 2009 à 15:38:04
Réponse #31

Anke


Avec la morphine tu surveilles ton transit intestinal, ça constipe un brin.

Pour la voie sous/cutanée.

Le matos est tout prêt (produit-aiguille-seringue) il suffit de désinfecter de pincer la peau et planter à la base du pli. On retire tout en relachant la peau. Les injections se pratiquent en péri-ombilical ( autour de la "boudine"), c'est la zone où il a la peau la plus souple, mais dans l'absolu on peut piquer partout tant qu'on ne risuqe pas de piquer un muscle.
Pour les vaccins, en gal on fait dans l'épaule ou dans le haut du dos près de l'épaule, car c'est une zone de mouvement qui diffuse bien les produits.
Peit apparté pour les injections d'insuline ( les stylos sont tout prêts; il suffit de visser l'aiguille dessus, ces aiguilles sont faites spécialement pour ces stylos là) il faut absolument varier les points d'injection, car l'insuline crée à la longue des lipodystrophies ( petits amas graisseux sur les sites d'injection) qui diffusent l'insuline de moins en moins bien au fil du temps. Donc on tourne : bras droit, gauche, ventre cuisse droite, gauche et on refait un tour....
Voilà, c'est tout j'ai fini.

21 septembre 2009 à 16:34:10
Réponse #32

Sylvain74


Salut Anke et tous lézôtres,

Petite question sur l'adrénaline liée à une expérience vécue.

Cet été mon regard se balade dans le sac à dos entrouvert d'une de mes élèves. J'y vois une pochette argentée bizarre avec des logos à consonance médicale (ma mémoire me lache)

Intrigué, je lui demande ce que c'est. Après tout, je suis son moniteur, j'ai le droit voire le devoir de savoir si elle a des ennuis de santé. Pas envie qu'elle me fasse le coup la lumière qui s'éteint en plein vol avec personne au bout de la radio... :blink:

C'était de l'adrénaline, dans une pochette isotherme. Son médecin traitant lui avait prescrit ça 2 semaines avant suite à un œdème de Quincke, lié à une forte réaction allergique (choc anaphylactique) d'origine inconnue.

A priori c'est un espèce de seringue automatique à usage unique, elle m'a expliqué qu'en cas de problème fallait piquer n'importe où sur la peau. Concrètement elle se baladait avec ça sans savoir ni comment l'utiliser, et sans avoir brieffé ses moniteurs...  ::)

Anke, peux-tu en quelques lignes me dire où et comment injecter si la Miss nous pète un câble sur son prochain stage et qu'elle n'est pas capable de gérer la chose elle-même ?

Merci,

Sylvain.

21 septembre 2009 à 17:44:34
Réponse #33

Anke


Sylvain :
"L’adrénaline est une hormone appartenant à la famille des catécholamines. Cette molécule porte aussi le nom d’épinéphrine. L’adrénaline est sécrétée en réponse à un état de stress ou en vue d'une activité physique, entraînant une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la vitesse des contractions du cœur, une hausse de la pression artérielle, une dilatation des bronches ainsi que des pupilles. Elle répond à un besoin d'énergie, par exemple pour faire face au danger." Wikiopédia

J'ai un stylo comme ça, je te fais des photos toute à l'heure.

Bon moi, j'ai ça : http://www.doctissimo.fr/medicament-ANAPEN.htm. C'est facile à utiliser MAIS :
Je ne l'utiliserais qu'en vraiment dernier recours. J'ai toujours sur moi dans une capsule : des corticoîdes( 160 mg en tout) et des anti-histaminiques( que je boufferais en sub-lingual), j'ai également 120 mg de corticoïdes injectables en IVD ( chui infirmier ça aide), sur un oedeme de Quincke, je préfèrerais qu'on me fasse une trachéo ( je sais faire aussi, je peux expliquer, voire guider la main du gars si besoin, mais je ne le ferais qu'en avant dernier recours. Enfin cette fameuse seringue d'Anapen si je fais pas l'injection je vais crever car :
C'est un médicament puissant et une "drogue" ( c'est comme ça qu'on dit au boulot : la valise de drogues en parlant des médocs injectables) de réanimation avec des effets secondaires aussi puissants que dangereux ( risque de fibrillation cardio, l'étape d'après c'est le petit jardin sur le ventre). Dans l'idéal, ça s'injecte ivd ( effet immédiat) et avec un malade sous scope, le matos d'intubation prêt, voir déjà posé dans le bonhomme !

Tout seul au milieu de nulle part et en ayant essayé les autres trucs avant qui n'ont pas marché, je fais sinon, je fais pas. C'est quitte ou double.

Mais Sylvain, si la nénette se balade avec ça dans son sac à dos et ne sait pas s'en servir, y'a un pb et pas un petit !
1- Comment va-t-elle faire pour s'en servir, compte-t-elle sur quelqu'un d'autre pour le faire à sa place ? Moi je ne sais pas me servir d'une montre ordinateur, ben j'en ai pas. Comment se fait-il que tu ne sois pas au courant de son allergie antérieure et qu'elle se balade avec ça dans son sac ? En tant que moniteur tu seras responsable de ne pas t'être renseigné avant ?
2- Le toubib qui lui a prescrit ça, s'il ne lui a pas expliqué comment s'en servir et pour quoi s'en servir et quand s'en servir, c'est non seulement un trouducul, mais un criminel potentiel.
3- Le pharmacien qui a exécuté cette ordonnance sans vérifier tout ça aussi, c'est pareil !

Je fais un peu mon ayatollah sur ce coup là ( une fois de plus  :lol:), on attend que le Cub'( médecin réanimateur si j'ai bien compris) ou le Moleson ( cardiologue) confirment mon approche, si tu veux, mais perso, la même situation il y a dix ans ( oui j'avais encore plus mauvais caractère qu'aujourd'hui !), je la foutais dehors.

Pour moi, ça pue ton truc.
« Modifié: 21 septembre 2009 à 18:51:02 par Anke »

21 septembre 2009 à 20:06:35
Réponse #34

cubitus


Mais non, Anke, c'est tout à fait normal... Le médecin, à partir du moment où il a marqué un truc sur l'ordonnance, il a fini son boulot. Ils sont devenus des commerciaux de labo, les médecins, rien de plus...  >:(

Moi aussi ça me fait enrager, mon pote. C'est comme vendre un spray de défense delamorkitu à une nana qui veut apprendre la self, en lui disant qu'avec ça elle craint rien !

Sur ce coup là, la nana qui a son kit dans le sac est aussi un peu "légère"... A t'elle imaginé le scénario ? Si elle a ça, c'est qu'elle a fait une réaction grave, elle a bien du sentir dans son corps que c'était "chaud" ! Normalement après coup tu cogites et tu essayes de faire ce qu'il faut pour ne pas revivre le même truc, non ? Alors juste avoir un truc dans le sac sans savoir s'en servir ni expliquer... Ça rappelle les coups de gueule du Manitou sur le matos sans le cortex.

Bien, maintenant en pratique si ça vous arrive de tomber sur un cas comme ça, pas de panique, ces seringues sont bien foutues, si la personne va vraiment pas bien (malaise, éruption diffuse, difficulté respiratoire, voire inconscience) vous piquez dans la peau d'un bras ou d'une jambe sans vous poser trop de questions, vous injecter et vous appelez les secours. C'est vrai qu'il y a des risques, comme le dit Anke, mais le rapport bénéfice/risque vaut le coup d'essayer.
La seule chose qui ne change jamais, c'est que tout change tout le temps.
Proverbe chinois

21 septembre 2009 à 21:25:47
Réponse #35

Anke



21 septembre 2009 à 21:41:30
Réponse #36

Sylvain74


Salut,

Merci pour vos réponses. Si j'ai posé la question c'est bien que cette situation m'étonnait.
Dans la liste de mes prérogatives en tant que moniteur, je n'ai pas celle de pratiquer des injections. Juste de pratiquer, le cas échéant, les "gestes qui sauvent" niveau PSC1 (ex AFPS) et alerter.
Si la Miss en question a produit un certificat médical récent lors de la prise de licence mais a passé sous silence le fait qu'elle ai une shooteuse d'adré dans le sac, que puis-je y faire ? Perso je suis clean. Tout au plus puis-je en discuter avec elle si elle en a envie, (et c'était le cas) et éventuellement lui demander le mode opératoire en cas de pépin. Déjà là je suis limite limite; pas dans mes compétences en tous cas. Si elle gonfle, que je lui injecte le bordel alors qu'elle est inconsciente mais que ça se passe mal, je ne sais pas ce qui peut advenir de mes miches. Ceci dit la petite voix que j'ai au fond de ma tête me suggèrera forcement de tenter le truc...Comme dit Cubitus, le rapport risque / bénéfice est probablement pas trop mauvais !

Quant à son médecin et son pharmacien, effectivement y'a un problème. Je lui avais fait la remarque, sur le mode opératoire plutôt flou d'abord et le pourquoi / quand de l'éventuelle injection. Clairement la fille se balade avec sa seringue en placébo.

Sylvain.






22 septembre 2009 à 07:08:26
Réponse #37

restonica


A noter que cette "espèce de seringue automatique à usage unique", d'un cout élevé  :down: a une adrénaline à date de péremption courte  :'( et , vu l'usage (heureusemnt ) exceptionnel elle traine au fond d'un sac,
 >>périmée la plupart du temps si on doit s'en servir ..
en effet, qui vérifie régulierement la date ?

@+

22 septembre 2009 à 11:34:19
Réponse #38

Outdoorsman


Sylvain,
je rencontre aussi ce genre de problème en tant qu'accompagnateur en montagne.

Tout d'abord, avant de démarrer, je demande aux gens de venir m'informer, en apparte (pas besoin de faire de déclarations publiques) de leurs éventuels problèmes médicaux. Ensuite je leur demande ce qu'ils ont sur eux pour se traiter en cas de soucis. Je leur demande, au cas où ils seraient inconscients, s'ils ont des consignes particulières à me donner.

Enfin, en cas de problème et si le portable passe, j'appelle toujours les secours avant de faire quoi que ce soit. J'explique au medecin régulateur le problème et je lui mentionne ce que j'ai à dispo dans ma pharmacie ou celle du client et JE ME LAISSE DIRIGER PAR LE MEDECIN. Si le telephone ne passe pas, je fais ce qui me parait le plus adapté en mon âme et conscience et selon mes connaissances.

Petite remarque (et question aux spécialistes) sur les produits injectables : ils souffrent souvent d'instabilité aux variations de températures. Sylvain mentionne la housse isotherme pour l'adré. Une housse comme ça c'est efficace sur une demi journée par chaleur modérée, tout au plus. Que faire sur un séjour de plusieurs jours ? Injecter quand même un problème qui a eu chaud ou froid ? Perd-t-il simplement de son efficacité ou devient-il dangereux ?
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

22 septembre 2009 à 12:36:13
Réponse #39

cubitus


Je n'ai pas connaissance de produits devenant dangereux après exposition au chaud/froid. Seulement inefficace. Ce qui en soit est dangereux !!!  ;D

Ton attitude me semble très cohérente outdoorsman, le régulateur est là pour ça, et sinon personne ne pourra reprocher d'avoir tenté quelque chose selon les connaissances dont tu disposes.  :up:
La seule chose qui ne change jamais, c'est que tout change tout le temps.
Proverbe chinois

22 septembre 2009 à 12:39:21
Réponse #40

Anke


Les tylos Anapen ( épinéphrine) ne doivent pas être exposés à une T° de plus de 25°. Au delà, le principe actif du médicament se modifie et donc n'a plus forcément la même efficacité ( en plus ou en moins) donc c'est un peu la "roulette russe" ou tout du moins une grosse interrogation au niveau de l'(in)efficacité voire les effets secondaires majorés ou pas. Néanmoins, dans une pochette iso et au milieu d'une couche de vêtement (faudrait vérifer avec un thermomètre) est-ce qu'on atteint les plus de 25° ?
En tout état de cause, si je me balade avec ça, c'est que j'ai un pb de santé, donc, si je suis un peu "cortiqué" je vérifie : les conditions de stockage ( et je mets en route ce qu'il faut pour ce faire) et la date de péremption ( les miennes sont théoriquement inefficaces le 7/10/09).
En gros, je me donne les moyens de rester en bonne santé sans faire chier le monde...
C'est un peu comme aller faire le "cake" en mer en se disant : " Bof rien à foutre de toute façon y'a la snsm, y viendront bien me chercher...."  >:(

22 septembre 2009 à 15:30:40
Réponse #41

gahús



Salut

Anke et Cubitus vous devriez si ce n'est déjà fait ouvrir un blog en commun : conseils médicaux sur le mode humoristique !


Pour la voie sous/cutanée.
Le matos est tout prêt (produit-aiguille-seringue) il suffit de désinfecter de pincer la peau et planter à la base du pli. On retire tout en relachant la peau. Les injections se pratiquent en péri-ombilical ( autour de la "boudine"), c'est la zone où il a la peau la plus souple


Anke pour ce qui est de la voie sous cutanée, dans mon souvenir l'allerguo m'avait indiqué de piquer dans le pli. Où se situe la base du pli ?
Quand je pince la peau du ventre, celle-ci fait bien 3 ou 4 cm alors qu'il y a 30 ans c'était 4 fois moins :(.

Actuellement on prend plus de précautions qu'il y a 20 ou 30 ans. Lors de ma dernière désensibilisation aux acariens, il fallait que je reste dans le cabinet du médecin pour voir s'il n'y aurait pas de réactions allergiques graves. Et l'infimière de mon lieu de travail n'a le droit de faire un vaccin anti-grippe que si le médecin l'indique en toutes lettres sur une ordonnance. Je suppose que c'est pour dégager la responsabilité de l'employeur.
 

22 septembre 2009 à 22:43:37
Réponse #42

Nävis


A noter que cette "espèce de seringue automatique à usage unique", d'un cout élevé  :down: a une adrénaline à date de péremption courte  :'( et , vu l'usage (heureusemnt ) exceptionnel elle traine au fond d'un sac,
 >>périmée la plupart du temps si on doit s'en servir ..
en effet, qui vérifie régulierement la date ?

Et encore, il arrive que l'Epipen disponible n'ait qu'une DLUO très raccourcie, après avoir passé quelques mois dans les tiroirs de la pharmacie. Et quasi impossible d'expliquer au pharmacien que l'on aimerait qu'il nous en commande une neuve!

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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