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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: L'eau  (Lu 23793 fois)

24 février 2007 à 09:58:48
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Diesel


Trois secondes sans prudence
Trois minutes sans oxygène dans nos centres vitaux
Trois heures sans abri
Trois jours sans eau
Trois semaines sans manger


[size=06pt]Photos de Persea[/size]

Sans apport d'eau, un homme meurt en 2 à 3 jours. :o
L'organisme est composé en moyenne de 60% d'eau et la plupart des réactions chimiques dont il est le siège se déroulent en présence d'eau.
La dépense en eau journalière est de l'ordre de 2,5 litres rejetés essentiellement dans les urines, la sueur et, dans une moindre part, par la respiration.

Nous somme donc obligé de boire pour compenser ce que nous perdons y compris les sels minéraux inclus dans l'eau qui sont aussi indispensable  pour nos échanges électrolytiques.
Il est impossible d'entraîner son organisme à s'en passer.  :'(
2% de notre poids représente c'est 20% de moins en terme de performance physique et mentale. Ajouter un peu de panique et de stress et vous obtenez un légume (sec) au QI de betterave qui doit survivre. Pas facile non ?. ^-^


Trouver de l'eau
L'eau est un fluide donc il suit naturellement les talwegs et autres particularités du relief. Même si cela ne garantie pas d'en trouver, cela permet d'avoir une indication sur le lieu le plus propice à sa découverte. Malheureusement la nature du sol a aussi la même importance que le relief pour ce qui est de la rétention de l'eau. Selon la nature du terrain, il est fort possible que l'eau ne soit pas accessible à moins de creuser plusieurs mètre sous la terre.
Une carte est également une bonne source d'indication pour trouver de l'eau.
Une végétation abondante et verte (certains types de végétaux sont très gourmands en eau, apprendre à les reconnaître est utile), les traces d'animaux sont aussi une autre bonne source d'indication car, que ce soit des insectes ou des mammifères, ils n'échappent pas au besoin de boire eux aussi. La présence d'humidité dans l'air est aussi souvent très perceptible de par une température moins élevée et des odeurs plus présentent. Il suffit parfois de tendre un peu l'oreille pour l'entendre avant même de la voir.
Tous ceci sont autant d'indices sur la présence de l'eau. :doubleup:

Les rivières et les lacs ne sont pas les seules sources. La pluie, la neige ou la glace et la rosée sont autant de possibilités. À condition de pouvoir la récupérer bien sûr.
Si la pluie est plus aléatoire, la rosée est une source formidable d'eau à ne pas négliger. De même que la neige et surtout la glace en hiver (elle demande moins de calorie que la neige pour produire de l'eau). [size=06pt]Pour info la neige est constitué de 95% d'air. Et l'air est un très bon isolant.  ;)[/size]


Exemple de récupération d'eau. Un simple poncho tendu et on peut récupérer très rapidement une quantité d'eau importante quand il pleut.

Est-elle consommable ?
Si il y a une chose que l'on s'aperçoit vite dans la nature c'est souvent la difficulté de trouver de l'eau directement consommable telle qu'elle.
Il suffit de regarder l'eau, y a t'il des dépôts ?, quelle est sa couleur, son odeur, ou l'avons nous trouvé ?. Est ce de l'eau stagnante ou vive ?
Est ce une source naturel ou bien une rivière. Y a t'il la présomption  de pollution par activité humaine, agricole animal ?.
Autant de question a se poser avant de se précipiter à la boire. :-\

La traiter
Dans le doute il vaut mieux toujours considérer une eau comme suspecte.
L'eau telle quelle n'est souvent pas potable. Elle peut contenir des bactéries, des germes et d'autres éléments pathogènes qui peuvent la rendre impropre à notre consommation sans oublier le risque de maladie voir même d'intoxication.
Il convient donc de la traiter pour la rendre consommable sans risque.

Un simple filtrage au travers d'un tissus par exemple permet de retirer les particules les plus grosses.


Un simple bandana permet de filtrer les plus grosses particules et autres impuretés de l'eau (mais ne la rend pas potable pour autant).


[size=06pt]Photos de Pat35[/size]
Il existe aussi des solution particulièrement efficace pour traiter l'eau.
Katadyn (un peu de pub gratuite  ::)) propose des solutions complètes sous forme de filtre ou de pastille.

La méthode la plus simple reste de faire bouillir de l'eau récolté.
Il suffit de porter à ébullition l'eau pour éliminer la majorité des éléments vivants  pathogènes (mais hélas pas des autre polluants potentiels). C'est la solution la plus simple et l'une des plus efficace en situation de survie.
Il existe de nombreuse filtres et produit destinée à purifier l'eau.
Pour ne citer que les plus connu je nommerai les filtres à charbon actifs, à cartouche céramique, les sels d'argent et le chlore (qui entrent dans la composition de pastille de purification d'eau). Plus d'autre système plus ou moins efficace comme les UV et des distillateurs solaire à l'efficacité et au rendement discutable.

Le transport de l'eau
Même si les gourdes sont les plus pratiques, il existe beaucoup d'autres moyens pour transporter son précieux liquide.
Quelques uns parmi les plus utiles et les plus simple à avoir avec soi : les sacs plastiques et les préservatifs. Ils prennent peu de place et peuvent servir à une multitude de chose.
Même si il est possible d'improviser une gourde, avoir avec soi quelques uns des articles nommés simplifient bien la vie.


Quelques exemple parmis des tas d'autres pour transporter de l'eau


Chacun son truc hein Guillaume ?. Peu durable et très fragile, je ne l'aime pas personnellement.

Les maladies et les polluant de l'eau
On trouve dans divers polluants tels les métaux lourds, bactéries, parasites,  déjection, produits chimiques, virus, protozoaires sont autant de polluant que l'on rencontre dans l'eau. Même si l'organisme est capable d'encaisser beaucoup, ce sont autant de choses à ne pas prendre à la légère.

C'est un très vaste sujet qui ne devrait pas s'arrêter là.
Il y a sans doute des erreurs, des imprécisions ou des choses qui manquent. A vous de jouer. ;)
« Modifié: 24 février 2007 à 11:20:51 par Diesel »

24 février 2007 à 10:08:41
Réponse #1

Kilbith


Salut Eric, :)

Super post comme d'ahbitude !

Petite critique : Il me semble que le délai de survie de 2 à 3 jours est un peu excessif. AMHA, il serait préférable d'écrire: "...un homme peut mourir en 2 à 3 jours" . 3 jours de survie ne s'applique que par des températures très élevées et en l'absence de tout apport hydrique (y compris nourriture). Ce qui est certain c'est qu'on est très très diminué physiquement et intellectuellement au bout de 2 à 3 jours sans eau...

Rq : La distillation permet de se débarasser des composés minéraux et organiques qui empoisonnent l'eau. Le plus simple : mettre un linge en coton en guise de couvercle ou incliné à 45° sur la gamelle (comme un tarp).

Rq : Les filtres de type kathadyn nécessitent un préfiltrage sinon ils se bouchent très vite. Ils ne résistent pas au gel.

Rq : prévoir un moyen de récupérer l'eau des flaques, de ruisellement et des failles dans la roche : ziploc, nalgène large bouche, tuyau de plastique....

did, ;)
« Modifié: 24 février 2007 à 10:13:56 par Kilbith »

24 février 2007 à 10:23:39
Réponse #2

sid


excellent post ,mais je me pose une question concernant l'eau de pluie tel qu'on la voit sur ta photo ,a-t-elle besoin d'etre a nouveau traité ou filtré ,mise a part les particules de feuilles ou de bois pouvant tomber dans le poncho ?

24 février 2007 à 10:31:37
Réponse #3

Persea


Super post !  :up:
Par contre, pour ce qui est des contenants style ziploc et cie, c'est pas un peu fragile quand même ? C'est si vite percé...Enfin, moi j'aurais moyennement confiance, faudrait vraiment que je n'ai rien d'autre...
<<Si tu bois le sang de notre Terre, moi, femme jaguar de la montagne je boirai le tien...>>

texte pris lors d'une manifestation anti-pétrole a Macas (peuple Shuar, Equateur)

24 février 2007 à 10:43:06
Réponse #4

huskbarthai


hello,

comme d'hab... ça devient énervant tellement des posts sont au top... ;)

(je remarque que t'as une poche à eau qui me dit quelque chose...)

à plus, eric  :)
"Moi j'aime trop mon prochain pour le laisser souffrir, sans cesse je tends la main pour l'aider à en finir..."


24 février 2007 à 11:36:58
Réponse #5

Diesel


Merci Husk  ;)
En fait le sujet traine sur mon disque dur depuis un bon mois. ;D

Par contre, pour ce qui est des contenants style ziploc et cie, c'est pas un peu fragile quand même ? C'est si vite percé...Enfin, moi j'aurais moyennement confiance, faudrait vraiment que je n'ai rien d'autre...
Soeurette  ;) c'est l'un des récipients improvisé qui est simple à avoir avec soi et relativement solide.
La photo ne montre pas le pauvre préservatif que j'avais eu tant de mal à remplir et qui a explosé dès que je l'ai posé sur l'herbe.  ;D
L'avantage du ziplock (le vrai pas les copies bon marché qui ne valent rien) c'est qu'il se glisse partout et ne pèse trois fois rien dans un sac à dos ou une  poche, un kit .....
excellent post ,mais je me pose une question concernant l'eau de pluie tel qu'on la voit sur ta photo ,a-t-elle besoin d'etre a nouveau traité ou filtré ,mise a part les particules de feuilles ou de bois pouvant tomber dans le poncho ?
Bon je ne suis pas un expert mais le seul risque de l'eau de pluie vient de la pollution de l'air donc la traiter ne sert à rien, ce n'est pas une pollution organique (virus, amibes et autres....) Corrigez-moi si je dis une bêtise. Pour les problème de feuilles et autre débris, un simple filtre improvisé suffit (bout de bas nylon, bandana etc....).

Tiens pour Guillaume qui m'avait posé la question la semaine dernière.
Voilà ce que donne la mousse si tu ne la nettoies pas ou si tu gardes les racines.



Beurk  ;D

Idem pour la fausse bonne idée des végétaux. Beaucoup d'effort pour pas grand chose très souvent. Un conseil ? Oubliez.  ;D
« Modifié: 24 février 2007 à 11:39:55 par Diesel »

24 février 2007 à 14:42:17
Réponse #6

guillaume


Super post Eric  :).

Rq : La distillation permet de se débarasser des composés minéraux et organiques qui empoisonnent l'eau. Le plus simple : mettre un linge en coton en guise de couvercle ou incliné à 45° sur la gamelle (comme un tarp).

Donc tu dois l'eau que tu essores de ton tissu?

La photo ne montre pas le pauvre préservatif que j'avais eu tant de mal à remplir et qui a explosé dès que je l'ai posé sur l'herbe.  ;D

Je ne sais pas comment tu t'y prends mais perso il tient encore la route après avoir été au dessus d'un feu ::). Alors que le faux ziploc, le sac plastique et le sac poubelle n'ont même pas résisté au feu ::).

a+

24 février 2007 à 15:08:45
Réponse #7

Irys


Je pense qu'il serait bon de préciser, que le fait de manger augmente considérablement nos besoins Hydriques. Donc, ne pas manger si l'on a pas d'eau, sous peine d'une déshydratation accélérée.

25 février 2007 à 00:00:25
Réponse #8

Pierre


Salut Didier,

Rq : La distillation permet de se débarasser des composés minéraux et organiques qui empoisonnent l'eau. Le plus simple : mettre un linge en coton en guise de couvercle ou incliné à 45° sur la gamelle (comme un tarp).

TAFDAK sur l'efficacité de la distillation, en revanche, je suis très sceptique sur la méthode. Pour avoir placé  plusieurs fois des torchons en coton sur des casseroles d'eau bouillante pour terminer la cuisson de pâtes ou de riz, le torchon récupéré est légèrement humide et l'essorage n'aurait à mon avis donné que quelques gouttes ... et encore. Bref à essayer mais je demande à voir  ;).     

Bon je ne suis pas un expert mais le seul risque de l'eau de pluie vient de la pollution de l'air donc la traiter ne sert à rien, ce n'est pas une pollution organique (virus, amibes et autres....) Corrigez-moi si je dis une bêtise. Pour les problème de feuilles et autre débris, un simple filtre improvisé suffit (bout de bas nylon, bandana etc....).

TAFDAK sur le risque de pollution de l'eau de pluie: il est essentiellement chimique, donc pas grand chose à faire dans la nature pour régler le problème. Le charbon actif pourrait avoir un effet réducteur sur les pollutions chimiques mais doit être considéré comme inssuffisant.

Le problème de l'eau de pluie avait été évoqué sur le forum de CdA  je cite une réponse de Olivier Nobili :

Citer
L'eau de pluie est parfois considérée comme non potable selon des critères d'alimentation pour le public à grande échelle parce que à long terme cela peut potentiellement poser des problèmes, mais l'eau de pluie est peu polluée dans les zones sauvages. De toutes façons l'eau de pluie est (en tout cas était avant les déssalinisateurs) consommée pendant des mois par les navigateurs en mer. De la même façon les alpinistes consomment la neige qu'ils font fondre.
En général l'eau de pluie n'est pas considérée comme potable à cause des agents chimiques ou minéraux qu'elle peut contenir, et l'hydroclonazone n'y pourra rien changer...

Informations sur l'eau de pluie venant du Senat :

L'eau de pluie est-elle potable ?

Le décret 2001-1220 de 2001 fixant les critères de potabilité distingue les « références de qualité » ou valeurs limites applicables à l'eau distribuée et les valeurs limites -valeurs guides ou valeurs impératives- des eaux destinées à la production d'eau pour la consommation humaine.

Une eau potable et/ou une eau destinée à la fabrication d'eau potable doit respecter 48 paramètres parmi lesquels on compte 6 des 9 paramètres suivis dans l'eau potable (le potassium, ainsi que le calcium et le magnésium, qui déterminent la dureté de l'eau, sont suivis dans l'eau de pluie mais ne figurent pas parmi la réglementation de l'eau potable). En appliquant la grille d'analyse de l'eau potable à l'eau de pluie, on constate que les valeurs limites applicables à l'eau potable sont souvent dépassées sur deux paramètres : l'acidité (pH) très supérieure à la limite de potabilisation, et l'ammonium. En d'autres termes, si une part de l'eau de pluie peut être consommable en l'état dans certaines régions. Dans de nombreuses autres régions françaises, l'eau de pluie est trop acide et trop chargée d'ammonium pour être classée parmi les eaux susceptibles d'être utilisées pour la production d'eau potable.

En outre, les premières analyses sur les pesticides révèlent que les concentrations peuvent être parfois supérieures aux seuils autorisés pour l'eau potable (0,1 microgramme par litre - 0,1 ug/l - 1 ug = 1 millionième de gramme). Une analyse d'eau de pluie en Bretagne a même enregistré un niveau de 24 ug par litre soit 240 fois le seuil limite autorisé pour l'eau potable. Un réseau de surveillance spécifique serait à mettre en place.

Les dépassements, en moyenne annuelle, sont cependant mineurs et par conséquent, il se peut que localement et à certains moments, l'eau de pluie respecte les critères de potabilité ou de potabilisation.

Il n'y a donc pas de conclusion simple sur la potabilité des eaux de pluie tant il existe de variations régionales et de variations temporelles. Néanmoins, le gisement eau de pluie mériterait une attention plus grande de la part des pouvoirs publics, en particulier pour l'alimentation des petites localités isolées.


--------------------------------------------------------------------------------
Olivier de Carnets d'Aventures

A+
Pierre

25 février 2007 à 12:38:13
Réponse #9

dub72


Sympa l'idée de la capotede plus on peut pas dire que ça coûte chère et que ça pèse lourd. En plus tout le monde en a. Mais il est vrai que ce n'est pas solide mais bon c'est mieu que rien..
 
 bravo pour le post

ciao +++ :D
My free style flying over this world, kill your bad mind but he's never back down... (dub in'c song)

10 août 2007 à 13:46:54
Réponse #10

Mellyann


L'idée de récupérer l'eau contenue dans les mousses ne me semble pas mauvaise. A savoir que les bryophytes, les mousses donc, sont de véritables éponges. Les sphaignes par exemple, peuvent absorber jusqu'à 80% d'eau.
Mais plutôt que de les essorer dans un tissu, on pourrait les placer dans un sac en plastique noir, placer le tout au soleil et laisser transpirer, avant de récupérer l'eau comme dans un puit solaire.
Si j'étais doué, je collerais un dessin :-[
Pas de quoi tirer un litron, mais au moins, ça se fait tout seul...

10 août 2007 à 20:44:13
Réponse #11

CERBERE


non je ne suis pas d'avis de recuperer l'eau des mousse car elles contienent tous les poluants de l'air et du sol .(radioactivite  du a technobil) etc etc.
Car ces polluant se fixe dans les reins , le foi. >:D >:D

11 août 2007 à 22:30:34
Réponse #12

guillaume


non je ne suis pas d'avis de recuperer l'eau des mousse car elles contienent tous les poluants de l'air et du sol .(radioactivite  du a technobil) etc etc.
Car ces polluant se fixe dans les reins , le foi. >:D >:D


Je préfère briller un peu dans le noir que d'être mort.

;D ;)

a+

11 août 2007 à 22:43:28
Réponse #13

Mellyann


Réponse à Cerbère :
Il me semble (à vérifier) que les mousses, fort justement, ne vivent pas en milieu pollué, un peu comme les truites qui ont besoin d'eau parfaitement propre. Il n'y aurait donc aucune raison que l'eau contenue dans les mousses soit plus sale que celle de la première rivière venue ;)
Et pis le nuage de Tchernobyl, il s'était arrété à la frontière, ils l'ont dit à la télé :D

12 août 2007 à 13:38:04
Réponse #14

CERBERE


 bonjours la je ne suis pas de votre avis sur les mousses qui ne fixe pas la radioactivite en ukraine il n'y a surement pas de mousse polluer.Ni dans l'est de la france , ni dans certaines vallees vosgiennes ou il est deconseiller de consommer des champignons suite aux retombees de tchernobil . A

12 août 2007 à 13:57:05
Réponse #15

CERBERE


zut j'ai pas fini mon texte donc je le reprend  .La ou il y a de la mousse l'eau n'est surment pas tres loin j'ai rarement vu de la mousse (gorgee d'eau ) dans des lieux aride tels que le sud de la france en plein ete.
POUR boire l'eau des mousse il faut vraiment avoir tres soif et a mon humble avis on aura jamais aussi soif en nos regions temperer.En reponse
a guillame tu n'aura surement plus soif apres  avoir bu l'eau des mousse
mais tes reins tu les aura " je lespere pour toi" jusqu a la fin de tes jours
 alors  pour les avoir contaminee pour les mousses     :down: :down: :down: pas top

12 août 2007 à 13:58:01
Réponse #16

Bison


Bonjour,

Un début de piste :
Les mousses, traceurs de métaux dans l'environnement
L'article ne dit pas à quel point les mousses sont polluées, mais il dit qu'elles le sont ...

Un peu de recherche, avant d'avancer des certitudes?

Bon courage!
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

12 août 2007 à 15:31:28
Réponse #17

CERBERE


pour l'instant j'ai trouver ca :-[ :-[

http://www.hydroecologie.org/index.php?
option=article&access=standard&Itemid=129&url=/articles/hydro/abs/1991/02/hydro91202/hydro91202.html

12 août 2007 à 18:44:48
Réponse #18

CERBERE


merci a jpdelx d'avoir mis mon lien .Je suis un novice en la matiere .

12 août 2007 à 22:03:56
Réponse #19

Mellyann


Bonsoir !
Certes, il faut vraiment avoir très soif pour boire l'eau  des mousses, et j'ignorais qu'elles captaient les métaux lourds. Maintenant, en situation de survie, VRAIMENT en dernier recours, je n'hésiterais pas à le faire. Récupérer l'eau par distillation ou un procédé assimilé ne doit pas ramener plus de polluants que ça dans le verre, pas plus que de boire l'eau d'une rivière.
Je pense qu'il faut faire la part des choses. Tous les jours, nous respirons un air pollué, quand nous ne le polluons pas plus en s'envoyant dans les poumons la fumée de clopes. Nous bouffons des additifs et des conservateurs chimiques au kilo, et même des aliments considérés comme sauvages et parfaitement purs sont pollués, comme le thon rouge, par exemple.
Donc, à condition de ne pas directement passer la mousse à la centrifugeuse, les risques me semblent bien limités.
Toute solution à un probleme est bonne à prendre, et dans le cas de manque d'eau, c'est une option à envisager en dernier recours.

12 août 2007 à 22:22:17
Réponse #20

mazzeru


Bonsoir,

Je comprends ta préoccupation que tu as fort bien exprimé.
Toutefois, j'espère que tu ne m'en voudras pas de t'apporter mon avis, sans doute quelque peu décalé.
Citer
Certes, il faut vraiment avoir très soif pour boire l'eau  des mousses, et j'ignorais qu'elles captaient les métaux lourds. Maintenant, en situation de survie, VRAIMENT en dernier recours, je n'hésiterais pas à le faire. Récupérer l'eau par distillation ou un procédé assimilé ne doit pas ramener plus de polluants que ça dans le verre, pas plus que de boire l'eau d'une rivière.
En situation de survie, je ne pense pas que l'on ait à se préoccuper que l'eau de la mousse contienne des microbes ou des métaux ou micro organismes divers...
Si tu bois, c'est que tu en as réellement besoin et tu préserve ta modeste existence.
Si tu as le choix de faire la fine bouche et d'attendre qu'on te livre une bouteille d'eau minérale, je pense alors que tu n'est pas réellement en situation de survie, mais en camping.
C'est ce qui fait toute la différence.
Dans un cas on ne se pose que des questions basiques et on agit, et dans un autre, on passe à la métaphysique. ;)

Citer
même des aliments considérés comme sauvages et parfaitement purs sont pollués, comme le thon rouge, par exemple.
Pour ma part, j'aime les sushi, et je pense que c'est ma gourmandise qui me perdra à manger du poisson cru et pollué. :( ;D ;D ;D

13 août 2007 à 10:46:14
Réponse #21

guillaume


Je comprends ta préoccupation que tu as fort bien exprimé.
Toutefois, j'espère que tu ne m'en voudras pas de t'apporter mon avis, sans doute quelque peu décalé.En situation de survie, je ne pense pas que l'on ait à se préoccuper que l'eau de la mousse contienne des microbes ou des métaux ou micro organismes divers...
Si tu bois, c'est que tu en as réellement besoin et tu préserve ta modeste existence.
Si tu as le choix de faire la fine bouche et d'attendre qu'on te livre une bouteille d'eau minérale, je pense alors que tu n'est pas réellement en situation de survie, mais en camping.

Tafdac! Mellynann, essaies de faire un petit trip de survie: tu emportes tout ce qu'il faut pour dormir mais tu ne prends rien pour l'eau (ni feu, ni gamelle, etc.) et là, tu verras...

a+

13 août 2007 à 11:10:41
Réponse #22

Mellyann


Tout à fait d'accord avec vous aussi. Nous sommes plus ou moins en train de dire la même chose. Si je meurs de soif, je ne me poserais pas de questions.

25 octobre 2019 à 16:49:45
Réponse #23

vz


Bonsoir,

Désolé de déterrer ce post généraliste ....
Petite question sur la stérilisation et la désinfection de l'eau... Je ne suis pas du tout un spécialiste et je n'ai pas trouvé un post dédié
Faire bouillir de l'eau détruit la majorité des bactéries et micro-organismes qui s'y trouve, mais 'qu'arrive t'il aux polluants non organiques comme les nitrates, ammonium, aluminium, fer etc ...
L'évaporation consécutive au bouillonnement ne risque t'elle au contraire de concentrer les polluants et d'accroître leurs taux dans l'eau chaude restante ?

Merci d'avance pour vos réponses ....

Bien cordialement,

VZ
"Timéo danaos et dona férentes"  Laocoon

25 octobre 2019 à 21:54:46
Réponse #24

Loriot


Si.
Mais ça va dépendre du « polluant »
Certains peuvent s’évaporer avant le point d’ébullition de l’eau. D’autres resteront et se trouverons concentrés.
Quand Pourine veut la lune tu lui baises les pieds

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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