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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: Gestion du stress à court, moyen et long terme  (Lu 25893 fois)

24 mars 2009 à 19:00:39
Réponse #75

sell58


...
Il attribue sa résistance  a la pratique de la doctrine d'Epictéte.
Le Manuel d'Epictéte
http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/epictete/manuel.htm

Voir aussi LE TRAITE DES CINQ ROUES dans le même style, je trouve, avec en plus le côté oriental.
http://fr.wikisource.org/wiki/Traité_des_cinq_roues

Pour Vaer_dig_selv , je suis bien d'accord avec toi pour ce qui concerne le dénie des physiciens sur la mécanique quantique. aujourd'hui cela semble bouger un peu avec les expériences montrant la "mémoire" des paires de ph**ons ou autres particules. Le paradoxe EPR et la non-séparabilité ne semblent des "monstres" que vue par le petit bout de la lorgnette de nos grilles épistémologiques.
bon, on est pas la pour discuter du bien fondé du théorème ergodique (formulée par le physicien Ludwig Boltzmann en 1871, lui aussi "suicidé" par la connerie de ses confrères, comme quoi des fois vaut mieux garder pour soi son travail, passer pour un con et en faire quelque chose malgré tout comme Nicolas Tesla ) .

24 mars 2009 à 19:30:05
Réponse #76

basic


peut-être pour partie parce que l'importance d'une humiliation serait en rapport avec l'estime que tu as pour la personne qui te l'inflige... ?

Oui, mais d'autres que ces rejetons des Hohenzollern ou des Habsbourg devaient éprouver le même mépris pour leurs persécuteurs, sans avoir d'autre réaction que la soumission. Au fond c'était peut-être le même conditionnement social qui dans la vie ordinaire aurait fait paraître simplement odieux ces personnages titrés. A terme, la morgue n'est pas la meilleure attitude pour survivre. Primo Levi a parlé de leur inverse parfait : les juifs grecs de Céphalonie qui réduit à quelques dizaines d'individus, continuaient à manifester un amour de la vie, une vitalité extraordinaire. Chaque semaine, ils tenaient une sorte de brocante improvisée à Auschwitz. C'était une autre forme de mépris, plus positive.

24 mars 2009 à 19:44:16
Réponse #77

Vaer_dig_selv


Voir aussi LE TRAITE DES CINQ ROUES dans le même style, je trouve, avec en plus le côté oriental.
http://fr.wikisource.org/wiki/Traité_des_cinq_roues

Pour Vaer_dig_selv , je suis bien d'accord avec toi pour ce qui concerne le déni des physiciens sur la mécanique quantique. Aujourd'hui cela semble bouger un peu avec les expériences montrant la "mémoire" des paires de photons ou autres particules. Le paradoxe EPR et la non-séparabilité ne semblent des "monstres" que vus par le petit bout de la lorgnette de nos grilles épistémologiques.
Bon, on est pas la pour discuter du bien fondé du théorème ergodique (formulée par le physicien Ludwig Boltzmann en 1871, lui aussi "suicidé" par la connerie de ses confrères, comme quoi des fois vaut mieux garder pour soi son travail, passer pour un con et en faire quelque chose malgré tout comme Nicolas Tesla ) .

Je suis soufflé par les deux étoiles au milieu du mot.
Test : proton, photon (de masse nulle). Photon. Est-ce un mot interdit car correspondant à une marque commerciale ?
Voilà, fin du mystère, ce n'est pas le proton, mais le photon qui est dans les mots interdits. Et pourquoi ?
« Modifié: 24 mars 2009 à 20:02:32 par Vaer_dig_selv »

24 mars 2009 à 19:46:35
Réponse #78

éclipse


 :lol:
"ph**ons", peut-être ?
(je précise : je connais que dalle en mécanique quantique)
 :lol:
'clips
… and all that is now, and all that is gone, and all that's to come… and everything under the sun is in tune. But the sun is eclipsed by the moon.

24 mars 2009 à 19:53:04
Réponse #79

éclipse


Oui,
mais en fait, c'est : pé ache o té o ène,
ce sont de mini-mini lampes de poches.
Je n'ai pas de lien direct, là, à te proposer, mais tu trouveras aisément en y associant le mot "microlight".
'clips
… and all that is now, and all that is gone, and all that's to come… and everything under the sun is in tune. But the sun is eclipsed by the moon.

24 mars 2009 à 20:12:03
Réponse #80

Anke


Bon je vais y aller franco hein... Y'a des moments je comprends plus grand-chose et du coup ça me gave.
Quoiqu'il en soit, je rectifie j'ai écris "le manque d'espoir", j'aurai dû dire "le refus d'espoir".
ça n'engage que moi, je ne suis pas un penseur, j'essaye juste d'avoir un brin de bon sens. Mais y'a des moments au cours de ce fil, où pour moi, "ça pue la mort". C'est juste un ressenti, rien de tangible ( chui pas assez intelligent), c'est "trippal".
Est-on encore dans la problématique du forum ? Ce pourquoi il existe ?

Pour moi, vaut mieux être un con vivant ( ou tout du moins passer pour un con dans l'exemple cité) plutot que d'être un "intelligent" mort. Adaptabilité au biotope dans lequel j'évolue. Des fois vaut mieux fermer sa gueule plutot que de prendre un mauvais coup...

24 mars 2009 à 20:34:12
Réponse #81

Vaer_dig_selv


Y'a des moments je comprends plus grand-chose et du coup ça me gave.
Quoiqu'il en soit, je rectifie j'ai écris "le manque d'espoir", j'aurai dû dire "le refus d'espoir".
ça n'engage que moi, je ne suis pas un penseur, j'essaye juste d'avoir un brin de bon sens. Mais y'a des moments au cours de ce fil, où pour moi, "ça pue la mort". C'est juste un ressenti, rien de tangible ( chui pas assez intelligent), c'est "trippal".
Est-on encore dans la problématique du forum ? Ce pourquoi il existe ?


Selon toi, qui devrait faire quoi au lieu de quoi ?

24 mars 2009 à 20:37:00
Réponse #82

sell58


Voilà, fin du mystère, ce n'est pas le proton, mais le photon qui est dans les mots interdits. Et pourquoi ?
Juste une explication pour en rire : Le photon c'est la lumière et lorsque tu veux interdire tu empêche la lumière et tu obscurancie ....  :down:
Dans physique théorique, E. Lifchitz rapporte que L Landau  disait qu'il fallait expurger toute problématique philologique avant de passer réellement à la physique ... mais je ne retrouve plus le passage. Tome V, je crois.
Il me semble que c'est le Ta META TA d'Aristote ... bon j'arrête la pour ne pas me prendre un coup de  >:( :o :lol:

24 mars 2009 à 20:42:25
Réponse #83

DavidManise


Selon toi, qui devrait faire quoi au lieu de quoi ?

Réponse simple à cette question : on devrait tous se recentrer sur le sujet.  Merci d'avance à tous, sans aucune put**n d'exception, notamment dûe à l'âge ou au vécu.

David, tyran totalitaire qui ronge son frein
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

24 mars 2009 à 20:44:00
Réponse #84

Vaer_dig_selv


SMF permet de grapiller quelques messages d'un fil, et de les envoyer ailleurs, dans un autre fil, dans un autre forum, ici ce serait le Feu de camp. Pour l'administrateur, c'est bien un des meilleurs logiciel de forum.

24 mars 2009 à 20:46:43
Réponse #85

DavidManise


Vear dig selv va désormais aller promouvoir les vertus citoyennes ailleurs.

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

24 mars 2009 à 21:28:13
Réponse #86

gahús


Recentrons !

Citer
Bartlet :
Un texte de James Stockdale sur le Stoicisme et son expérience de prisonnier ( en Anglais, mais je vais le traduire) :

Et ce travail de traduction ? Bon courage car il a plusieurs pages.



Sinon sur arte dernière rediffusion d'un reportage sur le syndrome de stress posttraumatique (SSPT) le jeudi, 26 mars 2009 à 09:55

Peut-on faire la guerre sans traumatismes ? Tour d'horizon des efforts de prévention de l'armée allemande et témoignages de soldats engagés au Kosovo et en Afghanistan.

Selon les estimations, 20 % des soldats européens de l'Otan reviennent des opérations militaires à l'étranger avec un traumatisme. Tous ne développent pas, heureusement, le syndrome de stress posttraumatique (SSPT), ce trouble anxieux, découvert après la guerre du Viêt-nam, qui voit ses victimes hantées par la mémoire de l'événement choquant. L'armée allemande a néanmoins fait le choix d'une politique de prévention et adapté en conséquence son mode de préparation à la guerre. Elle sensibilise désormais les soldats au danger, les plonge dans un environnement hostile reconstitué, et les entraîne à des scénarios catastrophes, avec des figurants qui simulent des blessures ou des souffrances atroces. Avant leur départ, les militaires sont même invités à rédiger leur testament ! Cette formation est-elle suffisante ? Peut-on vraiment se préparer au pire ? Des psychologues et des psychiatres donnent leur point de vue, et des soldats revenus du Kosovo ou d'Afghanistan témoignent de leur expérience. Leurs supérieurs, en revanche, ont malheureusement refusé d'être interviewés.



 
Et contre le stress au travail : un résumé du libre OBJECTIF ZERO-SALE-CON

http://manag.r.free.fr/management_des_hommes_maladies_du_management_objectif_zero_sale_con.html

Un « truc » appris lors d'un stage de conduite de réunions peut être bénéfique : la technique de l'édredon. Lorsque vous êtes attaqué verbalement, mettez-vous en position physique de retrait et considérez que vous avez devant vous un édredon dans lequel toutes les vacheries viennent s'écraser. Et à votre grand étonnement, vous verrez qu'il ne se passera rien : les attaques s'arrêteront d'elles-mêmes. C'est très efficace. Alors que si vous répondez, le sale con n'en sera que plus heureux et en remettra. Il se sentira valorisé.
Une deuxième technique apprise lors de ce même stage : la balle de tennis qu'on laisse passer . Une attaque ? On la regarde tranquillement passer sans réagir : on s'en fout. On a fini de jouer, ça ne nous intéresse plus. Au bout d'un temps très court, l'agresseur s'arrête. C'est également très efficace.
Ne pas répondre aux attaques est la première des attitudes face à des sales cons.
La position physique que vous prenez face à des sales cons est très importante. La communication passe beaucoup plus par l'attitude physique que par les mots.
Il faut vraiment montrer avec tout votre corps que vous vous en foutez : en arrière sur votre chaise, les jambes allongées sous la table, les mains posées sur la table ou légèrement croisées sur votre abdomen, avec l'air neutre ou absent, en pensant très fortement « Cause toujours, ce que tu dis ne m'intéresse pas »...
















« Modifié: 25 mars 2009 à 06:31:47 par alios »

24 mars 2009 à 21:47:11
Réponse #87

Kilbith


Bonsoir,

La gestion du stress à court moyen et long terme voilà une question simple, qui n’implique pas une réponse simple.
Modestement, je vais essayer d’apporter quelques idées résultat de mon expérience personnelle. Mais méfiez-vous : je suis un oncophage impénitent.  :D

D’abord, le stress, peut être défini de multiple façon. On peut considérer un point vu neurobiologique (production massives de neurotransmetteurs) ou bien encore psychologique (motivateur, sentiment de gêne, douleur…).
Globalement je dirais que le stress est une réponse  physiologique excessive à des stimulations. Le stress n’est pas obligatoirement mauvais, quand le stress nous dérange, il peut aussi nous pousser à agir.

Le stress à long terme :
A long terme nous retournerons à la poussière. C’est comme ça. Pour certaines personnes c’est une perspective angoissante et partant stressante. Les philosophies, les religions, les engagements ou les croyances sont, a minima, des moyens d’envisager cette perspective plus sereinement.
Dans les pages ci-dessus nous avons débattu de l'apport positif que constitue l’espérance (à chacun son truc), qu’elle que soit la forme qu’elle puisse revêtir. Il me semble que c’est un bon destresseur.

Le stress à moyen terme.
Ici aussi, j’ai l’impression que la source principale de stress est le problème de la dissonance cognitive que nous rencontrons tous dans nos vies : nous avons du mal à « aligner » nos pensées et nos actes. Normalement nous sommes dotés de mécanismes psychologiques puissants qui nous permettent de gérer ces dissonances.

Exemple 1 (rien que pour énerver notre Monsieur Anacho) :
Un infirmier peut subir dans son travail un conflit de rôle : « Comment donner suffisamment de temps à ses patients tout en s’assurant des revenus horaires suffisants pour pouvoir consacrer du temps à sa propre famille? »
Comme il n’y a pas de solution définitive à ce type de dilemme, nous mettons en place des moyens psychologiques qui nous permettent de régler ce dilemme. Par exemple en modifiant notre perception de la situation : « ma femme s’occupe suffisamment de mes enfants, il peuvent se passer de moi ». Ces « arrangements »  sont parfois insuffisants et nous subissons un « stress ».

Exemple 2 (rien que pour vivre dangereusement).
Un militaire blessé et soigné à l’arrière ressent souvent une grande détresse psychique. C’est dû au fait qu’il ressent un fort sentiment de culpabilité vis-à-vis de son groupe d’appartenance : « les copains sont là bas, et moi je les aient abandonné ». On observe souvent le développement d’un grand stress.

*Quelles solutions ?
Sur le long terme, il me semble que la solution passe par l’acceptation de nos limites : nous ne sommes pas parfaits, il faut bien l’admettre.
Sur le moyen terme : il faut « verbaliser ». La pire des choses c’est de ne pas s’exprimer. Le simple fait de constater que les « autres » sont confrontés aux mêmes dilemmes est bon pour l’esprit. Si en plus il s'agit d'un "groupe" alors la résilience de l'individu est fortement augmenté, tant que dure le groupe.

Les Stress à court terme :
C’est la fameuse poussée d’adrénaline. Elle est souvent salvatrice, parfois elle est contre productive. D’une part elle décuple nos capacités physiques, d’autre part elle diminue notre motricité fine et surtout notre capacité de raisonnement. Or l’Homme c’est surtout à son cerveau supérieur qu’il doit sa survie.

*Quelles solutions?
Les moyens sont connus et peu mystérieux, j’en propose quelques uns :

*L’accoutumance : le fait d’être accoutumé à un danger fait diminuer notre stress. La plupart d’entre nous ne remarque même pas que des voitures (1,5 tonnes) roulant à 50km/h les frôlent (50cm) alors qu’ils marchent sur le trottoir. Pourtant ils côtoient réellement une mort certaine. Mais ils sont accoutumés.
-Dans le cadre de la protection personnelle, l’entraînement au danger, l’aguerrissement dirons certains, est la solution à privilégier.
- Une autre méthode consiste à se représenter souvent mentalement la situation stressante. Les effets bénéfiques sont importants.

 *Le feed back : La plupart des méthodes « mécaniques » pour nous calmer font appel au feed back ou « boucle de rétroaction ». Constatez comme le simple fait de tenir un petit bout de corde (et donc une référence) rend de suite plus aisé un passage délicat en montagne.
- On peut employer la respiration. C’est une de nos fonctions qu’il est le plus facile à ressentir et donc à réguler. Le simple fait de contrôler volontairement sa respiration a un effet calmant. Bien sûr on peut aller plus loin (Yoga, ibuki…..)
- Les sophistiqués emploieront les stéthoscopes ou bien encore les appareils mesurant la résistivité de la peau.
- Les étudiants ou les candidats se filmeront lors de leur « essais d’entretien » et se visionneront par la suite. A minima ils répéteront devant une glace.

Il y en a bien d'autres, mais souvent elles reposent sur les deux principes ci-dessus.

 Toutes ces méthodes sont valables et bien connus : pourquoi les pratiquons nous si peu ?

Voilà, j'ai essayé de traiter les choses simplement.

did, :)
« Modifié: 24 mars 2009 à 21:58:29 par Did »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

24 mars 2009 à 21:47:30
Réponse #88

Anke


Citer
Selon toi, qui devrait faire quoi au lieu de quoi ?

Espèrer, croire en l'homme. Essayer de distribuer du bonheur autour de soi. Se souvenir des réussites plutot que des faillites. S'exercer à être meilleur qu'hier... Croire qu'il y a un "demain" possible. Ne pas s'attarder sur l'amertume, le ressentiment, le remord ou le regret.
ça "fait" peut-être cucul la praline( ou cul béni), mais AIMER. Sans compter, sans retenue. Même si on a pris des coups ou des grandes claques dans la gueule, ce n'est pas ça qui importe.
Aimer c'est reconnaitre l'autre avec ses limites, ses défauts, ses tares, ses frayeurs, ses terreurs.

J'ai connu Victor, 99 ans qui me disait :
"La tête ça va bien, c'est le corps qui répond plus". Il écrivait encore des articles à cet âge là ( je ne sais plus pour quelle revue), et pourtant il n'était plus "étanche " de nulle part Victor, pourtant, il n'était pas pressé d'y "aller", il avait trop de trucs à faire encore.

Quand il a fallu qu'il fasse le grand saut, il m'avait demandé auparavant :" Tu seras là ? Oui, je serais là."
Alors, juste avant son dernier souffle, il m'a dit :" j'ai un peu peur.... en fait j'ai très peur !" On s'est pris les mains et il a prié un peu ( c'était son truc à lui), alors, bien que non croyant( enfin pas trop de la "calotte" comme on dit), ben j'ai récité un ou deux "Notre Père"( en rassemblant mes souvenirs, je savais plus trop, en fait je le suivais...) avec lui.
"ça va aller Victor, je suis là... Oui, c'est bien que tu sois avec moi..."
Puis il s'est arrèté.
Sa main dans la mienne, sa tièdeur d'homme s'est estompée.
Alors, je l'ai lavé, rasé, fait beau du mieux que je pouvais, avec son costume, sa cravate, sa légion d'honneur et son "Bon Dieu" dans sa main( un peti crucifix, il était très croyant).
Il pleuvait dans la chambre ou alors c'était mes yeux ?

Tu vois là, il n'y avait pas de grands raisonnements, pas de mécanique compliquée... Rien que deux hommes et la tendresse.
Quand je suis sorti de la maison, c'est bizarre, j'avais l'impression d'être plus grand, regonflé. C'était le Printemps... En rentrant, j'ai embrassé mon épouse et l'ai serrée dans mes bras( le reste c'est perso, je dirais rien !). J'étais heureux de vivre.
Je suis heureux de vivre. J'ai cette chance, alors ça me parait la moindre des choses d'essayer de communiquer cette joie là, parce que la vie n'est pas toujours rose pour tous, parce que y'a des moments c'est dur. Alors, c'est peut-être bête hein, mais cette chance là ( aimer la vie) si je n'en donne pas un petit peu autour de moi, je ne trouve pas ça bien. Je ne me sens pas bien ( y'a surement des raisons psychanalytiques, mais franchement j'en ai rien à battre, ces raisons là ça vaut pas un sourire !)
Je crois que c'est ça qui vaut le coup, je crois que c'est pour "ça" qu'il faut se battre.
Perdre ce temps là ( la vie) avec des trucs moches, c'est mourir...Mourir, c'est pas interessant.
Employer son intelligence à distribuer du bonheur, pas du malheur.

Je m'exprime pas trop bien, j'ai essayé de faire passer ce que je ressentais, ce qui me semble important.
Les claques derrière la tête et le recadrage sont acceptés d'entrée de jeu comme d'hab.

24 mars 2009 à 21:54:45
Réponse #89

Anke


Did, comme d'hab, c'est clair, intelligible, avec des exemples à la portée de tous ( ça me rappelle avec beaucoup de plasiri ton cours sur les aciers, tu sais dans le chalet ?). Mon patron de réa me disais souvant, la médecine c'est simple à faire comprendre, sauf quand on veut que ça soit compliqué...
Merci Did

24 mars 2009 à 21:59:02
Réponse #90

Berhthramm


Oui, mais d'autres que ces rejetons des Hohenzollern ou des Habsbourg devaient éprouver le même mépris pour leurs persécuteurs, sans avoir d'autre réaction que la soumission. Au fond c'était peut-être le même conditionnement social qui dans la vie ordinaire aurait fait paraître simplement odieux ces personnages titrés. A terme, la morgue n'est pas la meilleure attitude pour survivre. Primo Levi a parlé de leur inverse parfait : les juifs grecs de Céphalonie qui réduit à quelques dizaines d'individus, continuaient à manifester un amour de la vie, une vitalité extraordinaire. Chaque semaine, ils tenaient une sorte de brocante improvisée à Auschwitz. C'était une autre forme de mépris, plus positive.

Je pense que le flegmme et le mépris montré pour les "humiliateurs" ne sont qu'une composante du problème, certains se couchent et se laissent abattre parcequ'ils n'ont pas eu l'ensemble des cartes.. pour Primo Levi il mets en place une autre forme de resistance, la voie de réponse n'est surement pas unique, il faut que le sujet ou le groupe trouve celle dans laquelle il va tenir...

Si je prends mon expérience (qui n'est bien sûr pas celle des camps) et si je reprends un stress à court terme celui des exams... La rationalisation, et la prise de recul par rapport à ce qui se passe m'ont parfois bien aidé... un petit exemple pour illustrer mon propos.

Lors de la formation cadre de santé, chaque stage donne lieu en final à un rapport qui doit être présenté et soutenu... J'ai effectué mon stage "hors sanitaire et social" au SDIS78 (inoubliable souvenir)... Ma commande de stage négocié avec mes "cadres" au SDIS : représentation du sport chez les SP et mise en perspective avec l'Aptitude Physique aux Situation Opérationnelles...

Je présente mon rapport final dans un premier temps aux cadres de mon stage (un major responsable des sports, le commandant responsable de l'école d'application, un colonel du 3SM, le responsable de la FIA sur laquelle j'étais en stage) : verdict : très bon rapport (un peu plus de deux heures de soutenance).

Je présente mon rapport à l'école des cadres de santé devant un jury composé de différents cadres de santé (mes futurs pairs) : question insidieuses et réflexions massacrantes pendant tout l'exposé, je n'ai pas put soutenir au final puisque le jury a tenu les dix minutes de paroles ou presque (avec des reflexions assez ineptes (je peux donner des exemples))...

Ma première réaction a été : ok je vais à ma place, je plie mes affaires je leur dis clairement d'aller se faire enc... et BASTA (pas une bonne option ça)...

J'essaie de défendre malgré tout... (ma première option mais je peux pas en placer une...)

alors bin, je suis comme sorti de mon corps et j'ai rationalisé :

- la commande est remplie ton travail va servir auprès des gens qui en ont besoin, pour qui tu as de l'estime, qui t'ont fait confiance pendant 6 semaines en t'ouvrant toute les portes et en te consacrant énormément de temps, en te faisant découvrir leur monde sans en cacher grand chose. Ceux là sont contents, c'est bien

- les 3 grosses c*nnes en face de toi peuvent pas te planter au final, la note qu'elles mettront compte que pour 50% du total avec celles des ponpon (tiens comme dans certains type d'agression (quand on est l'agresseur) on déshumanise le type en face...ça permets de gérer peut-être, j'en sais rien première fois que j'analyse un peu le truc)).

- elles savent pas de quoi elles parlent, il n'y a rien de factuel dans ce qu'elles te reprochent, alors prends du recul et apprends comment ne pas fonctionner en tant que jury, regardes les agir et se monter mutuellement le bourrichon...

- tiens tu restes calme et ça les énerve (les deux copines qui étaient passées avant moi ont fini pour l'une en pleurant et pour l'autre à la limite), bin reste calme et pourris leur la matinée... si ça se trouve ça va leur monter les sangs et elles vont faire une attaque...


voilà en y repensant y a pas de gros stress là dedans, c'était rien qu'un exam, bon je jouais un peu gros sur cette année là (formation payée par l'employeur, sur une année scolaire) mais finalement rien de bien grave par rapport à ce qui est vraiment important...

Mais c'est toujours marrant de prendre du recul et de voir que l'emmerdeur s'ennerve parcequ'il a pas de prise ou a l'impression de pas en avoir...

Je sais pas si c'est pas la stratégie que j'adopterais en cas de grosses emmerdes en y ajoutant peut-être la vigilance pour guetter l'opportunité d'en sortir.


« Modifié: 24 mars 2009 à 22:14:17 par Berhthramm »

24 mars 2009 à 22:28:16
Réponse #91

Anke


Bertrand, dernière option : tu peux la "ramener" genre: "mes pauvres biquettes, vous n'y êtes pas du tout ! Je vous explique ..."
C'est risqué, car tu vas les prendre de haut, mais tu te mets en position "forte". Le but de la manoeuvre, c'est qu'elles se taisent, qu'elles (ils ) arrète leur petit jeu de ping-pong( c'est l'examiné qui joue le rôle de la balle !).
Le pb dans ce cas de figure, c'est que les examinateurs ont trois et se passent le relais, pour te mettre le dos au mur. Me suis retrouvé dans cette situation( même config), tu prends celui du milieu et faut le "casser", à la première connerie qu'il sort et ne pas le lacher, en faire une affaire personnelle en quelque sorte. Passer de défenseur ( proie) à celui d'attaquant ( prédateur), d'instinct, les autres vont de taire, pour voir ce qui se passe et comment leur collègue va répondre. La breche est là. Bon, faut pas avoir de doutes(ça c'est un élément très stressant, le doute) et maitriser son sujet evidemment...

24 mars 2009 à 22:36:22
Réponse #92

Berhthramm


Yep c'est tout à fait une option possible... là le soucis est que je risquais de les retrouver dans le cursus...alors sur le coup on a tous fermé nos gueules (on s'est fait sabré tous successivement)..; était ce une tactique de rodage "cadre de santé" puisqu'on est souvent aussi face à des gros cons...

On a joué différement, après, à froid et en adultes responsable, on a tout mis à plat entre nous, à partir des notes qu'on prenait sur les presta sdes uns et des autres (les soutenances était "publiques"), on a selectionné les faits, on a pris les notes des autres jury et mis en pratique les notions de stats et de docimologie qu'on avait les uns et les autres... on a monté un dossier.;. et on a été voir le directeur de l'IFCS et les responsables péda... Les notes ont été maintenues ( invalider le jury provoquaient trop d'emmerdes d'organisation et ces notes n'avaient pour personne de conséquences gravissime) mais... les 3 grosses c*nnes ne seront plus jamais jury dans cet IFCS, ni à son concours d'entrée... des fois quand on joue aux cons on perds...

On a tous mieux vécu notre stress après ça.

et 100% TAFDAK sur le doute... celui qui ronge... et le doute c'est l'inverse de la foi

;)



24 mars 2009 à 22:44:50
Réponse #93

Anke


Bien joué !
Debreifing, analyse de situation ( recherche d'objectivité), mise en place des moyens d'intervention avec critères d'efficacité, action et .... résultat. On peut transposer tout ça à plein d'autres situations, tous les jours...

25 mars 2009 à 06:25:51
Réponse #94

Bison


Bonjour,

Toute petite intervention - un truc appris depuis longtemps, en situation d'agression en cours d'examen, soutenance, négociation ... bref quand on est en train de soutenir un point de vue et qu'un interlocuteur de mauvaise foi vous pose des questions vaches :

Les réponses à une question "hors de propos" :

"Pouvez vous me préciser le sens de votre question ?"
"Pouvez vous me dire dans quel cadre, votre question ?"
et, l'option qui tue :
"Mais, dites moi : pourquoi me posez-vous cette question, finalement ?"

On peut toujours faire précéder d'un "Je ne saisis pas très bien" (avec l'air de s'excuser) ou faire suivre - si l'agresseur se dérobe - par "Pour mieux vous répondre, j'ai j'ai besoin de mieux vous comprendre".

Cela "renvoie la balle" gentiment de l'autre côté du fillet ... une balle molle.
 
L'agresseur :
1. Ne s'y attend pas
2. Se trouve obligé de se découvrir (quitte à ce que l'on insiste ...).
3. Se trouve in fine mis lui même en position de se justifier, au risque de démontrer soit sa mauvaise foi, soit sa méconnaissance du sujet ...

Si l'agresseur est pris en flagrant délit de mauvaise foi ou de méconnaissance du sujet, ne pas hésiter à l'achever ... Les "autres" se tiendront à carreau.

Si l'agresseur applique lui-même une technique d'évasion, il ne reste plus qu'à prendre l'assemblée à témoin ...


 
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

25 mars 2009 à 07:23:18
Réponse #95

Anke


Dans un autre domaine, le boulot, où il faut pouvoir être opiniatre et déterminé.
Ma fifille ( bon 26 ans quand même !) se bagarre avec la mairie de sa commune depuis maintenant trois ans pour obtenir un poste. Concours, entretiens, échecs les uns derrière les autres. Tant pis elle s'accroche ( genre tique sur un ours  :lol:), se disant : " bon je n'ai pas eu ce poste, c'est qu'il n'était pas pour moi..."
Le stress est là, sans cdi, peu ou pas de projet d'avenir, pas de possibilité d'avoir de gamin ( bon c'est sa barrière à elle hein) et le temps passe. Pas de vacances, elle prend tous les remplacements qui viennent. Soutien des parents, frères et soeur : " ça finira par payer, accroche toi, nous on y croit !" La gosse elle se bagarre, quelques descentes, mais finalement très souvent le sourire et la joie de vivre coute que coute.
Elle vient d'avoir SON poste. Je suis fier de son combat, elle n'a pas "décramponné", elle a cru en elle ( ça c'est super important de croire en soi) et ça a fini par payer. ça paye toujours. Bon faut rester vigilant, car c'est après, quand on se croit à l'abri qu'une connerie arrive ou peut arriver ( trois secondes...).
La confiance en soi dans ce cas là a été prépondérante et ce n'est qu'en se frottant aux évènements ou en s'entrainant ( sp, ou rando engagée avec repli possible dans d'autres domaines et pour ne citer que ceux là) que l'on peut acquérir ça. C'est une grande force "croire en soi".
« Modifié: 25 mars 2009 à 20:10:17 par Anke »

25 mars 2009 à 08:11:49
Réponse #96

Kilbith


Bonjour,

Sur le problème des "jurys d'examen" (y compris d'IFCS)  ::)

*Eviter de jouer au "plus fin", normalement le jury est beaucoup plus expérimenté que vous en ce qui concerne les examens, ils sont plusieurs et sont sur leur terrain. Les bons conseils de l'ACDS s'appliquent : low profile, esquive, écoute, gestion empathique du conflit. s'esquiver et aller "porter plainte" aux autorités supérieures comme l'a fait Berthramm.

*Face à un membre du jury "agressif" la meilleure tactique consiste à faire preuve d'empathie : sourire, acquiescer, reformuler....au point où il paraisse "l'agresseur" aux yeux des autres membres du jury. En revanche, si vous répondez à "l'agresseur" les autres feront automatiquement bloc (effet de groupe). Dans ce cas l'agresseur pourra s'appuyer sur la "norme groupale" : indestructible.

*Globalement, il faut ressituer la situation et la dépersonnaliser : c'est parfois le rôle du jury de "destabiliser" le candidat il n'y a rien de personnel. De même, on discute VOS idées et non pas VOUS, c'est le jeux.

*Voir cela comme un "jeux de rôle" ou cette fois-ci vous jouez le candidat et non comme "un combat".

*L'accoutumance (répétitions), le fait de se filmer et quelques exercices respiratoires sont très salutaires avant l'entretien.

* Si vous êtes impressionné par le jury (normalement la salle et les circonstances leur donne une certaine emphase), un vieux truc consiste à les imaginer (visualiser) dans une situation moins "digne"....sur le trône par exemple.  :)

Au final essayez de réaliser une "performance" d'acteur en endossant le rôle que souhaite le jury (par exemple  "CSI", plutôt que de livrer le combat de votre vie.

 ;)
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

25 mars 2009 à 09:53:52
Réponse #97

Berhthramm


absolument et 100% d'accord avec toi... ce que je dis et redis aux étudaints d'ailleurs : "un jury qui pose des questions (sensé) et un jury qui fait son travail, et il vous donne juste le moyen de "briller" en répondant pertinement aux questions (ça c'est ma façon de refléchir pour "dedramatiser l'evenenemnt, les imaginer en train de pousser ça me deconcentre)... Un jury qui fait des reflexions justifiées sur la forme de votre travail (du genre "c'est plein de fautes d'orthographe") c'est que vous n'avez pas fait correctement votre préparation..."

Un truc que j'ai appris chez les ponpons qui me sert pour les exam, les conférences ou ce type d'exo : "viser 18 ou 19/20 permet parfois d'avoir 12, viser 12 aussi mais y a moins de marge de manoeuvre", donc je me prépare au max (connaissance, attitude, préparations des questions, concentration par visualisation, etc...) et ça limite le stress (je ne vais plus vomir avant par exemple).

Sinon pour notre cas d'IFCS, y a pas vraiment eu palinte, on a juste fourni les pièces aux "autorité", l'étude stat entre les différents jury était déjà assez parlante, on a rien demandé, ils ont agis...

J'ai toujours du mal avec les jury aggressifs, on sait jamais si c'est gratuit et stupide ou juste pour pousser un peu et voir si on s'écrase, si on pête un cable ou si on tient de manière pro... L'empathie est un bon plan, se poser la question "qu'est ce qu'il cherche à savoir en étant comme ça ? qu'est ce qui est la réponse pro et adapté à son attitude"... 

Et effectivement la lecture du forum dna sles domaine du Mindset, de la desescalade et de la gestion de conflit permets de faire plein de parrallèles...

25 mars 2009 à 13:06:03
Réponse #98

ERECTUS


Ce post est plein de bonnes choses! ;)
Merci les gars!
et puis depuis quelques temps, je comprends mieux... ::)
Quand sa route est dure, le dur poursuit sa route

25 mars 2009 à 18:41:31
Réponse #99

Bartlett


Citer
Et ce travail de traduction ? Bon courage car il a plusieurs pages

Ca viens! :) Mais comme tu l'a remarqué ce n'est pas un petit texte et le style est parfois un peu alambiqué. Mais plus j'avance et plus je me dit que ce texte vaut cet effort.

Je dirais qu'il me faut encore 4/5 jours.
Hard habits are hard to kill. If you don't kill them, they kill you.

 


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« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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