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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: Gestion du stress à court, moyen et long terme  (Lu 25894 fois)

20 mars 2009 à 12:25:36
Réponse #25

Berhthramm


Tafdac avec toi Berthram sur tout ce que tu évoques sauf... sur la douleur. En effet nous ne sommes pas égaux devant la douleur. C'est avant tout une question de saturation chimique des neuro-recepteurs qui sont extrèmement variables d'un individu à l'autre( d'où l'expression, il, elle, est dur(e) à la douleur) diverses expériences ( médecins maudits) on été réalisées durant la dernière guerre à ce sujet. Il est donc débile ( à mon avis à moi hein) de prétendre qu'un individu ( male ou femelle) est plus "doudouille" qu'un autre. Notre acapacité à "endurer" fait juste partie de notre patrimoine chimique ou cellulaire . On ne peut pas faire grand-chose contre ça. Mis à part ce que tu évoques qui me fais plus penser à des transferts d'attention qui pourraient peut-être s'apparenter à la sophrologie.


Anke, tu m'as pas bien lu mais tu as raison, ce que tu dis je l'ai aussi appris lors de mon diplome universitaire de prise en charge de la douleur... il est illicite de faire des comparaison entre individu et c'est bien pour ça que j'ai écrit que c'était un gros biais méthodo qu'ils avaient su éviter. Pour les activité dérivatives, sous mon initiative ici dans mon hosto, on mets en place des démarches de relaxation pendant les ponctions lombaires et ça se passe beaucoup mieux (c'est en complément bien sûr des démarches antalgiques classiques), c'est des travaux dont nous avons déjà communiqué les résultats préliminaires et que nous approfondissons encore pour les communiquer à la Société Française d'Etude et de Traitement de la Douleur (dont je suis membre). Pour le transfert d'attention dans ce cas là on est largement plus proche de l'hypnose Eriksonnienne à mon avis. sinon le fait qu'ils aient pris des mâles , c'est juste parceque le moyen de distractions était facile, pas cher, validé par d'autres travaux, et suffisament fort (ils on aussi refait des trucs similaires avec du calcul mentale : plus les opérations sont complexes, plus le seuil de la douleur se décale vers le haut, avec une limite bien sûr).

La douleur ne fait justement pas "juste partie de notre patrimoine chimique et physiologique", elle fait aussi partie de notre histoire personnelle (voire les travaux d'Annie Taddio, et les récents travaux sur le wind-up), elle fait partie de notre patrimoine culturelle (dans ses composante affective, cognitive et comportementale). Par contre la douleur est bien un stress et elle est en partie au moins renforcé par le stress et l'état d'humeur et d'angoisse (je peux sortir de la biblio), et elle peut se gérer en partie comme un stress.

:)

20 mars 2009 à 12:34:03
Réponse #26

Vaer_dig_selv


Hypnose ericksonienne, là je crois que le débat va être riche.
Nous avons de la chance dans la composition de ce groupe de discussion.

20 mars 2009 à 12:37:25
Réponse #27

Anke


Vaer, je comprends pas tout ce que tu dis, je vais prendre le temps.
Berthram, bien tout suivi
Je passe en mode " reflexionnage"
 ;)

20 mars 2009 à 15:50:36
Réponse #28

Berhthramm


d'autant que la foi peut-être un truc non continue... entrecoupée de grands doutes (j'ai mes crises de foi et plein de grand de l'Eglise en ont eu) surtout en période de stress...

Et il y a parfois confrontation de différents aspects de la personne même avec la foi (j'admets Darwin et ma foi catholique par exemple)... on est parfois en pleine dissonance.

20 mars 2009 à 16:40:01
Réponse #29

Berhthramm



20 mars 2009 à 16:55:32
Réponse #30

tof


Did,
j'ai pas bien compris ce que tu expliques entre la foi et la science, pourtant cela m'a l'air super intéressant. Est ce que tu pourrais expliquer de manière un peu plus facile pour moi.
Je suis désolé :'(
Merci d'avance
TOF

20 mars 2009 à 17:14:39
Réponse #31

Anke


Je crois que ce que veut dire Did, c'est que :
La foi ne dépend pas ni de l'intelligence( tu peux être le dernier des crétins et croire en dieu) ni de l'instruction. C'est un truc qui s'impose tout seul, ça ne dépend pas de ta volonté, c'est comme ça, tu crois ou pas. C'est un peu ce qui est dit dans la bible quand Ivanoë, Moïse est devant le buisson ardent ( en feu) et que le bon dieu dit : " Je suis !". Pour un croyant, la foi c'est jsute évident, ça ne peux s'expliquer( va demander à un curé de t'expliquer pourquoi il a voulu être curé, la réponse est étonnante et surprenante pour un non-croyant : "J'aime Jésus" qu'il va dire et je peux t'assurer que le mec y rigole pas ! troublant...bref ça interpelle, parce que le gars est vraiment sincère !)
A l'inverse, Darwin( ou d'autres trucs qui font appel à l'intelligence), ça s'explique, s'apprend, se comprend, se met en pratique, s'exerce. Je crois que c'est ça les différents niveaux de conscience.
Il est alors évident pour tout à chacun que de se réfugier dans la religion si on rencontre des difficultés dans la vie, c'est une erreur qui équivaut à une conduite de fuite et ne peut donc ne déboucher que sur des déconvenues.
Bref, vaut mieux avoir la foi avant, sinon c'est pas grave , faut juste se débrouiller autrement.

20 mars 2009 à 17:15:28
Réponse #32

Berhthramm


Sur la gestion du stress en situation dépassé (que je n'ai pas connue) une stance du Havaml et je trouve assez importante :

Citer
Seul l'insensé
s'il évite la bataille
croit que toujours vivra.
Mais la vieillesse
le privera du répit
que les lances lui accordent.

Pour comprendre, il faut avoir en tête que la religion des ancien scandinaves est en partie fondée sur la notion de fatalité (mais pas dans un sens péjoratif, plus dans un sens d'ineluctable : quoi que tu fasses ce qui doit arriver arrive), pour moi je la prend comme ne pas fuir ses responsabilité, ne pas se cacher, faire ce que l'on doit même si on a peur et qu'on préférerais se planquer...

(Pardon aux Asatru du forum si j'ai déformé la nature de cette stance mais c'est comme ça que je la comprends).

20 mars 2009 à 17:47:03
Réponse #33

tof


Merci Anke, mais je ne comprends tj pas qu'il n'y a pas de contradiction entre la croyance et Darwin. (heu j'ai rien contre l'un ou contre l'autre ;D)
Enfin ...c'est peut être moi qui n'arrives à comprendre.

 Tof qui n'a qu'un niveau de conscience..... :(

20 mars 2009 à 18:43:01
Réponse #34

lambda


je crois pas qu on parle vraiment de contradiction en fait, la...

autrement dit, tu peux croire au bon dieu, dame Nature, Allah, en ton bon Genie, Willson...et ca par pur choixs ou ressenti non rationnel, apparu a un moment de ta vie,
et aussi etre scientifique de formation et de profession...

en gros, tu peux croire a tout ca et imaginer que le monde a ete engendre par une "entite" superieure. mais pour autant d interesser aux lois physiques qui gerent ce monde...

ou encore autrement dit:
- etre un scientifique, ou tout au moins une personne rationnelle croyant au fait et aux actes, et imaginer que c est "Dieu" qui a cree les regles du jeu... les sciences ou la rationnalite de facon general nous aidant a comprendre ces regles...

c est pas forcement contradictoire pour moi... cest juste que on peut conjuguer foi/croyance et rationalite/science en cherchant non pas le "pourquoi" des choses qui nous entourent (la foi peut nous apporter a chacun d entre nous la reponse qui nous convient intimement) mais plutot le "comment" ca marche...

L un n empeche pas l autre...

a+,
Lambda

ps: un  peu hs peut etre, desole  :-[
"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

20 mars 2009 à 18:59:28
Réponse #35

Kilbith


Merci Anke, mais je ne comprends tj pas qu'il n'y a pas de contradiction entre la croyance et Darwin. (heu j'ai rien contre l'un ou contre l'autre ;D)
Enfin ...c'est peut être moi qui n'arrives à comprendre.

 Tof qui n'a qu'un niveau de conscience..... :(

Excuse moi de n'avoir pas été suffisamment clair.  :-[

*La "Science" (au sens moderne) c'est largement notre moyen, à nous humains, de donner des "régularités" ou une "cohérence" à ce qui nous entoure.
Par exemple on emploie la formule 0.5*M*V*V pour "représenter" ou plutôt modéliser l'énergie cinétique. Mais ce n'est pas l'énergie cinétique, c'est juste une modélisation de ce concept abstrait. Ce faisant, on représente le monde qui nous entoure, on le met en équation, il devient à notre porté. Nous cherchons des régularités, des logiques, c'est nécessaire et rassurant.

A partir de postulats et d'axiomes posé par les grecs classiques comme "Un segment de droite peut être prolongé indéfiniment en une ligne droite" ou bien "Des choses qui sont égales à une même chose sont égales entre elles"  les adeptes de la "science théorétique (ἐπιστήμη)" puis de la science puis de la méthode scientifique par déduction et inférences ont progressivement élaboré une modélisation de plus en plus cohérente et précise de notre monde.

La méthode a progressivement été connue dans le monde entier :  :o


"The Italian Jesuit Matteo Ricci (left) and the Chinese mathematician Xu Guangqi (right) published the Chinese edition of Euclid's Elements (幾何原本) in 1607."

Le résultat n'est pas une représentation "exacte"  mais une représentation "suffisante". Quand la représentation est "insuffisante" on améliorait les formules on prenait en compte plus de facteurs.....éventuellement on remet en cause les postulats et  axiomes.

La règle est : Il faut assurer la cohérence entre la représentation et l'observation...c'est "Logique" ....c'est "Humain".


*La Foi est d'une autre nature pour les "croyants". Elle "est", elle ne se "Démontre" pas. Elle n'a que faire de la logique ou de l'inférence, elle s'accommode "d'illogisme", de "paradoxe" elle accepte les discontinuités. Elle n'est pas explicable au sens "humain" (par la logique ou autre principe de raisonnement). Normal elle cherche à représenter ce qui, par nature, n'est pas humain ou concevable par l'humain : une ou plusieurs "divinités".


Donc utiliser la Foi en matière de Sciences ou la Science en matière de Foi n'as pas de sens : ce sont deux univers différent. C'est aussi vain que de chercher à mesurer une distance avec une balance : c'est juste inadapté.

Désolé pas facile d'être clair.  ;)
Désolé post vraiment.  :branleur:

« Modifié: 20 mars 2009 à 19:12:27 par Did »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

20 mars 2009 à 19:15:44
Réponse #36

Gros Calou


Salut à tous.

Il y a différents types de stress, différentes situations et chacun le vit différemment tout les jours.

Tout ce que j'expose ci-après est mon exemple, c'est moi qui gère comme cela.

En généralité.

Le stress à cours terme, je pense que pour moi il est facile à gérer (pour moi) car c'est un mauvais moment éphémère à passer, je me sécurise immédiatement, pour me permettre un temps de réflexion aussi infime soit-il. Exemple : au boulot (je prends cet exemple car le plus commun pour la plupart d'entre nous) ton chef déboule et te tombe dessus "pourquoi le dossier schmoutz n'a pas été traité ? " Je botte en touche " quoi ! attends, laisse moi le temps de vérifier et je reviens vers toi. " Voilà, j'ai sécurisé, je me laisse le temps de réfléchir et de trouver une solution.

Le stress à moyen terme, là aussi, je me sécurise et ayant plus de temps, je me concentre en priorité à une stratégie et si je vois que je piétine, au lieu de laissé le stress prendre le dessus, je n'attends pas le dernier moment pour demander un avis ou un coup de main.

Ah ! Le stress à long terme. Là je me donne un objectif, un but à atteindre et je n'en démord pas sauf embuches ingérables.
Exemple : Petit retour dans la vie quotidienne, ayant un enfant atteint d'une maladie génétique, il est actuellement dans un hôpital de jour qui reçoit les enfant de bas âges à 14 ans. Thomas a fêté ses 15 ans au mois de novembre. Depuis ses 14 ans il aurait du quitter cet établissement, mais en région parisienne et en France n'ayons pas peur de le dire les places sont chères, j'ai la chance d'avoir, à allez 1 km de chez moi un centre 15-22 ans succeptible d'accueillir Thomas, pour continuer et aboutir vers une formation professionnelle adaptée. J'ai déposé un dossier et l'aval de la MDPH en Mars 2007, je viens d'avoir les premiers rdv pour une intégration. Voilà 2 ans que l'ancien centre, me fournissais des adresses d'internat à plusieurs dizaine de kilomètres de chez moi, mais en centre hospitalié et semi éducatif, ils ont fait pression, pression, j'avais des appels, de centres "je vous appel pour la candidature de votre fils", si je n'avais pas botté en touche et me donner un objectif, le stress engendré par la pression "vous savez votre fils va se retrouver à la maison ce serait dommage" et autre "l'internat ferais le plus grand bien à votre fils" et bien mon fiston n'aurais pas la chance d'intégrer un établissement convenant à son profil où il pourras progresser et et apprendre un "métier adapté à son handicape"

Le stress à très long terme pour moi est, une fois que je serais parti ......., mais là j'ai pas encore trouvé.

Il y a aussi un bon moyen aussi, c'est de faire plaisir à quelqu'un qui a des problèmes en lui offrant qq chose et se dire " au moins pendant qq minutes, ça lui changeras les idées".

 :love: à tous.

Le gros.
« Modifié: 20 mars 2009 à 20:08:18 par Gros Calou »

20 mars 2009 à 20:18:38
Réponse #37

Kilbith


Hypnose ericksonienne, là je crois que le débat va être riche.
Nous avons de la chance dans la composition de ce groupe de discussion.

Je recommande les ouvrages de : http://www.atnh.net/jeangodin.html

La biographie n'est pas complète, il a fait navale et a été médecin en Afrique dans les années 50-60.

 ::)
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

20 mars 2009 à 21:14:47
Réponse #38

DavidManise


AMHA, d'un point de vue épistémologique la Foi n'est pas sur le même paradigme que la Science (au sens moderne de ce terme). Elle ne relève pas de la Raison, de la démonstration elle "est" ou "n'est pas".

Pour moi, la foi est une posture intellectuelle et affective.  C'est un état personnel.  Elle n'a pas à être démontrée ou expliquée.  Elle est autant un choix qu'un feeling. 

Partant de là, et sans discuter de son contenu ou de sa validité, on peut étudier ses effets sur la psychologie de celui qui la possède.  D'ailleurs ça a été fait.  Et si tu jettes un oeil à la fin des dernières versins des manuels de survie de l'armée US, on conseille de prier, de croire, de se raccrocher à sa religion ou à ce en quoi on croit.  Sans distinction.  Car on observe que les survivants sont souvent ceux qui croient en quelque chose de plus grand qu'eux.  Pour un vrai croyant, ce que je dis là est une hérésie.  Ca implique que toutes les fois se valent.  J'en ai bien conscience, et j'espère ne choquer personne.  Je ne souhaite pas entrer dans ce débat là, bien sûr.  Moi, j'ai ma spiritualité à moi et elle est comme ma brosse à dents : perso.

Ceci dit je respecte ta position, ainsi que ta non réponse.  Pas de souci ;) 

David
« Modifié: 20 mars 2009 à 21:23:27 par DavidManise »
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

20 mars 2009 à 21:36:25
Réponse #39

** Mathieu **


Salut,

Concernant les croyances, c'est un outil à double tranchant qui peut être moteur où frein selon la situation.
Dans une approche de type mental training, c'est un levier que l'on utilise couramment...

D'ailleurs j'ai relevé dans ce topic que certains membres ont ancré la croyance que le changement est difficile, prend du temps, etc.
Donc pour eux effectivement le changement prendra du temps et sera difficile - le système cognitif est cohérent...

Croire que le changement est rapide et facile à mettre en oeuvre ne serait-il pas plus user-friendly comme on dit ?

;)

20 mars 2009 à 22:28:17
Réponse #40

gahús


Il y a un axe de réflexion qui n'a pas encore été ouvert : c'est celui du terrain génétique.


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/20090225.OBS6332/une_variation_genetique_protegerait_du_stress.html

Il était déjà prouvé que le gène 5-HTTLPR contrôlait le taux de sérotonine, une molécule qui transmet les messages chimiques à l'intérieur du système nerveux central et qui est impliquée notamment dans le sommeil ou la dépression. La plupart des antidépresseurs régulent les niveaux de sérotonine.
Des chercheurs avaient aussi déjà identifié trois variants du gène, dont deux allèles (version particulière d'un gène) courts liés à un plus grand risque de dépression et de tentatives de suicide et qui, supposait-on, provoquaient une réponse neurochimique exagérée à des situations stressantes


D'où ma question : est il possible de faire faire une analyse génétique de l'allèle du gène H5TT sur le site 23andme. Site en langue anglaise qui n'accepte pas la traduction google...

https://www.23andme.com/
« Modifié: 21 mars 2009 à 09:01:09 par alios »

20 mars 2009 à 22:45:27
Réponse #41

DavidManise


Moi la génétique ça me pète les c*u!lles.  Par principe :closedeyes:

Potentiel X travail = résultat.

Regarde dans le film GATTACA ;)

Ceci dit, nous ne sommes pas tous égaux devant le stress, c'est net.  Quelle est la part d'inné, la part d'acquis ?  Perso la question ne m'intéresse pas, dans la mesure où la part d'inné je ne peux pas influer dessus.  La part d'acquis, par contre, je peux.  C'est ça qui est utile de creuser.  Sinon on tombe dans l'eugénisme pour améliorer le potentiel et là ça peut vite devenir craignos au niveau éthique.

Ciao ;)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

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20 mars 2009 à 22:58:21
Réponse #42

Vaer_dig_selv


Nous gagnerions peut-être à nous concentrer sur des cas concrets que nous connaissons, et que nous pouvons expliquer et partager.

20 mars 2009 à 23:03:29
Réponse #43

Anke


Je résume : tu peux avoir un super gros sac à dos plein de matos dernier cri et te démerder comme un gland, à l'inverse tu peux avoir juste une musette avec deux conneries dedans et t'en tirer. Ce n'est pas le capital ( génétique ou matériel) qui compte ou fait la différence, mais plutot la manière de se servir de son capital. Voilà qui règle la question de la génétique et des grands blonds aux yeux bleus !  :lol: ça c'est fait , c'est plus à faire...

20 mars 2009 à 23:24:37
Réponse #44

Bartlett


Bon c'est un peu une évidence mais ne pas oublier qu'il faut au maximum prendre soin de son corps.

Bien manger, boire souvent, dormir tout son soul, ne pas faire d'effort inconsidérré mais ne pas rien faire non plus, se proteger du temps...quand c'est possible bien sur !

La camaraderie aussi, la solidarité ca revient vite quand on baigne dans les ennuis.

Savoir se ménager des pauses sacrés ou on oublie les ennuis et ou on se détend.

Le sens de l'humour aussi ca aide, un sourire, un mot gentil pour celui qui en bave etc..

Il doit y en avoir un paquet ici a qui je n'apprend rien...; ::)
Hard habits are hard to kill. If you don't kill them, they kill you.

20 mars 2009 à 23:38:09
Réponse #45

Vaer_dig_selv


...
La camaraderie aussi, la solidarité ça revient vite quand on baigne dans les ennuis.
...

Non.
Non. Tu découvres alors que les gens simultanément sadiques et lâches sont fort nombreux, tout frétillants de participer à la corrida et à la mise à mort du sacrifice humain, sans le moindre risque.

21 mars 2009 à 00:12:52
Réponse #46

Bartlett


Citer
Non.
Non. Tu découvres alors que les gens simultanément sadiques et lâches sont fort nombreux, tout frétillants de participer à la corrida et à la mise à mort du sacrifice humain, sans le moindre risque.

Loin de moi l'idée d'oculter la noirceur  de l'ame humaine ,mais ca dépend des circonstances et des gens que le hasard aurra placés autour de toi le jour ou trouverra dans une situation qui pue.

Je me réfférre a mon expérience de l'armée ( de conscription), de parfaits innconus venant de toutes les classes sociales et de tous les milieu faisait leur classes et pratiquait la solidarité de facon spontanée.

La clé c"était que notre intérét particulier se confondait avec l'intérét général du groupe, dés que la pression s'est relachée ca c'est beaucoup étiolé.

Mais tu peux toujours prolonger cette attitude de maniére consciente et altruiste.

Tu me semble avoir une opinion plutot noire de l'étre humain, mais si il y a sur cette terre de sacrés enc**és il y aussi des gens sacrément bien.

Et des fois ce sont les mémes..a des moment différents.

Puisque tu aimes Watzlawick, je te conseille celui la :

http://www.amazon.fr/Faites-vous-m%C3%AAme-votre-malheur-Watzlawick/dp/2020129418

Aprés ca se résume a un choix simple; tu est une part du probléme ou une part de la solution.


 
Hard habits are hard to kill. If you don't kill them, they kill you.

21 mars 2009 à 00:24:39
Réponse #47

Anke


Vaer, tu serais pas en train de ne voir que "le verre à moitié vide" des fois ?  ;)

21 mars 2009 à 00:56:55
Réponse #48

Vaer_dig_selv


Vaer, tu serais pas en train de ne voir que "le verre à moitié vide" des fois ?  ;)

Quand le juge Fabrice Burgaud a comparu devant la commission parlementaire, un dessinateur a représenté un journaliste se précipiter sur lui avec le micro :
"Quel effet cela vous fait, quand vous savez que vous êtes condamné d'avance ?"

J'ai bien aimé ce dessin, mais il n'est plus disponible en ligne.

Look familiar...

21 mars 2009 à 01:54:59
Réponse #49

Vaer_dig_selv


Il existe une ressource non mentionnée encore : la contre-violence, la violence fondatrice. Disons celle de Grangousier face à Picrochole.
Face à un harcèlement comme ceux de Jean Fréron et du calottin Journal de Trévoux, Voltaire n'a pas fait dans la non-violence, n'a pas tendu la joue gauche, mais a composé des épigrammes qui nous font encore rire.

J'ai été très soulagé de me trouver des ressources de contre-sadisme à la mesure de sa perversité, quand j'ai composé "Il malaxe", dédié à celle qui réclamait mon émasculation. Après elle ne s'est plus attaquée à moi.

Même catégorie de contre-violence fondatrice : une jeune mariée avait un problème avec le couple uni, trop uni, de son mari avec sa môman. Nouvelle ménagère, elle laisse tomber un joli petit verre à liqueur, qui se casse. Au bruit, le mari et la belle mère arrivent, et commencent un reproche :
- Oh ! Comment as-tu pu faire cela ?
- Comment j'ai fait ? J'ai fait comme ça !

Elle prend un autre petit verre, et le fait tomber.
- Et si vous n'avez pas compris, je recommence.

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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