Quand je lis ce genre de sujet j'entends toujours des violons dans l'arrière fond avec la mélodie romantique de la satisfaction d'être dans son havre à l'abri de la tempête.
Dans la réalité c'est la m*rde, car il est impossible de se soustraire à son environnement.
Je m'explique, admettons que l'on vive en ville, dans sa villa avec 2'000m2 de terrain avec les poules, le jardin et tous ce qu'il faut. Ben faudra être très fort pour avoir quoique se soit après quelques semaines, car vous allez tout vous faire voler. En tout cas c'est exactement ce qui s'est passé à la fin de la deuxième guerre mondiale en Allemagne quand les gens on commencé à crever de faim.
De plus faudra gérer des problèmes du style la voisine qui vient avec ses 4 mômes en train de crever de faim solliscitant une aide. La renvoyer avec la mention "Crêve la bouche ouverte et des chiffons dans le cul" n'est pas à la portée de tout le monde.
De même la petite ferme perdue au milieu de nulle part, il y a de bonne chance qu'elle ne soit pas perdue pour tout le monde et qu'un matin vous vous reveillez plus.
Finalement si vous vous trouvez dans un village ou il y a plusieures personnes semi-autonome, c'est votre meilleure chance, mais faudra bien avoir quelque chose à échanger, dans ce genre de situation rien n'est gratuit.
Ensuite l'autonomie en nourriture. J'ai eu la chance comme enfant de vivre chaque année plusieurs mois à la campagne à une époque ou les paysans vivaient quasi en autarcie.
Le premier point, du superflus il y avait pas. Il mangaient, s'habillaient et dormaient dans un lit et le reste du temps travaillaient y compris les enfants à partir de 7-8 ans. Un mode de vie ou j'ai quelques doutes que beaucoup puisse le supporter. En fait les loisirs s'était le travail, d'ailleurs les vacances d'été duraient 2 mois pour que les enfants puisse aider leurs parents. De plus à partir de 13 ans il était normal pour un enfant d'aller gagner de l'argent en allant travailler chez des paysans plus fortunés.
La cuisine en terre battue, tout se faisait au feu, la toilette 1x mois dans la cour et les toilettes sous forme de trou s'était normal.
Et une chose importante, des personnes dure, très dure au travail. Quand tu voyait le grand-père qui tournait le jardin en automne et préparait le 20 m3 de buches pour l'hiver à 78ans tu saisisais ce que signifiait travailler.
Alors prenons la nourriture, effectivement s'était en quasi-autarcie.
Le jardin potager 1'000m2 pour une famile, des poules un ou deux cochons qui mangaient les restes et fournissaient la viande de l'année. Le pain acheté en face au petit magasin qui avait tout, le riz et les pâtes également acheté au magasin, ainsi que le sucre, le sel, l'huile et les épices. Je me rapelle encore, le sucre, la farine dans un immense sac et le tabac en vrac dans un tonneau.
Le vaches fournissaient du lait, qui permettait de gagner de l'argent pour acheter l'indispensable ainsi que le fromage. Le beurre et la crème se faisait sur place.
Alors s'occuper d'un jardin de 1'000m c'est 2-3 heures chaque jour. En plus faut faire des conserves (faut savoir comment) et faut avoir la patience, car préparer 30 Kg de petit pois ou couper 40 Kg de côtes de bettes en tranche c'est du travail. De même la confiture c'est super bon, mais de nouveau quand il faut ramasser les fruits aux dizaines de kilos et en faire de la confiture c'est vite ch..
L'automne y a le poires, les pommes. On peut faire un très bon concentré de jus en le cuisant 24 heures dans un immense chaudron, mais c'est un rendement de 7%.
Après le bestioles que l'on a faut aussi le nourrir, donc faut prévoir l'hiver, et même si l'on a que quelques poules (qui ne pondent pas en hiver) et des lapins, faut bien qu'ils mangent en hiver.
Ensuite il va toujours manquer la farine , les graisses, le sucre etc.. Donc soit on a des stocks démentiels soit on doit échanger.
Et puis il ya juste un petit détail, cultiver un jardin, élever des bêtes, cela ne s'improvise pas, cela s'apprend.
Personellement, je cultive tooujours un petit bout de jardin pour ne pas perdre la main et j'ai au ours des années accumulés les outillages qu'il faut. Car il ne faut pas oublier couper du bois é la scie c'est bien, avec une tronconeuse professionelle c'est mieux. De même un petit tracteur uo motoculteur c'est fou ce que cela peut aider et la benzine que cela consommme est facilement stockable. Faudar pas oublier d'avooir un atelier fonctionnel et toutes les reserves de bricolage ad-hoc.
Vaste entreprise que tout ceci.
Une image de mon jardin
et puis peut être le plus important, les contacts sociaux.
Quelques images sur la fête que l'on organise chez nous avec une vielle bateuse que j'ai dans ma grange.
Faut bien socialiser
Moleson