
à tous !
jbc, je n'y manquerais pas ( tu t'en doutes !)
Si il fallait faire un "bilan" ( bon on en fait toujours un de toutes façons...) de cette expérience, on pourrait sans doute en tirer des conclusions toutes différentes.
Pour ma part, il m'a fallu user de patience en me concentrant sur des actions qui pouvaient être "opérantes". Enfin je veux dire, qu'il m'a fallu me recentrer ce sur quoi je pouvais agir en morcelant les pbs par petits bouts et non pas essayer de gèrer tout à la fois. Peit bout part petit bout, c'est plus facile et aussi beaucoup plus valorisant.
Le moral sur le long terme est extrèmement important. Et c'est quelquefois difficile de trouver un truc positif au milieu d'un bidule très noir. Néanmoins, l'exercice est salutaire ( trouver par exemple un motif pour se lever, rechercher une occasion de s'extasier de la vie : une jolie femme croisée dans la rue, le sourire d'un gosse, une odeur qui vous ramène à l'enfance...). Cela amène forcément à une espèce d'introspection, de reflexion sur soi-même ( j'en ai passé des heures à ne rien faire, si ce n'est réfléchir à celui que j'étais) et puis mes gosses, des amis, parfois des inconnus ont été d'un soutien incontestable (

à vous tous !). C'est important d'avoir un retour positif, ça aide evidemment à croire en soi, ça "valide" en quelque sorte.
Allez je vous dis tout ! Je me suis même inscrit sur un site de rencontre ( ben quoi, y'a pas offense !) et j'y ai rencontré des femmes précieuses ( sans qu'elles passent forcément dans mon lit !) et de très chères amies. C'est important le regard d'une femme...
Alors, aujourd'hui, encore un peu de patience, mais l'essentiel est accompli.
Toutes ces périgrinations ont fait de moi un homme plus calme, plus serein, moins dispersé, j'irai même jusqu'à dire plus "affuté".
Au niveau "pro", j'ai retrouvé la joie de re-bosser en équipe. Je gagne moins de pognon, mais j'ai peu de besoins et un salaire décent. Mes gosses sont indépendants et me comblent à la fois de joie et de grande fierté.
J'ai rencontré cette femme aussi d'à peine un mètre cinquante quatre, mais qui est grande en dedans, et son sourire...
Bien sûr, j'ai un peu vieilli, mais aujourd'hui, si je devais aller rejoindre le Barbu là-haut, j'irai sans regrets.
J'ai réussi ma vie. Je suis content de me réveiller tous les matins. J'ai l'impression d'être tout le temps en vacance. Je suis heureux.
Les mecs... Le bonheur... C'est un truc super simple en fait...