1992 divorce, 3 enfants, rencontre avec Ch au boulot ( hosto) reconstruction difficile mais on se cramponne, on y croit, on se bat. On achète une maison en 93 et en la construisant ( renovation de nos propres mains, on y connait rien mais "on y va") on se construit en même temps. Six ans après, vente de la maison ( rapprochement du lieu de travail). 4 ans après (2003) attaque de l'acquéreur qui trouve du mérule( champigon qui bouffe le bois) expertise pendant deux ans. Rapport d'expertise affligeant et le juge suit en première instance. Appel, le rapport d'expertise soumis à six autres experts qui soulignent que ce rapport n'a pas de sens et qu'il est impossible de se prononcer de quelque manière sur les éléments énoncés ou mis en lumière ( datation extrèment précise de l'apparition du phénomène de la part de l'expert notamment, l'ensemble des spécialistes au niveau national disent que c'est impossible de dater). La cour d'appel suit toutefois le jugement en première instance et le rapport d'expertise inepte et condamne le vendeur à la réparation soit 270 000,00 euros ( démontage de la totalité de la maison pour tout refaire),sans donner la moindre chance de contre-expertise. Entre 2003 et 2008 aucune mesure de conservation ou d'endiguement du phénomène de dégradation n'a été entrepris.
Les jugements sont corrects au niveau de la forme, pas de cassation possible. L'expert nommé ne donne qu'un avis que les juges ne sont pas forcément tenus de suivre, mais les juges repondent que comme c'est l'expert, ils lui font confiance.
On est baisés !
Faut payer, la procédure de saisie immobilière est lancée( maison actuelle), va falloir être solide et se forcer à regarder devant et sauver ce qui peut l'être.
Aller puiser dans ses réserves, tant qu'il en reste....Une certaine forme de survie en somme...