salut à tous,
merci pour ces réponses et les explications
je viens d'écouter l'émission de Daniel Mermet sur le sujet, elle sera disponible sur son site dés demain,
pour ceux que ça intéresse:
http://www.la-bas.org/ French Kiss, tu dis que si l'argent ne vaut plus rien, il n'est pas utile de le garder chez soi, mais rien n'est
définitif, le jour ou il reprend de sa valeur mieux vaut l'avoir gardé au fond du jardin.
Je crois pas que nos gouvernements, après n'importe qu'elle crise, laisseraient tomber l'économie.
Pour ce qui est des points de vu du style autarcie, je rejoins French Kiss, le dérèglement climatique et
l'état de la planète ne vont pas être très clément pour les jardiniers en herbes, je vous transmet ce texte du paysan dont j'ai déjà parler sur le post des AMAP pour que vous preniez bien conscience, de
la difficulté de tenir un potager quand les saisons n'existent plus....... (*)
Je crois aussi, qu'il est facile de dire vivement que ce système ce casse la gueule, ça irait mieux après,
je l'ai tellement souhaité et rabâché, mais entre le avant et le après comme le dit Patrick, qu'elle misère?
et pour qui? et combien de temps?
Je bosse dans un centre commercial, et je vois les gens ce battre et s'insulter, pour un litre de carburant, un paquet de farine ou une place de parking, alors je les imagine lâcher comme une horde de con affamés débarquer dans mon petit jardin, me demandant poliment quelques patates pendant qu'il feront griller mon chien sur le barbecue...
Pour en revenir à la crise actuel ce qui m'inquiète c'est pas de plus avoir de sous, mais plutôt de ne plus avoir de sous et d'en devoir à la banque d'ou le soucis du crédit, j'ai rien lu la dessus et je pense pourtant qu'on doit être plus d'un concerné,je vais aller refaire un tour sur le site proposé par Bikeman, découvert juste avant de créer ce post, mais sa faisait un peu foutoir.
bref comme Serge, je jubile pas, même si j'aime pas cette sorte de prise d'otage entre les banques et l'état qui joue avec le résultat de notre travail,de nos vies et qui les mettent en danger derrière les beaux discours.
le monde économique s'écroule (*) extrait texte 1:
L'été se termine, bientôt la rentrée des classes et pour nous le bilan est mitigé :
A la fin du printemps inexistant, nous vous avons parlé des semis de courges... Cette année, nous avions mis en culture une plus grande diversité et quantité de ces cucurbitacées.
A la plantation, nous avions pris soin de leur laisser beaucoup d'espace pour qu'elles s'étendent et nous donnent de beaux fruits.
Finalement, deux mois après, la récolte n'est pas si bonne que l'on avait espéré. La chaleur soudaine et forte n'a pas laissé les plantes se développer suffisamment avant la floraison. Et ce n'est pas parce que nous avons planté trop tard puisque l'an dernier, nous avions planté exactement à la même période.
Cette semaine, nous avons planté des salades, mesclun et herbes asiatiques. Pour compléter le tunnel, M.... et M..... ont semé des navets sur une partie. Une heure après, B..... arrive avec son semoir pour les radis, il fait un aller, et au retour, il voit les petites graines qui s'en vont... En y regardant de plus près, c'était des colonies de fourmis qui emportaient leurs réserves pour l'hiver !
Une moitié de tunnel semée à recommencer : 3 h de boulot et des graines gaspillées...
Nous espérons qu'elles n'ont pas fait de même avec les carottes et les oignons semés en début de semaine...extrait texte 2
Chers amis,
Aujourd'hui je suis triste. Et dans cet état j'emmène avec moi toute l'équipe de C..........
La situation de C..... m'impose la séparation d'un groupe de distribution.
Pour un même nombre de paniers, la situation économique est décevante : les coûts ont changé !
D'autre part, il faut se rendre à l'évidence : la dureté de cette campagne - Pas de printemps, peu d'été et un automne froid qui commence tôt - m'amène à réaliser que nous sommes au seuil maximum de production et que nous avons l'impression que si la nature ne nous sourit pas, c'est tout notre travail qui est remis en cause.