De jour : lumière réfléchie
De nuit : lumière émise (lampe, strobe, fusée, feu(x))...
Évidemment, plus la lumière est intense et plus elle est facile à détecter... mais ça peut valoir la peine de tenter le coup. Après, le tout c'est de faire comprendre à l'aéronef que la petite lumière qu'il voit a besoin d'aide. Le mec peut très bien voir une lumière et se dire "wouah, jolie lumière"...
Sans plus...
Donc : groupes de 3.
Tros feux. Trois lumières. Trois éclairs, puis pause, puis trois éclairs, puis pause, etc. Si le pilote fait un détour vers vous et vient investiguer, il cherchera à vous localiser pécisément et à évaluer la situation. Donc on continue à flasher pour le guider (toujours des groueps de 3), puis quand on commence à distinguer les moteurs (signe que le machin se rapproche), on lève les DEUX bras comme un gamin qui veut que sa mère le prenne : ça veut dire "j'ai besoin d'aide".
Si on lève un seul bras (du genre salut mec continue ta route ça va nickel), le pilote va très certainement être enervé d'avoir été dérangé pour rien dans son plan de vol. Et si c'est un canadair il n'est pas impossible qu'il s'assure de votre niveau d'hydratation en vous larguant quelques tonnes d'eau sur le coin du nez
La plupart des pilotes (surtout ceux qui sont liés par des contraintes rigides d'horaire ou de plan de vol) ne pourront pas faire le détour pour investiguer et se contenteront de signaler votre présence au cas où...
Il faut comprendre que, de nuit, le sol brille de partout (villes, routes, villages, voitures, etc.) et qu'il faut une lumière différente des autres pour attirer l'attention d'un pilote : fréquence (groupe de trois), couleur (rouge, orange ?), etc. A fortiori si la petite lumière en question n'est pas très loin des autres vue d'en haut (on peut être à 2000m et plusieurs heures de grimpe très technique au-dessus d'une route éclairée, mais être distant de seulement 3-4 bornes vu d'au-dessus...)
Ciao
David