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Auteur Sujet: Saint Hubert (Bloodhound)  (Lu 13265 fois)

09 septembre 2006 à 15:39:06
Lu 13265 fois

zoltan charles henderson


Bonjour à tous,

Je me lance.

J'ai rencontré il y a un an une jeune hollandaise qui possédait deux Saint Hubert dressés à la recherche.

J'envisage de faire de même.

Selon ce que j'ai compris - en anglais - elle était agréée pour ce type de recherche dans les pays anglo-saxons ainsi qu'en Suisse mais pas en Belgique ni en France - pour d'obscures raisons certainement administratives et idéologiques.

L'un d'entre vous est-il actif dans ce domaine ?

Qui possède un Saint Hubert ?

Bref tout ce que vous pouvez me dire à ce sujet sera apprécié.

Merci d'avance.

09 septembre 2006 à 23:01:12
Réponse #1

SurvivalFred


Salut ZCH,

Je te propose d'aller voir le site suivant :

http://www.chiens-de-saint-hubert.be/

Il traite justement de cette race de chien qui est la plus ancienne race de Belgique  :)

Belle bête, non ?

@ +

Fred
« Modifié: 09 septembre 2006 à 23:05:33 par SurvivalFred »
 

Vous êtes trop devant votre écran d'ordinateur, allez donc pratiquer dehors !!

10 septembre 2006 à 16:18:47
Réponse #2

zoltan charles henderson


Merci  :) pour le lien mais en fait je cherche quelque chose de plus spécifique sur les formations à la recherche avec ce type de chien.

J'avoue ne rien avoir trouvé sur le net d'aussi "pointu" - en tout cas en Europe.

D'autre part je voudrais, si c'est possible, obtenir des informations sur les agrégations pour recherche avec chien ...


Si il y a des maîtres chien parmi vous


Merci d'avance. :)

11 septembre 2006 à 21:53:10
Réponse #3

niglo85


ben, moi je suis agent de securite conducteur de chien (car maitre chien est un terme rèservè aux militaires en france).
pendant mon CAP, j'avais posé des questions aux formateurs à ce sujet (chiens de secours) et il semble qu'il n'existe pas grand chose si ce n'est chez les pompiers...
mais je n'ai pas de sources sures... :-[

12 septembre 2006 à 02:11:26
Réponse #4

zoltan charles henderson


Merci pour ta réponse...je contnue mes recherches si je trouve, je t'informe. :)

12 septembre 2006 à 11:11:39
Réponse #5

Vrorsh


L'idée c'est de faire de la recherche de personne dans la nature ou de la recherche de personne en situation de catastrophe (tremblement de terre, avalanche) ??

Si c'est de la première catégorie qu'il s'agit, effectivement il en doit pas y avoir énormément de chien dressés à ça en France.
Je me demande si certains particuliers n'ont pas des autorisations préfectorales spéciales pour avoir des meutes de chiens dressés pour les battues administratives ...
Edit : Ca s'appelle la louveterie mais apparemment ils ne font pas dans la recherche de personnes.


Si c'est de la seconde, tu devrais peut être regarder du côté des pompiers et de la sécurité civile.

Edit :
petit lien avec un forum où ils pourront peut-être te renseigner :

http://www.chien-sauveteur.com/

Re-edit : Sinon sur chien.com, y a un forum très riche avec des tas de passionnés et tu y trouveras sûrement quelques précieux renseignements
« Modifié: 12 septembre 2006 à 11:16:00 par Vrorsh »

16 septembre 2006 à 20:16:19
Réponse #6

zoltan charles henderson


Merci à vous,

Désolé de répondre si tardivement mais j'étais à l'étranger, bien loin de toute connection internet.

En fait la personne dont je parlais utilisait ses St Hubert pour la recherche de personnes disparues par exemple en milieu naturel mais aussi lors de cas de disparition ou enlèvements supposés.


Je cherche toujours ......

20 septembre 2006 à 03:41:12
Réponse #7

Wasicun


Je possède un chien d'ours de Carélie et je sais que cette race est à l'occasion utilisée en SAR (en forêt/montagne) en Amérique du Nord. De mémoire il n'y a pas à proprement parler de races 100% développées pour le SAR mais historiquement c'est le berger belge et le berger allemand et leurs variantes (Tervueren, Groenndael, Malinois, ...) qui sont le plus employés (cadre mili/sécu civile/pompiers). Les intervenants privés sont plus ou moins "malvenus" en Europe (contrairement aux USA/Can) et se sont avant tout des ex cyno mili/douaniers/pompiers/sécu civile/police nat qui avec leurs connections peuvent même en retraite continuer à proposer leurs services (bénévolat en général).
On peut imaginer que les races employées en avalanche, en secours à l'eau ou les chiens de déminage/drogue peuvent (ou sont) des races pour les missions SAR.
Pour le reste ... faudra se rencarder un peu plus ... mais de toute façon c'est le boulot et l'entraînement qui font la différence (les capacités naturelles de telle ou telle race sont un plus ... surtout selon la nature du terrain ou zone géographique / un nordique sera à sa place en montagne en Alaska mais sera probablement mal adapté aux conditions climatiques de la forêt Guatémaltèque ou aux rues de Beyrouth en plein mois d'été ...). ;-)

20 septembre 2006 à 21:23:38
Réponse #8

zoltan charles henderson


Je possède un chien d'ours de Carélie et je sais que cette race est à l'occasion utilisée en SAR (en forêt/montagne) en Amérique du Nord. De mémoire il n'y a pas à proprement parler de races 100% développées pour le SAR mais historiquement c'est le berger belge et le berger allemand et leurs variantes (Tervueren, Groenndael, Malinois, ...) qui sont le plus employés (cadre mili/sécu civile/pompiers). Les intervenants privés sont plus ou moins "malvenus" en Europe (contrairement aux USA/Can) et se sont avant tout des ex cyno mili/douaniers/pompiers/sécu civile/police nat qui avec leurs connections peuvent même en retraite continuer à proposer leurs services (bénévolat en général).
On peut imaginer que les races employées en avalanche, en secours à l'eau ou les chiens de déminage/drogue peuvent (ou sont) des races pour les missions SAR.
Pour le reste ... faudra se rencarder un peu plus ... mais de toute façon c'est le boulot et l'entraînement qui font la différence (les capacités naturelles de telle ou telle race sont un plus ... surtout selon la nature du terrain ou zone géographique / un nordique sera à sa place en montagne en Alaska mais sera probablement mal adapté aux conditions climatiques de la forêt Guatémaltèque ou aux rues de Beyrouth en plein mois d'été ...). ;-)


Tout à fait d'accord mais le St Hubert est en principe reconnu comme ayant la plus grande capacité de détection olfactive.

Je ne connais pas cette race ?

Connais-tu un site ? Ou as-tu une photo ?

21 septembre 2006 à 01:23:21
Réponse #9

Wasicun


Un de mes articles paru l'année dernière dans la presse cynégétique nationale :

Bientôt de plus en plus d’ « ours » dans nos forêts françaises ? - ou comment un chasseur d’élans se mue en chasseur de sangliers …

Du pays « aux mille lacs », le plus septentrional de l’Europe, et du plus profond de ses grandes forêts de pins et de bouleaux, nous est parvenu depuis peu un nouvel auxiliaire de chasse tout à fait étonnant. A l’image de sa région natale où l’arbre, l’eau et le ciel ont été les piliers fondateurs d’une culture aujourd’hui encore très vivace, « le tombeur d’ours » sait se montrer à la fois mélancolique, brutal et fascinant. Le chien d’ours de Carélie a ainsi quitté la lisière du Grand Nord pour conquérir le cœur de quelques cynophiles français, passionnés de la chasse du sanglier …

C’est au IXème siècle, à partir des rives du lac Ladoga, entre mer Baltique et mer Blanche, que le royaume du « Karjalaland » (la Carélie) étend son influence et que les premières grandes chansons de geste scandinaves narrent les exploits de l’audacieux peuple Carélien et décrivent les richesses de cette région à la faune et la flore si extraordinaires. Entre Est et Ouest, entre influence suédoise et russe, l’histoire de ces premières tribus qui donneront finalement naissance à la nation finlandaise moderne (après l’écroulement de la Russie tsariste en 1917) sera bien tourmentée et même parfois tragique, la question carélienne mais aussi lapone étant à cet égard emblématiques … Les origines du chien d’ours de Carélie sont plus anciennes et on attribue l’introduction de la race dans la région aux « Komi » (ou « Zyrians »), peuples de la sphère culturelle et linguistique « finno-ougrienne » qui vers la fin du premier millénaire auraient constitué à partir du nord ouest de l’Oural des groupes de chasseurs nomades se déplaçant dans une grande partie du cercle polaire arctique . Dans ce pays au faible taux d’urbanisation, où la pêche et l’exploitation forestière ont employé longtemps la majorité de la population, la chasse est bien plus qu’une activité de loisir, et rassemble les pratiquants autour de valeurs culturelles et de traditions populaires fortement ancrées. Les cultes les plus anciens (notamment ceux dévolus aux plantigrades) n’ont certes pas résisté longtemps aux différentes tentatives d’assimilation répétées des puissants voisins de la Finlande païenne, mais ils ont fortement laissé leur empreinte dans les chants, les contes ou les légendes et ont contribué à maintenir une forme d’identité nationale qui aura bien plus tard permis l’émancipation tant attendue. Dans ce contexte le chien d’ours de Carélie est totalement représentatif de ses origines : courageux, vif, tenace et même têtu par moment, il exige beaucoup de patience et de rigueur pour pouvoir exploiter pleinement ses nombreuses qualités naturelles, mais c’est avant tout un chien généreux et un infatigable compagnon qu’aucune journée de chasse aussi longue soit elle ne parvient à rassasier. L’apparition de ce chien en tant que race canine à part entière date de 1936 lors de la première exposition organisée par le « Suomen Kenelliitto » (Kennel Club de Finlande) à Soratvala (actuelle Carélie russe) et doit beaucoup à Olof Berg, un cynophile passionné qui n’a pas ménagé ses efforts pour conserver et développer les caractéristiques spécifiques du spitz carélien. Le nom de la race (« Karjalankarhukoira ») est fixé à cette même époque et constitue un hommage à l’atavisme naturel de ce chien en ce qui concerne ses capacités à faire face aux ours, tant lors d’actions de chasse qu’à l’occasion d’activités de la vie courante (la proximité, pour ne pas dire la promiscuité avec le monde sauvage étant à cette époque encore une donnée sociale incontournable). Malgré de nombreuses caractéristiques communes partagées avec d’autres races de spitz (notamment avec celles plus orientales comme les « aboyeurs » sibériens, dont le Laïka de Sibérie Occidentale fait partie) le chien d’ours de Carélie est avant tout un partenaire de chasse et non un chien polyvalent, aussi bien à l’aise devant un traîneau que parmi un troupeau de rennes (d’autres races du 5ème groupe remplissent ces fonctions bien mieux). Après le conflit russo-finlandais de 1939, qui a profondément marqué la Carélie et la région du lac Ladoga, il a néanmoins fallu avoir recours à des souches d’origines russes plutôt que finlandaises pour pérenniser la race (respectivement 1/3 et 2/3). Le standard défini en 1943 par le professeur Antti Tanttu est accepté par le Kennel Club de Finlande en 1945 et un livre des origines est ouvert l’année suivante. A la fin des années 90, le nombre d’inscriptions annuelles en Finlande avoisine les 800 sujets en moyenne. La race est évidemment très appréciée dans les autres pays scandinaves (en particulier en Suède) dans le cadre de la chasse de l’élan, cependant on la retrouve progressivement aussi en Pologne, en Allemagne et plus récemment en France mais essentiellement concernant la chasse des suidés cette fois … La sélection est prioritairement axée sur les aptitudes à la chasse du grand gibier, les épreuves de travail ne sont organisées qu’en Scandinavie et consistent à juger une mise au ferme d’un élan (alces-alces) durant plusieurs heures. Pour autant le chien d’ours de Carélie peut également faire démonstration des ses talents naturels sur de nombreuses autres espèces comme les tétraonidés, les grands prédateurs (ours et lynx) mais aussi les plus petits (mustélidés). Ses capacités sensorielles sont en effet particulièrement bien développées (son odorat est fin et précis et ce, au vent comme au sol), son sens de l’orientation et sa mémoire sont étonnantes tandis que sa volonté au travail et sa fidélité n’ont d’égal que son courage et son ardeur. Enfin, sa vivacité et son énergie ainsi que son large répertoire vocal sont des caractéristiques très appréciables pour la chasse du grand gibier. Aboyant uniquement au ferme (et non sur voie) il sait indiquer, lorsqu’il est créancé avec un minimum de savoir-faire, la nature et même le nombre du gibier qu’il poursuit. Canaliser tant d’énergie et de fougue est en réalité le seul obstacle de cette race : c’est un chien à l’instinct de chasseur surdéveloppé, constamment en éveil et qui sait déployer autant d’adresse et de ruse pour s’accaparer un petit rongeur ou un batracien, que pour tenir au ferme un ours ou un élan. Indépendant et même parfois individualiste, il peut se montrer très cabochard et entêté selon son humeur du moment. Chien d’extérieur avant tout, il recherche pourtant la présence de l’homme, et ce dernier, pour pouvoir exploiter pleinement ses formidables qualités devra alors savoir tisser des liens très forts pour déboucher sur une complicité totale. A cette condition uniquement il sera possible d’apprendre à interpréter son comportement, ses attitudes et ses réactions afin d’obtenir un niveau de travail optimal. L’O.N.C.F.S. ne s’y est d’ailleurs pas trompé et dès la fin des années 80, dans le cadre de son programme de réintroduction d’ours dans les Pyrénées centrales françaises (programme LIFE « conservation des grands carnivores en Europe »), une première chienne était utilisée, non sans succès, pour assurer le suivi des plantigrades. C’est le propre centre cynophile de l’Office, du Domaine du Repaire (situé en Haute-Vienne et aujourd’hui fermé) qui a formé ces chiens d’ours de Carélie « administratifs » nécessaires aux programmes de recherche sur les ours pyrénéens et qui aujourd’hui encore assurent cette mission au quotidien. Etienne Dubarry et les autres agents de « l’Equipe Technique Ours » de l’O.N.C.F.S. de Haute-Garonne qui les ont à leur charge, décrivent ainsi leur comportement : « sa quête demeure silencieuse jusqu’au moment où il identifie visuellement le gibier, il adopte alors une attitude de gardien, se met à tourner autour de lui en aboyant et en cherchant à le bloquer pour le fixer sur place ». C’est à Rambouillet, lors justement d’une exposition de quelques races conservées par les agents du Domaine du Repaire, que Frédérique et Gérard de Bellescize tous deux chasseurs, veneurs et cynophiles passionnés que l’on ne présente plus, découvrent la race : ils tombent immédiatement sous le charme et parviennent à se procurer une femelle et à obtenir une portée après seulement quelques mois. Les petits issus de cette première portée (dont un en particulier) font merveille sur les bêtes noires ; les de Bellescize sont fascinés par cette méthode de chasse qui mêle provocations réelles et retraites simulées, ainsi que recherches de voies silencieuses et fermes circulaires tonitruants … Au décès de son mari, Frédérique de Bellescize reprend le flambeau et obtient de nombreux succès avec ses « ours » des Géguis (du nom de son élevage), et elle contribue désormais, en faisant chasser ses chiens de manière soutenue et en les présentant régulièrement lors d’évènements cynophiles,  à mieux faire connaître une race qui dans l’avenir devrait rencontrer un succès croissant en France.

Copyright ALEX B. 2005/2006


www.beardogs.org & pour info : http://www.fci.be/nomenclatures_detail.asp?lang=fr&file=group5#section2

21 septembre 2006 à 17:05:15
Réponse #10

zoltan charles henderson


Merci beaucoup très intéressant  :)



Oups bien les nouveaux smilies  :doubleup:

21 septembre 2006 à 18:05:53
Réponse #11

Kilbith


Salut,

Je crois que j'ai eu l'occasion de voir travailler un équipage Lourdais sur des sangliers en Haut Aragon. C'est vrai que ces chiens ont un comportement inhabituel. Ils traquent en silence et tournent autour du gibier en aboyant mais sans attaquer.
 Ils chassaient à la scandinave avec des émetteurs. Mais peut être que je me trompe car les chiens avaient un pelage tirant plus sur le gris ?
did

22 septembre 2006 à 14:45:57
Réponse #12

Wasicun


C'est bien possible ... je sais que dans le sud de la France la race est de plus en plus populaire ...
"tirant sur le gris" ... des Elkhunds gris (chien d'élan norvégien gris) peut-être, mais cette race est également peu présente en France ... Pour ce qui est des colliers de localisation ... je viens d'en acheter moi-même ... on n'est jamais trop prudent (attention ... cet outil ne doit pas servir à répérer le gibier mais les chiens et uniquement les chiens ...).
A ta dispo si tu veux plus d'infos (en MP).
Alex.

07 décembre 2006 à 13:15:34
Réponse #13

Pics (Vincent.D)


Salut Zoltan……
Une petite remarque… Si ta copine Hollandaise n’est pas reconnue en Belgique, ce n’est pas pour des raisons obscures, mais pratiques.
La recherche de personne en « milieu difficile »est une discipline réservée au service de secours  dans notre pays (Pompiers).Les raisons en sont simples, gestion des interventions par le 100 (bientôt 112) ce qui permet une réponse rapide aussi bien pour le rappel des secours que pour la logistique qui l’accompagne !
Comment cela marche dans la pratique… 2 solutions
1 ; Des pompiers passionnés par le travail avec chiens dressent leur toutou accompagné de pro du dressage.
2 ; Des passionnés de toutou deviennent pompiers volontaires pour « profiter » de nos structures.
Le fait de devenir pompier volontaire n’est pas très difficile en Belgique et te permettrait d’avoir une vision complète et sécuritaire d’une intervention.
J’ai oublié de te préciser que je suis moi-même pompier professionnel avec comme spécialité l’aide médicale d’urgence( Instructeur provincial) et le G.R.I.M.P. Groupe de Recherche et d’Intervention en Milieu Périlleux.
J’ai eu le plaisir de pouvoir travailler plusieurs fois avec le BeFast (groupe d’intervention mélangeant les spécialistes des différentes disciplines (Armée, Pompier, Prot civ, Medic et ParaMedic) Pour info, ce groupe a déjà été envoyé sur les grosses cata hors de notre territoire (Tsunami, tremb terre Afghanistan, Maroc,Algérie…) Et j’y ai rencontré plusieurs maîtres chien… Les chiens les plus utilisés pour cette discipline sont : Les malinois, les briards, et… Les pitbulls.(Chien terrier, très bon flair, très endurant et caractère fonceur)
Comme quoi la mauvaise réputation de ces toutous fort sympathiques est faite par de très mauvais maîtres et par les médias !
Si tu es intéressé par cette discipline, fonce !!! Renseigne toi sur la caserne de pompon prof la plus proche de chez toi et demande tous les renseignements qu’il te faut. :up:

KISS

27 avril 2007 à 11:58:52
Réponse #14

Alain Michelena


Bonjour

Le Saint Hubert est désormais utilisé en gendarmerie en France.
Ils sont entraines à Gramat dans le Lot.
Pour l'instant ils n'en ont que deux.
Pour toute question concernant cette race, c'est la : http://saint-hubert.forumactif.com/
Pour Kilbith, le Saint Hubert n'a pas de gris et n'est pas du tout silencieux, bien au contraire.....
Personnellement je me demande pourquoi dresser un Saint Hubert à la recherche de personne, je met tout le monde au défi de se camoufler en forét sans que je le trouve avec mon Saint Hubert et pourtant il n'est pas dresse.

28 avril 2007 à 08:44:21
Réponse #15

Pics (Vincent.D)


Salut Alain...
Justement le plus difficile pendant le dressage c'est d'arriver à ce que le chien ne suive plus qu'une seule trace...
Pendant une op de sauvetage il y a vraiment beaucoup de monde sur le site,et le chien doit arriver à se concentrer sur une seule "odeur".....
Le travail du chien est la" recherche de personne"(une personne!!!) et pas de tout ce qui bouge dans le secteur...LOLL
@ plus...
KISS

01 mai 2007 à 01:56:30
Réponse #16

Alain Michelena


Salut Pics
Et oui évidemment, et c'est là que le Saint hub se démarque.
Quand je dis que je défis etc......... c'est vrai que le mien qui n'est pas éduqué, ne serai sans doute pas efficace sur une op sauvetage, par contre un Saint Hub, dresse à ce genre d'exercice ne peut pas se tromper de piste.
Son flair est si précis que, lorsqu'il à compris ce qu'on lui demande (le dressage est là pour ça), il suit sa piste à coup sur.
Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ça, jusqu'a l'hypothèses la plus farfelue, à mon avis, qui prétend qu'il analyse l'A.D.N. Si si, je l'ai lu sous la plume d'un éleveur !!!
Je pense que l'explication vient, plus simplement, du grand nombre de cellules réceptrices présentes dans ses fosses nasales. Celles ci sont plus nombreuses que chez la plupart des chiens et c'est normal vu la taille de son museau.
En tout cas, les chasseurs le savent bien, un Saint Hub créancé, laché derrière un gros paquet de sangliers vas en prendre un en chasse et ne jamais le lâcher même quand ceux ci se croisent et se recroisent, il resteras toujours derrière le même. Pourtant, la plupart du temps ils ne les voient même pas car il cours le nez au sol, c'est donc exclusivement l'odeur qui le guide. Quand il se fait distancer, et ça arrive souvent, il reprendra toujours la piste du même.
Les sangliers sont pourtant, sensés, sentir tous la même odeur. En tout cas pour nous, mais pas pour le Saint Hubert.
J’ai trouvé sur le Web, des sites Belges et Suisses qui parlent d’expériences en milieu urbain comme en milieu ouvert.
Les résultats sont surprenants, les chiens arrivant à suivre la trace de quelqu’un se déplaçant en voiture ou encore d’un piéton au milieu d’une ville en pleine animation, au milieu de la foule.
J’ai quelques nouvelles de ceux qui sont actuellement employés en France par la gendarmerie mais j’aimerai bien assister à un entraînement. Ce doit être très pointu et extrêmement spécifique.
Le mien, Saint Hubert, trouve très facilement le canapé. Sans entraînement c’est déjà pas mal :doubleup:, plus sérieusement, il m’arrive souvent de me cacher en forêt et il n’a aucune peine à me retrouver aussi loin que je parte. Je fais, volontairement, de multiples détours et je l’attend d’un endroit un peu en hauteur de façon à pouvoir suivre se progression. Il passe toujours exactement la ou je suis passé.
C’est bien sur un exercice très facile pour un chien et pas seulement pour un Saint Hubert, la plupart des chiens en sont capables, par contre les capacités olfactives du Saint Hubert en font un chien de recherche inégalable pour la recherche de personne, sous conditions bien sur d’être entraîné par un spécialiste.

Merci de m’avoir répondu et a+

01 mai 2007 à 12:09:56
Réponse #17

Pics (Vincent.D)


Salut Alain..
Si jamais tu es intéressé je peux essayer de te mettre en contact avec un de mes collègues qui pratique la recherche de personnes avec chiens....(recherche de personnes ensevelies plus exactement)
Mais  c'est en Belgique....
(bon je promet rien,par politesse je lui demanderais avant!!)
@ pluch..
KISS

01 mai 2007 à 13:16:40
Réponse #18

Alain Michelena


Salut Pics
Merci de ta proposition mais ne prend pas cette peine.
Je dérangerai plutot quelqu'un en France, car tant qu'a faire, il vaut mieux voir comment les choses se pratiquent.
C'est trés gentil à toi de m'avoir proposé.

A+

01 mai 2007 à 17:23:19
Réponse #19

Pics (Vincent.D)


Ok..
Et surtout bien du plaisir avec le toutou!
@ pluch
KISS

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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