Salut
Allant à l'encontre de mon attitude jusque lors, pour plein de raisons compliquées j'ai fini par craquer et je m'offre mon premier pliant de grand luxe, un
Griptilian standard, merci à e-bay (60 euro neuf port compris) et à celui qui m'a fait vaincre mes réticences
Une des premières missions de ce couteau sera de me servir durant quelques semaines de vagabondages mixte urbain/nature avec un matos très compact et léger (discretion et mobilité maximale de toutes les manières possibles !).
Possible, pas obligé, que je sois amené à allumer un feu sous la pluie, on ne sait jamais, parfois c'est la dernière chose qu'on arrive à faire pour se sécher et préserver un peu de confort. Le bâtonnage pour fendre est pour moi un quasi incontournable de l'allumage de feu sous la pluie, pour récupérer le bois sec enveloppé dans le bois humide. Je me demandais dans quelle mesure c'est faisable avec des pliants.
Les stages auxquels j'assiste maintenant assez régulièrement m'ont permis de voir pas mal de matos différent et ce qui peut arriver avec, et j'ai vu une petite brochette de couteaux se casser au moment de bâtonner. Soit des pliants qui lâchent au niveau du verrou ou plus rarement du pivot (ce sont les axes qui se cisaillent), soit des fixes qui se cassent lorsque la jonction entre la lame et la soie comporte des angles vifs.
D'un autre côté j'ai aussi lu ce que disait Camp, qui disait pouvoir bâtonner avec un Griptilian justement.
Je me demandais si par expérience on pouvait dire que certaines façons de bâtonner épargnaient plus facilement les pliants, si certains montages étaient par nature plus résistants (puisque ce sont les axes qui lâchent, ça doit pas mal dépendre du matériau de l'axe, de son diamètre, et de son montage sur le manche) ? Ou bien n'y a-t-il aucun secret et faut-il juste se contenter de déployer des trésors de délicatesse ?