Quelques vers de circonstance
...N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant dêtre le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
Edmond Rostand (mort de la grippe espagnole
), dans Cyrano de Bergerac, acte 2, scène 8.
On peut surfer sur le tsunami causé par un tremblement de terre... c'est pas pour autant qu'on est capable de secouer violemment les fondements même de la pensée concernant une discipline. Olivier Lafay a fait trembler la terre, là. Ca a créé un véritable tsunami. Il y a et il y aura beaucoup de surfers qui joueront dessus. Quelques-uns, sur la plage, se moqueront de la petite vaguelette qui arrive (et se la prendront dans la gueule parce que bon, le fait est qu'elle arrive
)... Pour moi ces petits comportements de surface sont tous plus ou moins ridicules en comparaison du travail de fond qui a été fait par Olivier. Donc pour être honnête, les détracteurs, les copieurs, les plagistes et les surfeurs... ben j'ai juste pas d'opinion sur eux. Franchement pas.
Allez ciao
David
P.S.: j'ai viré quelques messages de ce fil. Sorry Alios et Mathieu. J'ai pas envie de faire de pubs pour les surfeurs. J'en parle pas en bien, j'en parle pas en mal. Je n'édite rien sur eux, point barre.