Bon, alors j'ai une amie, qui à mangé bio toute sa vie (une bonne cinquantaine d'année)avec ses trois enfants, même en étant au RMI. Et notament, elle organisait des achats groupés auprès des producteurs, afin d'avoir les prix les plus bas possible. Ca lui demandait du temps mais ca fonctionnait... Une sorte de coopérative privé quoi...
Ensuite, pour diminuer le budget nourriture en tant que frontalier, il est sacrément plus intéressant d'aller faire ses courses en Allemagne. Pour le moins cher du moins cher en France, on trouve du bio de l'autre côté du Rhin, et pour 2 fois moins cher, ben on à le bas de gamme Allemand.
Après, on peut toujours essayer de donner un coup de main à une personne agée à entretenir son jardin en échange de légumes...
La survie selon moi, n'est pas une question d'argent... Mais de débrouille ! Après, il faut bien connaître le système dans lequel on vit... Et se démerder dedans... Sans chercher à dépenser d'argent du tout... Si on apprend à vivre sans argent, un RMI de 300 euros c'est le bonheur...
Le truc c'est qu'en occident les gens n'arrivent pas à se passer de ce qui n'est pas essentiel. Ils ont une vision assez marketing de ce que devrait être leur vie, et du coup, ils sont en grande souffrance... Forcément si tu as un portable, et internet, ca fait déjà 60 euros en moyenne par mois au minimum... Et bien par exemple, 60 euros c'est mon budget voiture pour un mois (assurance+essence). Une voiture permet de se déplacer pour trouver éventuellement un boulot, respirer un peu et éviter la déprime. Un portable permet peut-être de prendre des rdv avec des employeurs, mais pas d'aller bosser.
Ha, autre chose... Apprendre à faire par soi-même, ca rejoint ce que je disais en début de message. Des lasagnes maison, c'est meilleur et moins cher que du tout prêt, faire sa propre mécanique, cultiver soi-même, etc,etc... il y a un forum à ce sujet d'ailleurs :
http://www.onpeutlefaire.com/forum/Pour résumer, à mon avis, si on reste dépendant du système qui nous à mis à l'écart, on ne peut s'en sortir durablement. A mon sens, il faut changer notre réalité économique afin de correspondre exactement à NOTRE situation, et pas celle qui ne veut rien dire d'un pays tout entier...
Il y a également l'image qui colle à la peau de chacun d'entre nous de ce qu'est la réussite sociale. Alors évidement si on ne cadre pas, on se démène comme un diable pour y arriver, on se brise les reins, on y arrive pas, et on est malheureux... Et du coup, en plus d'être pauvre, on est dépressif...
La vie est belle, et je pense que même sans argent, si on arrive à voir cela, l'essentiel est en nous, et il n'est plus alors question de survie, mais de Vie !
Céd