Salut,
Clairement, l'achat d'un couteau n'est pas un acte raisonnable. Force est de constater qu'à chaque fois c'est "pour la vie"...mais on recommence souvent.
Personellement je n'adhère pas aux couteaux "barre à mine", un couteau c'est fait pour couper. En fait cela dépend de l'activité envisagée :
Si tu cherches à faire du "bushcraft" (tailler du bois essentiellement), tu as deux options:
*Le petit couteau genre scandi pas plus long que 12cm, super affuté. Il faudra compléter par une hachette ou une scie.
*Le grand couteau genre lekku. Il peut faire hachette avec les arbres courant des forêts nordiques. Impeccable pour faire des buchettes. Pas besoin qu'il soit épais, au contraire.
Si tu utilises ton couteau dans une activité chasse européenne, plusieurs options :
*Le petit couteau qui sert juste à préparer le gibier, lame de 12 cm. Chez nous, le gros travail se fait avec l'équipement de boucherie. Extrêmement rare de devoir découper des quartiers de gibier sur le terrain. Le couteau ne sert qu'a vider le gibier, éventuellement à le peler dans certaines régions.
*Le couteau sert à achever le gibier, autour de 18cm. Une lame de type baïonnette est bien adaptée. Totalement inutile en dehors de cet usage. La lame est souvent épaisse pour résister aux contraintes.
*Un compromis autour de 15 cm sera souvent "tartarinesque" pour activité un, et léger pour l'activité deux.
Quelques remarques sur le couteau chasse :
*Au risque de susciter des réactions, je dirais qu'un couteau de chasse n'a pas besoin d'être aiguisé "rasoir". En fait, la viande se coupe mieux avec une lame bien aiguisée sans plus. Cela a l'avantage de faire un tranchant plus solide. J'ai un petit aiguisoir diamanté en forme de queue de rat, c'est suffisant. Cela ne donne pas un tranchant rasoir.
*Le manche doit être "étanche" et une garde est utile. En effet, quand tu te serts d'un couteau sur du gibier, le sang, le fiel, le chyme s'introduit partout (odeur...) et rends le manche glissant.
*Pour le couteau à préparer le gibier (eviscération essentiellemennt, couper les amourettes). Il n'est pas utile qu'il soit très épais. La lame doit être large (pas épaisse), la pointe plutôt à la génoise (drop point). C'est bien adapté pour ce travail. Les manches montés sur soie sont souvent plus agréables en main et le couteau est moins lourd.
*Pour la "dague". Comme elle porte des coups d'estoc elle doit être très solide et bénéficer d'un bon revenu. La plate semelle est un plus, simple ou double quillon indispensable. La pointe ne doit pas être trop fine. La difficulté, c'est d'avoir une lame qui coupe quand même pour égorger (saigner) le gibier.
*Une lame inox/semi inox c'est pratique à la chasse. Et, c'est bien si la qualité de l'acier permet de n'aiguiser qu'au campement le soir. Comme le gibier est souvent couvert de boue siliceuse, un acier dur est nécessaire pour le petit couteau.
Ce que je viens de dire est critiquable.
Je n'ai pas d'expérience d'utilisation de "couteau de combat", je veux dire par là de couteau pour soldat genre "outil à tout faire". Si ce n'est pendant le SN, et j'ai trouvé le Glock très bien car il est, pas cher, solide, léger, pratique (décapsuleur), silencieux et son étui hyper pratique et très sécuritaire. Il s'aiguise difficilement et coupe mal. Le fait qu'il rouille n'est pas un problème pour un soldat AMHA. Mais je n'ai pas chassé pendant cette période, juste creusé avec, ouvert des boites de cartouches, fendu du bois....donc plutot l'utilisation "prying bar" que "couteau". Comme couteau j'avais un sak, bien suffisant.
En fait je suis pas trop crédible sur ce post.....en comptant bien, je dois avoir un peu plus que quatre couteaux
J'ai un A1 et un F1....
didier.