Salut,
Ce genre de démarche s'inscrit dans une logique habituelle de réglementation propre à notre pays.
Une pratique se développe
en catimini sans cadre réglementaire précis sous l'impulsion de précurseurs.
Souvent d'ailleurs les précurseurs utilisent ce "flou" afin de contourner un cadre réglementaire préexistant contraignant et limitant l'entrée sur un marché.
L’administration laisse faire malgré les protestations éventuelles des professionnels qui voient leur domaine professionnel empiété à la marge. Soit parce qu'elle a autre chose à faire, soit parce que c'est marginal, soit parce qu'elle ne voit rien ou n'y comprend rien.
Et puis des problèmes ou un accident arrive. Et soit la pratique est peu développée et dans ce cas elle est reprise en main par les professionnels organisés. Soit elle est suffisamment développée pour que les professionnels précurseurs arrivent à être une partie prenante dans le cadre réglementaire imposé par l’administration.
Un bon exemple :
Il existe une fédération de Judodès les années depuis 1946, année où elle prend son autonomie vis à vis de la Fédération de lutte.
Le Karaté arrive dans les années 60, ce n'est pas du judo donc on peut ouvrir des clubs de karaté sans être membre de la fédération de judo, ni diplômé. Du moins au début.
En réaction, la fédération de Judo milite pour éviter cela et on en arrive à créer une fédération de Judo et Discipline Assimilée afin d'assimiler le Karaté. Evidemment les précurseurs du Karaté tentent de retrouver leur autonomie (du moins une partie d'entre eux) en invoquant leur "spécificité". Et si ils arrivent à faire reconnaitre une "Fédération de Karaté" autonome...quelques temps après c'est eux qui militent pour interdire le Tae kwon do, kung fu, le penchak silat...en créant une Fédération de Karaté et Arts Martiaux Assimilés puis FFKDA". Et on recommence pour un tour.

Ce processus est ancien chez nous. Chaque profession tendant à constituer une association gérant ses intérêts et par la suite les dirigeants de cette association tentent de mettre des barrières à l'entrée pour les nouveaux entrant. Généralement en invoquant plein de bonnes intentions. Evidemment.
Parfois, compte tenu des problèmes que cela engendre à terme, on tente d'endiguer ce processus. Par exemple par le Loi Le Chapelier sous la Révolution :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Le_ChapelierEn résumé il est bon de légiférer dans un nouveau domaine afin de limiter les dérives dangereuses, mais cela entraine souvent des maux pire que le mal.

Mon point de vue : il est bon d'encadrer les activités s'adressant à des enfants. En revanche, pour les adultes je pars du principe qu'ils sont responsables et donc qu'ils s'informent. Et s'il y a abus, manquement ou tromperie, comme la responsabilité d'un organisateur est engagée quelque soit la pratique : il est vite exclue du marché.
Reste un problème. Le raisonnement ci-dessus est logique et raisonnable. Mais cela ne peut être une réponse adéquate à la douleur d'une mère ayant perdu son enfant. Peu importe son âge.