Bonsoir,
Un petit retour, pour avoir bien galéré avec ces histoires de couches. 
J'ai testé ces doudounes garnies de fibres synthétiques (la brune) & de plumes (la beige clair).
Il s'agit de fringues achetées d'occasion pour essai.

Au niveau des smocks associées: Miltec, Bundesweher & AF:

Bilan des opérations:
_Les deux doudounes tiennent trop chaud en activité extérieure et seraient insupportables (pour moi) dans les transports en commun.
_C'est long à sécher, surtout les plumes.
_Ça capte les odeurs: transpiration pour le synthétique, "oreiller moisi de grand-mère" pour la plume.
Au niveau solidité, c'est la Bérézina... 
_En couche extérieure statique, OK, mais on ne parle même pas d'aller pisser dans un sous-bois: la moindre épine abîme les compartiments en coton (j'avais choisi cette matière supposée résistante au feu, mais c'est une erreur: la couche de surface est trop fine pour éviter un trou à la moindre escarbille)
Si j'avais su, j'aurai pris une enveloppe synthétique: à nullité égale par rapport au feu, ça aurait pu être étanche.
_Les deux modèles ci-dessus sont dotés de capuches & de manches amovibles.
Ça s'avère une fausse option, vu qu'elles ne sont réellement utilisables qu'en statique (en gros: manger, dormir ou bouquiner). Bref, quand il fait froid on garde les manches.
Quant aux capuches, ce sont des gadgets qui se mouillent vite et ne tiennent pas chaud.
Si je devais en choisir une, ce serait la synthétique car elle sèche un poil plus vite et les manches maillées sont moins fragiles.
Mais bon, ce serait un choix par défaut. A l'usage, je préfère nettement un pull en laine.
Si ça peut t'éviter les mêmes erreurs que moi, la "version longue" est ici: http://forum.davidmanise.com/index.php/topic,69312.0.html
J'ai toujours du mal à comprendre comment tu opères...
En activité, on n'a pas besoin de grand chose en dessous d'un coupe vent.
- Par 0°C venté en montagne je ne peux pas porter autre chose qu'un sous vêtement en synthétique sous l'anarak.
- Sans vent je vire l'anorak à 0°C.
- Par -10°C en montagne c'est la même chose. Il faut que ce soit sur le plat (effort faible) pour que cela nécessite le port d'une polaire dessous.
- Même par -20°C en activité la polaire est suffisante la plupart du temps.
En revanche, dès que je m'arrête je dois beaucoup me couvrir.
-Par exemple une station statique vers +5°C dans une forêt à l'ombre nécessite d'avoir au moins deux polaires standard pour ne pas grelotter au bout de quelques heures.
- Et quand je suis en montagne, dès que je m'arrête vers 0°C c'est obligatoirement une polaire et un doudoune synthétique légère pour un arrêt de moins d'une heure.
- Par -10°C ou pour un arrêt plus prolongé....on tape vite dans la doudoune de plus d'un kg (synthétique ou duvet).
Exemple ici Lambda porte une grosse parka en duvet (modèle sans membrane, juste de la toile serrée) pour photographier les aurores boréales. il a retiré le bonnet pour la photo. Par -20°C c'est d'ailleurs vite insuffisant.
Rq : Les mains sont découvertes : quelques minutes tout au plus (on est à proximité d'une cabane avec un poêle chaud). J'ai un ami qui a perdu des doigts en Islande à cause de l'obligation de faire des photos.

Par commodité, en montagne je ne retire pas mon coupe vent à l'arrêt ni ne me change. Je me contente de placer une couche isolante (le plus souvent une doudoune) par dessus l'anorak (qui n'est pas épais : simple couche de tissu avec dessous un sous vêtement).
Bref : Sauf quand on est à -20°C dans le vent, lors de l'effort prolongé je ne porte jamais de couche d'isolation coupe vent.
Par exemple ici on est par -20°C environ et malgré une activité physique de camp importante j'ai sur moi un woolpower 200, une chemise fine de laine pendleton et une grosse polaire helly hansen : aucune barrière coupe vent.
L'ami avec moi doit porter encore moins d'isolation.

Autre exemple par seulement -5°C, mais plusieurs jours dans un abri ouvert partiellement chauffé : Lambda porte seulement un pull, pas de veste encore moins de truc imperméable.

Et moi aussi. Pas de veste de toile serrée pour que la transpi s'évapore doucement. Et on bosse tranquillement si possible :

idem lors de l'effort par -20°C (mais sans vent! ). J'ai même moins d'isolation au niveau des jambes (shorty laine +collant woolpower + chaussette + pantalon tissu fin polycoton camo hiver coupe vent).
Le blanc sur les épaules c'est ma transpiration qui givre. Avec une polaire à poil long, il suffit de secouer les poils pour l'éliminer.

Plus de détails ici :
https://www.wintertrekking.com/community/index.php?topic=2484.0ou là :
https://instinct-de-survie.forumgratuit.org/t11340p25-l-abri-de-lambda