Un raisonnement un peu naïf qui peut peut-être apporter des éléments de réflexion.
Avec une corde à 13 noeuds, tu peux facilement tracer entre autres une ligne droite, un cercle, un rectangle, un carré, un triangle quelconque, isocèle, rectangle, équilatéral, et d'autres polygones moins élémentaires. Tu peux diviser une longueur par 2, 3, 4, 6, ou 12. Faire un angle droit, et sans doute des choses plus subtiles comme trisecter certains angles spécifiques, ... Avec un compas, multiplier des longueurs, les diviser par certaines quantités, construire des longueurs racine d'un entier, la bisection, les cercles, les arcs de cercles, et tout une panoplie d'autres constructions sont disponibles.
Je me souviens gamin d'un adulte esquissant une façade de cathédrale romane simplifiée, ça se réduit très grossièrement à des cercles, triangles, quelques rectangles...
Et ne serait-ce qu'avec la possibilité de diviser en 2 (et tracer une ligne droite), et un outil pour travailler le bois, tu peux déjà construire et vérifier qu'un instrument de mesure sommaire d'horizontalité ou d'aplomb comme l'archipendule (équerre + fil lesté) est bien équilibré. Itérer dessus ou recommencer jusqu'à ce que ça soit "suffisamment précis".
A partir de là t'as un outil qui te permet à lui seul de vérifier la planarité approximative d'une surface, et combiné avec d'autres techniques permet d'aller plus loin, et peut-être sans trop d'étapes supplémentaires de créer un outil pour faire des coupes à peu près planes. Ou bien de tailler proprement des pierres dans lesquelles tu peux faire couler du métal ?
Autre remarque : Si tu tasses un sol pas trop caillouteux en le piétinant, il devient plat... Avec un objet suffisamment lourd et lisse, il est relativement uniforme. Ca constitue une surface plane de travail ou de référence de départ.