Rantanplan, comme indiqué auparavant, je trouve certains éléments de ce point de vue fatalistes, et faux, quand tu considères la diversité de l'espèce humaine.
Des centaines, milliers de peuples ont vécu pacifiquement, avec des sociétés nettement plus démocratiques que ce que nous connaissons actuellement, sans polluer, sans exterminer d'espèces, sans déforester, sans déverser de plastique partout.
Ce qui, au passage, ne les empêche pas d'avoir des instincts animaux par moments et d'utiliser des outils (comme d'autres animaux...). D'avoir des conflits, connaître des formes de médecine, et peut-être, pour certains, connaître des périodes de famine réduisant la population...
Ces peuples sont innocents.
Généraliser l'humain à la société actuelle dans laquelle la plupart de nous vivons me paraît expéditif.
Je partage par contre ton avis concernant l'idée d'espérer une solution technologique à des problèmes liés au trop-plein de consommation et de technologie.
Mais je ne relierai absolument pas la volonté consommatrice avec le caractère primate. C'est peut-être un rouage sur lequel une politique de marketing joue, mais ce n'est à mes yeux pas généralisable au comportement de l'humain en général.
D'ailleurs, dans l'absolu, l'humain dans son ensemble ne détruit pas son environnement depuis son origine, loin de là. La majorité de son vivant a été 'non-destructrice'.
Des données archéologiques récentes sembleraient aussi suggérer que la cohabitation avec la macrofaune dans beaucoup d'endroits du monde a duré beaucoup plus longtemps que ce qu'on pensait il y a quelques décennies. Et que la disparition de certaines espèces seraient peut-être plus attribuables à la fin de la période glaciaire que l'intervention de l'humain.
Ce sont des données récentes, il est légitime de douter de cela, bien entendu. Je souhaite simplement mentionner le fait que les visions généralisant l'humain et le réduisant à UNE façon de vivre sont peut-être douteuses aussi, et se basent parfois sur des données erronées (ou des conclusions hâtives). Je pense au discours fataliste de certaines grandes figures récentes des médias, en disant ça, par exemple.
Illustration :
https://reporterre.net/Non-l-humanite-n-a-pas-toujours-detruit-l-environnement (ça reste le même type de source que j'ai cité jusqu'ici, l'auteur est l'auteur principal du blog que j'ai cité plusieurs fois).
Je ne mets
pas en cause tes constats et leur conclusion potentielle, hein (surconsommation, surpopulation, relation accroissement -> consommation qui me fait penser au paradoxe de Jevons, ...).
Simplement leur interprétation (et leur généralisation à l'Ensemble de l'Espèce Humaine).