J'ai l'impression que certains sont un peu défaitistes, voire résignés. Je ne pense pas que ce soit l'attitude idéale à tenir. Je préfère déjà l'optimisme de Boris.
J'ai également l'impression que la philosophie exprimée par Deep Green Resistance et consorts a été peu discutée, au final. Je n'ai rien à voir avec ces mouvements, mais je pense que ça vaut le coup d'en parler un peu plus.
Je vais peut-être utiliser parfois MON avis pour expliquer ce que JE pense comprendre de leurs idées, mais je ne suis pas membre de DGR. Et ne prenez pas ce que je dis à leur sujet comme à prendre au pied de la lettre, du coup, évidemment.
Je ne suis PAS là pour vous dire de rejoindre de tels mouvements. Je vous conseille simplement de vous renseigner au sujet de la philosophie derrière ce genre de mouvement et de décider de ce que vous en pensez. Peut-être que vous penserez que ce n'est pas la meilleure solution, ou que ce n'en est pas une.
Il est fort possible, d'ailleurs que ce type de mouvement ait de plus en plus d'impact sur la vie de tous dans le futur, et que médias et hommes politiques en parlent (potentiellement à tort et à travers ?).
Je suis désolé, ça va être un post un peu long et ça va renvoyer ensuite vers plus de lecture.
Pour commencer :
Ils (groupes radicaux écologistes) existent depuis le début des années 2000 & sont considérés par les services de renseignement comme la seconde menace terroriste en Europe, après l'extrémisme religieux.
Ces mouvements existent depuis un peu plus longtemps (années 80, je crois), et les idées sous-jacentes sont encore plus anciennes (la philosophie de vie défendue est très ancienne, et des critiques relatives à -par exemple, pour prendre un élément- la civilisation industrielle, voire civilisation tout court se retrouvent chez des gens comme Aldous Huxley ou Claude Lévi-Strauss).
Au passage, Greenpeace était à une époque considéré comme un "groupe radical écologiste".
Concernant les remarques de nox :
" Règles de la culture de la sécurité
Ne parlez pas de…
[...]
Ne parlez jamais à la police, aux services de renseignements, etc. "
Donc on doit respecter les "règles" du sytème GDR mais pas celles de la "république" (par exemple) ... ?
DGR n'est pas une société. C'est un mouvement de résistance.
Les 'règles à suivre' sont des règles d'autoprotection de ce mouvement de résistance de type guerilla. Ca ne constitue aucunement une philosophie de vie à long terme ou une ébauche de dictature. Les règles s'appliquant aux membres de ce mouvement n'ont à mes yeux rien de comparable avec un corpus de loi. Moi, je ne vois pas de contradiction avec leurs principes.
"DGR est une organisation radicalement féministe. Les hommes forment une classe qui mène une guerre contre les femmes. Viols, violences physiques, incestes, prostitution, pornographie, pauvreté, et génocides forment l’ensemble des armes dans cette guerre et sont les conditions qui créent la classe sexuelle féminine. La liberté des femmes – en tant que classe – ne peut être dissociée de la résistance à l’ensemble de la culture dominante."
"Nous sommes empêtrés dans des systèmes imbriqués de pouvoirs sadiques et construits sur des richesses volées, des privilèges blancs, la misogynie, et la suprématie humaine. En tant qu’individus, il est de notre responsabilité d’identifier ces systèmes, de conquérir nos droits, et de faire alliance avec les expropriés. Collectivement, notre tâche est d’amener ces systèmes à la chute."
c'est pas un peu réducteur ?
Le site étaye sur plusieurs pages ces idées et ses principes, développant très longuement chacun des paragraphes cités par nox. Le regard qu'il porte sur l'homme et la femme (et les différences constatées selon les sociétés et les cultures, à travers les époques) ne correspondent peut-être pas à l'idée que tu t'en fais à partir d'une présentation générale sur leur pages principales.
Balayer tout ça de côté en indiquant qu'un paragraphe isolé est réducteur... est réducteur. C'est mon avis, en tout cas. Et même si t'es pas d'accord, ça empêche pas d'en discuter un peu plus, non ?
Sur le site pas la moindre trace d'actions concrètes applicables aux citoyens pour améliorer la situation, ce ne sont que des idées politiques.
Si peu de mesures concrètes sont avancées, c'est peut-être normal. Ce type de mouvement ne cherche pas à revendiquer ses actions. Ni à convaincre tout le monde. Ce qui importe pour eux, c'est qu'ils convainquent les bonnes personnes. Celles qui seront prêtes à agir, en sachant ce qu'ils risquent de perdre. D'ailleurs, passé un certain stade, peut-être que il n'y aura (du point de vue individuel, pas au niveau de la biodiversité) plus grand-chose à perdre.
Et si certaines de leurs mesures s'avéraient être illégales, ça me paraît évident qu'ils n'en parleraient pas sur leur site. S'ils suivent des structures adaptées à des guerres de type guerilla, il vaut mieux éviter la hiérarchie en pyramide et d'exposer toutes ces stratégies au grand jour.
Mis à part, du coup, les histoires de frappe directe et les individus directement impliqués, il y a bien d'autres catégories d'individu qui composent ce type d'organisation. J'y reviendrai.
Concernant cette remarque de Vladimir :
Il est certain que si les pouvoirs politiques n'agissent pas rapidement et fortement au niveau mondial pour enrayer le processus destructeur et apocalyptique du réchauffement climatique,les actions citoyennes deviendront de plus en plus extrémistes.
Les penseurs des mouvements considérés comme radicaux te diraient que cette action n'aura JAMAIS lieu. Que ce qui se passe aujourd'hui est la conséquence du fonctionnement NORMAL de nos gouvernements et industries. Le gouvernement agit la majorité du temps pour soutenir la machine industrielle. Ca fait des centaines d'années que la déforestation en masse a explosé dans le monde, et nos gouvernements n'ont JAMAIS cherché à enrayer ça à échelle mondiale. Ils n'ont pas non plus cherché à changer l'idéologie expansionniste et colonisatrice des sociétés occidentales. Au contraire, ils ont encouragé -volontairement et/ou par inaction- l'augmentation de la vitesse de déforestation.
(Aparté au sujet des forêts :
Chez nous, on a certes plus d'arbres qu'il y a deux siècles, mais certains étayent plusieurs arguments pour avancer l'idée de malforestation dans beaucoup d'endroits en Europe. C'est aussi parce qu'on a pu aller en abattre ailleurs et arrêté d'entretenir certains endroits que nos forêts européennes ont en partie repoussé. Les haies d'arbres chamêtres par contre ont énormément été détruites, et continuent de l'être).
D'ailleurs, la déforestation actuelle au Brésil a lieu en grande partie pour remplacer la forêt par des plantations destinées à l'élevage, si je ne m'abuse... ? Des accords agricoles ont été passés à Bruxelles, non ? Preuve supplémentaire parmi la quantité innombrable d'exemples (et le simple fait que ça fait des années que la situation mondiale ne s'améliore pas) que les forces aux pouvoir (les structures ?) mettent la priorité à des accords commerciaux (qui ne sont peut-être pas bénéfiques à l'agriculteur, au passage, je l'ignore) avant l'ensemble de l'humanité.
L'arbre est absolument critique à notre survie. C'est -entre beaucoup d'autres choses- un élément essentiel du cycle de l'eau, parce qu'en plus de permettre de drainer lentement l'eau et de la retenir en surface, de limiter l'érosion éolienne et liée à l'eau de pluie, de baisser la température du sol par l'évapotranspiration, de stocker du carbone, de fournir de la nourriture et d'autres éléments essentiels à la vie de l'humain (récipients, abris, vêtements, ...) une forêt peut faire venir la pluie.
Des recherches relativement récentes indiquent que lorsque beaucoup d'arbres sont en stress hydrique, ils relâchent des composés s'aggrégeant avec les particules d'eau des nuages pour en faire des gouttes de pluie. (
https://positivr.fr/amazonie-arbres-foret-provoque-pluie/, premier lien pris au pif à ce sujet).
Autre remarque peu rassurante : les sols tropicaux sont plus fragiles que nos sols en région tempérés. L'agriculture industrielle (que les grands groupes agricoles propagent de plus en plus) risque de détruire les sols bien plus rapidement que chez nous.
Fin de l'aparté)
"Je ne vois aucune solution, sinon parvenir à changer la psychée de l'Homme en profondeur: l'accumulation de biens matériels, l'attrait pour les avantages immédiats, les instincts basiques (reproduction, territorialité, opportunisme, individualisme... instinct de survie), etc. Tout ça crée trop de problèmes."
Ca me paraît un peu fataliste. Je ne suis pas certain que ce soit le psyché de l'Humain avec un H à remettre en cause. Ce psyché que tu critiques n'a rien d'universel. Des millions d'êtres humains ont vécu sans déforester, sans balancer de plastique dans les océans, ni créer de désert, etc. Les quelques peuples de cueilleurs-chasseurs qui n'ont encore pas été éliminés ou assimilés en sont la preuve vivante. Leur psyché n'a rien à voir avec celui que tu décris. Sur ce point, je rejoins ce que certains de ces mouvements radicaux avancent.
"Je ne vois aucune solution, sinon parvenir à changer la psychée de l'Homme en profondeur: l'accumulation de biens matériels, l'attrait pour les avantages immédiats, les instincts basiques (reproduction, territorialité, opportunisme, individualisme... instinct de survie), etc. Tout ça crée trop de problèmes."
Résister ?
Il y en a, par exemple, des résistants, au Brésil. Ils existent. Faut chercher un peu pour trouver des infos à leur sujet, mais ils sont là.
Les mouvements radicaux actuels placent la Vie dans son ensemble avant l'humain. Ceux qui semblent indiquer vouloir causer un effondrement de l'industrie ou des gouvernements semblent penser que c'est une BONNE chose pour la Vie d'arrêter la machine. Que même si beaucoup périront, ce sera forcément mieux que ce qu'ils pensent adviendra si rien n'est fait (illustration sur le site de DGR,
https://deepgreenresistance.org/fr/deep-green-resistance-strategy/decisive-ecological-warfare#collapse-scenarios). Mieux pour la Vie.
Ca me fait penser à une citation de David.
Pour avoir envie de vivre, il faut une bonne raison. Et, paradoxalement, c'est généralement la raison même pour laquelle on est prêt à mourir.
Ces gens sont vraisemblablement dans cette situation. Prêts à mourir pour ce qui les fait vivre. La nature, leur forêt, la vie, la biodiversité, l'air et l'eau propre. Plutôt que de contribuer à leur destruction en vivant une vie d'occidental du XXI siècle, et plutôt que de laisser faire.
En soi, peut-être que cela constitue une solution.
Pas la meilleure qu'on pourrait souhaiter, mais selon eux le mieux
étant donné la situation actuelle.
Et même s'il s'avérait que ça ne résout pas assez pour que l'humanité survive, ça reste une victoire. Plus d'espèces auront survécu. La Vie repartira mieux, et sera peut-être garantie de bien repartir. Si le mouvement est réprimé et mis à mal, tant pis. Ils auront agi en connaissance des conséquences, et seront restés fidèles à leurs principes. Les résistants n'avaient aucune idée s'ils allaient gagner ou survivre pendant la 2nde Guerre Mondiale (mais leur contribution était loin d'être négligeable).
Leur idée de taper où ça fait des dégâts et de s'attaquer de multiples manières aux principaux responsables des problèmes, et aux principaux rouages de la machine, ça sera peut-être le plus efficace qu'on puisse espérer.
Plus efficace, sans doute qu'attendre les élections de 2022 pour voter un parti surfant sur la vague écologreenwashing pour engranger des votes, espérant qu'un gouvernement national dont le but est de toute façon selon eux de soutenir la machine industrielle. D'attendre et d'espérer que cet hypothétique gouvernement national arrivera à faire plier des entités supranationales. Et en laissant le chauffage à 20°C quand même, parce que c'est trop dur de mettre un pull l'hiver ou de s'acclimater au froid.
(Au passage, je ne suis pas sûr que toutes les actions qu'un tel groupe pourrait lancer soient illégales. Par exemple faire couler une grosse boîte d'extraction de pétrole ou de production de plastique en la faisant crouler sous des lois contraignantes ou en la gérant de façon à la faire dériver vers l'incompétence systémique et la faillite n'est peut-être pas illégal)
C'est sûr qu'aujourd'hui c'est difficile d'avoir l'impression qu'on peut avoir un impact à grande échelle. Je pense que c'est peut-être ce qu'on attend de nous, de se dire qu'on ne peut rien faire. Les gens qui se sentent impuissants sont les plus dociles. Une culture de la passivité, peut-être inculquée en partie par les habitudes qu'on nous fait prendre ? Par nos structures hiérarchiques ?
C'est faux. Nous ne sommes pas impuissants. Impuissants pour ce qui est de restaurer la planète en 20 ans pour qu'elle soit aussi vivable qu'il y a 100 ans, sans doute oui. Impuissants pour changer les choses sans sacrifice, oui, sans doute.
Mais impuissants pour améliorer les choses, non.
Si un écureuil peut accidentellement causer une panne de courant pour 32 000 personnes (
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1218947/panne-courant-traverse-poteau-ecureuil-nouveau-brunswick), je ne vois pas en quoi un individu bien épaulé ne pourrait pas faire des choses à impact majeur.
Sans aller jusque là, ceux qui montrent des voies alternatives ont un impact. Les éboueurs ont un impact au quotidien. Les cueilleurs-chasseurs ont un impact, en nous montrant que des petites minorités vivent complètement en dehors du mode de pensée consumériste. Ceux qui ont permis de faire ces découvertes. Ils ne sont pas bac +15, surhommes, riches, ou 'puissants'. Ceux qui passent du temps à discuter, à dénoncer le greenwashing. Ils ont très certainement eu besoin de soutien et de sacrifices de la part d'autres pour pouvoir faire ce qu'ils font ou ont fait. Des coups de pouce. Leurs amis et famille ont eu de l'impact. Ce ne sont pas, la plupart, des ingénieurs ou des politiciens.
En ce sens, il existe des solutions. Pas faciles à mettre en oeuvre, certes, et certainement pas individuellement. Mais si tu veux améliorer les choses de façon non négligeable, ces solutions existent.
Je suis d'accord avec toi, tous ensemble, décider de tirer la chasse une fois par jour ou je ne sais quoi ne constitue pas un chemin suffisant vers la solution (en plus c'est dommage, ça reste des litres d'eau potable de perdus, et de beaucoup de matière organique qui part à la flotte).
Alors, oui, celui qui parviendrait à entraver un forage massif de pétrole ou à empêcher l'approvisionnement en caoutchouc d'une usine de fabrique de pneus a un impact direct et visible. Mais les gens qui prennent les armes ne sont pas les seuls impliqués dans ces mouvements, de toute façon.
Il leur faut du soutien matériel. Et moral. Ca c'est déjà conséquent. N'importe quelle armée au front est épaulée par dix, vingt, cent fois plus de monde. Dans le cadre d'un mouvement radical, ça constitue les messagers. Les intellectuels. Les analystes. Ceux qui dénichent des infos au sujet des prochaines cibles, ou qui en recherchent d'autres.
Il faut aussi que les gens soient prêts à accepter de résister. De faire des sacrifices en allant jusqu'au bout de ses idées, et on est conditionné à éviter les sacrifices autant que possible. Une culture de la résistance, ça passe par des artistes, des journalistes, des gens en colère. Par des individus haut placés qui cherchent à changer les idéologies à grande échelle. De changer le fonctionnement du pouvoir, si par miracle ça s'avérait possible. Pour que la reconstruction, s'il y en a une, puisse se faire et que ce qui se reconstruit soit différent et mieux, il faut que les mentalités aient changé. Ca passe par les efforts d'énormément de monde de changer les esprits. D'autant plus que les gens trop débordés au jour le jour ou trop dans la galère pour pouvoir se permettre (ou pour être en mesure) de s'intéresser à ces questions sont nombreux.
Vous n'avez pas besoin d'être dans l'illégalité en faisant partie de ce mouvement, si je ne me trompe pas (ça doit dépendre des pays, j'imagine, en fait).
Et ce n'est peut-être pas la seule solution existante. Par exemple, supposons que quelqu'un trouve un moyen de stériliser 99,9999% de la population. Dans 50 ans il restera plus beaucoup de monde sur Terre, et la solution n'aura pas nécessité de tuer directement des gens. C'est peut-être une solution. (Personnellement, je ne penche pas vers les solutions du type invention technologique pour résoudre un problème grandement lié à l'abus et le trop-plein techonologique, mais je ne détiens pas la vérité universelle).
Bref. Si ça peut faire réfléchir quelques personnes ou faire en sorte qu'un défaitiste change un peu d'avis sur sa capacité à changer les choses, j'aurai pas passé un certain temps à taper ça pour rien.
Un lien vers un blog (qui traduit en français énormément d'articles, dont certains de l'un des fondateurs de DGR) que je trouve du coup pertinent à citer :
https://www.partage-le.com/Le fait que ce soit des traductions fait qu'on a pas mal de points de vue un peu différents, au final (la prise de position restant dans l'ensemble la même), et les gens cités, critiqués et les théories analysées. Les liens vers d'autres articles, des livres, des vidéos ou des ressources sont extrêmements nombreux.
D'autant plus que je trouve les textes clairs, bien étayés, et mieux fichus que mon post.
On y trouve aussi des articles écrits par l'auteur du blog, ou par d'autres auteurs ponctuels comme Pablo Servigne ou Philippe Bihouix.
Je trouve que ça rend du coup cet unique lien très intéressant. Et les avis là-dedans sont tellement en marge des discours écologistes dominants que, si vous ne connaissez pas ces avis, ça vous apportera certainement beaucoup d'éléments de réflexion.
Du coup, si vous vous posez des questions au sujet de collapsologie, d'ONG, du nucléaire, du mal ou du bien intrinsèque à l'humain, du mouvement climat, des gouvernements actuels, des ZADs, de l'économie verte ou bleue ou arc-en-ciel ou que sais-je, vous trouverez des articles (traduits ou rédigés) à ce sujet sur ce blog. Et des arguments ou des idées qui vous seront nouveaux si vous n'avez jamais lu ce genre de blog.
A en croire ce que les articles avancent, une bonne partie des mouvements écologistes se trompent de cibles, font involontairement ou volontairement l'apologie du capitalisme ou ne constitueront pas des méthodes de lutte efficaces. Les pistes de type DGR sont étudiées plus en profondeur.
Je vous encourage bien évidemment à en lire plusieurs, du début à la fin, même (surtout ?) si les idées avancées vous déplaisent, quitte à en rediscuter ici, ou ailleurs (ou pas).
La tournure de ce post a été influencée par ce blog (et je n'ai pas d'affiliation avec, je suis un simple lecteur).
J'ai d'autres choses à ajouter à ce fil (par exemple, des suggestions de choses à faire pour les gens qui ne veulent rien à faire avec les DGR et cie, même en tant que simple soutien matériel ou moral), ce sera pour un tout petit peu plus tard.