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Auteur Sujet: Addictions et survie  (Lu 11278 fois)

22 février 2020 à 22:03:12
Réponse #25

Olly


Tout à fait Pierrot, c'est un peu ce que je voulais dire. Mais je pense que , en survie, les phases "descendantes" (sans stress immédiats) seraient les moments les pires, ou l'on a envie de fumer. Après manger, avant de dormir, en se levant.. etc..

Merci Rantanplan, mais, actuellement je n'ai pas envie d'arrêter de fumer... C'est con hein?.. c'est un de mes derniers luxes...
Et j'aime ça.  :down:

Ajout: remarques, peut être que cela stimulerait ma libido actuellement en berne.....  :')
"Le plus à l'abris des dangers est celui qui se tiens sur ses gardes même lorsqu'il semble être en sécurité"

- Publilius Syrus -
Philosophe Romain (+/- un siècle avant J-C)

23 février 2020 à 00:10:19
Réponse #26

setrus


Citer
Il est une autre addiction, beaucoup moins célèbre même si elle commence à percer : celle au sucre.
Celle-là touche beaucoup plus de monde que cette cigarette qui n'est plus à la mode du tout.
Pourtant, une addiction au sucre peut se retrouver handicapante aussi en contexte dégradé.

Le sucre est une saloperie, mais je ne pense pas qu'il faille aller jusqu'à considérer son absence comme un handicap.

https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2019/04/09/dependance-sucre-mythe-realite


https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5174153/

23 février 2020 à 11:37:17
Réponse #27

Loriot


Salut.
L’été passé je me suis retrouvé en situation de survie. Gros malaise, chute, ambulance, hôpital...
Tout va mieux au final mais je peux vous dire que sur le lit avec les électrodes partout je me suis dit: « c’est bon j’arrête la cigarette ».
J’en ai jamais repris une, même pas d’envie. Je suis passé d’un paquet à rien du jour au lendemains.
Quand Pourine veut la lune tu lui baises les pieds

23 février 2020 à 15:40:41
Réponse #28

Van


J’en ai jamais repris une, même pas d’envie. Je suis passé d’un paquet à rien du jour au lendemains.

 :up:
 tu fumais depuis combien de temps ?


24 février 2020 à 12:34:23
Réponse #29

Loriot


Une quinzaine d’années activement. Mais un paquet par jours depuis trois ans. Et un collègue fumeur.
Quand Pourine veut la lune tu lui baises les pieds

26 février 2020 à 22:51:57
Réponse #30

Olly


Bon ben... J'arrête de fumer dès ce soir..
Non par envie mais par nécessité.. plus le choix..

Comme je m'y suis déjà préparé psychologiquement, et comme je sais que tout ce joue dans ma tête, je me dis que je vais jouer le jeu, et , tout comme quand je jeûne, j'essaie de ne pas m'enerver car je SAIS que je me refuse à manger, ben j'essaye de faire le même calcul avec cette p*tte de clope et que, en plus, c'est bon pour moi.

Je me suis arrangé pour garder une dernière pour ce soir, demain y'en a plus... Et quand y'en a plus y'en a plus...

Si j'arrive à tenir une semaine (même si je peux en acheter) je vous tiens au jus
... ;#
« Modifié: 26 février 2020 à 22:58:27 par Olly »
"Le plus à l'abris des dangers est celui qui se tiens sur ses gardes même lorsqu'il semble être en sécurité"

- Publilius Syrus -
Philosophe Romain (+/- un siècle avant J-C)

24 avril 2020 à 09:08:43
Réponse #31

Jean


@Olly, et donc, tu en es où?

J'ai plusieurs fois arrêté (stupide phrase mais qui représente la réalité). Mon truc étant de fumer comme un salaud pendant une certaine période et le dernier jour, encore plus. De sorte que la dernière clope fumée soit tellement dégueulasse qu'elle ne me laisse en tête que le souvenir d'un  sale moment.

Garder une dernière clope à fumer ce soir, c'est dangereux. Car au moment où tu la fumeras, tu seras en manque et elle sera juste magnifique. Et tu garderas en tête l'illusion de la clope délicieuse et du moment privilégié.

Enfin c'est juste mon avis basé sur mon expérience dont je me serais bien passé.

Bonne chance. C'est très facile d'arrêter, ça l'est beaucoup moins de ne plus jamais faire le con.

24 avril 2020 à 09:23:36
Réponse #32

Olly


Salut Jean.

En fait une semaine après on a eu de la thune et ma femme a voulu me faire plaisir en me prenant un paquet de tabac, je me suis jeter dessus comme une grosse m*rde... Tabac 4 (ou 5) Olly 0...   :down:

Ton idée est très bien aussi, une fois j'ai voulu casser les habitudes, je ne fumais plus au réveil mais 1h après, je ne fumais plus après mangé mais avant, plus de clope en voiture etc... Ça avait bien marché aussi..

En fait j'aime fumer, je vois un peu ça comme mon dernier Luxe, et ce qui me déprime le plus est juste l'argent .. quand je vois le pognon que je mets la dedans, et ce que je pourrais me payer à la place me rend malade... Des truc comme de l'outillage, le permis pêche, etc .. des trucs qui m'apportent aussi du plaisir quoi.. mais bon. Appartement j'ai beaucoup plus facile à me passer de nourriture que de ça.

Et toi, tu fumes toujours ou pas ? Je suis très d'accord avec ta dernière phrase..
"Le plus à l'abris des dangers est celui qui se tiens sur ses gardes même lorsqu'il semble être en sécurité"

- Publilius Syrus -
Philosophe Romain (+/- un siècle avant J-C)

24 avril 2020 à 12:06:54
Réponse #33

Jean


Depuis mon message en première page, j'ai recommencé puis arrêté à nouveau. La dernière clope je l'ai fumée le 9 mars 2020.
Franchement, c'est pas moi qui vais juger si oui ou non ou peut-être fumer c'est ça ou autre chose. Je pense qu'on a tous nos raisons de le faire et/ou d'arrêter.
Ce que je peux te conseiller si l'envie t'en vient d'arrêter "pour de vrai" c'est la chose suivante: déjà lis le livre d'Allen Carr sur la méthode facile pour arrêter la cigarette. Ce livre a été à l'origine de mon arrêt sans difficulté durant 8 ans. Ca marche. Du moment que tu n'es pas assez con comme je l'ai été pour recommencer, pensant soudainement être plus fort qu'un truc qui m'avait pourtant mis à genoux.

Je dis mis à genoux car moi également, j'ai pensé pouvoir gérer. Pas avant le déjeuner, pas les jours impairs ou je ne sais quoi. Je me suis menti, je me suis illusionné, c'est un excellent laboratoire d'analyse de à quel point on peut se raconter des trucs idiots et y croire. J'avais décrété "trois par jour", une après chaque repas. Ca a duré deux jours, jusqu'au moment où j'ai commencé à aller manger à 11h du matin pour avoir cette deuxième clope. Au jour 4, j'ai fumé avant le repas de midi en pensant que après tout, c'était pas si grave. Sauf qu'après le repas, j'ai trouvé cette décision idiote alors j'en ai repris une et du coup, le soir, j'ai aussi fumé une avant et une après et du coup j'en étais à 5 ce jour-là. Et forcément, le lendemain, j'ai dit zut à tout et j'ai fumé un paquet.

Limiter pour moi, ça ne marche pas. C'est ou oui, ou non. Et là, c'est définitivement non. Malheureusemebntm, ça l'était déjà l'avant-dernière fois et celle d'avant etc. etc. Et le malheur veut qu'à chaque fois qu'on échoue, on ancre dans l'esprit que c'est comme ça.

Donc en plus de lire le bouquin d'Allen Carr, je te conseille d'arrêter, point. Sans diminuer, ou établir des règles à la noix. Parce que à chaque fois que tu diminues, tu augmentes le plaisir des rares que tu fumes et tu colles dans ton esprit que fumer, c'est bon et agréable. Au contraire, si tu fumes deux paquets en 24 heures et que t'y obliges même quand tu ne veux plus, alors à ce moment tu réalises ce que cette saloperie t'apporte: à savoir qu'elle soulage le manque de la précédente et crée le manque qui amènera la prochaine. C'est un truc non nécessaire, dont on a pu se passer durant des années sans que cela cause un ennui quelconque. Alors c'est clair, la bière du soir aussi, est non nécessaire. On va pas couper tout ce qui est non nécessaire, sinon ça va vite devenir chiant. C'est pour cela que chacun doit décider pour soi ce qu'il en pense. MOi, j'ai trouvé que la clope m'empêchait d'être libre, car je ne peux décider de fumer ou pas. Fumer occasionnellement, chez moi, ça marche pas. Et comme je n'ai pas à coeur d'être un esclave, alors je veux arrêter. Ce qui est le cas maintenant.

Comme l'aurait dit Jean-Pierre Coffe en parlant de bouffe industrielle "C'est d'la merdeuuuuh".

Bonne chance à toi. Sachant que ce n'est pas d'arrêter qui est difficile mais de ne pas recommencer, concentre-toi sur cela. N'en reprends jamais une.

24 avril 2020 à 19:17:28
Réponse #34

Olly


Je lis beaucoup de sagesse ici, et du coups beaucoup d'expérience infructueuses...

Merci Jean. Il me manque le declique.. la j'm'en fou un peu en fait. Que faut-il ? Être malade?.. c'est malheureux je trouve, affligeant...

Mais voilà, disqueuse ou chalumeau en main, j'aime la clope au bec. A croire que les fumées de travail m'en donnent envie.. mais tu as raison, chaques fumeur aura tant de raisons et d'excuses qu'il en jugera lui même utiles à sa cause tout comme je parle de fumée de chalumeau et de disqueuse...... pourtant au fond de moi même je sais pertinemment que je n'ai pas BESOINS de ça..  que ça me pourrais la vie, que ça me pompe mon fric... etc... Mais j'aime ça..  :down: ::)

-soupire-...



"Le plus à l'abris des dangers est celui qui se tiens sur ses gardes même lorsqu'il semble être en sécurité"

- Publilius Syrus -
Philosophe Romain (+/- un siècle avant J-C)

25 avril 2020 à 20:53:40
Réponse #35

Loriot


Pour être franc, j’attendais le déclic depuis longtemps... je l’ai eu c’est sûr sur le lit d’hôpital avec les électrodes collée sur le torse! Ho. C’est pas forcément la clope qui m’avais envoyé là. Mais elle aura pas aidé c’est sûr. J’en avais parlé peu après a une charogne de toubib qui m’a dit: «  de toute façon vous allez reprendre! » et bien rien que pour ça je suis content de m’être pris en photo aux urgences, quand j’ai un doute, une envie de recommencer, je me dégoûte fissa en me voyant sur le lit.
J’en ai tellement chier pour respirer l’été dernier durant plusieurs semaines a cause d’une pneumonie accompagné d’un bon épanchement pleurale. Je ressemblais parfois à un poisson rouge en dehors de son bocal. C’est moche! Donc oui la maladie et la souffrance, ça aide parfois en bien.

Voire tout noire et partir en arrêt cardio-respiratoire ça laisse pas mal de traces. Pour moi c’est juste que finalement la mort, elle fait pas mal quand elle vient. (C’était ma grande crainte et ca a été une délivrance) Mais la vie est vraiment mieux. Je suis revenu assez vite et depuis j’apprécie encore plus la vie. Mais sans clopes.

« Modifié: 25 avril 2020 à 21:02:44 par Loriot »
Quand Pourine veut la lune tu lui baises les pieds

18 mai 2020 à 08:56:07
Réponse #36

misterludo


on a tous des addictions, la société d'aujourd'hui, les lobbies nous en créent (alimentaires, loisirs, etc…).

Moi je pense, enfin j'ai l'impression d'avoir une (petite) addiction au smartphone…  et je me demande si m'imposer une simplicité forcée ne pourrait pas etre LA solution: j'entend, foutre mon Samsung au fond d'un tiroir et le remplacer par mon bon vieux Nokia 3310 dépoussiéré…

J'essaie de me simplifier la vie au maximum, je fais dus port dehors plutôt qu'en salle, je n'ai pas beaucoup de vetements,... mais pour le tel c'est chaud avec toutes ces applis "pratiques"....

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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