Salut à tous et merci pour vos réponses.
Je le redis, j'ai ouvert ce fil pour échanger concernant un "projet", afin de dégager des pistes, axes de réflexions, etc. Dans le but de définir un cadre au "projet". Chacun est libre de s'exprimer, même les néophytes en la matière car, est-il besoin de le rappeler, y'a pas de question idiote !
Al,
T'es le bienvenue, super ton doc sur la notion de contenance. Es-tu praticien?
Je sais pas encore comment organiser tout ça, mais je sais ce que je veux pas.
Edit: je crois que je l'ai déjà formulé dans le fond mais pas la forme, cf: "Le but de la discussion?".Je savais pas que la bipolarité était classé parmi les troubles psychotiques, c'est pas faute d'avoir fait des recherches (étant personnellement concerné). Je ne souhaites pas "exclure" une pathologie, je me suis mal exprimé. Je souhaites, autant que faire ce peux, rester sur une discussion générale concernant les troubles psychiques qui affectent le comportement, éviter de faire du cas par cas sinon je pense qu'on va pas s'en sortir.
T'as bien fait de mettre le doigt sur cette notion d'angoisse, car, si je dis pas de bêtise, c'est un des dénominateurs communs (pour les borderlines je suis pas sur, je connais très mal cette pathologie).
Frog et les modos,
Bin vous allez apprendre !
Plus sérieusement, si vous avez le moindre doute exprimez-le, n'hésitez pas. Je le redis, le but présentement c'est de définir un cadre: où on va et où on va pas... Si vous pouvez pas aider sur le premier point, vous pouvez certainement sur le second.
Clairement mon but c'est pas de réinventer l'eau tiède. Ici ce n'est ni un forum dédié à la médecine, ni à la psycho, mais on en parle tout de même avec notre propre "cahier des charges". Ce que je veux dire c'est qu'on trouve déjà des infos de ci de là sur le net. Mais trop peu à mon goût pour le grand public, de manière trop disparate et rarement "pratique".
Comme je l'ai déjà dit:
Le but de la discussion ?
- Sensibilisation
- Information
- Conseils (edit: et informations pratiques)
- Prévention des risques
Chaque point nourrissant le suivant.
C'est à mon sens un sujet sensible, car pas facile à "écrire" tant il peut y avoir de pathologies et d'histoires différentes...
Merci aussi de garder un vague lien avec le thème du forum, sinon autant écrire sur doctissimo.fr
Très justement dit. C'est un sujet délicat, difficile et qui va demander un travail de synthèse énorme pour ne pas faire du cas par cas, le tout en vulgarisant au maximum. J'espère que ce ne sera pas un "vague" lien avec le thème. Le but, c'est justement de ne pas faire ce qu'on pourrait trouver ailleurs. Même si pour les besoins de la cause on ne peux se passer d'une entrée en matière (sensibilisation et information) qui prendra très probablement une allure "clinique" / médicale (j'arrive pas à trouver le mot que je veux).
Bison,
Tu soulèves une piste très intéressante qui me semble une des plus importantes notamment en terme de lien avec la survie. Le contre ou confrontation, le "comment faire face à". Car très souvent quand une personne sait que l'autre souffre de tel ou tel pathologie mentale, cela va modifier son comportement et pas toujours de manière constructive. Et très souvent malgré de bonnes intentions, ils ne savent pas quoi faire, comment faire et s'y prennent mal.
Par contre et j'espère qu'on sera tous d'accord là dessus. Le but de la discussion c'est pas de donner des moyens pour poser un diagnostic. Ça c'est le rôle des professionnels et je peux vous garantir que même eux ont beaucoup de difficulté dans ce domaine.
L'exemple que tu cites est un très bon "cas". Je l'ai moi même constaté lorsque j'étais éduc et on avait abordé le sujet en analyse de la pratique. L'angoisse est un dénominateur commun à ces diverses pathologies. Du fait de son petit gabarit elle représente pour beaucoup une "faible menace" voir aucune et donc ne génère pas ou peu d'angoisse chez l'autre, donc moins d'agressivité. De plus, très souvent ces petits gabarits stimule l'instinct de protection envers autrui, grossomodo: "elle est plus fragile, donc je dois la protéger" (je vulgarise, vous m'en voudrez pas).
C'est un très bon exemple car cela me permet d'amener une notion plus générale et importante ici: "l'attitude"
Car comme on le dit souvent ici concernant la SD, c'est pas une question de gabarit, mais d'attitude. La différence c'est qu'en SD le but et d'induire chez l'autre l'idée que: "j'ai pas peur de toi" alors qu'ici c'est plutôt: "tu n'as pas à avoir peur de moi" qu'on cherche à transmettre. (je vulgarise, encore une fois)
AL, bis,
Merci pour le lexique, ce sera très utile. T'es très fort dans ce domaine (plus que moi en tout cas). Ton aide m'est précieuse et j'apprécie ta précision dans le choix des termes, genre aide/soutien et pas "soin".
T'as tout compris à mon idée, en premier lieu "reconnaître les signes" puis essayer de faire une sorte d'inventaire généraliste de moyens simples pour aider à gérer les symptômes et leurs conséquences, y'a pas que l'agressivité (je le précise pas pour toi, je me doutes que tu le sais). En faisant, si possible, le distinguo entre, d'une part le malade et l'autre, et aussi l'attitude et "l'action/réaction".
Hurgoz,
Je pense que même si on l'inclus pas, ce sera applicable car la grosse difficulté commune à de nombreuses pathologies mentales c'est la gestion émotionnelle.
Encore merci à tous,
Nico