... Le cours magistral, autant indiquer où le trouver.
Pour avoir aidé un lycéen, progéniture de non matheux, obligé de suivre son "option Maths" de 1ère via le CNED, j'ai un
gros doute. La présence d'un enseignant que tu peux interroger sur l'instant, qui va reformuler éventuellement, est un avantage certain pour la transmission des savoirs. Dans le cas de l'enseignement type CNED, le travail personnel non encadré ne convient qu'à une toute petite fraction de la population des élèves.
Ce doute est accru au souvenir de postulants moniteurs de secourisme se présentant en candidat libre à l'examen de la PP en 1985. Ils avaient tout appris dans les livres qu'on leur avait indiqués, sans prof, sans matériel, ni pratique, et confondaient, à l'atelier "Matériels", les pochons d'inhalation (de l'époque) avec les Ambu : les illustrations étant incapables de rendre le "A" de BAVU
Un tiers, un "extérieur", un moniteur, aurait rendu impossible cette méprise.
Tu peux très bien apprendre "par osmose" en apprenant le "pourquoi". Pas besoin d'un cours magistral pour ça
Il faut un sachant dans le groupe. Pour répondre aux 5 "Pourquoi ?" par seule osmose, sans ou presque, ressource personnelle (un bouquin
est un cours magistral), il faut
nécessairement quelqu'un qui "
sait", même si il n'a pas de pédagogie, il a au moins le "
contact" et le "
savoir" et /ou le "
savoir faire". Un M.Jourdain, un moniteur qui s'ignore.
Il lui sera facile d'acquérir ou de faire reconnaître le "
faire savoir"
J'ai connu une entreprise "gérontocrate". La seule formation valable était l'ancienneté, l'immersion et la soumission au groupe des aînés. Les jeunes, surtout brillants, ne sont pas restés. Les "vieux" ne savaient pas innover, ni transmettre ou accepter les variations possibles des démarches (technologiques, commerciales, etc.) utilisées. A faire "comme les anciens" la boîte, une marque suisse pourtant connue, a disparu suivant le processus du dinosaure.
Certains ne seraient jamais devenu moniteur CEETS dans cet environnement.
Chill.