Mais la base était la mise en commun des biens et revenus...
Ici seuls les revenus directement issus de la structure seraient mis en commun. Les revenus issus de l'extérieur ne serait en aucun cas concerné.
L'idée, si j'ai bien capté la demande initiale, monté une "colloc" avec jardin collectif où tout le monde y bosse pour contribuer à l'autonomie de chacun.
Si tu ne fait pas ta part, on prend quelqu'un d'autre.
Presque.
L'idée est bien de monter une "coloc" avec des systèmes.
Mais le potager n'est là que pour donner un exemple concret du type de système.
Ça peut tout aussi bien être un collecteur d'eau de pluie, la création d'un système de chauffage commun, ou pourquoi pas un système de recyclage et transformation de matières premières dans le but d'une revente.
Le but final est de permettre à chaque membres de ce projet de reprendre le contrôle de leur autonomie individuelle qui est la faculté de chacun à mener sa vie comme il l'entend, en supprimant au maximum les dépendances que l'on entretien au quotidien ou en allégeant les efforts a fournir pour les entretenir.
Pour donner un exemple à cela, il m'est déjà arrivé de discuter avec un collègue de travail, avec un train de vie très modeste, qui me raconte sont futur week-end à la plage tout content. Peu après j’apprends qu'il annule sont week-end car il a "accepté" de faire des heures supplémentaires.
Cette notion d'acceptation est toute relative, car lorsque je lui demande pourquoi il a préférer annuler son week-end il me répond que la discutions a était menée sur fond de pression patronale (je ne veux pas lancer un débat là dessus, j'exprime juste des faits), et que son choix se résumé donc à "temps perso VS conservation de son travail alimentaire".
Cette constatation m'attriste au plus haut point.
J'aimerai donc proposer un socle solide en la matière pour que les membres du projets puissent prendre plus librement leurs décisions quotidienne et ce dans différents domaines.
Concernant les habitants de ce lieu de vie, est ce qu'ils bosseraient en dehors et contribueraient au bien commun sur le temps libre ou est ce qu'ils travailleraient à temps pleins sur le lieu de vie ?
Je souhaiterai que les deux cas soient possibles.
Il y aurait certaines règles à respecter et chose à faire quotidiennement (sa propre vaisselle, ses machines de linges, gestion de sa zone d'habitation, ne rien laisser trainer abusivement dans les parties communes), la vie en groupe en sommes.
Et certaines choses qui relèverait comme dit précédemment des TIG classiques (entretien des parties communes par exemple), sur roulement avec possibilité de remplacement volontaire en cas de besoin. Il y aurai aussi un quota à respecter en thermes d'investissement en temps au sein de la structure sur un période fixe (disons sur la semaine), qui pourrait être effectué quand le souhaitent les membres (auto-gestion) pour pouvoir prétendre participer au partage des richesses généré et au logement à titre gracieux.
Ce temps initialement convenu ne pourrai en aucun cas être allongé. C'est là l'important.
Sinon pour ceux qui désirent s'investirent plus ils pourront le faire. Et si certains trouvent qu'ils en font plus que les autres au delà du quota prédéfini, il sera toujours temps de l'intégrer a une structure avec des quotas qui lui correspondent plus.
En tout cas, ce que je retiens pour l'instant c'est surtout cette notion de 7+- 2 complétée par la notion d'équipe de 3 avec une hiérarchie simple. Le tout pensé de manière flexible pour fusionner ou intervertir les équipe lors de certaines tâches.
Il est important pour moi de préciser que ce qui m'importe n'est pas de diriger, mais plutôt d'offrir un objectifs et des solutions flexible et facilement adaptables que les concernés décideraient ou non d'appliquer. Dans leur propre intérêt et suivant leurs envies.
Sou.