Préambule :L'intrusion dans mon domicile en ma présence est un
Risque (au sens CEETS) que moi, personnellement, dans mon contexte, j'identifie présentement comme voisin de zéro. (Un peu comme la crevaison de mon véhicule ; quoi qu'à la vue du nombre de kilomètres parcourus et des motifs de déplacement, je conserve ma roue de secours et ma clef en croix
)
Cependant, 4 ou 5 semaines par an il m'arrive d'être plus vigilant : autour de la braderie communale, autour des dates d'enlèvement des "encombrants", à l'analyse de "signaux" subliminaux ...
Le reste du temps, Carpe Diem.
Est-ce que cela veut dire que lorsque l'on vit dans une maison hors lotissement dense, on ne peut pas profiter de soirée sur sa terrasse ?
Que nenni : Tant que la terrasse, ses aménagements, etc. ne sont pas une provocation "par nature". Inventons la notion de terrasse "grise" ?
Cela veut-il dire que si on veut s'aérer 2 mn dans son jardin où regarder le ciel étoilé un court instant avant d'aller dormir, où encore écouter les grillons 1 mn, on abandonne généralement l'idée car il faut réouvrir le volet, et qu'on se dit que dans le jardin il peut y avoir un rôdeur à cette heure tardive ?
Que nenni : Le rôdeur autour d'une habitation habitée a la même probabilité, pour moi, qu'un passage à niveau resté ouvert au passage d'un train. Cela peut exister, mais ...
Si le volet dérange, imaginons la moustiquaire "renforcée" : la barrière adaptée au nuisible envisagé.
Est-ce que dès la nuit tombée, lorsqu'on vit en maison hors lotissement dense, la prudence commande de s'enfermer chez soi ?
Non, rien d'impératif. Cependant quelque semaines par an, cela m'arrive. Surtout quand, seul, je sais que je vais dormir profondément.
Je me pose ces questions car je ne connais pas le mode de vie en "maison" et ses contraintes. J'aimerais pouvoir mieux comprendre à quoi cela oblige.
Cela "n'oblige" en rien de plus qu'ailleurs : être lucide, raisonner à partir des faits, imaginer le pire tout en sachant raison garder. Tout comme comment faire en cas de panne prolongée d'EdF.
Si j'ai bien saisi, avoir un chien, c'est déjà le minimum indispensable.
Chien ? Les oies du Capitoles ont jadis prouvé leur efficacité. Indispensable ? Un avantage certainement, et plein d'inconvénients : bien peser le pour et le contre.
Ma conclusion provisoire :
Aucune des résidences de mes parents, tant principales que secondaires, n'a été envahie sur le demi siècle passé. Comparaison n'est certe pas raison ; nous ne sommes pas au Québec, ni en Afrique du nord où cela semble plus fréquent.
Cela existe anecdotiquement à l'échelle du pays, mais ai-je les caractéristiques d'une cible potentielle ?
Chill,
grillé par Tompouss.