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Auteur Sujet: Retour d'expérience, matos et conseils, pour voyager longtemps  (Lu 26298 fois)

01 octobre 2016 à 11:11:58
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Ceci est un compte rendu et un retour d’expérience sur mon premier et seul voyage, effectuer d’aout 2013 à mars 2015 et le matériel utilise.

Ca s’adresse je pense avant tout aux debutants (car en tant que débutant ce sont les infos qui m’ont permis de profiter pleinement de la vie sauvage et du voyage), j’espère que les autres pourront aussi apprendre quelques petites choses. Toutes les informations et connaissances de vie sauvage sont disponible ici, puisque c’est sur ce site que je les ai apprise moi-même. Ce serait plus une synthèse de ce qui m’a servit.
A la base je voulais écrire ce retex après environ 4 mois de marche, mais le voyage a pris une autre ampleur (le con..) et mon idée modeste d’être juste une sorte de synthèse « matos pour voyager toute l’année » pour débutant comme moi, s’est transforme en compte rendu général sur tout un tas d’expériences du voyage et de la vie sauvage.
 
Plutôt qu’une vulgaire liste xis avec poids et fonction de chaque élément, j’ai essayé d’expliquer ici pourquoi j’avais choisi de partir avec tel ou tel équipement, et mon retour après expérience.
La raison de ceci est que lors de mes propres recherches, je me suis peu ou pas intéressé aux listes toutes faites. J’étais beaucoup plus intéresse par les longs articles sur un matériel, les explications de pourquoi il était bien ou pas. J’ai dévoré les posts par exemple, qui expliquent précisément ce qui a fonctionné ou pas.
Je n’ai pas non plus fait de liste moi-même, pour le matos que j’allai emmener. Comme pour les questions théoriques, pour les recherches matos j’ai procédé utilisant un petit carnet et en écrivant des interrogations que j’avais, puis je devais les résoudre par le choix du bon matos. Comment faire s’il pleut ? S’il fait froid ? Etc.…
Je n’ai jamais posté pendant mes recherches, que ce soir pour raconter des trucs ou surtout poser des questions sur les centaines que j’avais, et ce pour deux raisons. La première c’est que je n’avais aucun signal satisfaisant à donner vu le niveau du forum, et la deuxième surtout c’est que toutes les réponses ou presque se trouve déjà ici. L’index est une mine d’or, une encyclopédie.
Ce forum m’a permis d’étudier et d’avoir une réflexion objective sur la vie sauvage (chose que j’allai entreprendre) plus que tout autre livres ou sites de « randonnée ».

La décision de partir s’est prise sur un coup de tète, et j’ai ensuite procédé par recherche et cette méthode de question/réponse à moi-même pour la recherche sur la vie sauvage et le matos en rayant les questions auxquelles j’avais trouvé les réponses. Je ne suis pas très bon pour organiser mes pensées et raisonnements. Pour ce compte rendu j’ai essayé de synthétiser de manière logique (…) comme je pouvais, toutes les petites notes prises pendant le voyage concernant le matos ou les conseils, de relire mon carnet et repenser à ce qui m’avait servit. Si c’est un peu bordélique je comprends et je vous demande de m’en excuser. J’ai essayé de faire un post perso sans m’inspirer de ce qui existe déjà.

J’espère donc avec ceci apporter un peu de signal, rien de nouveau mais une expérience supplémentaire ; et aussi du vécu. Je ne pourrai pas séparer ce que j’ai appris sur ce forum de ce que j’ai appris par la pratique, j’ai tout appris ici, et j’ai tout appris dehors…

Petite présentations :
Je suis un homme né en 1989.
Je mesure 1m77 pour 72/74 kg.
Pas très sportif au moment du départ.
Pas particulièrement frileux.
Langues parlées au départ : français et anglais
Voila ce qui je pense à de l’importance pour certains éléments de ce retex.

Pour s’y retrouver un petit peu…

.Projet
.Cahier des charges
.Trajet
.Equipement

     Moral et forme physique
     Le sac
     Abri et couchage
          - Le tarp
           - Le hamac
           - Sac de couchage
           - Tapis de sol / couverture
           - Sac en soie
           - Moustiquaire
           - Poncho

     Vêtements
          - Chaussures
           - Pantalon
           - Système multi couche
           - Imper / coupe vent
           - Autres
   Cuisine
           - Réchaud
           - Popote
    Objets
           - Lampe
           - Gourde
           - Couteaux
           - Scie, machette
           - Gants de travail
           - Cartes, boussole
           - Carnet

     Pharmacie
     Accessoires
     Papiers
.Retour d’expérience
     La marche
     Le bivouac
     Nourriture
     Hydratation
     Hygiène/Sante
     Sécurité
     Autostop
     Hébergement
     Compagnon
     Solitude et occupation
     Orientation
     Intempéries
     Milieux
           -Ville
           -Forêt
           -Montagne
           -Désert
           -Jungle

     Thermorégulation
     Sommeil
     Autonomie
     Communications
     Mœurs, Coutumes et législation
     Argent
     Sujets sensibles
.Fiches pays, frontières
.Conseils en vrac

   Cachettes sur soi et dans le sac
   Se camoufler, camoufler son sac
   Parcs et sites touristiques
   Rangement
   Les mines

.Retour
.Erreurs
.Techniques

     Nœuds qui servent
     Amadou, feu
     Pèche
     Cueillette
     Stations services
     Radeau

.Questions et changement matos
.Sérieux, merci


     
Brève explication du projet, préparation

Le projet!? ???... euh.. il n’ya avait pas vraiment de projet en soi.
Arrêter ce que je faisais, changer de vie, c’était ça l’idée. Et vivre et dormir dehors, principalement.
Je voulais en chier aussi, au fond de moi je le sentais bien, comme pour assouvir certaines recherches de limites ; et expérimenter des difficultés « concrètes » et non les conneries qui m’épuisaient au quotidien.
Forcement j’ai vite compris qu’il valait mieux coupler cela à la marche. Alors je me suis donné un objectif (Vérone) pour commencer sans trop d’idée de ce que j’allais faire ensuite. 4 mois après le départ, au Liban, je pensais même rentrer en France, je suis parti au canada sur un coup de tête.
Il n’y a pas eu de préparation d’itinéraire avant de partir, j’ai emmené des cartes des alpes, quelques-unes d’Europe, et j’ai décidé du chemin une fois sur place. Je me suis donc concentré sur la préparation matérielle et l’apprentissage théorique.
Je n’ai testé mon matériel que deux fois, une fois seul et une fois en stage. Volontairement je suis parti, comme ça en apprenant sur le terrain, en ne sachant rien d’autre que la théorie et en mettant en pratique. Réflexion, action, (erreur), réflexion, action….
Je ne suis parti avec aucun principe du genre bilan carbone 0, marche uniquement, etc.… J’en avais un peu rien à faire. Je voulais être dehors, marcher, cuisiner, manger… Laisser les hommes (ceux que je connaissais du moins), laisser la routine.
Vivre dehors, tout simplement, le projet pourrait se résumer à ça. Et ensuite sont venues s’ajouter au fur et à mesure d’autres éléments, d’autres sentiments, d’autres envies. L’objectif unique du départ (Vérone) atteint, pour la suite le projet s’est fait au présent.
Sur la première partie « marche » du voyage, je suis aussi à de rares reprises monté dans un véhicule, au gré des rencontres avec les gens, je ne faisais pas d’autostop et c’était uniquement sur proposition. Parfois je refusais, sans aucun principe, voulant marcher c’est tout.
J’avais par contre un principe con de vouloir dormir dehors en toutes circonstances, et j’ai mis très longtemps à accepter un hébergement à l’intérieur de chez quelqu’un. (Liban)

J’aime la nouveauté, tenter des expériences, pour cela je n’étais pas allé dormir dehors avant de partir, je voulais avoir tout à découvrir. Et ça à marcher, en tout cas un temps, la curiosité et le gout pour cette nouvelle vie. Puis les habitudes se sont installées et les choses étaient différentes, mais si je m’étais bien rendu compte d’une chose c’est que la vie dehors, et en particulier dormir en sentant le vent, j’adorais ça.
Petit à petit le gout de la découverte de l’aventure, de tracer un trait sur la carte, et de vivre la vie tout simplement se sont installés. Alors malgré les doutes (failli rentre depuis le Liban), le fait que je n’avais rien résolu du tout au niveau personnel, et que je commençai à m’enmerder (c’est un virus chez moi), j’ai continué.
J’ai tracé un itinéraire ensuite en Amérique au jour le jour, en fonction de ce que je voulais visiter, de ce que les gens racontais, des endroits à contourner, des rencontres… L’idée d’atteindre Ushuaia est venu bien tard, en argentine je crois.
Au niveau de la préparation elle fut donc purement théorique en ce qui me concerne, par contre j’en ai bouffé un paquet. Puis ça a été l’apprentissage sur le terrain, seul et sans trop de possibilité de se planter (un peu le but), ça relève tout de suite ce que peux faire une personne je pense.
Avec beaucoup d’erreurs la pratique qui au final reste le plus important s’installe. Tout revient à ça, sortir et essayer. On apprend vite dans la nature selon moi.
Petite remarque tout de même il y a beaucoup, je pense, d’erreurs que je n’ai pas faite, grâce à ce site principalement, et les informations que j’y ai trouvées. Je veux dire par la que même si selon moi la pratique reste primordial (peut même se substituer complètement à la théorie), avoir tout un tas de connaissances inculquées par ceux qui ont l’expérience m’ont permis d’aller plus rapidement dans l’apprentissage, de faire attention à ce qui réellement importe, de comprendre que la réalité est ce qu’elle est.
Et bien sur, à propos du matériel. Sur ce point j’ai été très satisfait. Tout ce que j’ai acheté étaient mes premiers achats du genre, et je n’ai rien laissé, j’ai réussi à choisir et ne pas me perdre dans la masse de matos qu’on trouve aujourd’hui (et donc d’avis de gens dessus). Et c’est en grosse partie grâce à ce site, bien plus que toutes les merdes commerciales ou les sites de survivaliste fous. Grace à l’enseignement et la compréhension du cahier des charges plutôt que de baver sur des caractéristiques et des tests. La compréhension de ce qui était nécessaire réellement à sa survie, des systèmes d’habillements et pourquoi ils fonctionnent etc.…
Apres c’est sur que c’est une question de confiance en soi pour certains, de partir bien équipé et entrainé. Moi je n’avais pas beaucoup de confiance en moi concernant ce dont j’allais être capable une fois dans la verte, je m’en foutai un peu je crois, j’avais surtout confiance dans tout ce que je ne voulais plus. Le reste est venu, ça prouve que c’est possible. Il faut rester calme et avoir un peu de bon sens (3 sec…), puis profiter de cette nouvelle vie.
Je crois même pouvoir aller jusqu’à dire qu’une préparation à ce genre de truc, c’est très relatif, quand je vois tout ce que j’ai vécu ou appris (je n’aurai pas parié sur le quart en partant).

J’ai complètement laissé le côté recherche d’info légaux et pratiques sur les pays, sécurité, visas etc.… ça aussi je ne sais pas si c’est à conseiller, mais j’ai fait comme ça, je ne savais pas trop où j’allais de toute façon, et puis j’avais un peu cette idée que je découvrais la terre en tant que… terre, avec ses montagnes ses rivières, et puis les frontières, les lois et tous ces trucs, ben c’est pour ceux que ça intéressent.
Je me suis donc pointé à chaque frontière la fleur au fusil sans trop savoir quoi que ce soit avant, et bien sur grâce au passeport français, ça passe souvent café crème. Bref ça marche aussi en ne préparant pas ce côté là. J’ai quand même eu quelques « anecdotes » plus que des problèmes, à certaines frontières, où on aime pas trop le « je sais pas, je viens visiter » à la question qu’est ce que tu fais là.
Je ne prenais jamais non plus d’info sur les lieux touristiques ou les sites naturels, pas de photos, la découverte par les yeux en premier, ça reste le mieux.

En ce qui concerne les vaccins, je suis simplement allé voir mon médecin traitant et lui ai expliqué un peu ce que je comptai faire. Je suis allé faire une séries de vaccin plutôt classiques, à voir dans la section santé.


Cahier des charges

N’ayant aucun but précis, ne sachant pas trop où aller, et avec pour seul envie de dormir dehors, mon cahier des charge s’est vite résumé à :
-Pouvoir être autonome et dormir dans un relatif confort à peu prés partout.

Dans la limite du raisonnable bien sur. Mais je ne savais pas où j’allai, avec quel climat à chaque fois. Et je voulais vraiment pouvoir aller de partout ou presque sans me soucier d’avoir l’équipement nécessaire ou de regarder la météo avant. Je voulais pouvoir m’adapter avec ce que je savais et ce que j’avais.
Je voulais pouvoir gravir une montagne, ou traverser une forêt, avec ce que je portais sur le dos, puis poser le camp et dormir sans aucune autre nécessité (autre que trouver de l’eau.)

Les recherches s’oriente naturellement vers le matos 4 saisons, et robuste, car ce n’est pas que de marcher tranquillement le plan. Je dirige tout aussi naturelles mes recherches théoriques sur la vie sauvage plus que sur la randonnée. Et j’ai vite compris que les connaissances me serait bien plus utiles que le bon matos, et qu’il valait mieux comprendre comment le corps gagnait et perdait de la chaleur plutôt que de connaitre par cœur la particularité des vêtements ou des membranes par exemple.

Je n’y connaissais rien, je n’avais jamais bivouaqué avant (ni voyagé seul), et suis partis de 0. J’ai pris un carnet puis ai noté toutes les questions qui me venaient en tète. Souvent classées en catégorie. Par exemple : bivouac – comment le monter, où... ? Eau – où la trouver, comment la traiter …  Comment avoir chaud, quel nourriture pour marcher, quel nœud utiles etc.….
Des centaines de questions, de la plus c*nne à la plus compliquées, j’avais tout à apprendre. Je balançais mes questions dans ggle tout simplement, et puis au bout d’un moment à toujours tomber sur ce même site tout vert ben j’y suis resté. Surtout après avoir découvert l’index. Je trouvais toutes mes réponses ici, ou en tout cas des débuts de réflexions et des liens vers d’autres connaissances. Et surtout des mecs pas cons qui donnent des conseils après expérience.
Les objets nous font croire qu’on en a besoin et ça m’a permit de réellement savoir ce qui était important et ne pas acheter n’importe quoi. Je n’ai pas fait de liste  à proprement parler, mais là encore des catégories pour classer le matos (habit chaud, lesquels ? en cas de pluie, lesquels, dormir au chaud, quel SDC etc.…) puis je cherchais ce qui était polyvalent et rentrait dans plusieurs catégories.
Je me rends compte après coup que mes recherches auront été uniquement sur la vie sauvage et la marche, jamais sur des sujets légaux ou administratif, ou bien sur des infos sur les visas etc.…
C’est surtout mon état d’esprit je pense qui a fait ça, je me cassais vivre dehors à la base, pas voyager et traverser des frontières.


Concrètement c’est très facile de se perdre dans la masse de l’offre en termes de produits de randonnée. Il faut faire attention à ne pas se créer le besoin, ce qui vient vite car c’est justement le principe marketing associé. Afin de vendre à des gens qui n’achèteraient normalement pas ce genre d’objet.

Quelques critères associés à ce cahier des charges :
- apprentissage théorique, avant tout.
- matos pour marcher longtemps, confortable, matos pour se protéger des intempéries, pour réguler sa température corporelle, pour se laver, pour cuisiner,…. dans la nature.
- matos robuste, simple d’utilisation, et fiable (retex). Look sobre.

Bibliographie et sites consultés (les principaux).

--Tout un tas de livres à la con de ma bibliothèque municipale sur la randonnée. Je dis bien livre à la con parce que vraiment ils ne m’ont pas servit à grand-chose, en tout cas au niveau vie sauvage. Au final les meilleurs conseils de randonnée je les ai chopées ici, comme beaucoup du reste. Que ce soit sur la marche, le portage, l’alimentation,…. Au finale ca s’adresse peut être à un autre public, et pourtant je reste persuadé que sur ce forum il y a aussi toute les infos pour marcher de façon moins « sauvage ». Il y a vraiment peu que je retire de ces lectures.
--La bible du grand voyageur. De Guillaume Charroin, Nans Thamassey et Annick Marie Bouchard.
Livre intéressant, que j’ai lu en fait juste avant de partir alors pour moi la théorie était faite. Mais je l’ai dévoré tant il est bien fait et explique de façon simple que n’importe qui peut voyager simplement et pas cher avec plein de conseil pour « passer le cap » (dormir dehors, trouver de la bouffe dans des endroits parfois louche pour le quidam moyen…)
-- Allen and mike’s really cool backpacking book de Allen O’Bannon et Mike Clelland
Sympa à lire et pleins d’astuces utiles. Bonne démystification du matos nécessaire à la randonnée également.
-- 98.6 the art of keeping your ass alive de Cody Lundin
Le ton et l’approche sont intéressant, on est déjà plus dans des connaissances éprouvés sur la thermorégulation entre autre, et les états d’esprit.
-- Vivre en pleine nature de François Couplan.
Ca a été ma source d’inspiration et base de départ de mes recherches sur les plantes comestibles.

-- Forum vie sauvage et survie (au cas ou vous ne connaissez pas, je le conseil vivement…)
http://forum.davidmanise.com/ put**n    put**n    put**n   
Plus sérieusement, l’index il est tellement abouti et bien fait qu’il devrait s’appeler encyclopédie. Il y a tout.
-- Le site des MUL, c’est de la folie ce forum, regorge d’infos : matos, bouffes, fabrication, wiki super, conseils et j’en oublie
http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=start
-- Le site du magasine carnet d’aventure
http://www.expemag.com surtout pour les tests matos.




Brève explication du trajet.
On peut diviser ce voyage en deux parties bien distinctes. La partie marche en Europe et la partie autostop en Amérique.

I - De Tende dans les Alpes Maritimes jusqu’à Taşucu en Turquie
4 mois
Distance parcourue : aucune idée, je m’en fous un peu
Dénivelés positifs, négatifs, moyennes,… idem

.Petit bateaux jusqu’à Tripoli au Liban – Avion de Beyrouth à Vancouver
II – De Seattle aux Etats Unis jusqu’à Ushuaia en Argentine
14 mois
Distance parcourue, dénivelés et tout ça : pas plus d’idée
Nombre de véhicules empruntés : …

.Remontée jusqu’à Santiago de Chile et retour à la maison.
Pays traversé : 26

Je décide de partir des Alpes maritimes, car c’est de la qu’est venu l’idée de m’en aller. En partie pour mon manque d’adaptation à la région les quelques années passées la bas (qui faisait suite à mon manque d’accord avec mes choix de vie jusque la). Un départ symbolique pour laisser derrière moi tout ça. Je veux également être sorti de France le plus tôt possible, je choisis Tende, prés de la frontière.
Premier et seul objectif au départ de Tende : marcher jusqu’à Vérone. Ensuite je me suis dit qu’aller voir les Dolomites et les Tre cime de lavaredo devait valoir le coup, alors j’ai continué au nord dans les montagnes. Puis, prés de l’Autriche je décide de traverser ma première frontière, prend un bon coup sur la gueule en voyant le prix de la vie la bas, et la façon qu’on a de me regarder. J’avais dans l’idée de remonter le Rhin jusqu’au pays du nord. Je décide de changer de cap et je fais route au sud, à travers les montagnes slovènes, puis la Croatie, Arrivé en Bosnie je choisis d’aller directement à Sarajevo, seulement le nom m’attire (c’était 95% du temps mon seul critère de choix). Arrivé dans cette ville, je ne cesserai alors de penser à Beyrouth, en voyant les traces de la guerre toujours visibles sur les immeubles. Ca devient alors mon premier objectif vraiment longue distance.
Donc ensuite traversée du Monténégro, du Kosovo, de la Macédoine, Grèce, Turquie, jusqu’à Taşucu sur la cote sud. J’avais pour projet en entrant en Turquie de traverser la Syrie, et je ne saurais jamais si ça aurait été faisable ou non. En m’approchant du sud j’ai vite compris que c’est en Turquie que j’allai avoir des problèmes en m’approchant de la frontière syrienne. Avec la police et avec les réseaux de recrutement. Il n’y a pas 36 raisons pour un voyageur de vouloir traverser par ici (en 2013).
De Taşucu j’ai pris un ferry jusqu’à Tripoli et je suis resté au Liban un moment.
Ces mois de marche m’avait beaucoup fait réfléchir et j’étais toujours aussi perdu. Je pensais et voulais donc rentrer en France. Je me suis rendu à l’aéroport dans le but de trouver un billet, et après deux nuits la bas à cogiter j’ai décidé que je le regretterais, de rentrer maintenant. Que je ne voulais pas retrouver tout ce pour quoi j’étais parti.

J’ai pris un avion pour Vancouver (encore une fois seulement pour le nom, et pacque c’est loin), la bas, je suis reçu très froidement aux douanes, billet aller simple Beyrouth-Vancouver, grande barbe, style un peu pouilleux…. Beaucoup de question, de vérification, pour m’en sortir je dis que je veux marcher le PCT. Ils ne me donnent qu’une autorisation de 7 jours, j’aurai voulu visiter cette région de british Columbia, pas grave, je fais route au sud et entre au Etat Unis.
De la je commence l’autostop, vu les distances à parcourir. Pensant que ça va être long, mon seul objectif avec 3 mois de visa est de tracer tout droit jusqu’au Mexique. En 3 jours me voila prés de Las Vegas, alors je change de plan et profite du temps que j’ai pour faire un grand tour des parcs nationaux, remonter jusqu’au nord. Puis direction le Mexique. Se déplacer devient de plus en plus facile ici. Apres une pause pour travailler à Mexico je continue, traverse l’Amérique centrale, traversée du Panama jusqu’en Colombie en avion, moins cher que le ferry. A ce stade je choisis l’ouest et les Andes plutôt que l’Est et continuer dans les forêts, ou finalement je retournerai souvent. Je descends par l’Equateur, le Pérou, la Bolivie, le Paraguay, et l’Argentine jusqu’à Ushuaia, puis remonte par le Chili jusqu’à Santiago.
Dans toute l’Amérique j’ai eu cette façon de voyager, me déplacer sur de longues distances en autostop pour marcher dans des beaux sites naturels. Parfois je délaissais l’autostop et retournait à la marche le long des routes pour quelques jours, quand le paysage valait le coup

Equipement

Le moral et la forme physique

Vraiment au plus bas pour les deux. Pour le premier je me suis cassé pour ça, et le deuxième ma vie de sédentaire combiné à mes habitudes de “jeunes” français l’avait ruiné depuis longtemps.
Il est bien sur plus malin de se préparer à ce genre d’aventure, si ce n’est mentalement au moins physiquement.
Le premier mois j’en ai chié comme jamais et mes jambes m’ont détesté pendant longtemps après ça.
D’un autre côté, cette expérience prouve que malgré tout, la volonté suffit, la nature se charge de vous remettre en forme, physiquement et mentalement.

Ce premier mois en particulier fut révélateur pour mois. J’ai commencé ce voyage par 1000 m d’ascension, les pires douleurs dans les jambes que j’ai jamais ressenties. Puis, j’ai eu à regravir 1000 m 15 jours après, et encore 1200 au bout de 30 jour (pour ne compter que les ascensions importantes), sans m’être arrêté une seule fois pour me reposer une journée, sans moral mais avec la volonté d’avancer, et surtout la conscience que rester planté là ça sert à rien. Toujours est-il que sur ces trois ascensions j’ai pu voir les progrès clairement. La première m’a pris plus d’une journée, la deuxième environ 8 h et la troisième un peu plus de 5h.
Apres ces premières semaines je pouvais enfin faire confiance à mes jambes. Le poids du sac, l’abnégation et la montagne les avaient forgées rapidement.
Voila, pour dire qu’il ne faut pas faire une fixation sur la forme physique, même si elle reste importante et primordial en termes de survie. La volonté ça suffit pour commencer. Sortir de chez soi au moins. Le reste vient tout seul avec un sac sur le dos et quelques milliers de pas.
Pour le moral, ben ça dépend ça….
Mais la vie dehors prend tellement de temps et d’énergie qu’on en oublie beaucoup de problèmes. Si en plus on voit de la belle nature.

Le sac

Je suis partis avec un sac Helsport Spitsbergen 95L. Et la première remarque, c’est gros. Il n’y a pas de doutes. J’avais l’habitude de penser que ce n’était pas moi qui marchait mais mon sac qui voyageait avec quelqu’un pour le porter.
J’ai été globalement très satisfait de ce sac. Mais il y a aussi beaucoup d’inconvénient suivant ce que l’on en fait.
En ce qui concerne ces derniers, ben c’est gros, lourd, large, avec toutes les conséquences qui en découlent (physiquement, transport public, broussailles…)
Attention en fin de journée intense de marche, à ne pas partir en arrière à cause de la fatigue et du poids du sac.
Autre point négatif, je pense que ce (mon) sac a une faiblesse au niveau du tissu sur le haut de l’armature. Il s’est usé trop vite à  mon gout, en 3 mois je devais déjà recoudre par ce que les barres sortaient en arrachant le tissu. Je crois que c’est l’utilisation des sangles d’ajustage du haut du sac, que j’ai du trop tendre avec un sac parfois plein.
L’autre truc qui a pété, la bretelle droite. Elle s’est décousue de l’armature tout simplement. Cela est du sans aucun doute de ma part au mauvais traitement que je lui ai infligé. Le portant tellement souvent juste sur une épaule, le balançant à l’arrière des camions. Maltraite aussi dans les aéroports, écrasés par des tonnes de bagages cubiques.
La bretelle a lâchée au  Honduras, j’ai trainé une semaine avec un rafistolage ficelle puis recousu basiquement, elle a tenu depuis.
En bref ce n’est pas un sac fait pour ça. Au départ de mon voyage si, il correspondait parfaitement à la marche et le bivouac en ayant le temps. Mais il n’est pas adapté à l’autostop.
Apres c’est une question d’habitude comme pour tout. Perso il m’a parfois fatigué par son attitude très pesante avec moi, mais j’en étais toujours content et il rentrait dans les endroits étroits avec moi comme un chat. Ou un gros chat méchant peut être.
Ce que j’ai apprécié :
Confort de portage et tout pleins de possibilités de réglage (y’a des sangles partout). C’est quand même très simple et intuitif.
Solide (à part voir plus haut), il a vraiment trainé de partout, dans les broussailles, dans les rochers. Il est tombé de haut… Les fermetures sont très solides et aucunes n’a jamais cassées.
Je le soulève souvent par n’importe quel endroit.
S’ouvre de partout : on a vraiment accès à tout le sac très facilement. Ouverture supérieur, central, inferieur. Deux poches externes amovibles, poche supérieures énorme et amovible aussi, ça donne une sacoche très grosse. Une poche pour affaire mouillées. On peut très facilement ouvrir un peu le sac, y glisser la main pour récupérer quelque chose de petit. Le soir au bivouac  je ne sort rien à part ce dont j’ai besoin. Une fois posé à plat et l’ouverte centrale complètement ouverte, on a accès à tout le sac. Avant d’aller me coucher  je range tous mes affaires, et ne sort que le sac de couchage et ce dont j’ai besoin pour dormir (en dernier, même pleins, sortir le SdC n’est pas un problème.) Ca élimine le problème du « ce que je cherche est toujours au fond » ça a beau être un sac énorme, j’ai accès à tout dedans sans le vider. Au bivouac c’est vraiment pratique, ça fait une sorte de meuble dans lequel je vois tout mes affaires. Par contre comme ça il est posé sur les bretelles et donc ça les abimes forcement un peu. J’ai vraiment beaucoup apprécié la facilité d’utilisation et d’accès de ce sac.
En marchant je règle régulièrement le sac, pour qu’il soit constamment ajusté.
Ce sac possède un nombre de point d’attache impressionnant. On peut accrocher par des sangles des affaires en dessous, sur les côtés. Il y a deux rangées de chaque côté d’accroche mousquetons.
2 Attaches sur la tête du sac, 1 sur la partie centrale. Les poches externes et la tète sont amovibles. On peut y fixer des trucs de partout.

Avantage en général d’un gros sac. Je sais qu’on ne va pas me le voler et partir en courant. Ca permet de le laisser hors de vue environ 10 seconde, ou pouvoir s’éloigner de quelques mètres.
J’ai vu plein de gros gars bien balèze vouloir essayer mon sac pour impressionner leur copines ou leurs potes, et ils galèrent tous, n’arrivant parfois même pas à le mettre sur le dos. Car ils essaient de le porter comme un poids normal, sans technique pour le soulever. Ca m’a toujours rassuré de voir ça.
Moi je suis assez maigre et pas très fort, et pourtant avec l’habitude, mettre le sac, l’enlever, marcher ou courir avec, le porter sur une bretelle, enlever ma polaire sans enlever le sac, tout ça devient très facile. Le sac devient une extension habituelle. Je marche différemment, d’autres muscles sont utilisés. J’utilise la technique plutôt que la force pour le mettre et le porter.
Un autre avantage c’est qu’on peut réellement avoir des affaire protégés, si placés au milieu de tout le reste. Protégés de la pluie mais aussi du chaud ou du froid.
Très utiles pour garder de la nourriture fraiche par exemple, ou protéger l’appareil photo.
J’ai aussi beaucoup aimé les fois ou la taille du sac décourageait les douaniers ou la police de pousser leur fouille plus loin. Il y a tellement de poche à ouvrir que j’en ouvrais certaines en montrant les affaires de camping et en général on oubliait les autres.
La nuit je dormais contre mon sac au cas ou, j’ai parfois beaucoup apprécié sa fonction de coupe vent ou de « dossier de canapé »
Autre petite remarque un sac de ce volume il ne faut pas le laisser se mouiller. Sa taille fait qu’il maintiendra longtemps les affaires au sec à l’intérieur, mais au contraire une fois trempé il est dur de le faire sécher rapidement. Je le protégeais avec le poncho le plus souvent possible en cas de pluie forte. Il supporte quand même les petites averses, ou bien de tomber dans l’eau quelques secondes sans que l’intérieur soit trempe.

Abri et couchage

Apres de longues recherches, mon choix s’était progressivement porté sur la combinaison tarp + hamac, pour les diverses combinaisons possible, séduit par le fait de dormir quand le terrain n ‘est pas plat, mouillé etc.… Ceci allant être ma première expérience de voyage, marche et bivouac, j’ai préféré être raisonnable, et je suis parti avec une tente. Pensant que je ne supporterais pas de vivre sous tarp. Je suis donc parti avec une tente légère helsport ringstind light. Je ne peux pas vous en parler, je ne l’ai jamais utilisé, elle a repris le chemin de la France via la poste arrivé en Grèce.

Tarp + hamac c’est bel et bien génial, ça doit aussi être une question de goût, je lis part ci part la les avis différent. Moi j’adore le tarp, c’est confortable, spacieux, on voit autour, si on va dormir dehors autant dormir dehors non? On peut le monter dans beaucoup d’endroit où une tente tu oublies (mais il y a aussi certain endroit où la tente c’est bon et le tarp non), et couple au hamac ça rajoute encore plein de possibilité. Ca ne se lave presque pas, ca ne s’encrasse pas. Le hamac permet de se reposer tranquillou n’importe quand.
Une tente dans la jungle ne doit pas être facile à monter…
Même pour dormir au sol, avec un tarp, il suffit d’avoir en fait l’emplacement où va aller le tapis de sol et le corps qui soit confortable et plat, c’est tout. J’ai souvent dormi au milieu des broussailles, pratique pour se dissimuler.

-Tarp
J’ai choisit un tarp que tout le monde connait bien ici, le X tarp de arklight design.
Simple, léger, point d’attaches intelligemment placées. Il a subit beaucoup et est très résistant. Le mien comporte 5 ou 6 trous, tous fait par mes conneries, avec des clopes ou posant le tarp trop prés du feu.
On peut le monter de beaucoup de façon, choisir si on l’utilise en largeur ou longueur. Je ne l’ai jamais senti plus faiblement installé si la faitière du tarp croisait la corde faitière. Je l’utilise comme ça au dessus du hamac pour qu’il couvre bien le tout.
Au début je prenais le temps de le sécher avant de le ranger, puis plus du tout. Je le rentre dans deux sacs plastiques tous cons. Il sèche le soir de nouveau au montage.
Autres avantage, il est très discret, j’ai eu plusieurs fois la preuve que sa couleur vert sombre le cachait aux yeux de gens parfois juste en face, surtout quand les lumières de fin d’après midi se font moins vives.

Montage du tarp : cela dépend bien sur du terrain, du niveau de protection recherche (ou au contraire d’ouverture) et d’autres petits détails. Ce que j’utilise le plus c’est la canadienne, ou le demi-tipi. En utilisant ce que je peux du terrain pour compléter les ouvertures.
En cas de forte pluie ou de vent il vaut mieux un tarp bas (voir très bas, ce qui rend compliqué de vivre dedans), privilégier donc d’abord les protections naturelles qu’offre le terrain.
Je n’aime pas beaucoup le monter en appentis pour le peu de protection offerte.
Une des choses que j’apprécié beaucoup du tarp c’est de pouvoir voir en un coup d’œil ce qui se passe autour de soi. Je monte souvent la canadienne à 15/ 20 cm du sol pour n’avoir qu’à tourner la tête et pouvoir observer autour de moi.
Apres être passé par les nœuds de prussik, les mousquetons, le tarp directement accroché sans faitière, j’ai terminé sur cette technique qui est celle que je peux mettre en place le plus rapidement :
Sur le tarp étaient toujours accroché les bouts de ficelles des quatre coins, avec souvent les nœuds tendues qui restaient faits même rangés dans la house je le range comme ça et le sort comme ça. Sur les deux points d’attaches de la faitière il y a une longueur de ficelle de 20 cm environ.
Je tends une corde faitière entre les deux point d’attache (nœud de sibérien en premier puis nœud tendeur ou de camionneur).
Je pose le tarp dessus, utilise les petit bout de 20cm sur le tarp pour faire deux nœud tendeur sur la corde faitière (voila, moins long que des prussik dont il faut défaire et refaire le nœud de pêcheur, et moins lourd que les mousquetons), il vaut mieux faire un nœud tendeur en enroulant 3 fois la ficelle “seule” avant de terminer en enroulant les deux, le nœud se détend beaucoup moins.
Ca marche aussi avec le demi-tipi sur une corde faitière.
Avec l’habitude un tarp se monte en 5 minutes. J’aime beaucoup cette méthode de laisser deux petits bouts de ficelles attachées au tarp sur la faitière. C’est très pratique.
Ensuite je fixe les 4 coins avec les ficelles déjà sur le tarp (et souvent avec un nœud tendeur reste comme ça plusieurs semaines, il faut juste les ajuster un peu), si besoin je sors deux bouts de ficelle supplémentaire pour accrocher les points d’attache latéraux.
Dans le sac je trimballais quelques bouts de ficelle d’environ 2 m, une de 5 et une de 10
Je reste très satisfait des grands bouts de ficelle par rapport à plusieurs petits. Souvent quand il me reste du mou sur la corde faitière je m’en sers pour venir accrocher un point d’attache du tarp, repasser sous le tarp pour tendre une deuxième faitière (plus pratique pour la moustiquaire).

Sous la pluie, un tarp bas c’est mieux mais évidement pas pratique pour la vie dessous. Utiliser la nature pour compléter la protection, éviter les éclaboussures… Tendre le poncho pour agrandir l’espace de vie.
Sous la neige un tarp bien tendu et pas trop plat pour éviter l’accumulation de neige.

Un truc qui fonctionne bien dans le cas de pluie ou neige si on veut garder une canadienne haute, c’est d’utiliser le poncho comme une porte triangulaire.
J’attache un bout du poncho sur le tarp et la faitière en même temps, puis je viens accrocher les côtés du poncho qui passe par dessus le tarp jusqu’au piquet ou sur les points du tarp lui même. On peut faire ça sans même sortir du tarp, de l’intérieur, on ramène alors le côté vers soi et on les calles avec chaussure, gourde, sac …. Ca ferme un côté de l’abri très pratique avec une canadienne une peu penchée et donc avec deux ouvertures de tailles différentes, je ferme avec le tarp le grand côté.
Avec la neige, pas besoin de piquet. Je cale tout les bords du tarp sous des couches de neiges et ça ne bouge plus.
J’aime bien utiliser les herbes hautes, pour y monter une canadienne au milieu, un peu plus haute que d’habitude, ça donne un espace vivable assez grand, et des « murs » végétaux sur les côtés de quelques centimètres de haut.
La canadienne (plus ou moins hautes et plus ou moins droite) reste pour moi la manière la plus simple et la plus pratique, en particulier pour utiliser dessous la moustiquaire.

Souvent il est impossible de planter quelque chose dans le sol, et pas de végétation sur laquelle s’accrocher, j’utilise alors des pierre, en enroulant la ficelle du tarp sur une grosse pierre que j’utilise pour tendre la bâche, puis rajoute plusieurs autres pierres plus petites pour caller le point d’attache. A noter qu’il faut BEAUCOUP de pierres, en tout cas beaucoup de poids, pour résister à la traction du tarp en cas de vent.

Concernant les piquets j’évite de taper dessus avec une pierre, ce qui les tord. Avec la chaussure ça bousille la semelle. J’appuie dessus fort, plutôt. Avec une pierre ou un bout de bois. Normalement avec le poids du corps ils s’enfoncent, si ça bloque c’est qu’il y a une pierre en dessous, et je m’en rends compte avant d’abimer le piquet.
Dans le cas d’un sol trop mou, je fais un trou et enterre complètement le piquet.

Pour pouvoir profiter du ciel sans être absolument sur que la nuit allait être clair jusqu’au matin, je montais mon tarp en canadienne puis décrochait et relevait un côté, laissant la faitière et le deuxième côté accroché. Réveillé par la pluie ça ne me prenait que quelques instants de fixer les ficelles sur les piquets déjà plantés.

Pour conclure Je suis devenu et reste complètement fan de dormir sous un tarp, c’est simple, efficace si bien monté, ça reste néanmoins rustique et précaire et j’aimai ça. Dormir sous un tarp c’est vraiment dormir en plein nature, avec les odeurs, le vent, les mouvements de végétations…


-Hamac
Pour le hamac, c’est un hamac simple en toile de parachute de trek aventure. Il possède une house qui sert de poche à rangement au milieu du hamac. Assez petites par contre pour ranger des choses dedans. Livre avec deux longueurs de corde. Système d’attache : crochet en métal aux extrémités.
Pèse environ 500 g, se lave et sèche très facilement.
Rapide à monter, attention de bien monter le tarp au dessus, parfois il ne couvre pas assez, parfois les mouvements des cordes du hamac touchent le tarp. Je monte le mien très bas, la corde faitière du tarp est attachée en dessous des cordes du hamac sur les deux arbres ce qui donne un tarp très proche du hamac quand je ne suis pas dedans. On s’enfonce après dans le hamac et l’espace, bien que petit, deviens confortable, et c’est pour une meilleure protection contre la pluie qui ne tombe pas bien verticalement 
J’emporte deux bout de cordes de 3 ou 4 m. Pour ce genre de hamac à crochet, la technique un peu partout ( et même dans la notice ) c’est de se faire une corde outil, en la pliant en deux pour la doubler, faire un nœud au bout. Puis faire des nœuds simples tout le long à intervalle réguliers, ce qui donne au final une corde qu’on passe autour de l’arbre, on passe dans la boucle, puis il ne reste plus qu’a venir mettre le crochet où on veut: C’est pratique en effet. J’ai essayé au début puis abandonné. Selon moi il y a plein d’inconvénients à cette méthode. Cela raccourcis la corde énormément (distance possible pour attache le hamac), elle est plus difficile à passer autour du point d’attache à cause des nœuds, mais surtout, très vite, tout ces petits nœuds vont devenir très difficile à enlever en fonction du type de corde. Et une corde, elle devait pouvoir me servir à autre chose qu’un simple outil pour hamac. Ou même tout simplement comme dit plus haut si je veux la rallonger. Donc la première fois que j’ai passé plusieurs minutes à défaire les nœuds, j’ai adopté une autre méthode bien plus simple.
Le seul nœud qui reste c’est le tout premier en bout de corde, pour garder une corde pliée en deux, pas besoin de le serrer comme un dingue et on pourra l’enlever quand on voudra.
Puis je passe cette corde (beaucoup plus lisse que la corde outil qui parfois s’accroche et passe mal autour des arbres) autour du point d’attache, passe dans la boucle comme pour la corde outil, tire fort pour tendre.
Même chose de l’autre côté.
Là je viens prendre mon hamac, ne sort que le crochet de la house, estime à peu prés à quel hauteur je veux la tête (ou les pieds), je viens faire un nœud simple et pas très serré uniquement à l’endroit de la corde où je veux mettre mon crochet. Je sors le deuxième crochet de la housse, tire vers l’autre arbre, le hamac se déploie, même chose, on regarde où on va placer sur la corde pour être à la même hauteur que le premier crochet, je mets le hamac entre les dents, fait le nœud sur la corde et enfile le crochet.
Apres seulement une seule nuit, les nœuds ne seront pas assez tendus pour qu’il soit difficile de les enlever, le matin je les défait et range les deux cordes en ne laissant que le nœud au bout.
Voila, longue explication pour des détails peut être logique mais cela m’étonne de ne jamais avoir lu ça quelque part.

Je me mets en diagonale pour être droit pour dormir. On ne peut pas écarter les jambes par contre... J’ai parfois trouvé l’immobilité dans la nuit gênante pour bien me reposer le corps, après de grosses journées de marche.

Pour le montage du tarp au dessus, je le fait après s’il ne pleut pas déjà, c’est plus pratique. Une canadienne dans la longueur du tarp (perpendiculaire à la faitière du tarp), accroché sur une faitière placé presque toujours PLUS BAS que les cordes du hamac. Ca donne un tarp très proche du hamac mais quand je me mets dedans avec l’affaissement ça devient vivable. Je tends parfois les deux point d’attache centraux de la faitière du tarp (placés alors dans cette configuration sur les côtés du tarp) pour écarter les bords du tarp du hamac.
Il ne faut pas laisser dépasser un centimètre, sinon en cas de pluie le hamac prend l’eau.
Bien penser aux ficelles d’écoulement sur la faitière, le hamac, tous les cordages que la pluie peut atteindre.

Pour l’isolation le tapis arkmat, même si ce n’est pas très pratique, j’ai souvent finit par mettre un peu n’importe quoi, polaire, mérinos, pantalon, cheich autour des pieds. C’est encore moins pratique ça tombe tout sous les fesse, mais bon.
C’est parfois plus facile de mettre quelque chose dans le sac de couchage. S’entourer les pieds d’un cheich ou de la polaire par exemple.
En hiver on sent le froid sur la moindre partie du corps ou le SdC est directement compressée sur le hamac.
Pour l’isolation contre les salo…. de moustique, ben le sac de couchage, ça reste le mieux, bien écarté pour tout envelopper du hamac pacque juste un bout de genoux qui touche la toile ça ne pardonne pas. Du coup on transpire du dos dans les endroits chaud et humide, moi je mets SdC, sac en soie par dessus et je dors à poil. Cheich comme couverture si la nuit se rafraichit.

Je fais aussi attention sur quoi j’accroche le hamac, quel type d’arbre, pas trop lisse de préférence (pour la flotte), et pas non plus plein d’insecte. A ce propos j’ai remarqué à chaque fois que j’avais choisit un tronc sillonné de fourmis ou autres, même si je laissais le hamac là, les insectes ne venaient peu ou pas sur la corde du hamac. Je ne sais pas pourquoi, j’essaie quand même d’éviter.

Le hamac c’est super pratique pour camper, et super agréable parfois. Je le sortais parfois pour manger assis au sec. Il m’a évité de longues minutes de recherche à la tombée de la nuit pour trouver un coin pour dormir. Apercevoir un bosquet c’est souvent l’assurance de pouvoir camper.

Et parfois la vue est cool sans même lever la tête depuis le hamac

-SdC

J ai emporté avec moi le defence4 de Carinthia. Et j’en suis peut être tombé amoureux…
Je pense que le synthétique est obligatoire pour ce genre de trip si on dort sous tarp. J’ai pensé au sursac mais bon, sac en soie + SdC ça fait déjà beaucoup. Finalement le Def4 est bien assez déparlant pour se passer de sursac.
Beaucoup doivent déjà connaitre ce sac, il est gros, encombrant et lourd. Il est aussi (relativement) chaud, confortable et agréable. Et surtout très résistant. C’est surtout le temps et l’expérience qui m’ont fait apprécier plus que tout ce point. Il craint peu l’eau, les terrains difficiles, les mauvais traitements.
J’ai tellement d’anecdotes où j’ai pu dormir tranquillement dans ce sac, le cul dans le hamac plein de flotte, les pieds et jusqu’aux genoux sous un tas de neige… Et si on l’utilise correctement on peut dormir le soir suivant sans problèmes.
Dans le temps, sa résistance ne change pas. Ses capacités si, pas mal. Je ne saurais pas dire quand c’est arrivé mais il est moins chaud, son gonflant a réduit.
Je l’ai lavé 3 fois durant tout ce voyage. 1 fois dans une baignoire et les deux autres dans une rivière. Bien plus pratique dans une rivière tant le machin pèse une fois plein d’eau. Sèche TRES lentement….. Très lentement. A prévoir donc (temps, soleil …)

Concernant ses capacités.
 Je mesure 1m77 à peu prés pour 73 kg, je dors en caleçon dans le sac en soie, je ne supporte pas bien les vêtements pour dormir.
Rarement eu froid, à part parfois par le sol quand manque d’isolation.
Le plus “ froid “ que j’ai mesuré fut un -11 en Cappadoce. Dormir à poil, c’est surtout le matin que c’est dur de sortir du sac.
Les quelques fois où j’ai enfilé un Bonnet, un petit mérinos ou des chaussettes je n’ai pas eu de températures si bases, mais j’étais par contre plus exposé au vent du au montage du tarp et au lieu.
Comme ça, je me souviens de quelques nuits au Pérou dans les Andes, assez froide.
Sur certain plateaux de l’Utah ou dans le désert du Nevada.

Comme je l’ai dit ses capacités ont je pense largement baissés (d’ailleurs dans l’ordre la Turquie est venu avant les Etat Unis puis le Pérou…) Mais sa résistance générale est toujours aussi bonne.

Je sors le sac de couchage au dernier moment, en particulier s’il fait froid, pour éviter qu’il ne se gonfle en absorbant de l’air froid. (Et éviter que des insectes ou des animaux ne rentrent dedans)
Habit au fond : ça remplit l’espace (on sent la différence d’isolation sur les pieds) et permet de ne pas mettre des vêtements glaces le lendemain.
Seulement les habits plus ou moins propres.

Ce sac répondait parfaitement à la partie robustesse du cahier des charges. Il ne nécessitait pas un entretien quotidien pour pouvoir l’utiliser. J’ai pu dormir dedans alors que le matin je l’avais rangé dans sa housse mouillé à l’intérieur de condensation et à l’extérieur de pluie ou neige. Le soir il était toujours efficace.

J’aimerai trouver un sac moins encombrant mais je me rends compte que c’est le prix à payer pour ce rapport entre efficacité thermique et robustesse.

-Tapis de sol / couv
Pour l’isolation au sol. Je suis parti avec un matelas fin en mousse d’arklight, et un “auto”gonflant thermarest prolite regular.
L’idée étant bien entendu de pouvoir dormir en cas de grand froid, couple au matelas mousse pour une meilleur protection thermique et surtout protection physique du thermarest.

J’ai dormit 95 % du temps simplement avec le matelas mousse. C’est un peu stupide de transporter un tel outil de confort (l’autogonflant) et ne pas l’utiliser, mais c’est aussi une question de gout, et moi j’ai beaucoup sentir là où je dors, sentir que c’est la terre mon matelas.
Je ne sortais donc le thermarest qu’en cas de froid intense ou parfois, étant très fatigué, pour un meilleur confort et repos des jambes.
Mais toutes ces fois ou j’en ai eu besoin pour m’isoler du sol, je n’aurai pas pu fermer l’œil de la nuit sans l’autogonflant. Trop froid dans le dos.
Le thermarest est très efficace, et couplé au arkligt ça marche très bien. Je ne l’ai jamais percé grâce à cette méthode.
Facile à mettre en place et à ranger, il ne faut toutefois pas compter sur le fait qu’il se gonfle tout seul. Faut souffler dedans (éviter de boire quelques minutes avant, je pense que ça évite beaucoup d’humidité).
Transporté à l’intérieur du sac à dos.
Je chercherai surement autre chose à additionner au arkmat, plutôt que ce très bon matelas mais de 600 g tout de même. Une combinaison plus simple à mettre en place pour l’utiliser plus souvent.

 Le matelas arkmat d’arklight design. Très léger, très bonne déperlance, peu de mémoire de forme (ou de déformation). Fragile, attention au mouvement brusque, à la végétation…
C’est quand même très fin, alors il faut faire attention où on dort, on sent tout sous le corps.
Bonne isolation pour une épaisseur si petite je trouve.
Transporter sous le sac horizontalement, pas forcement la meilleur idée, mais j’apprécie le fait d’avoir un amortissage sous le sac à cet endroit.
Conclusion j’ai beaucoup aimé ce matelas pour sa légèreté et ses capacités, il est fragile alors il faut faire attention.

Couverture de survie space blanket
Elément très utiles, mais qui en fait n’a rien d’obligatoire si on choisit bien le terrain pour dormir.
C’est tout de même super pratique.
En plus d’une très légère isolation supplémentaire au tapis en mousse (isolation surtout mécanique contre l’humidité et le gel), ça permet d’avoir un petit “carré de vie” sans être oblige de rester sur son tapis de sol, pour poser le sac, ses affaires atours de soi tout simplement.
Les nuit dans le hamac, elle enveloppe et protège mon sac resté en dessous.
Je la transporte sous le sac avec le tapis de sol, une fois pliée en carré je l’entoure autour du tapis roulé sur lui même pour le protéger et protéger le bas du sac en cas de chute.

La mienne a finit avec tellement de scotch qu’il doit y avoir autant de vert que de gris. Ca ramasse beaucoup forcement. Parfois un petit brin de paille coupé ça traverse la couverture et le tapis très facilement… Mais elle était toujours là même après un an et demi, avec quelques grammes de scotch en plus.
Je n’hésite pas à la sortir simplement pour une pause. Ca a été mes quelques mètres carrés de vies tout au long de ce voyage.

-Sac en soie
J’ai pris un sac simple de quechua, mon idée étant simplement de l’utiliser pour ne pas salir le sac de couchage, sur de si longue période.
Le gain de température est selon moi de 0,00..? degré
C’est vraiment la m*rde de rentrer dedans, ou je ne suis pas doué, rentrer  dans le sac c’est encore plus dur. Et rentrer dedans dans le sac dans le hamac…pffff Mais ça fait son boulot, le sac évite toutes la saleté resté sur soi, principalement les chevilles et les pieds.
En milieu tropical je dormais sur le def4 avec simplement le sac en soie.
On peut s’en servir de cheich, de filtre de fortune.
Ca sèche super rapidement, c’est pas par contre toujours facile à laver, la saleté sur la soie forme des petites boules une fois mouillé et reste colée.
Conclusion, rend vraiment tout plus chiant, avec le hamac j’en parle pas. Ca ne monte pas jusqu’en haut du corps pour les cheveux sales, pas de gain thermique, un petit avantage si mais en utilisation seul, pour se foutre à poil en fin de marche quand il fait frais. Pas si facile à laver les saloperies restent collées dessus mouillées.
Maintiens propre le sac de couchage. Permet de s’allonger et qu’un mille patte vous traverse gentiment les jambes sans flipper.

-Moustiquaire
Chose que je n’avais pas pris au départ de mon voyage, elle est par la suite devenue indispensable.
J’ai acheté la mienne dans un surplus militaire en Oregon. C’est un modèle classique (type Camargue sur le vieux), vert kaki, avec 6 anneaux d’attache, deux au centre et quatre aux coins.
Elle a plutôt bien supporte les mauvais traitements et ça se répare facilement.
Au sol, accroché sur la corde faitière du tarp, j’utilise tout l’objet à disposition (gourde, claquettes, chaussure …) pour la maintenir écartée autour de moi et qu’elle ne me touche pas le visage, et qu’elle reste bien plaque au sol.
Dans le hamac c’est plus problématique, puisqu’elle n’est pas solidaire du hamac, elle repose simplement dessus, je la callais sous le sac de couchage au niveau des pieds et de la tête, mais sur les côté elle pendait simplement le long du hamac. Plus difficile à ce qu’elle ne colle pas à la peau, j’utilisais le sac de couchage comme matelas pour la maintenir écarté un peu.
Très fréquemment le matin je me suis retrouvé avec des en…. Euhh des moustiques à l’intérieur de la moustiquaire. Je pensais que les ouverture créer par le mouvement du hamac en était la cause, mais ça m’est aussi arriver alors que la moustiquaire était parfaitement en place, au sol, ou en intérieur, hébergé dans une maison au Costa Rica, sur un canapé, par exemple.
Je pensé donc que le problème vient également du maillage pas assez fin.

-Poncho
Lors de l’achat du tarp, une bonne âme m’a gentiment offert de compléter avec le poncho arklight.
Un peu sceptique au début, je voyais cet article comme un poncho léger/abri minimaliste pour randonneur léger. Ca fait aussi bizarre un poncho à ce prix quand on connait l’utilisation. Mais bon du coup c’est celui que j’avais et je suis partis avec.

J’ai été assez surpris par sa résistance, à l’abrasion principalement. Toujours disponible, je le sortais en cas de pluie pour couvrirai sac. Ou bien me couvrir moi le temps de monter le camp.
Il m’a servit de deuxième tarp, pour fermer un côté d’une canadienne ou d’un demi tipi en saison des pluies. Ou bien pour créer un espace de vie au sec ou à l’ombre un peu plus grand en plus du lieu de couchage.

Je classe le poncho dans abri car c’est plus l’utilisation que j’en ai faite que comme un vêtement.
Quand je m’en servais sur moi, c’était par exemple une fois le camp monté pour vadrouiller sous la pluie (plus pratique à sécher que la verste imper, moins grave si on le salit, moins pratique pour bouger) ou bien quelques nuits où mes erreurs et le temps, tellement violent, faisait que je pliais tout et terminait la nuit accroupi avec mon sac sous le poncho.

Souvent surpris par la pluie à l’arrière d’un véhicule ouvert, je m’en servais pour m’envelopper moi et le sac complètement.

Pour la préparation et l’allumage du feu sous la pluie, c’est le plus pratique pour ne pas le faire sous le tarp, permet de s’envelopper correctement, mieux que la couverture de survie.

Vêtements

Même si tous les vêtements avec moi étaient par choix de couleurs sobres et peu visible, pour la discrétion, j’ai à tout pris évité tous ce qui peux être vu comme du matos militaire ou associé à ça. A part le woolpower vert peut être.
En France ça peut être mal vu, dans d’autres pays avec un passé violent récent  aussi. En Bosnie et au Liban on m’a déjà pris pour un « espion » avec mon sac sur le dos (Serbe ou israelien), alors il vaut mieux ne pas en faire plus. En Colombie un look mili c’est militaire ou narco, les deux très mal vu.
Pour faire du stop j’imagine même pas avec un treillis. Des couleurs neutres, beige, marron, noir.. pour rester simple sans être agressif. Etre en adéquation avec la nature dans laquelle je passe du temps. Pas de couleurs claires c’est bien pour le moral aussi, à la vitesse où se salissent les fringues.


-Chaussures
Mon choix s’est porté sur des chaussures montantes, principalement pour ne pas prendre de risque sur des terrains difficile.
Je suis parti avec les Meindl softline et j’en suis super content.
A l’intérieur on est comme dans des pantoufles, elles tiennent bien la cheville, et les semelles accrochent parfaitement.
Petit point noir à savoir sur ces dernières (et peut être toutes les semelles vibram), elles se sont usées assez vite, sur les bords arrières extérieurs. En quelques mois seulement. Je pensais que ça venait d’une mauvaise façon marcher. Apres mon retour en retournant au vieux à Lyon un vendeur m’a dit que c’était surement du au fait de marcher beaucoup sur les route. Le pied est beaucoup plus haut dans des chaussures de marche, on n’est pas habitué à des talons de plus d’un cm, et on traine un peu les pieds, forcement, du coup tout ça sur le goudron c’est fatale. Ce sont des semelles faites pour les sentiers irréguliers. Je crois que l’explication m’a convaincu. Il vaut mieux mettre des baskets en longeant les routes même si l’ammortissage de la plante des pieds est beaucoup moins bon.
Dans la montagne et sur tous les terrains irréguliers, ce sont de supers chaussures, avec une adhérence sur les surfaces lisses très agréable.
Elles ne m’ont jamais fait mal au pied à l’exception de rares fois mais par ma faute  lacets trop serrés)
Avec le temps, elles ont finit par s’user et se percer au niveau où le cuir rejoins le part-pierre. Surement à cause des flexions du bout de la chaussure et un entretien trop peu fréquent.
C’est quand même venu assez tard.

J’essayais de brosser mes chaussure à l’aide d’une mini brosse assez fréquemment.
Pour entretenir le cuir, j’achetai un peu de graisse de porc dans un marché et l’appliquait dessus. Je sais que ce n’est pas recommande par meindl mais on trouve pas du nikwax partout.

Elles dorment proches de moi au bivouac, j’y tiens.
Tout les matins petite vérification que rien n’est venu se loger dans les pompes (animaux, branche, cailloux)

-Pantalon
Je cherchais la un pantalon pratique si possible, mais surtout robuste. Je suis partis avec un fjallraven barrent. Marrons. Evidement c’est un super pantalon, et très résistant. Mais pas non plus à tout. Ce qui à ramassé en premier dans mon cas c’est au niveau des chevilles, à cause des broussailles et des crochets des pompes. La flemme de mettre les guêtres aussi surement parfois.
Mais il encaisse beaucoup sans broncher. Les protections genoux et fesses sont super agréable et indispensable. Celle des fesses ne se sont jamais déchirer. Sur les genoux si, lors de l’ascension d’un volcan en Equateur, chute sur les genoux sur des pierres tranchantes. Le tissu intérieur du pantalon et mon genou sont resté intacts.
C’est par contre un pantalon assez chaud, pour l’été, sans aération ou ouverture. Remonter les chevilles aide un peu. Mais on transpire dedans ça c’est clair.
Le miens est maintenant recousu de partout, mais peu encore servir.
Concernant sa résistance à l’eau et le traitement à la cire greenland, j’ai essayé, puis trouvé ça assez contraignant sur le terrain, alors j’ai vite abandonné. Quand il pleut je me mouille.
Les deux poches sur la cuisse gauche sont assez bien faite pour carte et petit objet, par contre je n’aime pas du tout la poche cargo sur la jambe droite. Elle est plaquée à la jambe sur l’avant et possède un évent sur l’arrière, ce qui fait que tout ce que j’y mettais avait tendance à tomber, ou me gêner, quand je m’asseyais car les objets sont naturellement dirigé vers l’arrière. Un « gros » objet comme un appareil photo compact c’est vite gênant car plaque bizarrement sur la jambe pendant les mouvements. Avis perso surement. Mais j’aime ce pantalon pour sa robustesse pas pour ses fonctionnalités. Je n’utilise jamais la poche porte piolet/hache.

-Système multicouche
Voyageant sur plusieurs saisons, et ne sachant pas le temps qu’il va faire, le système multicouche m’est apparu comme la façon la plus modulable de réguler sa température.
Tee-shirt en laine mérinos : 3 différent. Le woolpower 200 avec col montant, un icebreaker 260, et le woolpower tee light

Commençons avec celui que j’ai le plus porté, le woolpower zip turtleneck 200. J’adore ce vêtement, tient chaud, facile de réguler la température en remontant les manches et en ouvrant le col. Fragile c’est vrai, mais au final je peux dire que le miens a supporter beaucoup. Résiste bien aux bretelles du sac, mais pas à l’accrochage sur des branches ou autre.
Chaud même mouillé, évacue bien la transpi. La coupe longue au niveau des fesses est très agréable.
Et le mieux dans tout ça, le mieux,…. C’est que même après des jours ou des semaines, il ne sent rien. Ce n’est pas qu’il est propre, si on le lave il va goutter marron, mais les odeurs fuient ce vêtements c’est dingue.
Ne sèche pas si vite après lavage. Sèche rapidement sur le corps par contre.
Est agréable sur une grande plage de température. On peut le porter sans avoir trop chaud, quand il fait simplement frais.
C’est un vêtement très agréable, et avec le temps, à force de l’avoir souvent sur moi, je trouve qu’il s’oublie, grâce aussi à sa grande marge d’utilisation thermique. Mouillé ou sec, qu’il fasse très froid ou juste un peu frais. Ca devient une sorte de deuxième peau, une petite couche de laine quoi…

Quand il faisait chaud, le tee light de woolpower. Alors selon moi il me tenait quand même assez chaud, il faut dire que je suis très poilu également, ça joue beaucoup sur l’efficacité thermique des vêtements. Par contre comme il évacue aussi très bien la transpiration l’effet de refroidissement de celle ci est assez bon.
C’est aussi une super première couche. Sous le woolpower 200 , par exemple, très efficace quand il fait plus froid.
Si ce dernier est tout mouillé, plutôt que de l’enlever et le changer je l’enlevai, enfilait le tee light puis remettait le 200 humide. On se sent au sec puisque le tee light n’absorbe pas du tout l’humidité, elle va dans l’autre sens. Et ça permet de profiter des capacités des deux vêtements sans avoir le mouillé sur la peau.

01 octobre 2016 à 11:20:30
Réponse #1

e li e



-Système multicouche
Voyageant sur plusieurs saisons, et ne sachant pas le temps qu’il va faire, le système multicouche m’est apparu comme la façon la plus modulable de réguler sa température.
Tee-shirt en laine mérinos : 3 différent. Le woolpower 200 avec col montant, un icebreaker 260, et le woolpower tee light

Commençons avec celui que j’ai le plus porté, le woolpower zip turtleneck 200. J’adore ce vêtement, tient chaud, facile de réguler la température en remontant les manches et en ouvrant le col. Fragile c’est vrai, mais au final je peux dire que le miens a supporter beaucoup. Résiste bien aux bretelles du sac, mais pas à l’accrochage sur des branches ou autre.
Chaud même mouillé, évacue bien la transpi. La coupe longue au niveau des fesses est très agréable.
Et le mieux dans tout ça, le mieux,…. C’est que même après des jours ou des semaines, il ne sent rien. Ce n’est pas qu’il est propre, si on le lave il va goutter marron, mais les odeurs fuient ce vêtements c’est dingue.
Ne sèche pas si vite après lavage. Sèche rapidement sur le corps par contre.
Est agréable sur une grande plage de température. On peut le porter sans avoir trop chaud, quand il fait simplement frais.
C’est un vêtement très agréable, et avec le temps, à force de l’avoir souvent sur moi, je trouve qu’il s’oublie, grâce aussi à sa grande marge d’utilisation thermique. Mouillé ou sec, qu’il fasse très froid ou juste un peu frais. Ca devient une sorte de deuxième peau, une petite couche de laine quoi…

Quand il faisait chaud, le tee light de woolpower. Alors selon moi il me tenait quand même assez chaud, il faut dire que je suis très poilu également, ça joue beaucoup sur l’efficacité thermique des vêtements. Par contre comme il évacue aussi très bien la transpiration l’effet de refroidissement de celle ci est assez bon.
C’est aussi une super première couche. Sous le woolpower 200 , par exemple, très efficace quand il fait plus froid.
Si ce dernier est tout mouillé, plutôt que de l’enlever et le changer je l’enlevai, enfilait le tee light puis remettait le 200 humide. On se sent au sec puisque le tee light n’absorbe pas du tout l’humidité, elle va dans l’autre sens. Et ça permet de profiter des capacités des deux vêtements sans avoir le mouillé sur la peau.

Pour le dernier, le ice breaker 260, il faisait partie d’un petit triangle de sécurité que j’avais dans un sac étanche : chaussette, collant, haut.
L’idée était donc de se servir en urgence ou en cas de grand froid de ces éléments.  Et si les chaussettes et le collant ne m’ont pas beaucoup servit, le icebreaker si un peu plus.
En remplacement du merinos 200 bien sur. Ou en complément (le icebreaker est près du corps et le woolpower plus large et souple, ils se complètent très bien).
De rare fois pour dormir, il tient très chaud. Il a aussi une coupe sobre et jolie pour passer en ville.

Polaire :
En ce qui concerne la polaire j’ai eu un dilemme presque insurmontable avant de partir.
En plus du woolpower 200 je m’étais acheté la “veste” en 400. En pensant que le couple des deux devait être redoutable. Et au fur et à mesure de mes recherches et réflexions, je l’ai abandonné pour une autre beaucoup plus simple. Je suis parti avec une doublure intérieure de veste de ski en gore tex de la face nord. Les sortes de grande parka avec à l’intérieur une polaire assez fine.
A l’heure d’aujourd’hui je ne sais toujours pas si c’était un bon choix, mais voila pourquoi.
Je pensais, et je pense toujours, qu’il faut des affaires dont vous n’avez rien à foutre, parce qu’ils vont endurer beaucoup forcement. Et sur ce point rien à dire. Je m’en servais d’oreiller tout le temps, parfois je me reposais rapidement dessus ou y posait mes pied si le sol était salissant.
Je ne me souciais pas d’éviter les broussailles, elle protégeait en fait souvent la woolpower 200.
Au niveau thermique, c’est pas joli joli, avec le vent en particulier, et elle n’est pas très compressible. Mais le couple woolpower 200, polaire + coupe vent ca allait plutôt pas mal.
Elle dispose d’un zip frontal intégral, qui crée des déperditions de chaleurs qu’on sent bien, mais j’aime bien pouvoir varier l’apport thermique si je l’utilise en marchant.

-Coupe vent / imper

Pour la barrière contre l’eau et le vent, j’ai choisit de compléter le système multicouche avec une veste imper-réspirante légère arteryx, et un pantalon RAB event.

J’avais la veste Theta SL Hybrid de arc’teryx. Je l’ai chopé en déstockage et je crois qu’elle ne se fait plus. J’ai adoré ce vêtement. Assez large pour enfiler des couches dessous, aération sous les aisselles très efficace, construction simple et solide. TRES résistante à l’abrasion et au port du sac. C’est bien simple j’ai presque l’impression qu’elle est neuve. Aucune trace et pourtant elle était sur moi très souvent.
En cas de pluie, je préfère ça au poncho, plus modulable, et en marchant on finit de toute façon mouillé alors c’est surtout contre le vent froid. Je protège le sac avec le poncho.
Au dessus du woolpower j’avais avec cette veste une coquille modulable très efficace au dessus d’une couche thermique très modulable aussi. Je pouvais fermer complètement la veste (en laissant ouverte les aérations sous les bras, très efficace pour la thermorégulation) pour me protéger du vent à la montagne par exemple (qui peut être très vite glaçant quand je suis mouillé de chaud) ; à l’inverse, ouverte devant et manche remonter elle fournit une bonne protection tout en étant bien aérer, et dessous je peux faire la même chose avec le woolpower (ouvrir ferme col, remonter les manches) pour plus de configurations possibles.
Au dessus d’une couche fine (tee-shirt) c’est aussi très efficace. Elle a une coupe sobre qui passe bien en ville, quand il faut paraitre plus « habillé »
Fixation des poignets avec scratchs, léger et efficace. Cordon de serrage à la taille et au cou. Capuche enveloppante mais pas très confortable qui se range dans le col.
Mettre des trucs dans les poches c’est pas super pratique parce que les ouvrir pour récupérer ce qu’il y a dedans ou le mettre ça fait souvent rentrer de l’eau qui ensuite reste bloqué au fond de la poche.

A propos du pantalon imper, je ne pense pas avoir de retour suffisant. Il m’a accompagné dans le sac tout le long du voyage mais beaucoup moins sur moi.
Je l’utilisais en cas de marche dans la neige haute, à la place du pantalon, sans collant pendant l’effort et avec collant à l’arrêt. En cas de vents très fort aussi, accompagne de pluie ou de neige
Pour compléter la coquille imper avec la veste, mais très peu.
On peut ouvrir les jambes sur les côtés par le haut ou les cheville. L’aération fonctionne très bien, et la coupe et assez large pour être enfilé en sur-pantalon. Assez résistant au niveau des fesses pour s’assoir.
Sous des grosses pluies j’ai toujours été ravi de l’avoir, même si souvent je laissai le fjallraven se mouiller, pour ensuite me changer (parfois avec le pantalon imper, ou un short) le soir.
Le seul point négatif pour moi est qu’il est un peu bruyant quand le tissu des jambes se frotte, ça a été quelques fois pour moi une raison de ne pas le mettre. Sous la pluie pas de problème de discrétion et de bruit bien sur.
Ce pantalon est donc une très bonne protection du bas du corps, très modulable et adaptable aux autres vêtements, guêtres etc…
Même si sur ce voyage ça a été un élément que je n’utilisai pas régulièrement, je repartirai surement avec, ayant pu entrevoir quand il serait utiles sur de plus longues périodes d’utilisations. En étant aussi plus assidu avec, et préserver le pantalon de marche.


L’idée principale de ce système d’habillage était, pour être en rapport avec le cahier des charges, de pouvoir résister à du grand froid entre autre. Plutôt qu’une grosse veste polaire qui aurait été inutile et encombrante dans d’autres situations, j’ai misé sur cette disposition de couches. Je ne sais pas jusqu'à quelles conditions ça aurait été suffisant.
Merinos tee light + icebreaker 260 + woolpower 200 + polaire fine + coupe vent léger.
Bonnet, sous gant, gant, gant de travail. Collant. Deux cheichs. A l’arrêt bien sur.

-Poncho
Voir plus haut, poncho sur moi très rarement.

-Tête
Avoir quelque chose sur la tête est plus qu’indispensable. J’ai choisit de partir avec une casquette noire, toute simple. Ca protège peu, ça reste le moins efficace derrière un bob, un chapeau.
Ca donne aussi une autre personnalité… c’était un de mes critère.
Il faut la compléter / remplacer par un bandana ou un cheich si le soleil est joyeux.
La mienne me servait à beaucoup de chose, pose à côté de moi la nuit j’y mettais les objets que je voulais accessibles, carnet ou lampe par exemple. Garder les copeaux de bois. Garder un petit objet précieux, que m’avait donné ma mère, toujours sur moi, mais caché.
Ecarter les toiles d’araignées et autres trucs sur le chemin aussi.

-Chaussettes
J’ai emporté avec moi 5 paires de chaussettes, allant de la simple fine à la grosse merinos. Plusieurs modèles, plusieurs marques. J’ai toujours été satisfait globalement, je pense que de toute façon l’offre de vêtement de randonnée fait que n’importe quelle marque acheté au bon endroit sera de bonne qualité, sans pour autant être exceptionnels, ça reste des chaussettes, ça se mouille et ça se salit, il faut les changer souvent pour que ce soit efficace. Celles qui ne m’ont servi que rarement ont été au final les grosses chaussettes d’hiver woolpower, utilisant souvent deux paires de grammages différent quand il faisait froid (au bivouac).
Je change de chaussette même quand je n’ai pas transpiré (rare) pour éviter le développement de bactéries et d’odeurs. Ca retarde aussi la transformation de la chaussette en carton (chose qui arrivera forcement avec le temps, surtout avec simplement du savon pour laver.)
Sur un si long voyage il a de toute façon fallu acheter d’autres pairs en route, des chaussettes simples de ville pour mettre avec les baskets. Et n’utiliser les chaussettes de marche que pendant la marche avec grosse pompe.
En cas de grosses chaleurs et en plus dans des grosses pompes, je préfère les chaussettes relativement épaisses, que je change régulièrement, elles évacuent mieux la transpiration que les chaussettes fines, ou en tout cas en pompe suffisamment pour l’évacuer des pieds.
Laisser sécher à l’extérieur du sac pendant la marche, pendu lors du bivouac, comme les autres vêtements à garder aérer.
En conclusion, un gros + pour la laine. Doubler les chaussettes (ou chaussettes deux couches) c’est pas mal aussi. Le plus important selon moi c’est de changer de chaussette régulièrement avant si possible qu’elle ne soit trop sale et mouillées. Ca garde les pieds secs, et c’est aussi pas mal en fait de tourner, un peu, avec toutes les chaussettes, aucune n’est en fait complètements sale le soir, toutes sont réutilisables.

-Sous vêtements
Les sous vêtements en merinos sont vraiment géniaux, pour toute les caractéristiques déjà connues de cette laine. Ils n’irritent pas et ne sentent mauvais que très tard.
J’en avais que deux et le reste des caleçons normaux.
Je privilégie l’effort et la marche avec les merinos et pour enfiler un sec le soir je prends un normal.
Les normaux c’est du consommable.
Changer simplement pour un caleçon propre le soir, c’est jouissif.
Jamais eu de problèmes d’irritations en marchant beaucoup.

-Gants et Bonnet
J’ai acheté et  emmené avec moi les gants en merinos/opossum de weft knitting co.  Ainsi que le bonnet de la même marque.
Le bonnet est agréable et très chaud. Il se lave bien et ne se détériore pas au lavage. Résiste bien aux odeurs, un peu moins à l’abrasion. Je suis content de ce bonnet qui possède selon moi un bon ratio chaleur/encombrement. Il est assez petit pour avoir été souvent dans ma poche. Il se mouille tard, et reste efficace même mouillé.
Les gants sont tout aussi agréables, mais assez fin donc chauds mais sans plus. Comme le bonnet ils sont  assez hydrophobes ça c’est pas mal.
Pour compléter le système multicouche des mains en cas de grand froid, j’avais aussi des sous gant en soie de D4 et une paire de mitaine simple sans doigts
Ces deux derniers sont super pratique. Les sous gant améliorent grandement la capacité des gants en laine, agréable quand ceux-ci sont mouillés également.
Les mitaines je les utilisai très souvent seules, je me suis rendu compte que ça diminue pas mal la perte de dextérité des mains et des doigts sans entraver trop à la manipulation fine.
L’idée ici étant aussi une superposition de couche : sous gant, mitaine, gant, et gants de travails en guise de coquille coupe-vent/ (imper...)
Il manque bien sur au moins une paire de moufles par exemple je pense pour avoir un réel système sur pour le froid extrême. Je n’ai pas pu me résoudre à emmener un objet si encombrant pour l’utiliser si peu. Pensant que c’est quelque chose qui s’achète de toute façon si besoin

-Sandale/Basket
Quasiment indispensables. Aérer les pieds est non seulement agréable mais dans certains milieux ça devient très important. On peut se passer des sandales en marchant pieds nus, une paire de basket je trouve ça tellement pratique. J’en ai acheté une paire dans une friperie catho aux USA, et je me demande pourquoi j’ai attendu autant. En effet même si pour la marche botte et sandales suffiraient largement, avoir des baskets pour les journées d’autostop, ça change la vie. J’aime bien les utiliser pour traverser des cours d’eau aussi.

-Short
Je suis parti avec un tout petit short tout simple, court. C’est du consommable de toute façon, j’en ai trouvé et perdu d’autres en chemin. Très utiles le soir au bivouac pour aérer les jambes et prendre le soleil. Pour marcher en été à peu près partout dans mon cas, avec les guêtres pour une meilleure protection. Pour aller se baigner.

- T-shirt en coton
Je ne suis partit avec aucun tee-shirt, aucun habit classique. Sur toute la partie marche en Europe je tournais uniquement avec les merinos. Puis j’en ai acheté en Amérique. Bien utiles pour l’autostop puisque en contact avec beaucoup plus de gens, beaucoup plus de partie « civilise », pour travailler également.
Ensuite utile pour marcher quand il fait très chaud, dans la jungle… l’inconvénient du coton qui se gorge d’eau et ne sèche plus devient un avantage pour l’évacuation de la chaleur du corps.

Quelques tee-shirts ça permet aussi d’avoir des changes propres et sec.

- chemise
Comme pour les tee-shirts je n’avais pas de chemise en partant et en ai acheté une au Mexique pour essayer en climat chaud.
Une chemise beige à manche courte en coton, simple et (relativement) légère.
Je n’ai pas de retour très positif la dessus. C’est en effet plus aéré et modulable qu’un tee-shirt. Mais celle que j’avais était peu réspirante et elle collait à la peau tout de suite quand je transpirais.
Pour l’améliorer j’ai découpé des ouvertures et cousu des filets pour créer des aérations, sous les aisselles, sur les flancs, dans le dos et la nuque. Plutôt efficace et pas trop moche esthétiquement.

-bandana
Voila encore un petit objet qui sert beaucoup. Pour se protéger la nuque du soleil, pour se laver, pour attraper la popote, protéger une blessures ou cicatrice. Choper les insectes un peu dangereux.
J’en avais un dédié au rôle de papier toilette.

Guêtres
Bon les guêtres, c’est bien ça. Mais pas utile tout le temps… c’est là où les doutes s’installent.
A bien différencier les deux types de voyage.

 Si je prends uniquement la partie européenne, en marchant, c’est en effet un élément très utiles, voir obligatoire suivant où on marche. On ne les sort pas du sac tout le temps, mais quand on les sort c’est toujours efficace. Pour la flotte bien sur, mais surtout pour les ronces, les broussailles…. Ca protège les chevilles et le bas du pantalon. Dans la jungle c’est bien pratique pour se balader en short. Dans la neige aussi.
En général pour faire du hors piste c’est utile.

Pour la suite par conte, lors du voyage en autostop, elles servaient bien sur beaucoup moins. Je ne les sortais qu’arrivé dans les parcs nationaux, la forêt, ou tous les endroits où marcher.
Voila pourquoi c’est peut être un élément “ de temps en temps “, je ne sais pas…. Mais à chaque fois que je les ai mises j’étais content de les avoir.
J’avais enfilé des bouts de chambre à air sur les fixations des guêtres pour les protéger sous la chaussure, c’est très efficace.

Pour une meilleure respirabilité, je remonte les jambes du pantalon au niveau des chevilles, enfile les guêtres sur la peau et coince juste le pantalon dans le haut des guêtres.

Cheich / écharpe : La on touche la perfection. Si si… Un morceau de coton. Voila. Pourquoi vous voulez autres choses ¿??
Plus sérieusement je crois que c’est l’objet que j’aime le plus, en termes de vie sauvage ou de voyage. J’en ai amené deux. Un fait au sultana d’Oman, ramené par ma mère. C’est une écharpe de taille moyenne, assez fine marron foncées, en coton. Comme n’importe qu’elle écharpe légère qu’on trouverait ici, mais faite la bas. Le deuxième est un cheich régulier de l’armée française, assez petit aussi (2m) beige clair, en coton, très fin.
Voila, c’est de la balle et c’est tout!  Mais si vous voulez savoir pourquoi je peux aussi vous le dire :
Bonnet, écharpe, contre le froid, contre le soleil, contre le sable, contre les en….. de moustiques.
Moustiquaire de fortune, pose sur sa tête et ses bras (avec le mouvement c’est assez efficace), ou au bivouac.
Couverture légère, en plus du sac en soie. A placer devant la bouche en hiver pour éviter la condensation.
C’était ma serviette, le cheich français.
Ca sert de grand hamac pour poser des affaires (pas trop) attaché au quatre coin.
Ca permet d’envelopper un animal.
Ca sèche super vite

J’adore les cheich, j’adore ça, je vais repartir avec un sac de 90L remplit de cheich, le reste c’est des accessoires…

-sac étanche Je gardais dans un sac étanche sea to summit une grosse paire de chaussettes en laine, le collant en merinos long john, et le icebreaker 260.
L’idée était d’avoir un change de vêtement chaud et sec en cas de problème. Ou tout simplement propre.

Cuisine

-Réchaud
Le réchaud à gaz ne m’attirait pas beaucoup, et puis on ne trouve pas des bouteilles de partout. A essence c’est plus intéressant, mais encombrant et extrême un peu non?
J’ai vu plusieurs intérêts au réchaud à bois qui se sont avéré être vrai.
Ca permet de faire des cuissons longues (chapatis à la poêle, riz, lentilles, œufs, patates, soupe…)
Ca permet donc aussi de faire fondre de la neige tranquillement
Une fois allumé, ya plus de moustique, je l’ai parfois garde allumé après manger juste pour ça.   
Ca peut réellement être utilisé pour faire simplement un feu de chauffage, en utilisant peu de ressource, s’il n’y en a pas beaucoup ou si le lieu prête à un feu restreint. Ca permet également d’avoir un feu avec beaucoup moins de lumière (relatif tout ça, c’est mieux d’enterrer le feu (relatif aussi.)
Le VARGO hexagon que j’ai emporté est un super réchaud. Alors il faut comprendre que selon moi, le nom est trompeur, un réchaud à bois est simplement un lieu pour faire un feu, avec toutes les règles et précautions que ça comporte, mais qui permet simplement de maitriser un feu plus petit, plus facilement, en optimisant son énergie.
J’ai la version en acier, il est petit, léger, plat une fois rangé, avec une housse toute aussi simple et bien faite. Une fois la housse ouverte, on peut avec simplement deux doigts le sortir, il se déplie d’un coup de poignet, puis on doit enclencher simplement trois fixations avec la base.
Pour le ranger, une seule main suffit, il se prend à deux doigt, se désassemble tout seul si on le tien en l’air, on le pose ensuite au sol, ou 4 à 5 minute suffisent pour qu’il soit froid, on peut replier les parois toujours avec une main, pratique quand il est sale.   
L’équilibre des popotes n’est pas forcement le plus stable, il faut faire attention. On peut l’alimenter par des ouvertures sur le haut des parois ou, plus facile, par une des parois qui s’ouvre comme une porte.
Son efficacité dépend bien sur de ce qu’on y brule. S’il va fumer beaucoup ou pas également, et enfin si les aérations de la base vont se boucher vite ou non.
Chacun doit surement avoir sa technique. Avec le temps voila celle à laquelle je me suis habitué.
Bien sur je récolte le bois que je peux, mais si j’ai le choix, je me suis rendu compte que de prendre le temps de fendre du bois sec donnait un meilleur rendement que d’utiliser des brindilles par exemple. J’arrive même maintenant à évaluer la quantité de bois dont j’ai besoin, et en utiliser très peu. Comme le one stick fire, il y a aussi la one stick cuisson, avec un morceau de branche morte de 30-40 cm pour 6/7 de diamètre.
Je démarre un feu sans casseroles, porte ouverte pour contrôler l’allumage, puis ajoute de longues tiges fines en dessus et ferme la porte. Ca permet d’avoir du bois qui tient debout et une belle flamme. Quand il y a assez de braise pour que ce soit stable je pose la popotes, et continue d’alimenter par la porte, en poussant des bois pose par terre, à l’intérieur du foyer au fur et à mesure. Parfois par les ouvertures supérieures mais rarement.
Utilisé sous le vent, la Pluit, il a toujours bien résisté. Il s’est un peu voile avec le temps, surement dans le sac. Les charnières ne se sont jamais cassées, j’ai souvent fait attention de ne pas le ranger humide, mais c’est arrivé et il n’a pas rouillé.
Utilisation avec le P3RS :
 Je me suis construit un P3RS au cours du voyage, pour pouvoir utiliser un réchaud à carburant facilement trouvable partout, pour manger chaud dans les endroit où il n’y a pas de bois, ou bien où les feu sont interdit (un feu à l’alcool est aussi interdit en général, mais mois visibles).
Un jour de grand vent Il m’est venu l’idée de poser le P3RS à l’intérieur du VARGO. C’est GENIAL.
Ca élimine le problème du sol froid pour l’allumage, garder le réchaud dans la poche quelques instant, l’alcool aussi, puis poser sur le fond du réchaud à bois,  s’enflamme et s’évapore facilement.
Le VARGO fait office de part-vent exceptionnellement efficace. J’ai utilisé ce système en montagne, mais surtout dans les plaines patagoniennes. Pour ceux qui connaissent le vent la bas tout est dit. N’importe quel système de réchaud serait difficile à mettre en place, et une flamme difficile à optimiser. Le P3RS dans le VARGO ça fonctionnait tellement bien. Avec la popote au dessus du VARGO bien sur, tout l’espace vide à l’intérieur de l’hexagone se remplit de chaleur et de flammes.
On peut poser la popote des l’allumage et utiliser ainsi tout l’alcool pour la chauffe.
Précautions : Déjà toutes les précautions qui concernent un feu, ça chauffe beaucoup, il y a des étincelles qui volent…
A surveiller aussi bien sur, sur quoi on l’utilise, ça crame une bonne épaisseur de ce qu’il y a au sol.
Concernant le P3RS, ben ça marche super bien, c’est pas très stable, et on trouve bien de l’alcool dans tout les pays du monde, en pharmacie ou en supermarché. (Attention à prendre avec un taux d’alcool suffisant sinon ça ne s’évapore pas.)
Petite astuce quand il fait très froid pour aider à l’allumage : en plus de garder réchaud et alcool avec soi pour les réchauffer près du corps, un petit coup de briquet sous la coupelle quand le réchaud est plein ça réchauffe l’alcool et facilite l’allumage (dans tout les cas ça accélère l’évaporation de l’alcool)
Le réchaud permet également d’allumer un feu super facilement, en cas d’urgence par exemple. Ca coûte le réchaud, il faudra reboire une bière et en refaire un…

-Popote
J’ai emporté une grosse popote légère, la trek 1400 De snow peak. Elle possède un couvercle qui fait poêle. A part les poignées de la casserole, assez petites, et le manque selon moi d’attaches latérales pour la suspendre, je suis très content de ce matos.
J’aimerai cependant trouver un système pour l’accrocher par-dessus, car en la posant sur des bois verts ou des pierres c’est parfois instable.
Elle a bien résisté à la déformation, est facile à gratter et nettoyer. Bien qu’elle soit maintenant cramée par le feu.
C’est un gros volume pour une personne, et ça n’est pas forcement utile pour de la randonnée. Ca m’allait parfaitement par contre, dans mon cas, ça permet de faire beaucoup de chose. Cuire les œufs par 6, faire de la pate à l’intérieur, faire des boissons (the) pour remplir les gourdes, faire des bouillons avec légume, poulet… Cuire pleins de châtaignes.
L’utiliser pour se raser, récolter l’eau du tarp (plus facile qu’avec la nalgene).
Bref, pour moi une popote de volume raisonnable c’est très utiles
Déconseillé de creuser avec même si normalement le titane supporte, elle est tres fine.
La poêle tout aussi satisfaisante est par contre un peu petite en diamètre je trouve. Plus large ça serait parfait. Sa poigne est beaucoup plus pratique que celle de la casserole.

J’avais un petit gratte-gratte vert pour la vaisselle, dont je me suis peu servit finalement. Quand c’est possible les herbes sèches ou pas fonctionne bien mieux. Presque tous les végétaux en fait. Le sable et la terre mais fin parce que ça raille la popote (ou avec de l’eau, on ferme, on remue fort et voila). Pour nettoyer la crasse noire du feu, la terre mouillée reste le mieux.

Je transportais la popote dans 2 sacs plastiques pour éviter les odeurs dans le sac, elle était souvent sale, principalement de résidus de feu.

J’aurai préféré une popote qui soit un peu plus en largeur qu’en hauteur, pour gagner sur la capacité de la poêle.

Objets

-Lampe
Je voulais un truc léger, plus ou moins étanche, à piles, et le filtre rouge, tout le reste ça ne m’intéressait pas.

J’ai emmené une frontale petzl toute simple bas de gamme, avec trois leds blanches et un filtre plastique rouge.
J’en suis très content, ça n’éclaire pas beaucoup, mais les piles durent super longtemps (3 AAA)
Elle résiste à l’eau et au froid, elle dort dehors la plupart du temps.
Elle a la gueule d’un objet qui va casser à la première utilisation, mais voila, après un an et demi rien à dire. Elle possède un petit défaut, l’éclairage est instable et baisse par à-coups parfois.
Le filtre rouge est très pratique pour éclairer près de soi sans perdre sa vision nocturne. C’est également un peu plus discret car la lumière rouge est moins réfractaire que la blanche sur la végétation, crée moins d’ombre. En lumière direct la led se voit de loin par contre.

J’avais aussi pris avec moi une petite lampe HPA tactique, qui peut se transformer en frontale. L’objectif était d’avoir justement quelque chose de plus robuste et qui éclairait mieux. En cas de casse ou de perte.
Je l’ai renvoyé au bout d’un moment. C’est une super petite lampe en effet, qui éclaire  très bien, mais pas du tout adapter au camping.
Sa pile AA ne tiens pas très longtemps.
La fixation pour la mettre en frontal à lâche.
Bref c’est fait pour faire autre chose tout simplement.

Je suis resté avec la petzl, et même si son éclairage est suffisant jusqu’à pour marcher la nuit, ça reste dangereux et dans certaines forêts carrément impossible; j’aimerai bien trouver quelque chose d’un peu plus puissant, toujours avec une bonne autonomie.

-Gourde
Nalgene de 1L, deux puis une perdue. Solide, ne craint pas le gel ou le chaud. Le goulot est pratique pour remplir dans beaucoup de situation, moins pour boire.
Complétée avec des bouteilles, tout simplement, acheté en chemin. Jusqu’à ce qu’elles se salissent ou se percent.
Les nalgenes c’est vraiment solide, c’est-à-dire que je les ai déjà balancé lester au bout d’une corde par exemple, rien à dire.

-couteaux
Roselli carpenter et Mora survival bushcraft.
Dans mon cas, le choix d’un couteau s’est basé sur un besoin réel et non une envie ou un délire. J’ai vite compris que la plupart des bons couteaux font le boulot qu’on leur demande, si on prend de la qualité.
Au moins pour la préparation du petit bois pour le réchaud, je m’en servais très souvent. En conditions humides ça s’est avéré indispensable tellement de fois. Puis tout le reste bien sur, outils de réparation, couteaux de cuisine. Bref, dans le cas d’un voyage nature l’objet est un compagnon fidèle et nécessaire.
Je voulais un couteau robuste, petit (question de gout), discret, mais très efficace. Le choix du Roselli convenait parfaitement. Il n’a pas la gueule agressive, ça évite beaucoup de problème et d’amalgame. Mais pourtant très efficace, facile à aiguiser. Il supporte la fente de bois de diamètre jusqu’a 5mm du bout de la lame. Je n’ai pas tapé sur le manche, pour ça il y a le mora (qui n’est pas plate semelle non plus) mais je l’ai quand même bien maltraité, âpres avoir vu des retours négatif dessus. Pour ma part aucuns souci dans sa marge d’utilisation, et même un peu au delà, alors qu’il a subi beaucoup de contraintes, de coups etc… J’y tapais dessus très fort pour refendre.

J’ai passé de la graisse sapo pour cuir de selle de chevaux sur l’étui, très efficace, et très joli. Le manche du couteau trempe dans l’huile de lin deux fois, tout ça avant de partir. Couteau et étuis on très bien résisté dans le temps et que ce soit le bois ou le cuir, sont devenu joli. Il faut surveiller les traces d’oxydations sur la lame.

J’ai voulu un deuxième couteau au cas où un casserait. Le mora en acier inox avec pierre à feu et pierre à diamant sur l’étui. Il a encore plus ramassé que le roselli, j’y faisais beaucoup moins attention. Rien à dire pour ma part, se comporte très bien, lame souple et robuste, j’ai plusieurs fois pense qu’elle allait éclater tant elle pliait. Je lui ai fait refendre des gros résineux, taper sur le manche, j’ai creusé avec, coupe tout un tas de matériaux plus salopard que le bois…
La pierre même encrassée avec le temps aiguise la lame en quelques passages. Le firesteel fonctionne. Le tout résiste très bien à l’humidité.
Je pensai que la barre du firesteel ne tiendrai plus dans son emplacement avec le temps, il n’en est rien, il me manque la moitie ou les ¾ de matière dessus mais elle reste toujours bien bloqué sur l’étui.
L’étui est moche et un peu pourrit mais avec un peu de sangle et du fil à coudre on peut améliorer ça.

J’ai été très impressionné par la tenue du fil de ces deux couteaux, et la facilité d’affutage en ce qui concerne le mora. Ce sont deux couteaux léger mais solide. J’ai quand même pu voir leur limite bien entendu quand j’avais besoin de refendre du gros Mais ils ne sont pas faits pour ça. Les deux possèdent un tranchant rasoir, et l’émouture scandinave est efficace sur le bois.

Précautions : réellement le paragraphe qu’on saute, et pourtant. Chacun fait bien comme il veut, mais il faut savoir qu’une coupure sérieuse dans une maison, ça reste gérable sans même aller faire des points. Bon désinfectant, compresse, bon pansement… Les petites coupures on n’y fait même pas attention
Une petite coupure de m*rde dans la verte ça reste des jours si on le traite pas tout de suite. Ca s’encrasse, ça cicatrise mal et c’est très gênant, une petite crevasse de rien du tout sur le pouce qui reste deux semaines. Dans les endroits très humides c’est encore plus dangereux.
Traité immédiatement c’est réglé le lendemain normalement.
Donc, avec une lame, ben on fait pas de mouvements vers soi, jamais. On ne coupe pas non plus avec son pouce comme support derrière le saucisson ou le bâton, on apprend d’autre façon de faire.
On ne se dépêche pas. Attention sous le tarp, dans le hamac.

Je ne portais presque jamais de couteaux sur moi, niveaux survie c’est peut être un problème au cas où votre sac débaroule une montagne, mais c’est comme ça et ça m’est venu naturellement. Ils restent dans mon sac, accessible, et je les sors quand j’en ai besoin. Le soir au bivouac il ne traine pas non plus accroché sur moi de manière visible, toujours dans une poche ou sous la veste.
Je préfère que personne ne se rende compte que je porte un couteau, que ce soit contrôle par les flics, que je tombe sur un voisin paysans, ou bien lors d’une altercation.
C’est aussi beaucoup plus facile d’expliquer la raison de deux couteaux raisonnablement petit dans ton sac, dans des endroits où la “règle universelle des forêts” comme quoi un couteau est autorise n’existe pas tout simplement parce qu’ils ont d’autre préoccupation.
Turquie, Liban par exemple.
Je ne suis pas personnellement un dingue des couteaux, et je crois que c’est mieux comme ça. C’est un outil formidable et presque indispensable, que j’utilisais tout les jours. Mais le sac de couchage aussi remplit ces critères non ?
Je suis dingue de mes cheich…..


J’avais avec moi une petite pierre naturelle des Pyrénées deux grains, que j’utilisai principalement avec le roselli. Ca m’a prit du temps d’apprendre à aiguiser, mais le coup de main est venu, c’est une pierre pratique et précise, que j’utilisai toujours avec de l’eau. Elle permet par contre pas de reprendre des fils très usés même sur le grain plus grossier en y passant du temps.
J’avais un peu peur d’emmener un objet inutile mais en fait le mode de voyage et l’utilisation du réchaud on fait que j’utilisai beaucoup les couteaux et la pierre s’est révélée plus que rentable. Il aura manqué je pense un côté plus abrasif.

-Scie
J’ai favorisé la scie plutôt qu’une hache pour le poids tout simplement. J’aurai préféré une hache. Seulement si dans les moments de pure vie sauvage ça aurai été super, ce n’est pas le cas en voyageant beaucoup.
J’ai la scie pliante de bacoh. Elle est petite et se range facilement. Très efficace jusqu’à section moyenne. Elle à très bien résiste dans le temps, à l’usage et l’humidité.
C’était suffisant pour mon utilisation, avec le réchaud à bois ou pour faire des feux raisonnables.
C’est un outil très pratique pour rapidement sortir un petit bout de bois proprement, utiles donc après pour sculpter ou refendre.
Pour une utilisation simple, je force à peine, la scie fait le boulot (scie dans les deux sens) et essaie quand je peux d’exercer une pression sur ce que je coupe pour éviter que la lame ne se coince.
C’est accessoirement une arme tout aussi méchante qu’un couteau.

-Machette
 Je ne suis pas partis avec mais un gamin m’en a donnée une au Mexique (oui oui un enfant, de 7 ans). Plus petite que la normal car retailler pour lui. La taille d’un énorme couteau dirait-on.
Bien plus efficace dans ces contrées que la scie qui ne sert plus à grand chose.
La mienne était un vieux modèle avec un manche en os, lourde pour sa petite taille, moins pratique pour les coupes à la volée qu’une plus grande machette, mais avec un fort pouvoir d’inertie pour l’utiliser comme une hache. J’ai plusieurs fois coupe des troncs avec.
Ca s’aiguise à la lime à métaux (triangulaire si possible), en poussant vers le haut de la lame en suivant le fil. Une machette nécessite vraiment de garder une lime avec sois, car ça s’aiguise aussi vite que le fil se perd.

-Gants de travail
Je ne sais pas si ça va dans vêtement ou ici (ça sert aussi dans une multicouche de gants), mais alors c’est TROP bien, plus qu’indispensable pour moi et tellement simple.
J’avais une paire de gant de travail simple en je ne sais quoi qui ressemble à du cuir. Avec les poignets en tissu. Avant de partir je les ai « inondés » de graisse pour selle de chevaux, sapo je crois. Ca les a teinté et rendu, je pense, plus résistant.
Ca sert à pleins de choses, je vais surement en oublier.
Nettoyer terrain humide pour bivouac, racler gravier ou pierre, Monter une pente à quatre pates. Aller chier ( poser sa main n’importe où ), travailler ( en voyage, maçonnerie, nettoyage de jardin…)
Tout un tas de truc qu’il est mieux de toucher avec, certains insectes, et dans la jungle pas mal de plantes.
Utiliser le couteau, ce n’est pas la meilleur des protections mais mes gants avaient quelques coupures qui n’avaient pas finit dans ma peaux, alors…
Toucher la popote chaude, remettre les branches du feu.
Prendre n’importe quoi (pierres, branches, ferrailles …) de sale ou mouillé, globalement garder les mains plus ou moins propres est un souci constant (je pense) quand on reste dehors sur de longues périodes. Elles sont sales de toute façon mais utiliser les gants permet d’éviter de devoir s’essuyer les mains tout le temps.
J’ai vraiment aimé avoir cet équipement, je n’ai jamais hésité à m’en servir et les gardait toujours accessible pour les enfiler.

-Cartes
C’est utile ça  mais pas toujours facile à trouver. Cela dépend d’où on se trouve.
Avant de partit j’avais acheté plusieurs carte sur internet de divers pays d’Europe. Puis arrivé en Amérique j’ai commencé à les acheter sur places. Au Etats Unis aucun problème, au Mexique bien plus difficile de trouver quelque chose de qualité. En Amérique centrale c’est presque impossible. Ensuite je me débrouillais avec des carte distribue en office de tourisme, ou de rare carte trouvée en librairie.
Etant sur au niveau du trajet uniquement de l’Italie, je suis partie avec des cartes topo des alpes et des Dolomites. Certaine était au 1/50 000 et j’ai eu coup de mal avec celles la, beaucoup de faux espoirs et de fausses lectures.

Pour trouver des cartes : il y a internet avant de partir, ça reste la meilleur solution loin des grande villes. Sinon on trouve des librairies voyageurs à Lyon et à Paris (au moins)
Je suis partis avec les cartes des alpes franco-italiennes, des cartes générales de quelques pays d’Europe (Allemagne, Suède, Turquie, Bulgarie) ne sachant pas trop où aller, je m’en suis débarrassé au fur et à mesure et ai renvoyé celle utilisées une fois le pays traversé.
En Italie j’ai eu la même chance à Vérone pour des cartes Topo des Dolomites.
Ensuite à Ljubljana j’ai trouvé une carte routière plutôt correcte allant jusqu’en Grèce.
J’avais une carte de la Turquie.
Petit point intéressant par contre sur la Cappadoce. Il n’existe pas (à ma connaissance) de bonne carte topo de cette région pour la visiter en randonnée. J’avais un peu cherche dans un cybercafé avant, puis un guide rencontré la bas m’a expliqué que c’était plus ou moins volontaire pour promouvoir justement l’activité de guide touristique. Rassurez vous ça peut se faire, même si en demandant les infos on m’a dit que c’était treeeeeees grand et qu’il valait mieux prendre un guide. Une simple carte trouvé là-bas (un dessin d’enfant), mais surtout avec les très bonne indications routières et l’aide des habitants, j’ai pu visiter tous les sites en une semaine en marchant.
Aux Etats Unis j’ai pu acheter une carte routière de la cote Ouest plutôt bonne dans un seven eleven. Ensuite ça devient plus difficile. Depuis le Mexique et dans presque toute l’Amérique Latine, trouver des cartes de qualité était parfois folklorique, et je restais avec des imprimés d’agence de tourisme un bon moment (en Colombie j’ai traversé le pays avec une carte de m*rde). On en trouve dans les stations services, parfois…. Attention cependant, au Mexique par exemple la carte de meilleur qualité que j’avais trouvé (la troisième) était éditée par une compagnie de bus et les routes marques en gros et gras n’étaient pas forcement les autoroutes en réalité, mais plutôt les lignes principales de la compagnie.
Au Guatemala je suis tombé sur une carte du nord de L’Amérique centrale très précise, qui m’a permit de m’éloigner un peu sur les pistes isolées et les forêts de ce pays, d’Honduras et du Nicaragua. C’était à Flores, ville touristique, et je l’ai payé cher je crois.

Bonne nouvelle concernant l’Argentine, il semblerait qu’ils soient en train de développer la bas un système de sentiers balisés, de refuges, de cartes et de guides topo. Un mec rencontré en autostop, qui bosse justement à la réalisation des guides de randonnée, m’a parlé de ça et donne un bouquin sur les sentiers déjà balisés des montagnes Argentine. Je ne sais pas où ça en est.
Il m’a expliqué que selon lui la difficulté vient que dans sons pays tout est loin et il est difficile de tracer des sentiers de randonnée quand souvent il faut plusieurs jours ou semaines de marche jusqu’au prochain lieu habité. Il faudrait recourir pour ça au gardien des sentiers comme aux USA mais ils existent sur des sentiers très connus. Il m’expliquait qu’on avait de la chance en Europe (qu’il connaissait) de posséder cet immense réseau de sentiers regorgeant de gites, auberges, traversant villes et villages… J’ai trouvé des cartes routières Argentine en station service, mais jamais de très précises et surtout pas de topo de ce pays immense.

Petite info surtout utile en Europe : openstreet map et autre geo portail permettent d’avoir des cartes assez précises. Le site des muls contient de nombreux liens pour trouver des cartes.

- Boussole
Ca ne sert que ponctuellement, la plupart du temps une carte suffit pour marcher ou faire de l’autostop. Mais dans les endroits sauvages, si on veut s’éloigner des sentiers c’est un outil tellement utile.
Je ne vois pas quoi dire d’autre qu’il faut bien sur apprendre à s’en servir avant, ça marche pas comme les boussoles de jeux vidéo tout ça… Pour apprendre j’ai juste acheté la carte IGN de là où je vis. Je suis un peu en hauteur par rapport à la ville alors ça aide. Et de la ben crayons, boussole, règle et rapporteur et voila. Avec tout ce que je connaissais des lieux de manière certaine (cheminée d’usine, terrain de sport, collines) j’ai apprit la triangulation.
Ca pour se situer, s’orienter de façon générale. Pour apprendre à se déplacer avec une boussole la c’est différent, je n’ai pas pratiqué avant de partir et ai donc appris en marchant. Apres pas mal d’erreurs j’arrive à être précis maintenant. A essayer dans des lieux dont vous posséder les cartes plus ou moins exactes (carte topo, gglmap)

Utilisé dans certain parc nationaux très mal balisé. En Equateur, ou En Colombie.
Utilisé souvent la nuit pour m’orienter ou orienter le camp (je ne sais pas lire les étoiles.)
Et un cas plutôt rare mais au Monténégro un jour elle m’a servit pour couper à travers la plaine pendant plus d’un jour alors que je marchais sur une petite route dans des sortes de grandes plaines avec de larges collines basses, parsemés de quelques villages tous vides (…). Je me suis rendu compte que la carte n’avait rien à voir en ce qui concernait les axes secondaires ou tertiaires comme celui où je me trouvais. J’ai alors choisit des directions générales à l’Est pour me diriger vers une vallée où je pouvais être (un peu) plus assure qu’il y aurait bien une ville au bout comme indiqué sur la carte.

J’ai utilisé un modèle recta dt420 à plaquette transparent tout simple. J’y ai fait attention mais elle est assez résistante et fiable semble-t-il. Et plus important elle est simple d’utilisation et clair à lire.

- Carnet j’ai emmené un fieldbook de rite in the rain, (j’ai arraché les feuillets de la fin concernant tout ce qui est militaire, plan, explication de distance pour l’artillerie etc…. Chacun voit comme il veut, mais on a déjà jeté un œil et poser des questions sur le contenu de mon carnet, petit exemple comme ça, j’ai pris l’avion de Beyrouth jusqu’à Vancouver, aller simple, longue barbe, vous imaginer la suite, que ce soit pendant l’escale en Allemagne ou au canada beaucoup de question sur de simple note de voyage.) La couverture possède à l’intérieur une table de conversion mais qui comporte au moins une erreur, alors mieux vaut ne pas l’utiliser.
A part ça, c’est de la balle, vraiment. C’est à dire qu’on peut réellement écrire sous la flotte avec. C’est pas conseille parce que pas pratique, mais le plus intéressant c’est que je l’ai gardé sans aucune protection dans la poche supérieur de mon sac un an et demi, et qu’il a ramassé bien sur, mais un carnet normal serait mort en une semaine. Feuille résistante, un peu dur d’écrire dessus si on n’est pas en bonne position. Un peu lourd aussi, du à l’épaisseur des feuilles.
Bref vraiment pas un achat convulsif qui sert à rien, c’est un objet qui remplie sa fonction. Tout mes autres petit carnet clairefontaine etc… était constamment dans un zip lock et ont quand même finit bien pire. Le rite in the rain est toujours parfait au niveau de son intégrité si je peux dire ça comme ça.
En fait je le feuillette la, pour écrire ce post, et rien n’à bouger concrètement. L’écriture est lisible, ce sont seulement les bords qui se sont uses et salit. Pas de trace d’humidité. Mes autres carnets sont bien plus pourrit, l’écriture à baver.

Pharmacie
Je pense que pour le cahier des charges, cette trousse à pharmacie était bien incomplète. Il y manquait aussi quelques indispensable comme un compressif. Une petite gamme de médocs peut être (anti-inflammatoires, digestion…)

-Gel antibactérien Bacide qui n’était pas réellement dans la trousse à pharmacie mais dans une autre poche accessible. Chaque fois je vais aux toilettes une goutte sur les mains. Si on n’a pas d’eau pour se nettoyer les mains. Si on sert la main d’un mec à qui on aurait préfère pas (ça arrive souvent en voyage)
Accessoirement une goutte prend feu d’un coup de firesteel et ça brule quelques seconde.  C’est de l’alcool parfume tout simplement.
-Micropur Une seule boite, environ une centaine je crois. Je n’ai pas utilisé toute la boite dans tout le voyage. Très utile bien sur, mais bien plus utiles de chercher de l’eau potable.
Petite astuce pour ceux qui ont du mal avec le gout de chlore : le sirop de réglisse bien fort, si vous aimez, ça cache bien le gout du micropur.
Toujours utilise sur de l’eau claire.
-Byseptine, en spray, à bien utiliser à chaque fois qu’on se coupe. Etre fainéant ça paie cash.  Un petit spray dure très longtemps.
-Bétadine, en gel, super pratique à utiliser, on dirait que ça résiste aux températures. Le combo pchit de byseptine, noisette de bétadine et pansement ou gaz, ça marche très bien et ça a été ma médecine pour petites blessures pendant tout le voyage.
-Ciseaux, indispensables, des touts cons suffisent, mais vérifier qu’il coupe ce que vous voulez qu’il coupe (bandages …)
-bandages et pansements, je n’avais que le minimum basique, compresse de gaze, pansement différentes tailles, bande, scotch type strape.
Les pansements bas de gamme trouvables partout ne servent à rien. C’est malheureusement dur et cher de trouver de bon pansement. Seulement dans ce type de voyage les pansements basiques se barrent toujours, à cause de la transpiration, des habits, de la saleté.
Compresse et scotch, c’est moins pratique d’utiliser sur les doigts mais ça tient mieux.
-Anti moustique, ce n’est pas un objet avec lequel je suis parti, je me suis demerdé avec les mécréants jusqu’à ce que me donne ça une américaine. Jungle juice ça s’appelle, concentration DEET 0.99 ….. Voila… oui ça marche bien.
Je l’ai utilisé assez peu finalement, quand vraiment je ne supportais plus d’être trahit sur tout le corps. Dans certains endroit où j’allais bivouaquer, seulement en jetant un regard je savais que j’allais souffrir en quelques seconds une fois à l’arrêt, j’en mettais alors un peu sur les chevilles, la où ils piquent le plus.
-Beaume de Tigre, ben j’avais ça, petite habitude venu de ma mère. Je ne suis pas du tout axe médecine alternative et tout ça, mais je suis encore moins sur la médecine classique. J’utilise ce produit je crois surtout parce que j’aime bien l’odeur. En tout cas en voyage c’était très efficace, ça débouche le nez immédiatement, ça réchauffe les muscles, j’en ai appliqué sur des douleurs lombaires et des bras et cuisses aussi. Je ne saurai jamais si c’est placebo ou non au niveau musculaire, c’est en tout cas efficace pour dégager les sinus et un petit mal de tête qui va avec.
-Tire-tic, pied-de-biche de deux tailles. Je m’en suis servit une fois en tirant fort sur la tique (sans tourner) et je trouve qu’il a fallu que je force beaucoup pour l’enlever. Sentant quelque chose dans la peau j’ai quand même préféré nettoyer au couteau, en désinfectant pendant toute l’opération.

Accessoires

-Briquet(Ssss)
Dans un petit sachet en plastique, et toujours un (plusieurs) en sécu. Bic quand c’est possible, on en trouve dans beaucoup d’endroit du monde. Par contre on trouve aussi beaucoup de m*rde, et c’est très honnête dans son rôle de m*rde. Attention avec les mauvais briquets, un climat un peu humide ou froid et ça ne marche plus. Le sel et le sable fin les ruinent aussi
-Scotch
Duc tape gris, celui renforce par du fil à l’intérieur. Tout le monde connait. Une petite longueur pliée sur elle même. M’a servit beaucoup, en premier pour réparer le tapis de sol et la couverture de survie. On en trouve partout aussi.
-Kit couture
J’avais acheté un petit kit pourrit sur le net que j’avais compléter avec du fil très résistant et de bonne aiguille. Finalement on trouve ça un peu de partout et bien plus facilement dans certains pays. Je crois bien que c’est un des accessoire qui rentabilise le mieux sont prix/poids.
Je m’en suis servi de nombreuses fois. Sac, basket, vêtements en général surtout le pantalon. Construction d’aération en filet sur une chemise, réparation du sac. Le fil m’a servi à pécher.
Trimballer un ou deux boutons ça peut être utiles.
-Ziplock
Utiles pour toute la nourriture, protéger les carnets, récupérer de l’eau… Pour les papiers important et l’appareil photo j’avais deux aloksak qui sont bel et bien très résistant.
Les ziplock de marque de m*rde sont bien de la m*rde, on trouve des bons sacs congélation partout mais cher.
-Tupperware
Les petits sont très utiles, pour garder au sec de petit objet (carte sd, USB…) ou bien de la nourriture très odorante. Je suis parti avec un gros qui s’avérai pratique mais qui s’est cassé rapidement, je n’ai gardé que le couvercle qui, lui oui, me servait beaucoup (aérer le feu, planche à découper…)
- Elastique de caleçons, ou tout les trucs comme ça. C’est super pratique, et solide quand double ou triple. Les miens maintenaient par exemple des bouteilles d’eau de 2l juste avec la pression.
On peut attacher tout plein de truc ensemble rapidement. Comme des crayons, des carnets. Des fagots de bois.
Ceux sur le sac ont résisté à toutes les conditions en 1 an et demi et tiennent toujours une bouteille pleine.

Papiers

passeport, rien à expliquer, si ce n’est quelle put**n d’énorme chance que de posséder des papiers français….. Tous ceux qui ont traversé des frontières savent de quoi je parle.
CI, en cas de perte du passeport. Ou à donner quand vous ne voulez pas montrer le passeport. Le fait d’être français aide aussi beaucoup la dessus, mais pas partout.
C Crédit, je me suis mis à sur une banque en ligne avant de partir. Pensant que ça serait plus accessible via les moyens de communications à ma disposition, pour les joindre en cas de problème.
Mon avis c’est que c’est les mêmes connards. Mais en ligne.

Tout ces papiers voyageaient la plupart du temps dans la poche supérieure du sac, dans la verte ou sur les routes. Même en ville, souvent. Le sac est moins facile à voler que le contenu de mes poches (je laisse le sac et cours après le voleur ¿??)
Préférable de mètre ses papier dans les poches hautes du pantalon plutôt que les poches latérales ou cargo, la ceinture du sac est la meilleure des protections pour que personne n’y passe la main.

Aucune assurance voyage, rapatriement etc…, ni sur la carte ni ailleurs. Pas un conseil du tout. Choix perso, à la base je n’étais pas parti “Voyager”.
Pas de moyen de communication non plus.


Retour d´expérience

Entre savoir et savoir-faire.

Marche
Tai chi!, je revois David me dire ça en me voyant revenir vers le groupe en trottinant lors d’un stage… Bien sur, une des premières philosophies de la survie.
Et bien je commencerais donc par ce même conseil de valeur concernant la marche.
Tranquilo…  J’ai moi même un peu tendance à marcher vite même avec le sac lourd. Mais c’était une pensée quasi constante de conserver mon énergie et j’essayais de m’y tenir.
Ma première règle perso est “ fait attention où tu fous les pieds”, c’est valable à peu prés partout.
Seul, sans moyen de communication, le scenario est connu en cas de blessure un peu trop grave. A la montagne si vous n’étés pas trop orgueilleux normalement la nature se charge de vous l’expliquer assez vite. D’une belle journée ensoleillée de septembre, en 5 minute on ne voit plus rien, tout glisse, et on sent bien que se casser la figure ici serait une idée plutôt mauvaise.
La toute première fois où je me suis cassé la gueule c’était en Croatie, je marchais sur le bord de la route, en regardant la carte….. et puis j’ai mis le pied dans une bouche d’égout, boum.
Donc selon moi, vu qu’on va marcher longtemps, sans but précis, il vaut mieux y aller tranquillement, et regarder où on met les pieds. Ne pas se prévoir d’étape impossible, perso je ne prévoyais rien du tout, c’est l’avantage de s’en foutre où on monte le bivouac (pas n’importe où non plus, dans certain environnement il vaut mieux prévoir un endroit tranquille et sur, tant au niveau du climat que des gens).
Marcher lentement et prendre moins de pauses, garder un rythme régulier. En cas d’épuisement en montée je ralentis le rythme plutôt que de m’arrêter. Se remettre en route est bien plus difficile.

S’hydrater souvent, par petite gorgées, manger suffisamment, plutôt des sucres lents. Habituer le corps à utiliser les graisses et économiser l’eau en fonctionnant au ¾ de ses capacités.
 A noter qu’il est important de partir hydraté, si j’en ai la possibilité je préfère même me mettre en marche sur-hydraté.
Je garde l’eau longtemps en bouche, pour que la sensation de soif me quitte plus rapidement, et aussi pour m’obliger à respirer par le nez.

Prendre soin de ses pieds, changer de chaussette régulièrement, ça ne coute pas plus de 2 minutes si on s’organise est c’est super agréable.
Lors des journées de marche soutenues, Je changeai de chaussettes toutes les heures et demi ou toutes les 2h max, mettant la paire mouillée à sécher sur le sac, elle resservira dans la journée une fois plus sèche. Il vaut mieux changer de chaussettes avant même qu’elles soient trempées de transpi.
Personnellement j’utilise presque toujours au moins deux crochets voir les trois pour attacher la chaussure jusqu’aux chevilles, beaucoup trop de mauvaise expérience avec la cheville qui part un peu (dangereux avec plus de 20 kg sur le dos), même sur des terrains plus ou moins réguliers. Avec la fatigue en plus on fait vite des conneries et on a le pied moins sur. Je ne prends pas de risque et attache souvent les chaussures jusqu’en haut si je marche.
Par contre ne pas trop serrer les lacets, cela coupe la circulation et devient vite très douloureux.

Je marche souvent avec le cheich sur moi, qu’il fasse beau ou pas, c’est un outil très polyvalent, pour s’essuyer la transpiration, pour se faire de l’ombre rapidement, se couvrir le cou du froid ou au contraire ouvrir pour réguler la température.

Quand je m’arête je m’habille en premier pour conserver la chaleur, mais enlève aussi immédiatement les couches de vêtements avant de me remettre en marche. C’est mieux de se mettre en route à la fraiche, l’effort réchauffe très vite. Et ça évite de devoir se dessaper après.

Avec les heures qui passe et les journées qui se terminent, vient une sorte d’ivresse, on se découvre vidé de beaucoup de choses qui nous parasite habituellement, on pense différemment. Il y a une légèreté combiné à la fatigue (et parfois l’énervement) très intéressante dans ces moments la.
Je ne l’ai pas retrouvé ailleurs. C’a n’a rien à voir avec l’ivresse qui vient quand on court. Elle est différente, plus diffuse, plus claire.


Je n’ai jamais essayé de performance en marchant, je ne sais pas quelle moyenne j’avais journalière, cela dépendait de beaucoup de chose, le moral, la fatigue, l’envie de faire un feu et manger correctement ou bien vite et partir tôt. Egalement de si je marchais sur un sentier, une route ….
La journée la plus longue fut je crois environ 45 km, en Bosnie, du tout simplement au fait que je ne trouvais nulle part où dormir alors j’ai continué jusqu’à très tard.

Marcher sur des Chemins
Y’a rien de plus simple, si on sait plus ou moins ou on va. Carte topo, prendre en photo toutes les petites carte et panneaux touristique qu’on rencontre, se fier à un habitant (beaucoup plus aléatoire.)

Je fais attention à la faune et la flore quand je marche sur des sentiers, souvent traverser de petit animaux. Je profite d’avoir une voie dégager pour essayer de me caler sur un rythme de marche, ni trop rapide ni trop lent, puis de ne penser à rien d’autre que la nature.
Marcher sur sentier balisé permet de prendre le temps de la contemplation.
Parfois on croise du monde forcement.

Un service comme l’IGN, c’est une chance qu’on ne trouve pas dans beaucoup de pays (Italie, Etat Unis …)

Marcher hors sentier
Bien plus intéressant ( la aussi, si on sait plus ou moins où on va )
Mettre les guêtres, faire attention où on va, s’orienter.
Je suis dans ces cas la beaucoup plus attentif à ce que je fais, à savoir marcher. Je fais attention à ne pas tomber ou ne serais-ce que me prendre une branche dans l’œil.
Il est facile de se perdre en se déplaçant hors sentier. L’orientation doit rester une pensée constante.
Suivre le cours des rivières est un moyen efficace et rapide de se déplacer hors sentier balisé, peut parfois ne pas être très sur ou bien un cul de sac.
Quand on marche hors sentier on rencontre souvent barrières et clôtures, surtout dans les régions agricoles. Elles sont la pour une raison et les franchir doit se faire sans les abimer. Dans ces cas là peu de personne vous reprocheront de simplement traverser leur terrain. Dans les zones fréquentées par des chasseurs ou des paysans, on trouve souvent des marchepieds en bois pour traverser les barbelés, il suffit de longer la clôture et chercher. Seulement le cas contraire est bien plus fréquent et il faudra trouver d’autre moyen de passer. Le plus courant reste de faire passer le sac, puis de grimper par-dessus (avec les gants) en faisant attention. Si les barbelés sont souples il est parfois plus facile de soulever le fil du bas, avec un bâton ou avec le sac, puis de passer en dessous.
Dans le cas de petites parcelles de toute façon, il y a forcement toujours un moyen d’accès, pour les hommes ou le bétail.
Dans les forêts humides, marcher hors sentier ça devient vite du sport.

Marcher le long des routes.
A moins d’avoir 2 kilo de carte topo dans son sac quand on pour objectif de marcher et d’aller du point a au point b, suivre les axes ´principaux est presque obligatoire, en tout case en Europe.
Il faut alors emprunter les petit routes et ne pas céder au chemin le plus court, parce que si les routes de campagnes peu fréquenté peuvent être joli et agréables à parcourir en marchant, marcher le long d’axe moyen et grand je n’aime vraiment pas ça!!!
C’est long, chiant, bruyant, dangereux, parfois totalement inintéressant au niveau de la vue. (Qui a dit que la marche au long court c’était la fête tout les jours).
Pour la petite histoire, après les beaux chemin des alpes franco italienne, la route le long de la cote jusqu’à Gènes, suivre les montagne et les collines plein de joli village et petites villes qui se termine pour ensuite remonter au nord et traverser les plaines d’Italie du nord, et tomber sur des kilomètres de voie rapide au milieu d’agriculture plus ou moins bourrine.
Plus un m² avec au moins 2 arbres, des champs clôturés de partout, déjà bien difficile pour trouver où dormir, et donc les routes, interminables, où les camions frôlent à quelques mètres mais impossible de passer derrière la barrière car il y a un canal d’irrigation ou une clôture.
Il y a des grandes lignes droites insupportables parce qu’elles argumentent encore avec l’horizon. Une fois en Italie j’ai marché 16 km !! Sans voir le bout, c’est pas rigolo.
Vive la montagne.
Bon donc il vaut mieux faire des détours, franchement. Et les axes secondaire parfois jolis.

Et le long des routes mois je marchai avec une ou deux autres précautions. Marcher dans le sens contraire des voitures pour les voir arriver et qu’elle me voit de face. !

En approchant une courbe où la visibilité manque ne pas rester côté intérieur du virage.
Garder une lampe et se signaler dans l’obscurité en faisant des vas et viens.
La nuit c’est mieux de ne pas marcher du tout le long des routes. Y’a vraiment des fous la par contre. Ceux qui conduisent et ceux à pied. Dans le cas où j’étais toujours en train de marcher, je prenais alors ma lampe dans la main et m’annonçait par des mouvements de va et viens à toutes les voitures venant de face ou de dos.

Le seules avantage que je vois à suivre les routes est la facilité de ravitaillement, ce qui permet de s’alléger. Et en sois ce n’est pas vraiment un avantage si l’idée générale est justement de se couper un peu de tout ça.
Les distances sont connues avec certitudes également, ce qui n’est pas toujours le cas en se fiant aux locaux.

Je privilégiai donc les petites routes inter communales, les pistes agricoles parfois. Les petites routes de campagnes peuvent être au contraire assez calmes, ce qui permet de marcher tranquillement. On se fait vite chier je trouve, mais pour aller d’un point A à un point B, ça reste plus simple, sans céder à la facilité (et l’horreur) des axes principaux.
Ces petites routes sont souvent bordées de champs, arbre fruitiers, fermes… où on peut trouver de la nourriture saine, en la prélevant ou la demandant.

Marcher en silence (ou presque)
Souvent très utile, pour observer la faune, ou bien pour traverser une zone un peu chaude, entrer dans un parc furtivement…
Bien plus dur avec le sac sur le dos évidement, mais éviter le bruit du corps ou bien du poids du corps + sac ça revient plus ou moins à la même chose.
Je marche doucement, ou très doucement, en choisissant sur quoi je pose le pied. J’essaie de poser l’avant du pied, même avec les chaussures de marche, en poussant parfo

01 octobre 2016 à 11:22:35
Réponse #2

e li e



Marcher en silence (ou presque)
Souvent très utile, pour observer la faune, ou bien pour traverser une zone un peu chaude, entrer dans un parc furtivement…
Bien plus dur avec le sac sur le dos évidement, mais éviter le bruit du corps ou bien du poids du corps + sac ça revient plus ou moins à la même chose.
Je marche doucement, ou très doucement, en choisissant sur quoi je pose le pied. J’essaie de poser l’avant du pied, même avec les chaussures de marche, en poussant parfois avec la pointe les débris sur le sol afin de poser le talon sur une zone « silencieuse » de terre.
Avec le sac, marcher en basket ça passe et c’est plus silencieux.
Pied nu (sans le sac) c’est le mieux.
J’évite aussi d’avoir une attitude « d’humain » essayant d’être discret justement, au même titre que parfois chuchoter est plus flagrant que de parler sur un ton normal, se déplacer pas après pas en faisant des pauses à chaque fois c’est très caractéristique. Il vaut mieux penser et exécuter 3 ou 4 pas puis s’arrêter.
Prendre conscience du bruit des vêtements, et de sa respiration aussi.


Je marchais pied nus très souvent une fois le bivouac monté, très vite de la cale se forme et les pieds sont plus résistants aux coupures et moins sujet aux ampoules.

Se donner de petits objectifs ça marche bien pour avancer quand je n’avais plus trop de motivation ou que j’étais fatigué. Un par un, le virage en haut de ces 20m de pente…, l’arbre qui donne un peu d’ombre, le prochain bout de plat etc…. Si le paysage est monotone, et la vue lointaine, je regarde pas devant moi à ce moment là, ça peut être chiant. Ca m’amène à une petite réflexion intéressante que je me suis souvent faite : marcher tout les jours c’est pas forcement la joie tout le temps, mais c’est comme la vie, c’est comme ça. J’ai aimé en chier, je ne sais pas pourquoi, mais parfois c’était pénible, et après ça se passe dans la tête pour continuer.

Bivouac

Surement une des occupations principales des fins d’après midi et soirs. Chercher un coin… Ca peut tomber sous le nez comme prendre 2 heures. Tout dépend du lieu, de la disponibilité, du niveau de discrétion recherché.

On dort souvent où on peut et pas où on veut.

Par bivouac je parle ici bien sur de toutes les nuits dehors. Il y avait des camps dans la nature au sens propre, mais aussi toutes les nuits là où je pouvais, bord des routes, champs … Parfois l’endroit le plus discret peut bien être un triangle d’herbe entre plusieurs grosse jonction d’autoroute…
Quand je faisais moi même mes premières recherches théorique avant de partir, n’ayant jamais campé, je me souviens que je me posai beaucoup de question sur comment monter un camp.
Il y a en fait tellement de configurations différentes, dans tellement de lieux différents. Et je crois que quand on part assez longtemps ça devient vite une habitude de repérer les lieux adéquats.
Il y a bien sur quelques règles générales qu’on trouve partout quand on cherche sur le sujet.
Choix du lieu de couchage légèrement en pente, etc... etc.….
Comme je dis je pense que ça devient automatique de repérer les “belle chambre”, qui attention ne veulent pas dire belle au sens esthétique forcement (un bel endroit dans la nature est même souvent synonyme de climat violent), j’entends par la les endroits où la nature va vous accueillir et vous protéger plus que se battre contre vous.
Donc en fait faut faire attention à deux trois truc logiques.
Utiliser le relief et la végétation correctement, pour se protéger du vent, pour capter l’air plus chaud, pour avoir le soleil le matin  (ça peut faciliter un réveil de plusieurs minutes en hivers).... Les arbres protègent de la pluie plutôt très bien surtout dans les premières minutes, mais attention à tout ce qui tombe de ces derniers. Il y a tout un tas de truc qui tombe dans la forêt.
Dormir sur un terrain “légèrement en pente” je ne sui spas vraiment d’accord, ça ne veut rien dire et un terrain légèrement en pente ça se transforme vite en : je glisse dans le sac en soie qui glisse dans le sac de couchage qui glisse sur le tapis….
En fait il faut prévoir où et comment l’eau va tomber et s’écouler la où on monte le camp. Le relief est parfois très utile, on remarque souvent les trace d’écoulement d’eau. Une petite bosse c’est parfait, avec le tarp qui couvre bien sur l’intégralité. Creuser des tranchées et touts ces travaux ça veut dire qu’on a pas forcement bien choisit le lieu. Normalement il n’ya pas de stress et il faut prendre le temps de trouver un bon endroit. Mais il m’est souvent arrivé de ne pas trouver avant la nuit, de devoir marcher beaucoup pour m’éloigner de populations, et de choisir à l’arrache.
Le hamac règle aussi entre autre le problème du terrain mouillé ou accidenté. On dort où on veut du moment qu’on a deux trucs pour le monter. Le sac en dessous pose sur la couv de survie et dans le poncho.
Un truc important, c’est pas obligatoire mais c’est bien de monter le camp avant la nuit. Pour pleins de raisons pratiques, pour le morale et pouvoir faire des choses, pour la sécurité.
Chacun possède ses critères quand au choix du lieu pour dormir, et ils peuvent être surement très différents des miens.
En ce qui me concerne,  j’aime m’éloigner des axes routier, des gens, je cherche un endroit discret, j’essaie de ne pas être vu.
Des que j’aperçois des zones boisées je rentre dedans, souvent facile pour le camp, pour le hamac, le réchaud à bois etc.….
Si j’en chie pour atteindre un endroit, ça veut dire qu’il y a peu de chance que ce soit fréquenté.
En grimpant des pentes abruptes aux bords des routes par exemple, pour monter le hamac dans les arbres.
Le critère des ressources en bois présentes importait en fonction de si je voulais manger chaud ou froid.
Et bien sur ce que je recherchais avant tout c’était ces belles chambres au sens esthétique cette fois ci, les lieux magnifique que la nature offre, et dormir la, même si c’était peut être plus chaotique qu’ailleurs.
Un camp ne se fait pas il se trouve (c’est pas ma devise), dans la mesure du possible j’ai essayé de me tenir à cette conduite. Mais comme j’ai souvent dormit où je pouvais plus qu’où je voulais….
Nettoyer le terrain sur lequel on s’allonge est indispensable, le moindre petit caillou, pomme de pins, herbes parfois… se sent avec un matelas léger. Les gants de travails sont très utiles pour ça.
Faire attention à la présence d’insectes en grand nombres, fourmis etc.…

Juste avant d’aller me coucher, je retends toutes les ficelles du tarp, souvent mon activité du soir, le fait de bouger sous le tarp, de rentrer et sortir, fait que les cordes se détendent un peu.

Quand je pouvais savoir que j’allai dormir au dessus de la limite des arbres dans la montagne j’emportais un bâton trouvé en chemin pour Monter le tarp en demi tipi.

Concernant le feu, je me contentais souvent de faire fonctionner le réchaud à bois, mais aussi beaucoup de feu. Attention à la législation, c’est interdit dans plein d’endroit bien entendu, pour le climat ou protéger un parc. Attention au feu en soi de toute façon, c’est très vite fait de faire tout brûler, on l’oublie souvent.

Je ne mets quasiment jamais de pierre pour entourer le feu, je l’enterre un peu ou utilise du bois vert ou mouillé. Je garde toujours une gourde pleine à côté dédiée à la balancer dessus au cas où. Ca m’a toujours fait flipper l’idée que d’un seul coup tout crame, et mes affaires avec.
J’éteins toujours un feu avant de dormir, vraiment un risque inutile à prendre.

Autres règles générales :
Le froid reste colle fixement au dessus des cours d’eau et des lacs, ainsi que l’humidité. Important dans le choix du lieu.
Le froid descend aussi les pentes à la nuit tombée pour aller se loger au creux des vallées.
Un lieu avec une belle vue signifie souvent beaucoup de vent
Dans la jungle le hamac est bien sur plus qu’indispensable
Je dirai qu’il vaut mieux se cacher des gens que de vouloir se cacher des animaux. Eviter les zones habités c’est éviter les problèmes.

Ranger ses affaires et ne pas les poser n’ importe où c’est important parce que perdre quelque chose ça peut devenir très embêtant. Je ne possédais rien de fluo ou de couleurs vives. Alors je faisais attention où je posai les petits objets, le couteau etc… Ma casquette me servait souvent pour tout poser dedans une fois au bivouac, lampe, briquet, pour ne pas les perdre et les trouver dans le noir.
Que faire de ses affaires la nuit ? Je pense que chacun fait à sa façon. Mais il est mieux de garder appareil électronique et papier dans le sac de couchage selon moi. Parfois quand il fait très froid l’appareil photo ne marche pas. Et les papiers c’est au cas où, pour les avoir sur soi.
 Les habits mouillés ou sale hors du sac à laisser aérer. La lampe hors du sac (plus chiant de la trouver sinon) et accessible. Le sac bien ferme et serre, les chaussures près de soi (ça se vole).
Je laisse pendre les chaussettes et des fringues à aérer sur la corde faitière.
Le vent peut emporter des affaires laissé pendus.


Le matin je vérifie les chaussures bien sur, mais aussi les bretelles du sac (j’ai déjà retrouvé des occupants indésirables) et les vêtements restés dehors.
En quittant un bivouac, je m’assure de ne rien oublier, puis marche 5 mètres et jette un coup d’œil d’un autre point de vue, puis une troisième fois, et je pars. Ca coute 3 fois 5 secondes, oublier un truc ça coute bien plus.

Nourriture

Ahhh, avec le sommeil, réconfort ultime du randonneur (la vie quoi…)
Manger et cuisiner dans les bois c’est super agréable. Pas toujours aussi pratique qu’à la maison, mais bien plus intéressant et gratifiant.
A savoir que je suis très mauvais en cuisine, ça n’a jamais été mon truc, mais j’y ai découvert de l’intérêt justement en bivouaquant.
Pour ce genre de trip une pensée logique c’est que manger froid facilite les choses, économie le poids d’un réchaud, et est globalement plus pratique. C’est vrai.
J’ai fait le choix de pouvoir manger chaud et froid et je ne le regrette pas. C’est en effet beaucoup plus pratique de ne pas avoir à cuisiner, faire un feu, pas de vaisselle etc… Mais tellement agréable de manger chaud. Ne serais-ce que jeter quelques oignons dans la poêle pour accompagner quoi que ce soit de froid, ou bien une soupe rapide. Pour le moral et casser la routine j’en avais besoin. Manger est parfois le seul truc cool d’une journée pourrit en voyageant, alors autant en profiter.
Dans l’idéal, en marchant je mangeais froid dans la journée, et chaud le soir si l’endroit du bivouac le permettait (discret, présence de bois). Le matin, cela dépendait aussi du lieu de bivouac, chaud ou froid.
En fonction du pays et de la culture aussi, manger froid n’est pas si facile et agréable. En Europe on trouve du fromage, des fruits en tout genres, de la charcuterie, des gâteaux, des chips, cacahuètes et toutes les choses similaires. Des bonbons de toute sorte, des barres aux céréales ou au chocolat. Et toutes les bonnes choses des boulangeries. Bref on trouve beaucoup de nourriture. Mais dans certain endroit très pauvre en variété culinaire, alors si, il y a un paquet de merdes, de gâteaux avec encore plus de sucre que chez nous, des chips à la pelle, des cacahuètes… mais on est très vite écœuré. Beaucoup de fruits, ça oui par contre.
Et tout ça, ça coute plus cher que de se mettre à cuire riz, légume locaux, farine de blé et de mais, haricot rouge, etc…. Même chez nous de  toute façon, pain fromage charcuterie tout les jours c’est  cher. Et c’est pesant la charcut.
 200 g de pate + soupe ça remplit bien.
Parfois il est aussi très peu cher de manger à de petits puesto dans la rue, pour une bonne quantité de calories, et de la viande. Dans certains pays mon repas de midi était quasiment tout le temps pris dans la rue, bien plus intéressant aussi car on mange local, à la façon local (debout, avec les doigts…)
J’ai toujours essayé de conserver une alimentation en produit frais, car l’alimentation en voyage à base d’aliments secs peut amener des carences. C’est de plus très agréable de visiter les marchés locaux, d’acheter des produits dans les environs.
Parmi toutes les expériences que je voulais mener lors de ce périple, il y avait aussi la cueillette de plante sauvage. J’ai étudié un moment puis fait une sélection de 10 plantes facilement trouvables dans toutes l’Europe. J’en ai parfois cueilli quelque ‘unes pour les cuisiner.
La cueillette de plante sauvage n’est pas vraiment compatible avec de la marche quotidienne, mais plutôt avec un camp fixe. Ca demande beaucoup de temps, pas forcement d’énergie, mais pour un apport calorique assez faible.
Par contre c’est super cool, des chappattis de violettes, ou soupe d’amaranth. Le plantain, il n’y a qu’à baisser les yeux pour en trouver presque partout.
En changeant de continents j’ai abandonné tout ça, pensant que les plantes sont différentes dans le monde.
J’ai passé pas mal de temps à faire des chappattis, de toutes sortes en essayant différentes cuissons. C’est pas si long finalement avec l’habitude de faire une petite pate pour quelques galettes. Ca peut se garder pour le lendemain. J’y ajoute fruit sec, épice, fromage, huile, miel, rien…

J’ai remarqué que manger sec demande un peu (voir beaucoup) d’eau pour la digestion, elle est plus pesante si on est déshydrate, je pisse moins… Je bois beaucoup quand je mange pain, saucisson, fromage… La différence est flagrante par rapport aux journées où je mangeais aussi fruits et légumes.
Quand je cuisinais pates ou riz aussi, par exemple, je pouvais terminer la popote sans boire. Surement car un peu d’eau est absorbe pour les pates et beaucoup pour le riz.
Sur tout les marchés du monde jusqu’au moindre petit stand n’ importe où, avec un peu de conversation c’est souvent gratuit que je repartais chargé de verdure.

Ce qu’on peut emporter dans un sac, recettes et techniques

pates, riz, lentilles, semoule, polenta, tipiak…
céréales, avoines,
cacahuète, noix et touts les oléagineux et graines
Pains, farine, fromage, charcuterie, légumes, fruits
Barre de céréales, biscuits sale et sucre, chips, fruits secs, pates, thon, boites de conserves…
Sucrerie, chocolat, bonbons, miel, lait concentre, beurre de cacahuète, sirop d’érable
Sel, poivre, herbes, épices, bouillons, huiles
Café, the, lait en poudre

La règle simple c’est qu’on peut emmener tout ce qu’il y a dans un magasin qui n’est pas au frigo, et encore, on peut acheter du frais ou du froid si on le mange dans la journée.
Par contre quand les températures descendent….  ohh joie, gardé dans des endroits périphériques du sac la nuit et au milieu le jour, ça reste bien froid ou congelé. On peut alors emmener TOUT ce qui se mange.
En hiver on peut faire des festins bienvenus.

J’ai emmené avec moi un Tupperware qui s’est vite cassé et je me suis retrouvé ave le couvercle uniquement. Ce dernier, finalement très utile m’a suivit jusqu’à la fin. Ca permet dans le sac d’être rangé avec d’autre truc plat pour éviter la déformation (plaqué avec le vargo par un élastique de calbute), ça sert de planche à cuisiner quand je n’avais rien de naturel sous la main. Pour couper légumes, fruits ou viandes, pour aplatir les chapatis (avec la nalgene), pour attiser des braises sans souffler dessus…
A savoir : un bout de bois fendu c’est propre bien sur au milieu, ça fait de très bonne assiettes, planche à découper, ou grille de cuisson si c’est du bois vert.

Pour transporter l’huile, bouteille de soda (fanta, coca, orangina) dans un zip lock.
Tous les autres ingrédients dans des ziplock, sel poivre etc.… dans des petits récipients en plastique.

Le papier alu est très utile pour un tas de truc en voyage et camping, mais aussi pour varier les cuissons. On peut quasiment tout mettre dedans et le jeter dans les braises.

Le miel sert à la cuisson de plein de trucs. Fruit, légume, viandes. Utiles et « agréable » du matin au soir, se trouve de partout dans le monde, un peu cher si de bonne qualité.

L’apport calorique et énergétique était une constante préoccupation dans le choix de la nourriture surtout sur la partie marche du voyage. J’essayai de trouver au moins cher et au moins lourd ce qui m’apporterai le plus d’énergie.

Pour ne pas me prendre la tête à acheter chaque jour des provisions, ou bien prendre le risque de ne plus rien avoir un jour de magasin fermé, je transportais toujours une certaines quantité de nourriture. Un peu de pates ou de riz. Des biscuits. Un morceau de fromage, des soupes, sel et poivre…
Petite remarque pour faire de la pub : le forum des MULs regorge d’infos super intéressantes sur l’alimentation en randonnée. (Sur tout en fait.)
http://www.randonner-leger.org/forum/viewforum.php?id=24
http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=la_nourriture_pour_randonner_leger
http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=apports_energetiques_des_aliments
Et pour les cuistots fous
http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=tu_recettes_de_cuisines_mul

Concernant la conservation des aliments il ne faut pas trop stresser, beaucoup de choses sont mangeable bien après la date indiqué ou que notre conscience n’en veule plus.
Les aliments frais ou froids rangés au milieu des affaires dans un gros sac à dos reste relativement frais.

Je transportais ma nourriture dans des zips lock, le tout dans un sac plastique.
A noter que les fourmis arrivent à rentrer dans le sac, percer 3 épaisseurs de sac pour aller manger. Ca m’est arrivé souvent, avec le sac par terre le sac par terre.

Vaisselle : pour laver popote, et poële, j’avais un petit carré à récurer (genre le vert d’une éponge), ce n’est pas très efficace en réalité. J’utilisai donc bien plus souvent terre, herbes, cendres, puis de l’eau. Pas besoin de savon, une touffe d’herbe et un peu de terre c’est radicale.

Hydratation

Le matin, en marchant, en mangeant, le soir,… BOIRE.

Avant le départ, la question qui revenait c’est si je n’avais pas peur des animaux dans la nature. Et je répondais que ce qu’il me faisait peur, c’était de ne pas trouver d’eau.
Le deuxième et troisième jour après mon départ, je découvre le manque d’eau en pleine ascension, très mauvaise expérience. Ensuite je trimbalerais 6 L un bon moment et ne referais plus l’erreur. Heureusement, comme pour tout le reste, ça devient une habitude de gérer son eau pour en transporter le moins possible, de savoir où la trouver aussi.
L’eau c’est ce qui est bien sur le plus lourd à transporter sur la durée. Il est possible d’emporter deux semaines de bouffe. D’eau non, pas dans un sac. Alors c’est une préoccupation constante pour moi.

Je fais tout pour ne pas pisser jaune. Et pisser souvent
C’est ma règle et ce n’est pas compliquer. J’ai réellement découvert l’importance, le besoin et la nécessité en eau lors de ce voyage, ça ne m’a pas quitté depuis.
En gros en marchant j’ai besoin de boire entre 3 et 4 litre sur les routes, et facilement 5 ou plus en cas de marche engagée. Je transpire beaucoup et ai besoin de beaucoup d’eau pour rester correctement hydraté. Parfois l’effort était tel que je ne pissais pas de la journée malgré la quantité d’eau ingérée.
Evidement cela dépend de beaucoup de chose, du climat et de ce que je mange. De l’effort aussi.
Quand j’ai accès à un point de ravitaillement, je prends le temps de remplir toutes les gourdes mais surtout de me remplir moi. Je bois plus que ma soif demande.

Bien sur c’est très différent en autostop, on fait mois d’effort, on a souvent accès à magasins et stations services. L’eau potable en accès publique est bien entendu une chance de notre pays. Souvent il faudra acheter de l’eau (business de fou sur cette planète), ou boire à ses risques et périls.

Je me suis fait la remarque qu’en vivant dehors j’étais de manière générale toujours plus déshydraté, à cause de l’effort que ce soit la journée ou au bivouac je pense, et également de respirer l’air extérieur. J’essaie de penser à boire sans avoir la sensation de soif.
La différence au niveau de la fatigue et de l’humeur entre une journée que je passe bien hydraté et une autre ou non est flagrante.

J’essaie toujours de trouver de l’eau potable plutôt que de la purifier. C’est bien simple, avec la quantité que je bois en voyage (et en particulier en randonnée), ça serait beaucoup trop de chlore.

En marchant sur les routes, de ville en ville, ou en autostop, le ravitaillement en eau se fait dans la « civilisation ». Station d’essence, fontaines, particuliers, bars… Mais l’accès à l’eau n’est pas du tout égal entre les pays. Si en France et en Italie je trouvais une fontaine dans chaque village, des cimetières accessible (en Italie pas tous possède l’eau potable), ce n’était plus le cas arrivé en Autriche. Si La Bosnie était remplis de fontaines, finance par des dons, et le Monténégro traversés de ruisseau propre, ce n’était pas le cas du Kosovo ou de la Macédoine par exemple.
Quelques autres idées en passant, terrain de sport (toilettes), caserne de pompier ou de police (toujours des fontaines à eau même dans les pays où l’eau courante n’est pas potable), églises.

Lors de trajet dans la nature, et sans carte pour repérer d’éventuelle sources ou ruisseau, je regarde le terrain et essaie de voir ou la majorité de l’eau de pluie s’écoulerait, descend les vallons principaux. Je cherche les zones de végétations denses.
Je prends beaucoup plus de précautions avant d’aller dans la montagne, où l’eau peut être plus difficile d’accès ou bien à trouver. J’entame une acensions les gourdes et l’estomac plein.
Dans les zones avec beaucoup d’activités agricoles (et si en plus peu de relief) il y a trop de risque que l’eau soit contaminée, il faut se rabattre sur d’éventuels robinets des champs, ou bien s’approcher de corps de fermes.
Dans tout les pays où l’eau de ville est potable, on ne refusera jamais de vous remplir une gourde.

L’eau de pluie est bénite ! La popote sous le coin du tarp et voila. (Avec bandana posé par-dessus la popote pour filtrer directement les quelques trucs qui tombes parfois avec la pluie et la saleté du tarp, et aussi pour éviter l’éclaboussement et la perte d’eau.) Ou encore mieux, poncho monté en entonnoir.

Boire par petites gorgées, garder l’eau dans la bouche, c’est bien plus efficace pour calmer la soif que de se gaver d’un coup.

Fumer déshydrate énormément, boire de l’alcool aussi.
Un truc à savoir c’est que si on ne dort pas près d’un point d’eau, il faut aussi prévoir d’avoir de l’eau pour la toilette (mains, dents), cuisiner, éventuelle blessure, bref. J’essaie d’avoir assez d’eau pour monter le bivouac. Je bois beaucoup dans la journée mais souvent beaucoup le soir également.
J’ai découvert les REEL bonheur de boire de l’eau en voyageant, et la joie d’avoir 3L le soir au bivouac ou bien la déception de n’en avoir qu’un seul.

Attention aux sources asséchées en été, ou gelées en hiver.
Pour faire fondre de la neige une popote gros volume c’est pratique, j’utilise la neige profonde et propre, puis ajoute quelque chose à l’eau pour le gout un peu fade (the…)
Pour récupérer un goutte à goutte inaccessible avec la gourde, tailler un petit bout de bois en V et le planter dans la terre/mousse… ou l’incruster dans la roche pour guider l’eau.
Dans les cours d’eau remplir avec la gourde dans le sens inverse du courant pour éviter les particules.

Hygiène / santé

Commençons par la sante. Je ne sais pas si c’est toujours comme ça, mais en voyageant j’étais dans une forme excellente, en générale: Ca ne veut pas dire que je n’étais pas fatigué ou que je n’avais jamais mal quelque part, loin de la. Mais mon corps a été capable de bien plus que je ne lui avais demandé avant, jamais malade et toujours actif, au terme de ce périple je suis revenu très différent, en excellente santé. (A part peut être les pieds)
Je crois que si on mange correctement, qu’on s’hydrate, et qu’on fait un minimum attention à soi, le fait d’être dans un effort presque constant, et le fait aussi de ne plus être pollué (et affecté physiquement) par beaucoup de choses merdiques de la vie quotidienne ; on finit naturellement par être en forme.
Je suis personnellement parti dans une forme minable.
Mais il faut faire attention à soi.

Les pieds,  il faut en prendre soin, et vraiment pas déconner avec ça. C’est plutôt logique étant donne que tout le poids du sac qui voyage (et du con qui le porte) repose sur les jambes et sur les pieds.
En marchant il faut les écouter, les sentir, ne jamais laisser trainer une quelquonques douleur.
Au repos les aérer, les masser, les nettoyer, enlever les saloperies entres les orteils, leurs faire prendre le soleil pendant les pause.
Les claquette sont souvent plus qu’agréable, encore mieux je trouve c’est de marcher pieds nus, ça permet aux pieds de respirer tout en durcissant le dessous.

Ampoules : bon j’avais lu tout et son contraire la dessus, alors j’ai essayé tout et son contraire. Je ne suis pas plus avance…. J’ai essayé de les laisser sans les toucher, de les couvrir simplement, de les percer, de les arracher entièrement,… j’en reviens toujours plus ou mois à une brulure qui est en fait vite supportable avec un simple pansement, puis une croute deux semaines et voila.
J’ai essayé quelque chose plusieurs fois mais pas assez pour dire que ça fonctionne. Au moment ou je sens la brulure, la zone est un peu enfle et rouge, l’ampoule viendra juste après qu’on continue de marcher ou pas, je fais une petite entaille avec le couteau, comme pour percer l’ampoule pas encore la. Et bien au lieu d’une ampoule ça donne une coupure, puis la cicatrice d’une coupure… c’est quand même plus douloureux.

Hygiène des dents
C’est plutôt simple, brosse à dent et dentifrice en option. Très important à l’extérieur, le froid peut vite devenir invivable avec une douleur aux dents. Je me brosse les dents avec des mains propres dans la mesure du possible. En cas d’urgence, on trouve des clous de girofle un peu partout et ça calme la douleur.

Ne pas gratter les piqures. Je  sais que ca peut devenir presque impossible. Mais il faut supporter 15 / 20 minutes, et ca passe. En cas de douleur ou de gènes trop importantes parfois j’allais me mettre jusqu’à la taille dans la rivière si j’avais la chance d’avoir de l’eau à côté. Seul moyen de calmer les démangeaisons. Souvent je me grattais la nuit sans même m’en rendre compte. Il faut à tout prix éviter si on peut. Mais quand les mécréants piquent à travers le hamac, passent dans la moustiquaire… Une fois à force de me gratter je me suis fait une méchante brulure sur le pied. La plaie est restée deux bonnes semaines.
Mouiller le bandana et le mettre à l’endroit de la piqure aide un peu, si on n’a rien d’autre.
J’ai manqué d’un système fiable apaisant pendant certaines partis de ce voyages, ou supporter les enc….. Devenaient un défi.
A chaque fois que je pouvais, je m’enduisais les chevilles de boues, ça tient longtemps sur une jambe poilue, et ça reste le plus efficace pour éviter de se faire piquer.

Tiques
Inspection générale le soir, mais pas toujours malheureusement. Le soir dans l’obscurité pour chercher les tiques au milieu des poils…
Je me suis fait piquer une fois avec certitude, sur une plage au Mexique, sur le ventre. Je l’ai enlevé avec les tire-tics types pied-de-biche. Puis j’avais l’impression de sentir quelque chose sous la peau toujours (halu ??) bref j’ai creusé un peu avec le couteau, nettoyé à l’eau, puis byseptine et betadine. La tique étant déjà assez grosse pour que je la sente sous les doigts, j’ai préféré ne pas prendre de risque, en plus j’avais une sorte de marque ronde… j’ai pris pendant 4 semaines un antibio large spectre Doxycycline. C’était pas forcément toujours facile de le trouver mais faisable.

Avant de partir je ne me suis pas intéressé au palu malaria etc… pensant que je ferai ça sur place si le besoin s’en faisait sentir. J’ai reçu des vaccins classiques comme hépatites, tuberculose, DTP…

J’ai chopé la dengue en Bolivie, mais il n’y a pas de vaccin pour ça. Je crois que c’est en train de changer.
Petite recherche dans un cybercafé, visite chez un pharmacien, ensuite je savais qu’il n’y avait pas grand-chose à faire. La bas ils disent que si ça devient hémorragique sous la peau la t’y passes, sinon c’est juste un moment de m*rde dans ta vie.
J’ai passé une semaine avec de la fièvre, sous mon tarp, grelotant dans mon sac de couchage mais en essayant de me refroidir la tête en versant de l’eau sur mon front. Paracétamol, je n’ai pas vu de différence mais ça doit surement aide, pas d’aspirine pour le risque de fluidifier le sang. J’ai bu des L de flottes que je pissai tout aussi vite, quand je dis des litres c’était 4 ou 5 minimum par jour alors que je ne faisais rien d’autre que parfois me déplacer un peu jusqu’à un petit magasin, puis retour au camp. Impossible d’avaler quoi que ce soit, j’ai essayé de sucrer l’eau mais c’était dégueulasse, j’ai juste réussi à manger des oranges, ça passait, et me donnait un peu de force, juste assez pour gémir bizarrement sans cesse en bougeant comme si j’avais des fourmis dans tout le corps.

A propos des pharmacies, médecins et dentiste : dans certains pays les choses sont biens différents de chez nous. J’ai fait l’expérience de ces services en Amérique Latine seulement, et il y a quelques petites choses intéressantes à savoir pour un voyageur. Les pharmacies pour commencer, vendent souvent de tout. Des médicaments légaux et d’autres moins, des marques et des génériques, mais aussi des boissons, de l’alcool, de la nourriture, des cigarettes, des jeux…
On trouve aussi ce qu’on traduira par des pharmacies similaires, qui sont en marge du réseau normal et propose des médicaments peu chers. Ca peut être comique et en réalité il faut faire attention (en cherchant mon antibio on m’a déjà proposé un autre truc en me disant que le nom était presque pareil…) mais si on sait ce que l’on cherche c’est très pratique. Pas besoin d’ordonnance dans certaines, dans d’autres si, ce qui me fait arriver aux médecins. Pour ma part ma seule expérience se résume à obtenir deux ordonnances, une simplement en discutant avec la femme du docteur (que je ne verrai jamais) et l’autre en étant cool avec un médecin mais ne montrant que je savais ce que je voulais. Ca n’est surement pas une règle générale mais c’est pour montrer qu’il y a plus de flexibilité parfois.
J’ai eu besoin de voir un dentiste en Bolivie, la je n’ai pas cherché à comprendre (c’était pour des douleurs de fou) et je suis allé dans une clinique prives de La Paz. J’ai obtenu des soins meilleurs que certains que j’avais reçu dans le sud de la France (bon à savoir), pour environ 4 fois moins cher selon mes estimations, et effectué par des gens formés en Espagne souvent.
Parce que en ce qui concerne les dentistes, si vous vous demandez si on en trouve de partout, oui. Même dans le bled le plus pourrit de la cordillère des Andes il y aura une casa avec peint « dentiste » sur le mur. Alors après il faut voir quel dentiste…. Mais bon si vraiment on n’a pas d’autres choix, qu’on doit se faire arracher une dent, il y a des gens pour ça de partout.


L’hygiène, c’est une question de possibilités bien sur, mais aussi de volonté.
Tout au long de mon voyage, je me suis lavé avec une grande irrégularité. En fonction de présence d’eau, ou dans le cas contraire de réserves suffisantes. Quelques rares fois dans des motels ou hébergé on peut alors se laver complètement.

Il faut comprendre que bien sur dans un voyage de ce type on n’est jamais propre comme dans la vie normal, on n’est pas sale non plus, mais on est plein de terre et de transpi, les affaires sont pleins de terre au bout d’un moment.

Le plus important pour moi, et que je faisais quotidiennement avant de me coucher, c’est de me laver les mains. En fait les mains il faut se les laver assez souvent. A chaque fois que je vais faire mes besoins, avant de manger, toujours, et avant de dormir pour le confort. Ca n’utilise presque pas d’eau et c’est important. J’utilise souvent du sable ou de l’herbe pour me frotter les mains puis les lavent à l’eau et au savon après.
Pas indispensable mais agréable c’est de se nettoyer le visage, la nuque, derrière les oreilles, et peut être bras jambes et articulations.
Ca permet de passer une nuit plus fraiche.
J’aime bien me frotter et nettoyer les pieds aussi.

En ce qui concerne la marche dans la nature, si j’ai accès à un petit ruisseau au moins ça suffit bien sur pour faire toute sa toilette. Je n’utilise qu’un savon et parfois le bandana. Si je n’ai pas accès à de l’eau, mais que je peux me permettre j’utilise un litre pour me laver.
Sois en perçant le bouchon, soit en mouillant le bandana.
En hiver faut des c*u!lles c’est tout (petites forcément), personne ne regarde et on sent beaucoup moins mauvais en hiver alors ça dépend de soi, mais en réalité il y a des technique pour supporter le froid alors autant se laver. Le plus important c’est de se sécher correctement, dit de la part d’un poilu ça a du sens croyez moi, mon corps reste humide longtemps.
Faire un feu avant (ne serait-ce que dans le réchaud à bois).
Au moment ou le froid nous saisit (eau ou air au passage), au lieu de se tendre complètement il faut se décontracte et respirer, ce sont des technique connu des agents de sécurités qui doivent rester en position “ présentable “ pendant des heures, des militaires aussi je pense.
J’ai quelques fois essayé de faire fondre de la neige puis tremper le bandana pour me mouiller avec de l’eau chaude. C’est pas très pratique, ou bien je ne sais pas faire. C’est chaud et agréable ça oui, mais avec l’air froid ambiant c’est bizarre.

Dans d’autres lieux sur la planète, c’est carrément le paradis pour se laver. J’ai découvert ça en arrivant dans l’état de Jalisco au Mexique, je longeais la cote. Je commençais a trouvé ruisseau rivières et fleuves tous les jours.
Apres c’est comme ça tout le long. En Amérique centrale également.
Ce sont des pays traversé par tant de cours d’eau qu’il m’était presque impossible de ne pas en trouver un sur mon chemin. Il suffisait de demander à la dernière personne en voiture de me laisser près d’une rivière.
Des rivières chaudes…, se baigner est un plaisir.
Souvent je pouvais me laver le matin en partant, le soir en bivouaquant, etc… On sèche en deux seconde. Sérieusement c’était de la folie, j’ai beaucoup aimé ça.
En particulier parce que, bien sur, ce sont des pays ou on transpire beaucoup. Mais les choses peuvent se simplifier : un tee-shirt ou une chemise qu’on ne change jamais, quand on se lave on la lave, le lendemain idem…
Petit truc agréable aussi, à partir du Mexique on ne me regardait plus bizarrement si je venais me foutre à poil pour me laver dans un fleuve, d’autre le font, leurs lessive aussi, un peu partout ou il y a des cours d’eau.

Se laver fait également partie au même titre que manger ou boire, des réconforts simple de la vie dans la nature.

Petit détail : les oreilles.
J’emportais avec moi une petite cuillère pour nettoyer les oreilles. C’est de la balle est je me suis rendu compte que c’était tes utile.
Déjà pour ceux qui ne connaissent pas c’est tout de même bien plus efficace qu’un coton tige, et puis ça ne se jette pas.
Je me suis rendu compte qu’en traversant la verte, à chaque fois que je me nettoyais les oreilles elles étaient plus sales qu’avant. Peut être parce que la saleté des cheveux avec la transpiration coule, peut être de dormir par terre sous tarp, … je ne sais pas. Mais il y a toujours un peu de crasse dans les oreilles et c’est bien de se les nettoyer (pour entendre les dinosaures arriver)

Je n’ai jamais utilise de lingettes nettoyantes ou de choses comme ça, ça aurait peut être pu être utile pour les mains et le visage. Mais je ne suis pas fan de l’idée.
C’était savon et eau, ou eau tout court.

Chier dans les bois, ou ailleurs….
Sujet que les lecteurs de ce forum savent déjà maintenant important, pour l’hygiène, l’écologie… j’ajouterai qu’en plus, se retenir sous prétexte qu’on est pas à la maison c’est pas bien, avoir un rythme normal et sain c’est très important en voyageant, et encore plus en marchant.
Essayez d’avoir envie d’aller aux toilettes depuis des heures avec un sac sur le dos.
Au niveau des astuces, on les prend vite en voyageant. Station service, grosse enseigne qui regarde pas qui va au chiotte, etc… c’est pas le sujet ici, mais bien l’hygiène.
Ma façon de faire est la suivante, je trouve si possible un endroit adéquat (tronc et tout ça mais surtout un endroit ou poser la main, j’enfile toujours un gant, comme ça je peux mettre la main n’importe ou, et puis aussi parce que si un truc vient me marcher sur la main au mauvais moment…)
Le dos droit, hop. Pas de trou avant, ça évite de viser, je le creuse après, juste à côté, cache, rebouche et c’est règle.
Mon PQ c’était un bandana dédié à ça, dans deux ziplock. C’est super efficace et très facile à laver, n’ importe où des que j’ai accès à ne serait-ce qu’un ruisseau voir un robinet.
Puis pour finir une noisette de gel barcide sur les mains, toujours, et voila.

Lessive
Au savon également, dans les rivières, dans les lavabos publics pour les petites choses.
C’est pas le plus pratique le savon pour décrasser les vêtements…
Si j’ai l’ocas je n’hésite pas à faire un peu de lessive en journée, laissant les affaires sécher sur le sac.

Sécurité

Règle de trois, en toutes circonstances, c’est pas des conneries ces conneries. Avec un +++ sur le premier, les trois secondes sans attention. Penser, calmement, ça évite beaucoup de conneries et de problèmes.

J’en ai déjà parlé (ou j’en parle après je sais plus), mais en voyageant seul, comme ça, il m’est venu automatiquement plusieurs reflexes de bon sens pour faire attention à moi. L’état d’esprit est important, il faut penser à ne pas faire le con. Penser à regarder ou on met les pieds, penser à boire…
Penser avant de faire confiance à son matos aussi, savoir comment utiliser ce qu’il y a dans ce gros sac, savoir comment le préserver, le garder au sec. Savoir comment ne PAS avoir à utiliser tous ce matos, garder une marge, se préserver soi-même.


Attitude et initiative
Je parle ici de la sécurité personnelle, en particulier en présence de congénères de l’espèce.

S’il y a un seul sujet sur lequel j’aurai pu peut être apporter certains éléments avant de partir voyager c’est celui-ci, l’évitement ou la désescalade, si on veut l’appeler comme ça, selon moi c’est plus une attitude générale (évolutive) à avoir constamment, j’appelle ça éviter les enmerdes en amont. Je sais deux trois trucs la dessus mais difficile de l’expliquer pacque c’est quelque chose de naturel, qui s’est installé avec les années en grandissant. Le fait de fréquenter des gens différents, de tous les extrêmes du spectre humains, j’ai toujours aimé ça, et ça force l’adaptation.
Donc pas de connaissances concrètes ou de théories sur la violence ou la SD, plutôt des automatismes, une bonne observation comportementale, et une compréhension de mes propres émotions (peur…), acquise à force de trainer dans certains endroits alors que je viens d’un monde différents.

Ce qu’il faut c’est d’éviter d’être pris pour une cible éventuelle. Apres bien sur éviter les problèmes entres les autres, mais ça c’est du bon sens, ou de la chance de ne pas être au mauvais endroit.
Ca passe par plusieurs choses, comme ne pas passer pour un touriste à la con (et blindé), ne pas passer pour faible ou peureux (même si on l’est), ne pas vexer ou froisser les gens etc…
Pour moi ça se résume dans ces deux mots attitude et initiative.
L’attitude, en premier, parce que sans trop se prendre la tête, une démarche et une attitude générale envers les autres, c’est souvent suffisant pour envoyer tous ces messages à la fois, de respect de l’autre ET de confiance en soi.
L’initiative parce que c’est aussi la que tout se joue avant, mais c’est tout ce qui reste avant les coups quand on est déjà en présence de quelqu’un qui s’est décidé à nuire, ou simplement à être con.
Prendre (si besoin), Avoir et surtout garder l’initiative. Dans la conversation ou bien la « scène » puisque c’est aussi de la gestuelle et du mouvement.
Les deux vont de pair la plupart du temps, par exemple je traverse une rue qui semble un peu craindre et ou il y a des curieux, j’ai une attitude rassuré mais pas provocante pour un sous, je ne regarde pas non plus mes pieds, au contraire je prends l’initiative de croiser le regard des gens et de leurs donner un bonjour. Même et surtout à ceux qui paraissent violent ou intéressé. Un salut différend en fonction de la personne.
Observer les lieux calmement et croiser brièvement le regard des gens, ça donne l’info à tous « je suis présent et conscient de mon entourage » Ca réduit aussi le nombre d’agresseur potentiels parce que ce n’est pas aussi facile une fois qu’on s’est regarde dans les yeux.
De toute façon c’est surtout une première marque de respect de ne pas ignorer, alors il y a tout à gagner à regarder poliment et brièvement les gens.

La démarche du mec qui passe une mauvaise journée. Voila simplement comment je m’évite je crois beaucoup d’ennuis que ce soit ici ou avec un sac sur le dos. En réalité avec l’épuisement du voyage c’est encore plus facile d’avoir cette attitude. La démarche lente, les sourcils un peu fronces, mais toujours poli.
Le gars qui en a chié, dans la vie peut être, aujourd’hui oui en tout cas.
Ca éloigne les idées belliqueuses de certains et forge au contraire des liens avec ceux qui veulent aider.

Selon mon expérience, en France comme ailleurs, ceux dont il faut le plus se méfier sont les jeunes, en particulier en bande. Les ados et très jeunes ados également. Effet de groupe, ça rend très con. Quand j’en croise et que je les vois curieux, je m’éloigne pas au contraire, parfois je pose carrément une question à l’un d’entre eux. Je demande un truc qui fait partis de leur monde. Ca occupe l’esprit une question. Et tout ça marque une limite, je suis seul mais je passe quand même devant vous, je fait pas partis de votre monde de gosse…
Je ne dis pas que les adultes sont moins dangereux, mais ils réfléchissent un peu plus, et c’est plus facile d’envoyer des messages d’alerte à eux, qu’à des gamins qui n’ont pas l’expérience de la gravité qu’une bagarre peut engendrer, ou pire qui n’ont que l’expérience d’une violence extrême et pas la compassion pour la vie.

Observer son ombre quand elle est devant soi.

Ma position naturel quand je m’arête un moment pour parler au gens c’est un peu déhancher sur un côté les deux pouce sur les sangles du sac. J’ai donc les mains devant la poitrine mais dans une position normal pour la personne d’en face. Ca ne donne pas une indication d’agressivité et permet de rester prêt.

Savoir créer la situation, plutôt que la subir. L’influencer fortement en tout cas. C’est presque tout le temps possible. Par la posture du corps, le regard, le ton de la voix et ce qu’on dit. Un agresseur potentiel (ce qui veut dire que c’est applicable tout le temps) peut très bien laisser passer sa chance simplement parce qu’on répond sans peur aux premières paroles. Quand je fais ça je suis conscient que je ne laisse même pas le temps à la personne en face de faire germer une idée ou un début d’idée qui irait à mon encontre. Je crée une autre situation dans laquelle je suis tout sauf une cible potentielle, facile en tout cas.
Ca marche aussi pour tout passage de douanes, de contrôles etc… pour éviter des suspicions. Créer une situation ou je suis tout sauf suspect.

Au niveau de la désescalade, quand la tension est déjà la.
La aussi il faut (re)prendre l’initiative, et garder une bonne attitude (ça veut parfois dire une attitude sympas, parfois non). J’ai eu des altercations très rarement lors de ce voyage, très vite géré. Bien plus dans ma vie en France par contre, mais la façon d’opérer est la même. Ca se fait de façon beaucoup moins pensée chez moi que d’avoir une attitude adéquate au moment voulu. C’est une sorte de première réaction de défense ou d’alerte de mon corps et j’écris donc plutôt sur ce que j’ai constaté après coup.
J’ai remarqué que j’appliquais deux méthodes différentes, une de conciliation et compréhension sans se laisser faire, l’autre de la montée d’adrénaline et d’instinct primaire de violence, surement visible par la personne en face. La première méthode se fait de façon plus consciente évidement.
La encore c’est crée une situation, ou en tout cas apporter un élément à moi dans la situation que voulais l’autre. Et un élément déstabilisant.
Pour la façon de « compréhension », ça se passe dans la conversation et la façon de parler. Je dis compréhension parce qu’en fait il s’agit de montrer que je comprends mon agresseur (que je ne suis peut être pas si différent après tout), et aussi que je comprends que je me fais agresse ou embêter, que je comprends que c’est le jeu de la vie et que je ne le subit pas simplement, j’y participe aussi si j’en ai envie.
La plupart des agressés sont dans la peur et l’incompréhension voir la non-acceptation de ce qui leur arrive, ce qui conforte l’agresseur dans sa confiance et sa supériorité.
C’est dur de donner des exemples précis car il n’y a pas de phrases toutes faites, les situations étant tellement variés. Ce que je veux dire c’est que de répondre « c’est quoi ton problème » à quelqu’un qui vient de me demander que je baisse mon froc, ça a toujours fonctionné et ça rend le rend pas souvent plus violent. Ca reste du langage « normal » et me permet de rentrer dans la partie. Si je rajoute « gros » ou « cousin », ou bien son équivalent dans une autre langue c’est encore mieux. Si je me fais insulter j’insulte aussi, pour ne pas laisser passer un déséquilibre encourageant pour l’autre. Mais insulter subtilement pour ne pas envenimer la situation. On arrive par exemple à quelque chose comme : « oh gros tu crois que j’ai que ça a faire de perdre mon temps avec un c*nnard comme toi, hein dit moi !? », c’est exagéré évidement mais ça montre en une phrase qu’on peut rapidement mettre plusieurs éléments de control de la conversation : je ne suis pas effrayé, peut être même habitué, je fait comprendre que j’ai d’autre soucis (comme lui), je parle d’une façon qui fait penser que j’ai pas peur, je pose une question (insistante).
Parler dans une locution parfaite c’est pas forcement la meilleure idée non plus. Je parle volontairement plus « mal » à des jeunes ou des gens de la rue. Tout ça pour réduire le fossé toujours.
Quand à la deuxième méthode, qui surgit chez moi quand le danger est plus présent, c’est l’adrénaline et la tension, palpable, que je laisse visiblement monter en moi. Ca se résume à passer pour un fou.
Ca peut se manifester de façon diamétralement opposée, soit je pette un câble et commence à gueuler tellement fort que le spectre sonore remplis par du bruit est suffisant comme agression pour faire abandonner l’autre, soit je reste en silence le visage tendu et les yeux fixe sur le con d’en face, si bien qu’il cherche une voie de sortie.
Le regard joue énormément. Dans les deux cas. Et être réellement énervé contre l’autre joue beaucoup aussi. Si tu te dis que tu va casser la gueule à quelqu’un, ça se voit un peu sur ton visage.
Dans tout les cas c’est un peu comme une partie de poker qu’il faut mener assez rapidement, en quelques secondes. Il faut pas croire que j’ai pas peur en face du danger, j’ai pas peur des hommes par contre, je les considère tous mes égaux (de ne pas considérer la supériorité cérébral ou social ça aide à reconsidérer la supériorité physique). Mais dans ces situations la peur est toujours la, et plutôt que de vouloir la faire partir j’ai appris à y penser, simplement. Je la constate « ça y est mon cœur pas plus vite etc.. » et ça évite à mon cerveau de s’emballer, et me permet de penser à deux trois truc importants comme garder une garde passive, jeter un coup d’œil aux voix de sortie et aux autres dangers potentiels…
En tout cas à ce petit jeux j’ai plus souvent gagné et réussi à impressionner des gens contre qui en réalité je n’aurai eu aucune chance, avec une attitude adapté, un peu de « rongeage » de cerveaux parfois, et une confiance dans le fait que mon cerveau ferait un tour et que je passerai en mode primaire en cas d’agression avéré. Apres c’est du paraitre.

En toutes circonstances, rester calme, ou en tout cas ne pas montrer sa nervosité, on embête beaucoup mois les gens qui ont confiance en eux alors il faut donner cette impression. Avant même la sécurité ça permet de ne pas être pris pour un con par les vendeurs par exemple, ou les gens dans la rue etc…

Réflexion perso : la sécurité, c’est vraiment pas ce qu’on crois ou ce qu’on en dit. Il est aisé de dire que tel ou tel endroit est plus dangereux qu’un autre et pourtant c’est rarement vrai. J’ai trainé lors de ce voyage dans des coins vraiment à l’opposé d’un endroit supposément « sur » en tant qu’étranger, volontairement souvent. Et j’ai plus fait attention au Etat Unis par exemple que dans beaucoup d’autre pays qui aurai plus mauvaise presse. Entre les quartiers pourris en Honduras et les banlieues américaines pour moi il n’y a pas photo. Et j’ai souvent trouvé une envie de protection de la part de la population plus présente dans les pays « dangereux ». Pour ça il faut casser cette ligne touriste/locaux bien sur. Les récits d’ennuis ou d’agression qu’on a pu me raconté l’étaient presque toujours par des gens que je n’arrivai pas personnellement à considérer comme voyageur. Mon avis c’est que c’était écrit sur leur tête ce qui arriverai en se comportant comme ils le font. C’est facile de voir une agression qu’on subit quand il s’agit d’un vol par exemple, mais très facile aussi d’oublier nos petites agressions quand on ramène notre monde à la gueule de gens pour qui il est inaccessible.
Le meilleur moyen d’assure sa sécurité, après les 3 secondes, ça reste d’être un voyageur humble, poli, curieux et éprouvé.



- Armes.
Ca je pense c’est surtout une question d’attitude et de degré de confiance. Je n’ai Presque jamais porte une arme sur moi en marchant. Parfois au bivouac, et un couteau m’accompagnait la nuit.
Je suis plus du genre à tenter ma chance avec mes mains, un couteau ça peut faire dégénérer beaucoup de choses.
Seulement on peut avoir besoin de se défendre, et vouloir utiliser des moyens un peu plus efficaces que son corps. Contre des animaux ou des hommes.

Donc au rayon des armes, pour les lister :
Les deux couteaux
La scie
Petite bombe au poivre qu’un ricain m’a donné (beaucoup plus intéressant je trouve, car non mortel)
La machette, plus tard au Mexique
Une antenne de télévision….. oui le dernier c’est le plus intéressant.
Un mexicain qui m’avais hébergé m’a donné ça en me disant qu’il défendait sa maison avec. Une antenne droite d’environ 1m et quelques, pas télescopique, en une seule pièce, avec une petite boule au bout. Je l’ai pris en rigolant au début, et en fait c’est ultra efficace. Avec un peu de scotch pour faire une poignée, ça donne une sorte d'épée souple, qui fouette horriblement fort. On peut couper net des petites branchettes, ça fait voler la terre quand on frappe le sol (et la aussi c’est beaucoup moins agressif et mortel qu’un couteau). La mienne ne m’a servit qu’une fois, avec un groupe de chier, frapper la terre suffisait à les effrayer, et celui qui ‘est approche un peu trop en a pris un coup sur le museau. Ca donne une allonge supplémentaire pour rester à distance.

Ne pas oublier
Bâtons, cailloux, terre, etc….
Bouteille d’alcool  pour le réchaud)
Le sac en lui même
Les chaussure de marche c’est plutôt gros et lourd
Ceinture ( je n’en avais pas mais ça peut être efficace et rapidement accessible )

Animaux (sauvages)

Les chiens, voila bien l’animal qui a croiser ma route le plus de fois. Il y a beaucoup de chiens errant dans le monde, un peu partout. Pour la plupart ils n’ont jamais été agressifs avec moi. Ils vivent souvent en meute, soumis à la loi d’un seul et à la cruauté des hommes qui n’en ont rien à foutre. Seuls ils sont encore plus peureux.
En réalité dans mon cas ils cherchaient plus souvent du réconfort que de se battre. Je me suis réveillé de nombreuse fois avec un ou des chiens venu passer la nuit juste à côté. Comme s’ils étaient plus en sécurité comme ça.
Les chiens domestiques par contre, sont ceux dont il faut se méfier. Que ce soit des chiens de garde ou pas, à partir du moment ou ils ont un territoire, et que vous le traverser…
Je pense aussi qu’il n’aime pas voir un homme avec un gros sac, ne comprenant pas la créature devant eux. C’est en tout cas mon avis pour tant de foi à se faire encercler par des chiens.
Même seuls, ceux la peuvent être agressif.
La plupart du temps ils font le tour pour passer derrière vous, et s’approche tant qu’on ne regarde pas. Ils essaient de choper les chevilles par derrière.
A chaque fois, je marche un peu, je me retourne, fait un pas vers lui/eux et gueule un coup, ça les fait tous reculer, puis je me remets en marche, et ainsi de suite jusqu’à être sortit de sa zone d’agressivité. Si un chien ne recule pas assez je fonce carrément sur lui détermine, 3 , 4 pas et il se barre.
Même avec des meutes de 6 ou 8 chiens, j’ai toujours réussi à leurs faire peur comme ça, peut être aussi encore une fois grâce au sac, qui les énerve oui mais aussi les effraient.
On peut choper un bâton avant de traverser un pueblo infesté.
J’ai aussi l’habitude de pousser un « pchiiit ! » très violent pour dire non aux animaux, rareté du son peut être mais ça marche très bien.
De toute façons, si vous avez compris, je pense qu’on a tué chien et loup depuis tellement d’années, que dans les gènes de chaque espèces est écrit qui domine ou pas, et il est assez facile d’utiliser son côté « humain impressionnant » pour les effrayer.

Remarque sur la discrétion au bivouac dans les zones peuplés avec chiens.
Lorsque j’avais placé le bivouac plus ou moins proches de zones habites, souvent les chiens aboyait sans arrêt jusqu’à ce que enfin le bivouac soit monté et que j’arête de bouger.
Allumer une clope les fait aboyer, se lever pour pisser aussi. Sortir de la bouffe et manger, c’est le concerto de nouveau. Ils sentent tous ça d’assez loin. Heureusement ça ne m’a jamais attiré de problèmes, mais c’est à prendre en compte pour la discrétion.


Les serpents
Très rarement croisé en marchant ou sur les routes mais c’est arrivé, les vibrations des pas avec le sac sont suffisantes. C’est par contre au moment de s’enfoncer dans les broussailles pour bivouaquer qu’il faut faire attention.
J’ai eu quelques rencontres d’un serpent s’approchant silencieusement pendant que je mangeais, ou croiser la route d’un autre en me levant pour aller pisser.

Les ours.
Pas grand-chose à dire sur le sujet, une petite frayeur en Slovénie après avoir entendu un rugissement proche le soir, puis les règle de base dans les parcs nationaux aux USA. Planquer la bouffe plus loin, en suivant le vent pour s’éloigner du bivouac.
Concernant les moyens de « défense », ce soir la en Slovénie j’y ai réfléchit en arrivant à la conclusion que je ne possédais pas grand-chose pour me défendre contre un ours 
J’ai pense comme ça : le sifflet du firesteel, ou bien accrocher l’œuf au bout d’un bâton pour avoir une perche enflammée au bout quelques minutes...

Les cochons : certain petits bleds d’Amérique centrale sont peuplés de cochons destinés à l’alimentation mais ils se promènent en liberté un peu de partout. Ils peuvent parfois être agressifs. J’en ai vu un arracher, alors qu’il prenait des coups sur la gueule, le sac plastique avec la pêche du monsieur qui lui tapait dessus.

Eléments de sécurité et survie.
Le sac étanche comprenant le change chaud.
Un œuf machin avec du coton vaseline, scellé par du scotch.
C’est peu, je sais, pas de moyen de com en particulier. Mais en fait dans un sac à dos il y a bien sur tout le petit matériel en mieux d’un kit de survie. Le tout c’est de pas perdre le sac.

Moyens de communication et d’alerte.
Je ne possédais pas de portable, en cas d’urgence.
J’avais un petit sifflet sur un firesteel light my fire, mais utilisant celui du mora je l’ai donné au Liban. Ce n’est que ensuite que je me suis rendu compte de l’utilité du sifflet.


Auto stop

Comme pour tout le reste, j’ai découvert l’autostop lors de ce voyage. C’est un moyen de se déplacer avec ses avantages et inconvénients.
Mais à prendre en compte avant tout : c’est une chose très facile, qui permet d’aller de partout, magnifique au niveaux social et, pour ma part, au niveau “analyse” social si on peut dire. Au niveau anthropologique.
Tout le monde connait la méthode, voici quelques astuces.
Souriez. put**n tout est fait quasiment. Un sourire franc, accueillant pas demandant, un sourire joueur.
Montrer le sac, on vous identifie à un voyageur et non à un vagabond (….)
Suivant le pays et la culture les choses sont différentes. Aux Etats Unis, après avoir suivis les conseils qu’on me donnait j’ai vite adopté le carton avec un truc écrit dessus. La destination en générale, puis une connerie pour montrer que j’ai de l’humour…. Les gens entaient unanimes la dessus, ça aide beaucoup, je sais ou je vais je ne suis pas un tweaker (acro à la meth) qui va dans la prochaine ville (d’ou le sac visible aussi). Parfois moi je dessinais le nom d’un parc national et un petit gars avec un sac qui goutait de sueur. Ca montre que je veux marcher et rien d’autre.
Au Mexique et plus au sud, exit le carton, le pouce levé aussi. Attitude tout aussi souriante, mais décontracté, vous n’êtes pas fils de bonne famille mais en galère. Je levais la main comme pour saluer plutôt.
Station d’essence et sortie de parking sont des lieux adéquats, tout les endroits ou les voitures passent lentement. Dos d’âne, poste militaire (un peu plus loin).
Ne pas hésiter à demander directement aux conducteurs parfois, tranquillement.
Il faut adapter son attitude mais ne jamais avoir l’air d’un mec qui s’en fout, d’un vagabond sans ”chaleur”.
Ne pas éviter les forces de l’ordre, au contraire. Etre tranquille en toute circonstance. J’ai été contrôlé dans des endroit ou tout les clichés aurait voulu que les flics me prennent mon sac, il faut savoir rester serein, enthousiaste, poli, ferme, et surtout montrer que oui vous savez ce que vous faite, (guerito au milieu de la campagne, qui cherche une pierre plate pour faire cuire des chapatis, sisi)

Ca spécifique vécu en Honduras : je ne peux pas parler de ça en tant que règle car je ne l’ai vécu que la bas mais ça peut être intéressant à savoir. Je n’ai pas fait d’autostop une seule fois dans ce pays. La première fois après être entré dans le pays j’aperçois un croisement ou les militaires arêtes tout le monde et vérifient les papiers. Je me pointe et demande si je peux me mettre un peu plus loin histoire d’arrêter une voiture, qu’ici elles passent lentement blabla. Très compréhensif ils me disent que oui, je m’apprête à poser mon sac et j’entends “ ya sube “, et me voila dans la camionnette d’un jeune. Puis je me rends compte que des militaires qui arrêtent des gens, il y en a de partout ici. La seconde fois je vais alors de nouveaux voir des flics ou des militaire et cette fois je leur demande si ils peuvent me trouver une voiture et voilà. Du coup j’ai fait ça dans tout le pays. Ca leur prend très exactement le temps d’arrêter la première voiture de la file. C’est encore possible au Nicaragua. Arrivé au Costa Rica l’ambiance policière (et l’ambiance tout court) n’est pas vraiment la même, et les circonstances ont fait que je n’ai pas essayé ensuite.
Au Mexique plusieurs fois la police m’a aidé également, il faut savoir être cool avec les forces de l’ordre.


Ne pas se fiera au véhicule ou au conducteur pour décider de lever la main ou pas. J’ai été pris en voiture à peu près dans tout type de véhicule, par des gens qui avait des enfants, par des femmes seules, par des tout jeunes et des très vieux. Et tout ça avec un bouc du menton au plexus.

Essayer de ne pas sentir trop mauvais, c’est une question de respect. Les gens comprendront toujours après quelques minutes de discussion que je ne dors pas dans des hôtel et que sentir la terre et le feu c’est un peu normal, mais jusqu’à une certaine limite.
Un petit déodorant dans le sac ça peut aider le long des route si vous n’avez pas pu vous lavez correctement.

Ma théorie sur l’autostop, c’est que la seule chose que vous pouvez rendre à la personne qui vous aide, c’est du temps, de l’intérêt, de la culture… en fait de lui faire passer un bon moment.
J’ai été dans la même voiture que d’autre backpacker qui se vautrait sur le siège arrière de fatigue, ne disait pas un mot, ou sortait un portable.
Ca il faut oublier franchement.
J’ai toujours fait de mon mieux pour être poli, mais aussi intéressant, à l’écoute, agréable. Il faut un peu faire le caméléon tant les gens sont différents, mais ce n’est jamais bien difficile de savoir de quoi ils veulent parler.
Les résultats sont clairs, tout le temps. Souvent j’en venais à être le confident de certaines personnes, que j’allais quitter dans quelques heures, et ils m’en disaient autant qu’à leurs psy.
Je pense aussi que nous tous, voyageurs, on est des ambassadeurs de partout où on se trouve. Certains locaux ne verront de notre pays que ce qu’il voit en vous. Alors il faut se montrer respectueux, pour ne pas manquer de respect à la personne en face et à tous ceux à la maison.
Quand je rencontrais quelqu’un qui avait déjà rencontré un français, il me disait toujours son avis sur LES français, en me donnant l’exemple du mec en question. Alors ça peut être cool et “ ohhh français, j’ai un pote aussi je l’ai rencontré ici il y a bla bla bla “ ou bien “ ahh français, y’en a par ici, y gueulent la nuit dans les restaus, y sont con etc ….. “ C’est le cas dans toutes les rencontres, qu’elles soient en auto stop ou à pied.

On peut aller très loin et très vite en autostop, en particulier grâce aux routiers. Sur les grands axes.
Dans d’autres régions du monde, le « parc automobile » de la population si on peut dire, est très pauvre. Trouver un véhicule peut être impossible tout simplement, car tout les gens du coin n’en ont pas et utilisent le rare bus qui passe ou bien des taxis collectifs.

J’ai aussi fait l’expérience du Nevada, ou parait-il c’est interdit par la loi. Beaucoup de flics me l’ont dit. Avec un discours tranquille ça passe. Le problème vient plus des civils qui ne veulent pas aller à l’encontre de la loi en vous prenant en auto stop.

La sécurité en autostop est toute relative, et il ne sert à rien de commencer à psycoter le dessus. Je ne parle pas de la probabilité de tomber sur un fou, elle existe, ça m’est arrivé plusieurs fois, et à l’inverse j’ai aussi rencontré des gens qui avait un peu peur de moi malgré le fait qu’ils m’aidaient. On fait avec si on voyage comme ça.
C’est plutôt l’accident je pense qui est à redouter, en voyageant souvent de façon précaire, pas attaché, à l’arrière de pick up. Les codes de la routes

01 octobre 2016 à 11:24:55
Réponse #3

e li e



La sécurité en autostop est toute relative, et il ne sert à rien de commencer à psycoter le dessus. Je ne parle pas de la probabilité de tomber sur un fou, elle existe, ça m’est arrivé plusieurs fois, et à l’inverse j’ai aussi rencontré des gens qui avait un peu peur de moi malgré le fait qu’ils m’aidaient. On fait avec si on voyage comme ça.
C’est plutôt l’accident je pense qui est à redouter, en voyageant souvent de façon précaire, pas attaché, à l’arrière de pick up. Les codes de la routes s’ils existent sont très précaires dans beaucoup de pays. Et l’apprentissage de la conduite en sécurité tout autant.
Et quand on pense qu’il n’est pas rare de voire parfois toute une famille, grand mère incluse, assises à l’extérieur dans la remorque de la camionnette… J’ai subi deux accidents, avec beaucoup de chance les deux fois en y repensant. Mais bon, étant donné la quantité de véhicules empruntés, l’état des routes et la diversité des conducteurs, je m’étais toujours dit que ça devait bien arriver un jour et je trouve que le ratio reste raisonnable.

Hébergement
Mon objectif principal ( et finalement ce qui m’a le plus plu dans toute cette histoire ), c’était de dormir dehors. Je ne suis donc pas parti avec l’idée de faire du couchsurfing ou de demander au gens. Mais il m’est arrivé plusieurs fois d’être hébergé. Par des gens rencontré sur la route. Ou bien même de m’arrêter un moment pour travailler.

Hébergement payant
Bien plus rare, dans mon cas c’est pas forcement plus reposant, je dort clairement mieux dehors qu’enfermé maintenant. Mais ça permet de prendre une vraie douche. J’en profitais aussi pour laver tout mes affaires correctement. On rencontre une ou deux personnes.
Dans le cas ou je cherchai un petit taf aussi, comme ça je peux me raser correctement, m’habiller un peu proprement et laisser le sac.

Camping citadin, hébergement en ville.
Les propositions d’hébergement qu’on m’a faites tout au long du voyage sont très nombreuses. Dans certain pays (bien entendu) aucune, mais dans d’autre endroit sur la planète, c’est la coutume, la normalité, le cœur des gens qui vous prennent pour un fou je ne sais pas… mais c’est souvent.
J’ai souvent décliné pour plein de raison (de discrétion parfois) mais principalement parce que dormir dehors j’aime vraiment ça. Mais il arrive qu’on propose l’arrière d’un terrain, d’une boutique, l’intérieur d’un restaurant, une voiture….

Hébergement de « charité »
Je classe là deux types, ceux qui m’ont offert un toit sur de plus ou moins grandes périodes pour des raisons de rencontre, et d’amitié. Et l’hébergement de charité religieuse.

Sur les milliers de rencontres à faire sur la route, parfois le courant passe tellement, qu’on se fait des amis éphémères, qui offre en générale bien plus qu’on pourrait penser.
J’ai profité du jardin d’un gars en Italie, Je suis reste une dizaine de jours avec les parents d’un ami rencontré aux USA, à marcher avec le père dans la vallée de la mort. On m’a offert parfois des granges pour dormir. Je suis resté un bon moment à Mexico pour travailler, également au Costa Rica, hébergé par deux frangins du Nicaragua. Au Liban on m’a accueilli comme un fils dans une famille et dans un contexte délicat.
Dans ces cas la c’est comme à la maison

Dans le cas de la charité religieuse, j’en ai fait l’expérience au Liban et en Italie.
En Italie pour commencer, je ne l’ai jamais accepte la bas, j’étais encore très ancré dans ma phase je dors dehors et rien d’autre. Mais j’ai pu remarquer qu’elle est très présente. Pas dans toutes les villes. Beaucoup de monastères accueillant pour les vagabonds. Beaucoup d’églises dans les grandes villes qui distribuent de la nourriture…Arrivé au Liban, c’est moi qui l’ai cherché cette charité.
Je suis arrivé dans ce pays dans un bateau remplis de Syrien rentrant chez eux, passe étonnamment facilement la douane dans le climat tendu du bateau, puis débarque à Tripoli sans avoir aucune idée d’où aller, et en fin d’après midi. En Turquie ma mère m’avait passe des contacts de prêtre et d’église la bas, jumelées avec certaines chez nous (le Liban et la France ont un bout d’histoire). C’est donc en demandant, que j’ai pu dormir les trois premiers jours, dans une salle paroissiale d’une église, dans une sorte d’internat aussi. Puis la chance m’a fait rencontrer un jeune et sa famille.

Utile à savoir, que l’église catholique possède bien sur encore cet esprit ou ce devoir de charité. Ce n’est pas de partout vraiment.
Par contre de partout (église en Europe ou en Amérique latine, mosquée en Bosnie ou en Turquie…) on peut demander au moins de l’eau, et peut être un petit bout de pain.

Compagnon
J’ai voyagé 6 mois environ seul, avant de partager pour la première fois quelques jours de trip avec un ami des Etat Unis. Puis d’autres rencontres plus brèves en Amérique latine.

Compagnon ça veut dire un truc comme “celui qui partage le pain”… c’est pas joli?

A chaque fois ce fut différent. Parfois je suis tombé sur quelques habitués de la routes, principalement en Amérique du sud, c’est sympas de faire de telle rencontre. On partage un bout de route. J’ai appris un peu d’artisanat, moyen de subvenir au besoin de beaucoup de ces voyageurs. Je montre comment sortir un peu des villes, dormir dans la verte, deux trois techniques.
D’autre fois c’était des novices complets, et c’était rigolo de voir que je pouvais maintenant transmettre (en toute humilité), des méthodes de vie sauvages, de cuisine, de feu… Ca m’a fait très plaisir quand je me suis rendu compte que je n’étais plus un « débutant ». Je ne suis qu’un gosse perdu dans la nature, bien sur, et il reste tout à apprendre, mais c’est une belle progression, apprentissage théorique, mise en pratique, erreurs, apprentissage du terrain, puis constat.

Au niveau de la sécurité par contre, et c’est surement tout à fait perso, j’ai eu beaucoup plus de mal à être serein, lors du seul trip réellement accompagne que j’ai fait. 15 jours seulement, mais c’était très différent, je me forçais à faire attention à beaucoup plus de choses. Il avait aussi un peu de mal avec cette façon bizarre et un peu à l’arrache que j’avais de voyager et de camper. (En plus dans un pays dangereux dans l’imaginaire collectif) Ca reste un des meilleurs moments de mon voyage, mais après coup j’ai noté ça et je trouvai intéressant. De nouveau seul la sérénité est revenue immédiatement. Un des avantages d’être seul c’est que je prends les risques que je veux.
Quand je suis épuisé et énervé aussi, il vaut mieux être seul, ça évite le classique « je me cherche un coupable », je m’énerve sur moi, et ça dure pas trop longtemps parc qu’il faut surtout penser à aller de l’avant

On est aussi vu très différemment si on voyage seul ou accompagne. Et je trouve que seul c’est plus intéressant pour le contact et l’immersion.

Solitude et occupation
Je ne sais pas si ça étonne ou pas ce titre. Selon moi, au bivouac, même seul, il est très difficile de s’ennuyer tant il y a de chose possible à faire. Pourtant, si cela est surement vrai dans le cas de bivouac ponctuel, quand on passe plusieurs jours puis semaines et plus à bivouaquer, la solitude peut être pesante. En commençant, j’avais tout à découvrir, et de toutes façons quand on marche toute la journée, je me suis vite rendu compte que le temps passait très vite avec tout ce qu’il y avait à faire le soir. Mais petit à petit, avec l’expérience, beaucoup de choses se font très vite, on perd peut être de la curiosité. Autre facteur important suivant le lieu, les journées très courtes, qui oblige à installer un camp rapidement. En hiver par exemple. Ou bien plus on se rapproche de l’équateur moins les jours ne changent pour finalement finir par être identiques. Du Nicaragua jusqu’en Colombie j’ai eu du mal à m’habituer ), avec un soleil qui se couche à 18:00 tout les jours sans vaciller, on s’ennui vite quand le camps est monté, et qu’il faut rester discret niveau bruit ( gens ) lumière ( insectes, gens ), feu ( insectes, gens, esprits de le nuit…)
Voila un petit exemple des occupation au bivouac,

Installer un camps, confortable
Faire un feu, regarder un feu … … …( normalement, si en plus vous êtes dote d’une imagination, on peut s’arrêter la)
Préparer un (bon) repas
Réparer ses affaires, fabriquer quelque chose qui manque.
Se balader autour du camp, explorer, étudier, chercher, plantes, animaux.
S’étirer (jamais fait, mais toujours pense que je devrait)
Se masser
Se masser les pieds ( pfiuuuuuuu , après la marche… )
Se laver, s’occuper de soi en générale
Lire, Tailler un ustensile en bois, une arme. Ecrire, carnet de route, lettre... Faire de la musique, écouter de la musique. Dessiner, dans le carnet, sur le sol.
Regarder le ciel
Regarder la vue, le soleil couchant, les étoiles, les nuages….
Apprendre la langue du coin
Planifier la suite
Penser
Penser à tout et à rien


Lorsque on voyage en autostop, c’est la journée  qu’on s’ennui parfois.

De manière générale, je n’étais jamais “seul”, un voyage comme ça vous fait rencontrer beaucoup de gens, mais c’est bel et bien un élément fondamental, puisque j’étais… seul, tout simplement.
C’est au passage en tête de liste de ce qui étonne le plus les gens.
Voyager seul

Il y a pourtant quelque chose de très fort à entreprendre ça seul je pense, je m’en rends compte d’autant plus maintenant, que je veux repartir, et bien que j’ai l’opportunité de le faire accompagné, je crois qu’au fond de moi je veux être seul encore.
Il y a beaucoup de différence, sur le travail qu’on fait sur soi même dans la solitude, l’ouverture au gens, accompagné on est tout de suite plus dirige, on tourne vite à parler et voir l’autre et c’est tout. Le comportement des gens envers soi. On reçoit moins d’attitude “ protectrice “ à plusieurs, même si c’est aussi peut être moins dangereux (relatif justement, j’ai aussi l’impression que de n’avoir à se soucier que de soi c’est plus simple dans ce genre de voyage un peu en marge)
Trouver un lieu pour camper est plus simple, parfois le moindre coin avec 2 m2 pour s’allonger. Se cacher et être discret est plus facile aussi.
Je ne peux m’en prendre qu’à moi, aucun risque d’énervement vis-à-vis d’un autre personne, en cas d’erreur, da fatigue etc… c’est comme ça un point c’est tout. C’est drôle dailleur quand il n’y a plus personne à qui se plaindre on se rend vote compte à quel point c’est agréable d’en chier.

Une dernière chose qui vient normalement avec le fait de voyager seul longtemps : le silence. Si peu présent en réalité de notre monde quotidien. Je ne parle pas du silence complet ou de la différence entre les bruit de la civilisation ou de la nature (qu’on pourrait dire apaisant comme le silence) mais bien de mon silence à moi. Rester sans parler longtemps. Je sors bien deux ou trois phrases aux arbres et aux animaux que je croise. Mais la différence avec la vie en communauté est bien sur flagrante. Et automatiquement on est plus à l’écoute, des choses et de soi même. C’est une des sensations étranges et agréable que j’ai découvert en voyageant. J’avais l’impression générale d’être moins fatigué par les conneries que je raconte d’habitude ou que j’entends. Et quand de nouveau je devais parler à quelqu’un c’était toujours de manière calme et pose.

Orientation
Un minimum d’orientation est bien sur nécessaire, que ce soir pour marcher sur/hors sentier, suivre la bonne routes, prendre le bon croisement en ville…

Je  n’ai pas je pense un sens de l’orientation innée exceptionnel, mais je ne suis pas non plus un manche pour ça. Il faut observer le terrain autour de soi. La montagne sur le côté permet surement de contourner cette ville dans la valle sans se perdre en suivant ses flancs. Je vais sur la cote et je ne sais plus trop ou je suis dans la forêt, suivre un ruisseau peut m’aider…
Quand j’utilise une carte topo, je fais ça avec calme et patience, et revérifie toujours au moins une fois mes mesures.
Pour les cartes routières, j’ai appris au Monténégro à là aussi vérifier correctement car leurs fiabilités est souvent discutable.

Une chose que j’ai remarqué c’est qu’il vaut mieux compter sur soi et peut être sur sa carte. Mais très souvent les gens eux même sont très mauvais pour donner des indications précises.
Je parlais à beaucoup de monde et souvent je demandais des indications d’itinéraire, de temps, au gens, surtout pour faire la conversation, sachant la plupart du temps déjà ou je me rendais. Et ben mon constat c’est que ça craint… A part les anciens, capables de me dire avec précision « t’y es en 2 h de marche », la plupart des gens sont complètement à côté de la plaque à ce niveau. Trop l’habitude de la voiture, des transports, on ne se rend plus compte des distances. Les jeunes n’y connaissent rien à rien. Tout est juste à côté quand tu les écoutes, mais des que tu précises « en marchant » ouhlaaaaaa, c’est super loin….
On m’a parfois annoncé 5 bornes au lieu des 15 réelles. C’est pas une différence négligeable ça.
Autre exemple en Amérique centrale, pas sur la marche mais sur l’autostop. Je cherchais à éviter les routes et emprunter une sorte de piste minière. En parlant de mon itinéraire avec quelqu’un je sors la carte et je vois dans ses yeux au moment ou je la déplie que c’est comme ouvrir un bouquin de chinois, Je comprends direct et la range. Autre monde, autre culture, pas le même accès au savoir. En parlant avec son fils plus tard de 14 ans, à l’arrière du pickup, à ma question tu fais quoi à l’école il me répondra « no entre » qu’on pourrait traduire plutôt que par la traduction littéral par « je ne me suis pas inscrit ». Cette année il n’ira pas, il n’ira plus en fait, maintenant il travaille avec son père. Il ne regardera surement jamais une carte de la d’où il vit. A lui je lui ai montré deux trois trucs sur la carte, j’aurai aimé pouvoir lui la laissé mais elle m’était indispensable (et rare sont celle de bonne qualité dans ces pays).
Donc en règle générale je préfère me faire confiance à moi. J’ai fait des erreurs, mais pas de trop grave, aucune qui me mette réellement en situation de danger. Une fois j’ai suivit une grande rivière en Italie ne voulant pas marcher sur la route, pour me rendre compte arrivé au pont pour traverser que celui-ci commençait en fait presque 1km dans les terre, et pas sur ces berges marécageuse. Oblige de faire le détour.
Un exemple concret d’erreur d’orientation c’est en Cappadoce, je m’éloignait des sentiers fréquentés, en suivant une crête sur ces formations volcaniques étranges. Seulement si (comme dans un arbre) monter était délicat mais possible, descendre était presque infaisable. Mon sac est tombé dans une sorte de crevasse ou mini valle au milieu de ces pentes sablonneuse, alors que j’essayais de le faire descendre avec une corde. Je suis descendu le cherche en glissant sur le cul. C’a m’a pris une heure, des dizaines d’essaie, de la rage et presque des larmes pour réussir à regrimper.
Attention à ça aussi donc, mon erreur était dans le choix de l’itinéraire. Ca peut faire tout drôle de se retrouver bloqué.


En ce qui concerne le choix de l’itinéraire, c’était un peu folklorique pour moi, au jour le jour. Je n’ai rien prévu d’autre en France que le trajet jusqu’à Vérone (et prévu c’est un grand mot, j’avais juste décidé d’aller la bas sans réellement regarder l’itinéraire), puis je n’ai jamais planifié sur plus de deux ou trois jours en voyages. J’aimais beaucoup cette activité quotidienne de chercher sa route sur la carte le soir pour le lendemain. Etudier les courbes de niveaux, voir si je ne pouvais pas croiser un site intéressant, quels obstacles sur la route ?, prévoir le ravitaillement…

Petite info, dans beaucoup de pays il est difficile de trouver de bonnes cartes ou ne serais-ce que des informations fiables pour marcher. En Amérique Latine, les agences touristiques sont bien plus efficace que les gouvernements pour éditer cartes, guides, et former des guides pour touristes. J’ai beaucoup utilisé ça, pour connaitre les treks en Bolivie par exemple. Je rentre, demande des infos comme si j’allai payer leurs trucs. Demande des infos concrètes aux guides, parfois achète la carte, ou garde celle qu’ils me donnent en me voyant intéressé, et hop je me barre.
Pour ceux qui considèrent que je sabote le temps et le travail honnêtes de personnes locaux, c’est en fait la conséquence normale selon moi de leurs pratiques commerciales. En effet dans tous ces pays vous verrez un tas de signe (I) pour information touristique, mais à la différence de chez nous, aucun syndicat d’initiative ou de système subventionné, ce ne sont que des panneaux pour attirer les touristes à l’intérieur. « free info » etc…. alors bon, moi je rentre, pour les infos gratuites.

Se perdre, c’est tout à fait possible. Je m’en suis rendu compte dans la jungle, ou même sans faire de trips trop engagés j’avais déjà beaucoup plus  de mal à m’orienter.

Il m’est même arrivé une fois dans les forêts autrichiennes d’avoir posé mon sac, et d’être partit à la recherche de bois avant de monter le camp. Au retour impossible de retrouver mon sac, j’ai même crus qu’on me l’avait volé. Mais je n’avais pas regardé mon chemin tout simplement. En forêt tout peut très vite se ressembler, et si en plus la lumière change avec la fin d’après midi on distingue tout différemment.
Il vaut mieux regarder où on va et se retourner de temps en temps pour imprimer dans sa mémoire des « photos » du retour. En plus en posant le sac, je me déplaçais souvent bien plus rapidement le soir, et en zig zag, pour explorer, récolter… et les distances parcourus changent.
La forêt des fois ça se ressemble partout si on ne prend pas la peine de regarder derrière soi.
Casser quelques branches sur le chemin, ça m’a aidé quelques fois dans les forêts denses pour revenir sur mes pas.

Intempéries

Forcement en partant comme un con sans faire attention à la météo, j’ai eu droit à de fortes intempéries partout dans le monde. C’était aussi un peu le but, de pouvoir dormir dans ces conditions, et en réalité j’ai adoré ça, chaque fois que c’était la m*rde.

Mais j’ai aussi fait des conneries qui rendent une journée ou une nuit très désagréable, ou qui sont même dangereuses.

Quelques petites choses évidentes sur les conditions climatiques.
Elles sont changeantes, elles sont violentes parfois, et une fois qu’on est dedans, on est dedans…..

La vie citadine donne l’impression fausse que les climats les plus violents sont des mauvais moments à passer avant de rentrer se mettre au sec. Dans la nature, c’est beaucoup plus grave de se laisser prendre au dépourvue par le mauvais temps.
C’est assez écrit sur ce forum pour qu’on le sache maintenant : la réalité est ce qu’elle est.
Nous globalement on est rien, face à la nature. Il faut réagir immédiatement et ne jamais prendre à la légère les fortes intempéries.
La moindre petite pluie froide, constante, si elle n’est pas géré immédiatement peut devenir très désagréable voir pire en cas de froid ou de vent.

Gérer la pluie longtemps.
Il m’est arrivé à plusieurs reprises de passer des jours entiers sous la pluie. Dans le parc de Yosemite j’ai eu droit à 6 jours et 5 nuits de (grosse) pluie ininterrompue.
Gérer une pluie constante n’est pas la même chose qu’une grosse saucée vite passée. En particulier avec de la pluie froide. C’est assez chiant et il faut se résoudre à être mouillé.
Ou rester sous le tarp mais moi je ne m’arrêtais pas pour la pluie.
Dans ces cas la, pantalon imper et veste imper, merinos fin en dessous. Je me change pour du sec une fois le camp monté. Rien ne sèche évidement alors il faut faire attention à ce qu’on mouille, car si les affaires secs devienne humides, on a rien d’autre et on reste mouillé jusqu’à ce que le soleil pointe le bout de son nez. Le lendemain on enfile les affaires de la veille et voila.
J’aime bien garder au sec sur moi un petit bandana, pour m’essuyer les mains de temps en temps, qui sont toujours trempées et froides quand il pleut.
Concrètement, l’eau passe de partout à ce que j’ai pu voir. Plus le temps passe sous la flotte s’allonge plus on est mouillé, simplement. Ca rentre par les bretelles du sac parfois, par le cou, ça rentre souvent par les manches de la veste… c’est comme ça.

La pluie couple au vent c’est radical pour refroidir le corps en quelques minutes, c’est bien pire que la pluie, ou le vent. Je n’attends pas et me couvre bien dans ces cas la, veste imper, guêtre ou pantalon imper, bonnet et capuche…

En période d’hiver avance ou quand il neige, les cols sont bien sur ferme dans beaucoup de pays (Etat Unis, toutes les Andes…) C’est mieux d’y penser pour l’autostop, il faut parfois faire de long détour, et bien sur indispensable à prendre en compte pour la marche.
Sur les pentes abruptes de la cordillère des Andes, les éboulements sont très fréquents en cas de fortes pluies. Les routes sont alors coupées, marcher peut être dangereux.
Les pistes de terre des régions plus tropicales des pays d’Amérique du sud sont souvent difficilement praticables, que ce soit en véhicule ou à pied.

Au niveau des orages j’ai peut être eu beaucoup de chance, parce que j’ai souvent dormit en plein dedans, je me souviens d’orages tropicaux en Amérique centrale ou j’avais l’impression d’être au milieu des obus ; mais il ne m’est rien arrivé, ni à la végétation proche de moi. Passé le choc du fracas assourdissant c’est en fait du grand spectacle. J’ai été bien plus inquiet en vivant des orages dans la montagne, sans trop savoir si c’est plus dangereux ou pas. Ils m’ont semble encore plus forts.
Il m’est arrivé de m’endormir comme un bébé au milieu des éclairs, mais en générale en cas de grosse tempêtes, surtout avec du vent, je reste à l’affut et surveille le tarp, les ficelles, l’eau qui entre éventuellement…

Saison des pluies. Dans touts les endroits au climat tropical et équatorial.
Ca pleut. Fort. Comme si dieux faisait la lessive. Il peut faire plus froid mais pas toujours. C’est assez régulier et la pluie arrivent souvent au même moment de la journée (16 / 17 h) de ce que j’ai pu vivre. Il peut pleuvoir tout le temps dans ces moments.
Arrive très vite, peut partir tout aussi vite (en 10 seconde le soleil) ou bien rester des heures si le vent se calme. Dans certains cas regarder le ciel c’est direct, on voit les « nuages » noirs arriver en courant. Et ils n’ont pas l’air content. Parfois je montais les camps dans ces heures la sans même pouvoir prédire, surtout dans la forêt ou je ne voyais pas bien le ciel loin.
En marchant c’est mieux de s’arrêter et de s’abriter. Vive le poncho. Les chemins deviennent très chaotiques et difficilement praticable. Le hors sentier c’est encore pire (voir impossible.)
Les rivières et fleuves grossissent énormément et changent le paysage. Certain torrents dans les montagnes se créent en quelques minutes. Il faut observer le terrain et rester sur des crêtes, des arêtes, ou des bosses, quand vient la pluie, ne pas s’arrêter dans un creux.
Attention en marchant près de gros fleuves, souvent d’énormes morceaux de terre (et tout ce qu’il y a dessus) se décrochent et tombent dans le fleuve à cause de l’érosion. Je parle morceaux de la taille d’une pièce de maison ou d’un petit appart, c’est assez impressionnant (la nuit ça fait un bruit très fort à l’impact dans l’eau, et si on dort proche on sent les vibrations jusque dans le hamac.)
Ca rend aussi tous les cours d’eau plein de boue pour les heures qui suivent. Tellement que la filtrer avec des tissus est très long. Par contre on peut récupérer une grosse quantité d’eau potable rapidement pendant qu’il pleut, pour ça une petite installation rapide avec le poncho et c’est des L de pluie récupérée.
L’emplacement de bivouac prend une autre dimension également, surtout en dormant au sol, qui peut se gorger d’eau en quelques minutes et il ne reste plus qu’à replier.

Milieux

-Ville
Bizarre de commencer par la dans un voyage nature mais il ne faut pas rêver. La réalité et qu’on passe par de nombreuses villes, capitales, villages.
Et on ne s’y promène pas comme dans les bois.

Tout d’abord on y rente à pied  ou à l’intérieure d’un véhicule, et dans les deux cas, il faut calculer plus ou mois le temps pour en sortir. Que ce soit à pied ou à l’intérieure d’un véhicule. Il n’est pas conseille de marcher le soir tomber en bordure de ville, que ce soit chez nous ou ailleurs. Donc dans le cas ou on veut bivouaquer, toujours anticiper ce temps la, et penser qu’une ville se termine rarement tout net pour laisser place à la nature. En périphérie on trouve les usines, les champs etc…

En ville, étudier / parler à ceux qui dorment dehors s’avère très utiles. Pour savoir où trouver de l’eau ( pas toujours potable ce que boivent les clodo, attention ), pour savoir où dormir tranquillement, et réciproquement où ne PAS dormir ( souvent c’est eux qui m’aborde, et me propose de venir où ils squattent, je dit que oui j’arrive, et au moins je sais que là non )
Pour savoir tout un tas de truc utiles en fonction du pays, où manger gratis, où voler sans trop de risques si on a plus de thunes.
Certaines villes (Gênes par exemple) s’avère être des lieux où la vie dans la rue est plus confortable qu’ailleurs. Le système d’aide et de charité y est présent, souvent en rapport à l’église. On peut y manger tout les jours à sa faim, recevoir du matos comme couverture, Sac à dos … et même sac de couchage….
Les gens et la police sont plus habitués et moins réticents à la vue de gens qui dorme dans la rue, à l’inverse d’autre ville (Vérone pour en citer une du même pays).
Il y a également des endroits où dormir en ville vous attirera des problèmes, de part le fait qu’il y a peu ou pas de gens à la rue, grâce à la solidarité ou les possibilités locales. En Bosnie par exemple on vous dira de venir à la maison, on vous indiquera un ami….
Globalement, c’est le choix de chacun mais je préfère dormir dans la nature, ce qui était le but de ce voyage. Il y a des avantages et inconvénients surement aux deux façons de faire, et parfois je faisais comme je pouvais, mais je suis partit avec l’intention de passer des nuits tranquilles, de retrouver même devrais-je dire, le sommeil. Alors en ville c’est pas l’idéal.

Chose à savoir, ça peut devenir vite très complique de trouver des toilettes ou un lieu discret dans certaine villes, et c’est très chiant de pas pisser quand la ceinture du sac vous appuie sur le ventre…

Il y a une manière de marcher selon moi, quand on porte un sac, pour éviter les ennuis mais également éviter de passer toute son énergie à surveiller vos affaires. Il faut rester alerte en toute circonstance ça c’est sur, croiser le regard des gens, pas se balader le nez en l’air parce que l’architecture est Jolie ou en regardant ses pieds de peur de croiser le regard de la mauvaise personne. Eviter les endroits où on se retrouve tout serré, au coin des avenue au feu rouge etc… Et marcher en ayant un léger mouvement volontaire de droite à gauche avec le sac, qui permet de s’assurer que si quelqu’un y pose la main on le sentira.
Marcher de manière rassure, comme partout quoi….

Quand en autostop je voulais simplement traverser une ville et ne pas m’y arrêter, surtout dans le cas d’une grande ville, j’essayer de trouver un petit bus local pour me rendre à l’autre bout rapidement. C’est pas évident de compter sur l’autostop pour traverser une agglomération. Les gens vont dans toutes les directions, alors que sur les routes principales ils vont tous dans le même sens. Il vaut mieux demander à s’arrêter à l’entrée de la ville et traverser en minibus.
Dans toute l’Amérique latine, on trouve pour presque rien ces “combi” qui sont un exilent moyen de se déplacer si le fait d’être 25 dans un véhicule à 9 places n’est pas un problème.
Accessoirement, ces petits bus permettent aussi très souvent, au départ d’une ville ou d’un petit village, de se rendre dans des locations intéressantes aux environs (villages et communautés indigènes, tout les petit villages dans la campagne ou les montagnes environnantes, pour si on veut se ballade, tout les sites touristiques…) On y fait souvent de belles rencontres, au milieu des gens du coin.


Dans les villes le soir et la nuit, il y a toujours une tout autre population. Il faut faire attention où on marche, comment on marche et avec quoi.

Dormir en ville, je ne classe pas ça dans la rubrique bivouac car ce n’en est pas vraiment pour moi.
En plus des hébergements payant bien sur, des invitations ou des rencontres, si on veut rester seul, il reste : Station de bus et de train, parfois surveillées parfois non, dépend beaucoup du pays. Cimetières, parcs, terrain de sports.
De mon expérience les ponts c’est à oublier, les bâtiments désaffectés aussi car souvent squattés.
Apres bien sur ca ne veut rien dire, ca dépend de l’endroit.
Une fois en Bolivie en arrivant dans un bled vers 2 h du mat, ne voyant rien du tout, fatigué, j’ai simplement posé mon tapis de sol sur le trottoir. Au matin il y avait un petit puesto pour déjeuner, qui s’était mis juste à côté pour ne pas me réveiller, j’avais dormit à leur emplacement habituel. Les passants rigolaient, personne ne m’a embêté. C’est très différent partout.
Eviter les lieux dégelasse et où on peut voir les traces de fréquentation bien sur. Se rapprocher plutôt des hippies que des clodos, mais ça c’est pas une règle générale.

Il faut éviter de dormir en ville selon moi, c’est plein de gens donc c’est plein de fous.
Les aéroports sont des lieux surveillés et sûr pour dormir n’ importe où. Mais contrôlé, ne passe que si on a une raison (un billet).

-Forêt
Amies du campeur et du randonneur je trouve, apercevoir un bout de forêt a toujours été pour moi signe de bon bivouac, facile, discret et pratique.
Etrangement j’ai rencontré beaucoup de monde qui craignent de s’enfoncer dans les bois. Je peux comprendre pourquoi, il y fait sombre, on ne voit pas loin, il y a toutes sortes de bruits. Moi je vois tout le contraire quand je regarde la lisière d’un bois : un lieu accueillant, protégé par des arbres (et plus, je ne suis pas un mystique mais il y a une p…… d’énergie dans les forêts), protégé du vent et de la pluie, facilité de montage du camp, ressources en abondance. Et surtout, … absolument personne la nuit.
C’est bel et bien un constat que j’ai pu faire dans pleins de pays, personne ne traine dans les bois la nuit, même les locaux, même les paysans, surtout pas les délinquants. Le cliché du fou qui se ballade dans les bois n’existe pas, le seul fou ici c’est vous, ça serait en tout cas l’avis des gens du coin.

Attention à la chute de branches sous les arbres. C’est tellement fréquent.
Ou de quoi que ce soit, particulièrement pour les nuits à la belle étoile. Vérifier présence de branches et arbres morts. Je laisse souvent une faitière de toute façon au cas ou, et ça permet de monter le tarp rapidement en cas de pluie.
En cas d’orage je ne serai pas quoi dire, je suis souvent resté sous les arbres et je ne sais pas si c’est une bonne idée ou pas.
On se perd facilement dans les bois, très facilement. J’ai une fois perdu mon propre bivouac.
Je garde toujours la casquette en particulier sous les bois, dans n’importe quel endroit du monde, ça protège un peu de ce qui tombe des arbres (chenilles en grands nombres par exemple), ou bien ça permet de dégager d’un coup une toile d’araignée sur le chemin.
A ce propos j’aime bien la casquette pour la marche dans les broussailles, pour sa visière rigide qui percute parfois les petites branches avant mon visage.

Il y a je trouve tout plein de choses à faires en bivouac dans la forêt pour ne pas s’ennuyer. On peut s’entrainer, faire des expériences, construire des objets…. On y aperçois beaucoup d’animaux si on reste discret.
J’en profite souvent pour recharger un peu en bois gras lors d’un bivouac ou d’un passage près de forêt de résineux.

Attention au feu en forêt. Sol dégagé large, attention à ce qu’il y a au dessus et en dessous.

La lumière disparait très vite lorsque le soleil se couche.

Je suis tombé en période de chasse dans plusieurs pays, c’est drôle des fois à 10 h du matin. J’évite le hamac, pour l’exposition.
Petite précision, dans certains pays j’ai entendu des coups de feu à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Il y a surement plus de ….. Souplesses au règles
C’est pas réservé aux forêts mais plus présent dans ces endroits.

-Montagne
La montagne c’est joli, mystérieux et dangereux. J’y ai passé des nuits dans un silence complètement …. complet (jamais eu une telle expérience avant), et au contraire y ai vu le temps se déchainer en un rien de temps, juste pour le plaisir. C’est un peu comme une danseuse de flamenco qui bouge lentement l’air triste et qui d’un coup se met à tournoyer en frappant des talons, ou bien comme une chanson de métal qui commence par une guitare acoustique…
la montagne est belle mais caractérielle. Il convient de rester humble face à elle. De ne pas gravir ses pentes avec la performance comme seule motivation. Arrivé à un sommet je n’ai jamais ressentit de fierté en moi (peut être si pour mes jambes) mais toujours de l’humilité face à cette montagne qui m’avait fait souffrir tout le corps pour m’offrir ses merveilles.
La montagne est la depuis des millénaires, tout ce qui s’y passe est a une autre échelle de grandiositée, les rocher qui s’y trouve on endurer des conditions extrêmes, les plantes et les animaux ont en vu bien plus que nous. Dire qu’on est rien face à elle c’est déjà un compliment.

En tant que terrain à risque, il faut être très vigilant dans la montagne, et encore plus seul, sans portable, avec personne qui ne sait où vous êtes, particulièrement en hiver.

Une ascension se prévoit, pour pouvoir redescendre un peu pour dormir ( ou pas ….) le plus important et de se renseigner sur la présence d’eau, la probabilité d’en trouver en fonction de la saison et du climat du jour. Même avec une carte topo c’est pas assure, les sources et ruisseau sont à sec en été. A l’inverse j’en ai trouvé d’autres complètement emprisonnées dans de la glaces.
Je préfère au moins commencer les ascensions avec des réserves d’eau.

La première des choses à faire attention c’est où on met les pieds, encore et toujours. Particulièrement sur des dénivelés, où les chevilles sont soumises à des mouvements dans tout les sens. Ca veut dire REGARDER, où on met les pieds, même si on doit pour cela oublier un moment le paysage. Et faire encore plus attention dans le dernier tiers de la journée ou la fatigue abaisse clairement les facultés de jugements.

Le temps
Je suis en Italie, dans les dolomites, en septembre, le temps est très beau, il fait chaud. Voila 6 h que je monte et j’arrive presque en haut des 1000 et quelques mètres pour arriver sur un plateau et à un refuge peut être ouvert.
Je m’arête un moment remplir les gourdes à un goutte à goutte, et en profiter pour couper une branche cassée pleine de résine. Je me remets en route parce que le ciel devient gris. 2 minutes plus tard on dirait qu’il pleut mais je vois vite que c’est du brouillard qui tombe.
Moins de 5 sont passés et le chemin devient très glissant. Je me dis que la le truc à faire c’est de chercher un endroit où rester. Par chance quelques mètres plus loin le plateau s’ouvre devant moi, à cet endroit j’ai juste le temps d’apercevoir le toit du refuge avant que la aussi le brouillard ne tombe. Grace à la boussole, en marchant en ligne droite j’y arrive.
C’est comme ça, la montagne. On est rien du tout en général dans la nature mais alors la haut…
Le charme de ses vues enivrantes peux vous faire vous cassez la gueule très vite.
Les sommets sont surement un lieu où se combattent les dieux d’un autre monde à coup de vent, pluie, glace…

J’utilise au maximum les protections naturelles contre vent. Ne pas oublier quand on va passer la limite des arbres. (Prévoir un bâton pour monter le camp aussi.)
Un versant peut souvent être  beaucoup plus clément que l’autre avec des climats qui n’ont rien à voir. (Les Andes pour ça, c’est flagrant, parfois d’un côté c’est tout caillouteux, puis après un col ça devient tout vert.)

En ce qui concerne les altitudes un peu plus élevées, attention au mal des montagnes, au Pérou les récits abondent. Les infos sont trouvables partout et la manière de s’acclimater et de voir si on est sujet est plutôt facile.
Même une fois acclimaté, il convient de toute façon de faire attention après 3000m, économiser ses forces, écouter son corps, et paradoxalement surtout pas se focaliser que sur ça. Ca favorise les délires et les nausées d’écouter que son cœur.
Le plus dur concrètement, sera de respirer. Ca fait l’effet que dans l’air y’a pas d’air, d’une arnaque.
On m’a dit qu’en mâchant des feuilles de coca je n’aurai pas faim, pas soif, pas de fatigue et pas de mal d’altitude. J’ai essayé, j’ai eu faim, soif, le mal d’altitude et j’étais crevé. Peut être que sans ça aurait été pire je ne sais pas, mais bon j’ai vite abandonné c’est dégeulasse.
Il faut marcher lentement et économiser son corps. J’ai fait l’expérience de vertiges une seules fois en approchant d’un col à 4800, je me suis arrêté et ai attendu mais si les vertiges avaient continué j’aurai tout simplement fait demi-tour.

Les gites et refuges de montagnes, même entre la France et l’Italie qui comporte un système bien en place, ne sont pas toujours ouverts malgré ce que peuvent annonce les cartes. Comme les différentes lodges des parcs nationaux américains. A partir de septembre déjà on trouve beaucoup de gites fermes, certain avec chambres d’hiver d’autre non.

La montagne est souvent le lieu de rencontre superbe, de partout dans le monde elles sont remplis par des gens très différents de ceux d’en bas, on le sait déjà par chez nous. On y mange bien aussi, souvent.
Plutôt que de prendre un bus et d’aller visiter un truc cool, monter une montagne ça fatigue, ça assoiffe, ça brule, ça défonce, pour ensuite donner une récompense TOUJOURS, à la hauteur.

-Désert
Je n’en ai pas vu beaucoup, et surtout je ne me suis réellement enfoncé en autonomie dans aucuns, en parlant de désert je ne liste ici que quelque particularité du bivouac, entre le sud des Etats Unis et le Nord Ouest du Mexique. Le nord du Pérou également.
Première remarque assez connu sur ces étendu à perte de vue arides : bien qu’on crève de chaud la journée, rien ne retient cette chaleur au niveau du sol au moment ou le soleil se couche. Ce qui fait qu’en 15 minutes il peut faire 0 degre alors qu’on profitait d’un beaux 28.
Lire le temps en regardant le ciel y est plus facile que dans d’autre milieux (à confirmer je ne suis pas expert, simplement un constat), selon moi c’est dû à ces grandes étendues sans relief, ce qui fait qu’un état météorologique dans ces endroit l’est sur de longues distances, et d’assez longues périodes. On voit les nuages loin, on voit la pluie arriver de très loin. On peut dormir à la belle étoile souvent. 
Ce qui est pas mal parce que bien sur pas beaucoup de possibilité de monter le tarp (ou le hamac hihi), il faut prévoir avant, trouver un bâton.
Dans ceux que j’ai vu il y a bel et bien tarentules, serpents à sonnette et autres joli trucs, il faut juste faire attention comme partout. Quasiment pas de con….. de moustiques, ça c’est une bénédiction.

Attention aux particules fines de sables et autres lorsqu’il y a du vent ou en manipulant le matériel. Dans les chaussures bien sur c’est gênant, mais surtout il faut fait gaffe aux yeux.
J’ai rencontré un ami aux USA, et lors de notre premier bivouac ensemble, aux abords sablonneux d’une ville en Californie, le matin en voulant secouer son tapis de sol il s’est retrouvé avec du sable dans l’œil, ça n’a fait qu’empire et nous avons finit chez les pompier pour un nettoyage puis à attendre qu’il retrouve un peu la vue jusqu’au lendemain, dans la chambre d’une bonne âme loué 20dollars.

Peut être difficile de se cacher, en fonction de la présence ou non de basse végétation. Et alors ce n’est pas une généralité, mais les zones désertiques (celles dont je parle, pas le Sahara) sont traversées. Croiser des traces de 4x4 n’est pas rare aux USA ou au Mexique.
Alors y’a surement ceux qui vont cramer des trucs, déchets et autres, y’en a qui doivent chasser, mais bon il n’y a pas non plus grand chose à faire dans ces étendues, alors il vaut mieux se méfier des mauvaises rencontres.
On est vu de loin sans relief, attention à la lumière, au feu…

-Jungle
En soi ça ne veut pas dire grand chose, tant elles sont différentes de part le monde. Et j’en ai pas vu le premier pourcent je pense.
Mais du peu que j’ai vu on ne parle pas des mêmes forêts partout en disant jungle. Je me prend pas la tête et j’appelle comme ça toutes les forêts de dingues (je vois pas d’autres mot comparé aux nôtres), où tout pousse à une vitesse folle, et tout meurt à une vitesse folle, humides, chaudes, bordeliques, bruyantes le jour, un opéra la nuit.
Pour ma part c’est en descendant la cote pacifique du Mexique, tu passes du désert au “tiens c’est tout vert, et y’en a partout”. Mais elles doivent réellement commence dans le sud du Mexique ce qu’on appelle jungle je pense, à Chiapas puis en Amérique centrale. Ensuite c’est le pur bordel jusqu’en Colombie où, enfin, même si la jungle reste omniprésente, les montagnes ont le bon sens de venir pointer le bout de leur nez. Puis c’est ce beaux contraste tout le long en direction du Sud, Equateur, Pérou, Bolivie, les Montagnes majestueuses côtoient les forêts humides.
C’est tellement fascinant…… toutes ces conneries.
Mais je m’éloigne.
Ce que je veux dire en gros, c’est que dans toutes ces forêts, il faut faire gaffe.
Mais pas non plus flipper.

Marcher dans la jungle peut se faire en chaussure de marche, en suivant les pistes et sentiers. Mais des qu’on va un peu plus dans les broussailles, où même des qu’il pleut 10 minutes. Ca devient impossible, à cause de la boue principalement. Ca glisse énormément, les pompes restent collées, pleine d’eau et de boue et ça les bousille. Les chaussettes idem.
En claquette c’est impossible, un seul pas, la claquette reste colée et hop j’ai arraché la fixation.
Il reste les baskets, plus pratique déjà, mais s’encrasse et se ruine encore plus vite. Impossible à nettoyer après.
Les locaux dans beaucoup de zones très humides utilisent des bottes en caoutchouc tout simplement.
J’ai essayé c’est vrai que ça va super bien. Mais je n’en avais pas dans le sac.
La dernière solution qui est en fait la première c’est pieds nus. C’est comme ça que j’ai finit, bon des fois c’est juste pas possible tant le sol est récalcitrant et mystérieux.
Je faisais très attention où je mettais les pieds, mais à ma grande chance, je ne sais pas, je n’ai eu aucun problème avec ça. Au contraire, les pieds s’aèrent bien plus et ne pourrissaient presque plus.

Oui c’est plein de bêtes, oui c’est plein de plantes louches, oui c’est différents. C’est surtout plein de conna….  De moustiques, mais aussi de mouches bien plus douloureuses et pas mal de guêpes dont y faut se méfier. J’ai été piqué à l’oreille par une espèce de monstre rouge avec un corps énorme en deux parties, c’est très douloureux. C’est aussi rempli de cafards…
Il faut regarder en plus des pieds, où on met les mains, les gants de travail pour ça sont super. Je trouve que c’est plus de la végétation que j’ai eu à me méfier. Il y a tout plein de plante piquante, irritante, des arbres avec des piques gros comme le pouce !, c’est pas des conneries ça je n’y croyais pas moi-même. C’est sur que si tu te reposes dessus tu restes accroché.
Une petite blessure se doit de recevoir une attention bien plus importante et constante dans ces lieux humides, sinon elle reste longtemps et peut s’infecter.

Les guêtres aides aussi pour les plantes basses et leurs habitants.

Autre petite réflexion que je me suis faite après coup : attention à ce qui traine dans les fleuves.
Poissons immenses ! c’est pas des conneries. De la à ce qu’il soit agressif je ne pense pas mais bon. Je me suis rendu compte de ce que sortais un pêcheur de l’eau après y avoir passé beaucoup de temps jusqu’à la taille sans me poser de questions. Et ben après j’ai fait attention.
Sangsue…. Evite jusque-là.
Crocodiles et Cayman aussi. Abondent dans beaucoup de pays, j’en ai vu au Mexique, au Costa-Rica, en Equateur et en Bolivie. J’ai vu le plus gros au Mexique, ils sont bel et bien dans des « réserves » qui sont en fait une zone, voila. Un endroit ni plus ni moins. Pas un zoo ou un parc. Il y à un panneau près de quelques routes qui annoncent qu’il y a des alligators. Mais aucune barrière.
Au Costa Rica très facile aussi d’être tenter par une rivière pour bivouaquer, et on les trouve en groupe.
Ma plus grosse frayeur reste cependant avec des plus petits, des Cayman surement, sur ce même fleuve boueux sur lequel je voyageai, duquel j’avais vu le pêcheur sortir les monstres de l’eau. Le premier soir en débarquant sur une berge avant que la nuit ne tombe je me rends compte après avoir monté le camp à la lueur de la lampe des traces de reptiles dans la boue. A 5 m du tarp.
Pas d’arbre pour monter le hamac  j’étai rassure cette nuit la… Et je me floutai de la gueule d’un mec qui me conseillais de garder la machette à portée pour les alligators… J’ai eu la diahrée, pour la première et seule fois en un and et demi. Peur être à cause du stress, ou bien des bactéries à force de trainer dans l’eau dégeulasse en saison des pluies.

Bref ce ne sont que mes petites réflexions, toujours après coup comme un con… et il y a surement plus à dire sur les rivières des jungles, mais attention tout simplement, surtout quand on ne voit pas au fond.

Voila, ça c’est pour dire ce qu’il y a dans ces forêts parce qu’il y en a. Maintenant c’est aussi bien de savoir autre chose.
Je me baladais souvent en short, guêtre, basket et tee shirt manche courte. (le tee shirt en coton j’ai rien trouvé de mieux pour marcher dans la jungle, ses défauts de thermorégulation deviennent un avantage pour l’évacuation de la chaleur) et le sac à dos sur le dos nu c’est gênant.
Au bivouac short (parfois…), torse nu, pied nu. Je faisais simplement attention, plus qu’ailleurs, à ce qu’il y a sous les feuilles, aux toiles d’araignes en travers etc…. Mais globalement je l’ai passé en caleçon la plupart du temps.
Et même si c’est à mon grand étonnement, peut être ce fut beaucoup de chance, mais il ne m’est pas arrivé grand-chose. (à part choper la dengue, mais proportionnellement au nombre de fois que je me suis fait piquer je crois que c’est tout à fait acceptable)
Je faisais tout de même très attention autour de moi, surtout aux araignées, milles pates…
J’ai été piqué de partout, ça oui, par des moustiques, des mouches, et tout le reste. Tellement que j’ai développé une résistance mentale à ça (je savais même pas que c’était possible) et que j’assume totalement d’être raciste contre ces en….de moustique. J’aime toute la création, supporte malgré moi et ne touche pas à tout un tas de saleté, mais de déteste ces merdes.
Des vêtements longs auraient pu aider forcement, mais j’ai beaucoup de mal avec ça. Alors je traine souvent torse nu quand j’ai chaud. De l’autre côté de la balance, les saloperies volantes ont beaucoup de mal à piquer à travers les poils, s’ils sont assez longs. Ils y arrivent pas ils s’emmêlent et se piègent c’est rigolo. Puis ils cherchent les endroits sans poils…. Merci mère nature c’est au moins ça.
Tout ça pour éviter un peu la psychose sur les forêts tropicales. C’est dans ces endroits que j’ai vu les fleurs les plus belles qu’il m’a été donné de voir jusque la…

Je crois que l’abondance de végétations, de mouvements et de bruits est ce qui surprend au départ. On voit pas grand chose à 15 m. La nuit encore moins.

Monter le camp avant la nuit est bien plus important dans la jungle que dans nos forêts ou ailleurs. La nuit tout change, c’est un monde différents, on ne voit pas grand-chose avec une petite frontale, y’a des obstacles partout, des animaux…. Il faut monter le camp assez tôt pour pouvoir au moins se reposer un moment et manger à la lumière du jour, sinon c’est beaucoup trop de temps avec la frontale et ça attire plein de trucs du fin fond des âges.

La nuit, c’est un opéra, plus fort qu’un concert d’électro hardcore. Il vaut mieux le savoir, pour si le bruit empêche certains de dormir, prévoir des bouchons.
Moi ça ne me dérange pas et au contraire je trouve ça très intéressant pour passer le temps quand le sommeil ne vient pas. Il y a vraiment PLEIN de bruits différents, il faut le vivre pour le croire, et des bruits tellement étranges… Certains qui font flipper, comme des cris d’humains fous, pleins de bruits de pas. Sinon toujours le tralala habituelle des feuilles, oiseaux, insectes ….
Mais c’est fort, pour être bien clair. Ce n’est pas un bruit de fond.

Comme partout, mais alors partout dans le monde, dans la jungle, il y a des fourmis. Seulement la il y en a plus qu’ailleurs, ainsi que des cafards, de partout oh joie ! Mais bon, les fourmis.
(J’adore les fourmis, elles sont intéressantes à regarder de partout, j’ai passé pleins de soirées allonger à les regarder passer sous la couv de survie parce que j’avais monté le camp un peu près du leurs)
A part certaines races qui vous bouffent les pieds si vous marchez dessus, ce n’est pas à soi qu’il faut faire attention mais à la nourriture. J’ai souvent du vider tout mes sacs, tout mes ziplock, pour les dégager. La nuit elles peuvent passer par milliers sur le sol. J’enveloppais mon sac pose sur la couverture dans le poncho, puis enveloppe le tout avec la couverture. C’est pas toujours efficace.
Accrocher son sac à un arbre c’est un peu mieux, je ne l’ai jamais fixé au dessus de moi mais ça doit être la meilleure façon.
Le cas des fourmis s’applique à beaucoup plus d’endroit que la jungle, mais avec un gros + pour toutes ces zones tropicales ont leur sol remplis de fourmis, et en dormant par terre j’ai souvent eu des surprises. Jamais par contre elles ne sont montées sur le sac de couchage ou sur moi, la dernière limite était la couv et le tapis de sol. Alors ben je dormais comme ça, c’est chez elles après tout.


Il faut savoir qu’un feu dans la jungle, si ça peut être réconfortant, çaa attire tout un tas de saloperies. La lumière aussi mais moins.
L’eau stagnante, je n’y pense même pas dans ces lieux qui regorgent de bactéries.
L’eau des fleuves, dans beaucoup de pays tropicaux (d’Amérique) est polluée par une activité minière et industrielle forte en amont. Ne pas céder à la facilité dans ces milieux humides et toujours remplis d’eau. En plus de sources nombreuse mais malheureusement bien cachées, je privilégie les cours d’eau filtrés par la nature (plantes, terre, mousse), et surtout l’eau de pluie en saisons humide.

Je ne sais pas si ça s’applique qu’aux jungles mais c’est la que je l’ai vécu. Parfois je m’enfonçais jusqu’à la taille dans la boue. Surtout sur les berges des fleuves. Ca m’a fait drôle la première fois que c’est arrivé, et ça m’a fait peur. Pour me déplacer j’avançais presque en rampant, avec toute la partie basse à partir de la ceinture touchant le sol, et le torse un peu surélevé. Il faut y aller calmement, c’est facile de rester bloqué et on utilise beaucoup d’énergies pour s’en sortir. Couper des branches pour créer un sentier c’est efficace, j’avais fait ça pour aller de mon camp à mon embarcation. Il faut faire des empilements en croisant les branches.
Les fleuves et rivières en générales, il faut s’en méfier dans ces forêts.


Thermorégulation

A ne pas prendre à la légère pour ne pas passer des journées très désagréables, crevant de chaleur ou grelotant de froid.
Toujours garder en tête que ce soir, ben on ne rentre pas à la maison, pour se changer et se mettre au chaud et au sec, toutes les conneries et les manquements de la journée on les traine après et c’est dangereux.
Il n’y a rien de compliquer mais il faut y penser, quand on marche, quand on s’arête, le soir au bivouac…

Lors de l’effort, le corps produit tellement de chaleur qu’on peut marcher habillé légèrement même quand il fait froid. Privilégier couche qui évacuent la transpiration. Dans le cas d’un effort important comme une ascension ça devient même dangereux d’arriver au sommet trempe, ou au moins très désagréables.
Réguler pendant la marche sa température en mettant/quittant des vêtements ou en les ouvrants. Dans mon cas qui transpire énormément de toute façon, je privilégie donc la laine, puis arriver à la fin de l’effort me change rapidement.
Quand il fait très chaud. merino light, qui évacue bien mieux l’humidité. Si chaud et humide, teeshirt en coton.
Dans les deux cas, chaud ou froid, boire beaucoup aide à réguler la chaleur corporelle.
Quand je m’arête, même pour une petite pause, quand il fait froid, j’enfile bonnet et polaire immédiatement. Cela garde la chaleur produite pendant l’effort, et évite les sensations désagréables du froid avec la transpi. En réalité moi je transpire beaucoup, et réguler mon effort lors de la marche fut quasiment impossible, surtout avec un gros sac. Je terminai toujours les journées trempé de sueur. S’habiller voir se changer rapidement en arrivant au camp le soir était très important, et ça me permettait d’éviter cette sensations désagréables des habits froids qui sèchent sur moi doucement. Changer pour un caleçon sec en particulier c’est un vrai bonheur.
Même si ce n’est que quelques secondes de différences, le Bonnet est pour moi plus efficace que la polaire (du moins la mienne) et j’enfile en premier le Bonnet. Le soir au bivouac, Bonnet et écharpe permette de rester avec des habits « légers » sur le corps.
Ne pas hésiter à sortir le tapis de sol et s’assoir dessus. Pendant les pauses mais surtout le soir au bivouac, ça évite de grosse perte de chaleur.
Garder au moins des mitaines permet de conserver un peu de la dextérité des mains.
Je me permets de dire à ce niveaux la que la perte de dextérité fine des doigts surgit bien avant une quelquonque situation de survie. Y penser, apprendre des techniques avec des gants…
Etant fumeur, rouler une cigarette en hiver sous le tarp est un bon moyen de tester sa dextérité.
Courir un peu ou faire quoi que ce soit de physique avant de dormir élève rapidement la température corporelle, si après on se met rapidement dans le sac (pas encore ouvert) on commence la nuit avec un noyaux de chaleur bien agréable.
Des habits pour remplis les espaces vides du sac de couchage, surtout vers les pieds, c’est très efficace.
Un Bonnet la nuit, seul comme ça, c’est déjà royal. Avec une écharpe ….
Pour se réchauffer mains et pieds c’est tout le corps que j’essaie de réchauffer. Bonnet écharpe polaire, puis gros chaussette et gants.

Il faut se couper du vent au maximum, en choisissant un bon emplacement, en montant un camp correctement et en utilisant des protections naturelles. Il faut le prévoir même quand il n’y a pas de vent, pour éviter de se geler pendant la nuit parce que il s’est levé. En particulier si le tarp ne touche pas le sol. La température ressentie baisse à vitesse grand V en cas d’exposition.

Manger réchauffe, la digestion ensuite. Eviter de dormir le ventre creux pour ne pas avoir froid. A l’inverse manger tôt en cas de fortes chaleurs pour entamer la digestion avant de s’allonger.
Une hydratation importante est indispensable quand il fait chaud bien sur, mais boire est un reflexe tandis que quand il fait froid on a souvent tendance à attendre de sentir la bouche sèche. Il faut boire (presque autant que quand il fait chaud poire moi).
Concernant le fait de boire le soir ou pas pour éviter de se refroidir en allant pisser, ce qui arrivera surement quand il fait très froid, je préfère rester hydraté, et vais faire mon affaire en trottinant genre montée de genoux ou talon fesses, retour idem pour faire travailler les muscle et créer un peu de chaleur, et hop, dans le SdC.

Ne pas négliger le temps passé à l’ombre pour se protéger du soleil, même quelques secondes, ou tout type de vêtement protégeant la peau. Que ce soit en marchant, à l’arrêt, ou en autostop. Ce dernier particulièrement expose parfois à de “longues” attentes qu’il vaut mieux passer protégé du soleil, pour éviter les mauvaise surprise le soir, et être abattu sans avoir rien fait. Ou pire.

En faisaient des zig-zag entre les andes et la jungle, je changeais de climats assez souvent, l’acclimatation, que ce soit au chaud ou au froid, prend un peu de temps à chaque fois. 2 jours environ pour moi. L’acclimatation à l’altitude se perd un peu moins vite, mais me coutait 3 à 4 jours de marche à récupérer.

Une veste imper par-dessus tee shirt ou pull c’est efficace pour réguler la température, en cas de vent pour ne pas se les geler avec la  transpi, sans avoir à changer toutes les couches.

Ne pas prendre de risque pour des raisons stupides, la réalité est ce qu’elle est. Il faut s’adapter au temps IMMEDIATEMENT, qu’on marche ou à l’arrêt. Une petite erreur ou un peu de flemmardise ça prend bien plus d’ampleur et peut ruiner un beau voyage.

Fonctionner au ¾ de ses capacités est très efficaces pour maximiser les capacités de son corps en randonnée, et également pour réguler plus facilement sa température.

Comme le reste, les automatismes s’installent et on peut passer très rapidement de mouillé et grelotant dans le vent au moment de poser le sac ; à au sec (ou séchant dans des habits secs) et changé, abri monté et quelques calories ingérées qui réchauffent agréablement.

Acclimatations : j’aime bien trainer avec le moins de vêtement possible, déjà en ville, alors une fois dehors j’étais très souvent au moins sans tee shirt. Même par températures froides je restai peu habillé. Je fais ça pour être confortable avant tout parce que j’aime pas les vêtements, mais j’ai constaté une acclimatation assez incroyable aux différences de température et aux intempéries. J’étais le premier étonné mais le corps est fascinant. Il s’adapte. Je sue beaucoup moins après 3 semaines dans la jungle qu’en y rentrant. Mais surtout l’acclimatation au froid pour moi a été la plus forte. Elle est aussi reste plus longtemps puisque même maintenant je reste torse nu souvent quand il fait frais.

Dernière petite chose à prendre en compte qui aurai peut être sa place dans la partie sur les vêtements. Lors de l’effort, mon corps transpire beaucoup, et étant très poilu l’évacuation de la transpiration par de bon habits est très importantes sinon les poils gardent l’humidité, c’est utiles quand il fait chaud mais dangereux quand il fait froid. Gérer correctement son équipement et être à l’écoute de son corps deviennent la aussi des automatismes.


Autonomie

Lors de ce voyage j’ai effectué plusieurs trajets en autonomie complète, jamais très longtemps, le plus grand étant de deux semaines en Utah. Plus régulièrement des périodes d’une semaine sans ravitaillement, dans beaucoup de parc nationaux en hiver, dans les montagnes en Slovénie, dans la jungle et la plage au Nicaragua, en Bolivie…
Ca se prévoit un peu bien sur.

La première chose à faire c’est d’aller faire les courses, calculer la bouffe nécessaire, trouver une carte si possible.
Attention aux refuges, lodges, cabañas et tout ça fermés hors saisons. Il vaut mieux compter uniquement sur son sac à dos et les sources d’eau naturelle.
Ensuite étudier comment trouver de l’eau (si on a une carte).
Et enfin et ben faire gaffe tout simplement. Les règles de bases, de ce forum.
Savoir faire demi-tour.

Ne pas se croire ce qu’on n’est pas.

Petite anecdote pour illustrer : après avoir visité la partie populaire du parc national zion, je m’engage sur un chemin dans le but de traverser tout le parc et d’en sortir par le nord. Je crois un volontaire qui parle sur les animaux aux touristes. On discute deux seconde, c’est en hiver, tout est blanc (et magnifique) et les sentiers verglace. Il me dit simplement avant de partir de ne pas aller me casser une cheville la bas parce que personne est censé venir avant une bonne semaine. (Avantage de visiter les parcs nationaux américain en hiver!!! En été il faut réserver, et les sentiers sont limités à un nombre de personne par jour)
Il a raison, et c’est tout simple : je suis tout seul, j’ai pas de portable, je fais gaffe. A tout.
Je fais attention où je mets les pieds (comme d’hab) mais aussi à pas renverser ni un cl d’eau.
Ahhh j’adore ça.
Je pense que c’est pour ça qu’on peut entendre que le voyage donne un sens à la vie. Je ne crois pas que ça veuille dire qu’on trouve son âme ou je ne sais quoi, mais simplement que tout ce qu’on fait du lever au coucher du soleil a une raison, une utilité, un sens quoi… pas comme rentrer chez soi et ouvrir le frigo. C’est mon avis c’est tout, je pense que comme ça une partie primitive de moi est en phase avec ce que je fais, son environnement, les rythmes de la nature.
Je ne croyais pas au Graal du voyageur comme si on trouvait un endroit, une réponse, et toutes ces conneries. Mais j’ai bel et bien trouvé un graal, celui que toutes ces petites choses ai un sens.


Si je m’éloigne un peu c’est simplement pour revenir sur l’autonomie, je pense que ça plonge encore plus dans cette réflexion. C’est une expérience géniale, la toute première fois qu’on ne voit personne de la journée, puis qu’on va se coucher seul, qu’on se réveille et qu’on marche encore toute la journée, et de nouveaux personne, puis la deuxième nuit et ainsi de suite.
Je profitais de chaque instant comme ça. On se rend compte qu’on est rien et on arête de faire du bruit pour se concentrer sur les besoins vitaux immédiats.

Bon voila, il faut faire attention en autonomie. Et profiter.
Mais pas aller se planter le couteau dans la cuisse, vraiment pas, parce que si on peut encore rejoindre de l’aide depuis un bivouac semi sauvages, la c’est impossible.
Un autre bon conseil serait bien sur d’avertir des gens de ce que vous tourner, mais dans mon cas ça ne cadrait pas du tout avec ma philosophie d’informer qui que ce soit.
Ne pas oublier d’emmener un peu de fric, c’est pas dit que le prochain bled habité on trouve un distributeur. Et faire gaffe à la date également, ça m’est souvent arrivé (en autonomie ou non) de vouloir acheter de la bouffe avant de me rendre compte que c’était dimanche. Si on a plus rien dans le sac après une semaine de marche c’est rigolo…

A ce propos, moi je trimballai toujours un fond de bouffe dans mon sac, pour avoir en cas d’oubli ou de magasin ferme, être en autonomie c’est dans la nature sauvage mais aussi d’une certaine façon entres les villes sur les routes. Même si on n’est pas seul il faut être responsable de soi et de ce que l’on doit faire (manger, laver des trucs, se laver etc…)

Je dirais pour finir qu’il faut faire attention à ne pas tomber dans la sécurité excessive parce qu’on a du matos, la préparation se fait sur bien d’autres points, et se renseigner sur la régions où l’on se trouve, le climat ou la culture par exemple, est un gage de sécurité tout aussi important. J’évitais pour ma part au ma

01 octobre 2016 à 11:27:24
Réponse #4

e li e



A ce propos, moi je trimballai toujours un fond de bouffe dans mon sac, pour avoir en cas d’oubli ou de magasin ferme, être en autonomie c’est dans la nature sauvage mais aussi d’une certaine façon entres les villes sur les routes. Même si on n’est pas seul il faut être responsable de soi et de ce que l’on doit faire (manger, laver des trucs, se laver etc…)

Je dirais pour finir qu’il faut faire attention à ne pas tomber dans la sécurité excessive parce qu’on a du matos, la préparation se fait sur bien d’autres points, et se renseigner sur la régions où l’on se trouve, le climat ou la culture par exemple, est un gage de sécurité tout aussi important. J’évitais pour ma part au maximum de prendre trop d’info sur là où j’allai, pour garder le gout de la découverte, ni sur le climat, mais suivre certaine règles logiques comme au moins pas se retrouver en hiver aux pôles par exemple, n’est pas très difficile. Faire confiance aux connaissances déjà testé, ça reste le mieux.

Prendre conscience que voyager de cette façon c’est être en autonomie constante, que ce soit sur les routes en autostop, on est responsable et autonome de sa propre sécurité et de la direction à suivre, au bivouac on est autonome pour manger et dormir confortablement, on doit l’être avec son matos pour savoir l’utiliser. On est responsable de son impact et de ses déchets, du risque encouru par ceux qui nous chercheront si on fait le con, de l’impression que l’on donne au gens autour de nous, etc… on est autonome dans son rôle de personne, et il faut l’assumer parce qu’il y a aussi des obligations qui viennent avec.


Sommeil

Composante essentielle quand on marche beaucoup, d’avoir un bon sommeil, réparateur, et donc de savoir deux trois truc la dessus.

J’ai plusieurs fois fait l’expérience d’un mauvais sommeil avant de marcher, ou de pas de sommeil du tout, et les effets négatifs sont légions et très désagréables.

Prendre le temps de préparer un bon Bivouacs et l’emplacement de couchage correctement ce n’est pas du temps de perdu, il faut privilégier le sommeil réparateur.

Un sommeil réparateur ça passe par un confort relatif (confort au sol, isolation thermique…), être bien nourrit et hydraté. Comment ? … hydraté oui, encore. Sinon bouche sèche le matin et muscles raides.
Je teste toujours l’endroit où je vais m’allonger, et retire les petites choses qui gênent (avec les gants).
Pour éviter de se lever la nuit : pisser juste avant d’aller dormir, ne pas boire outre mesure juste avant d’aller se coucher. Attention il faut quand même être bien hydraté. Moi je bois beaucoup le soir après l’effort et pendant le repas, surtout si repas sec. Les nuits dehors assèche la bouche très vite.
En hiver le fait de passer du froid extérieur au chaud du sac de couche c’est radicale et ça me donne presque toujours envie de ressortir.

Utiliser le soleil le matin, ca peut grandement aider à sortir du  SdC ou du hamac en hiver.
A l’inverse je mets de façon à être à l’ombre parfois, pour éviter un soleil trop gênant et trop tôt (sous le tarp ça tape fort) le matin.

Les conn…. Les moustiques pardon, peuvent ruiner une nuit. Mais alors vraiment. Il vaut parfois mieux chercher un autre endroit que de croire qu’on va les supporter.
Le bruit d’une route trop proche et trop fréquentée aussi.
Tout les bruits, pour ceux qui dorment dans un silence complet, pour ça il y a les bouchons je pense. Mais bon c’est cool d’écouter la nature.

Un endroit discret et bien caché, même si je n’étais pas inquiet de dormir dehors, ajoute à l’assurance et à la tranquillité, et permet inconsciemment au cerveau de libérer une partie de ses ressources qu’il utiliserai normalement pour être en vigilance relative. Pas une action volontaire de ma part, mais souvent constate entre les lieux de bivouac très sauvages ou inaccessible et les lieux plus à l’arrache et proche de civilisation, ou je restais forcement toujours un peu à l’écoute.

Dormir au sol / hamac
Ca doit être une question personnel, mais il y a tout de même beaucoup de différence je trouve sur le sommeil entre dormir au sol et dans le hamac.
J’aime beaucoup dormir dans le hamac, c’est agréable, on se balance un peu. On est à l’ abri de tout ce qui se ballade par terre. Ca a un style apaisant.
Et en fonction du lieu parfois dormir au sol n’est même pas envisageable alors le hamac est plus que bienvenu.
Pourtant je préfère dormir au sol. Les bestioles je m’en fous. Et je trouve que musculairement je me reposais mieux au sol, malgré la dureté de celui-ci. Au sol on peut bouger pendant la nuit, s’étendre, bouger les jambes. Se réveiller dans mon cas carrément dans l’herbe après avoir roulé hors du tapis de sol. Dans un hamac je suis plus restreint.
C’était particulièrement vrai en marchant tout le temps. Apres des journées fatigantes je préférai trouver un lieu pour dormir par terre.
Au niveau de la pluie la je ne sais pas trop, il y a trop de variantes. Parfois le hamac est plus approprié, parfois non, ça dépend beaucoup du terrain en fait, et de si le sol est déjà mouillé ou non.

Appréhension du bivouac seul :
Je ne sais pas si c’est dans le sommeil mais ça peut surement empêcher de dormir de se faire du soucis, alors c’est aussi histoire d’expliquer pourquoi je trouve qu’on peut dormir tranquillement dehors.
Avant de partir je n’avais testé mon matériel que deux fois, la première étant pour ne pas débouler au stage (la seconde) sans savoir poser mon tarp.
Je suis donc partit seul en février pour dormir dans la neige. Je me souviens de tous ces bruits, puis de celui-ci en particulier, qui ne pouvait être rien d’autre que des pas…
J’avais le cœur qui battait mais j’ai réfléchi deux secondes. Pour arriver la j’avais de la neige jusqu’aux genoux, il neige horizontalement dehors, si il y a un fou dans ces bois, c’est moi. Qui est ce qui va sortir de chez lui maintenant à la recherche d’un campeur isolé. C’est vrai de partout, en particulier dans des pays à la mauvaise presse, il y a très rarement des gens dans la forêt la nuit. Dans un pays remplis de narco et délinquants en tous genres, alors que notre imaginaire européen nous le présenterai comme le danger principal, les gens ont déjà essayé de me dissuader de dormir dehors à cause des esprits. Voilà, pour dire que le danger est perçu bien différemment entres les gens.
J’ai très vite compris que j’étais en total sécurité à ce niveau la. Puis je n’ai jamais vraiment ressenti d’appréhension en allant me coucher où que ce soit. Bien sur cela est valable dans le cas ou on fait un minimum d’effort pour dissimuler un peu le camp, et qu’on choisit un lieu peu accessible.
Tout ça pour dire que, il y a du bruit dans la nature, beaucoup, et le cerveau est tellement bien fait que l’imagination transforme beaucoup de choses en  bruit de quelqu’un qui s’approche ou pire.
En réalité il y a des animaux qui s’approchent, parfois, et la aussi on peut croire à des hommes.
L’imagination est tellement bien faite que plusieurs fois j’ai entendu des bruits très louches et moins je bougeais et plus me concentrais plus je les entendais. Avant de réaliser que c’était mon oreille qui effleurait le sac de couchage….. ou une narine un peu bouche qui faisais un petit iiiiiiii …
Au niveau de la peur des animaux, des insectes, qu’une limace vous touche, ça à mon avis ça change rien d’être en groupe ou de stresser on vient dormir CHEZ eux. Moi je m’en fous un peu de tous ces trucs.
Le bivouac seul normalement doit nous prouvez qu’on peut se débrouiller sans l’aide, le soutien matériel, ou même le regard de quelqu’un, je pense. C’est une belle chose qui enseigne qu’on sait se prendre en charge à certain niveau basique de la vie de notre espèce. Il ne faut pas le prendre comme un exploit mais surtout ne pas en être effrayé.

Je ne sais pas si c’est perso ou non, mais dormir dehors, même si ça ne repose pas toujours bien musculairement, donne un bien être au corps et un rythme terrestres (et solaire) et sain.
Petite réflexion avec le sourire en passant : en plus ce que je sens la, dans le dos les fesses, les jambes et les pieds, juste en dessous du mince tapis de sol ; c’est la Terre, tout simplement et tellement génial ! non … ? Cette grande boule immense pour lit et moi la, tout petit allongé dessus. Je me sens protégé.

Communication

De partout, communiquer avec la population locale c’est d’abord être présent, dans leur monde puisque chez eux, pas être renferme, ou débordant de confiance en soi en ramenant SON monde avec soi.
Et ça, à mon avis ça se résume en un mot, sourire. Le plus important, le plus universelle et la meilleure majuscule de toute tentative de communication, d’intégration, ou simplement de passage.
C’est pas des conneries.
Et le regard, ça va de paire, on sourie aussi avec les yeux. (Sans lunettes)
Et on sort deux trois mots si on vous le demande. Dans la langue de la personne d’en face si « possible », je vois pas comment c’est pas possible sérieux moi, deux trois mots.

Il y a une petite exception selon moi, parfois on ne sourie pas.
J’ai traversé certain endroit ou la population vivait, me regardait et me recevait (bien que chaleureusement) avec une tristesse et une fatigue dans le regard.
Plutôt qu’un sourire, un signe de la main et un hochement de tête respectueux en passant, c’est mieux. Je pense comme ça au centre de la Croatie que j’ai traversé (régions de karlovak et tout ça…) ou beaucoup de villages n’ont pas été reconstruit après la guerre, le seuls qui y vivent encore sont des vieux, qui travaillent difficilement la terre.
Attention ! ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas accueillants, tous les gens sur cette planète sont cool avec les voyageurs si on est respectueux bien entendu.
J’ai quelques fois bu une bière avec des groupe de papys, on pas un sourire n’était échange pendant 2 h. Comme si la vie les avaient tellement fatigués que ces muscle la, non….
Arrivé en Bosnie, quel changement ! En quelques secondes après la frontière je passais dans un autre univers. Plus bruyant, chaleureux, convivial. Pas même 500 m et on me criait des grand « salam alaykoum » par les fenêtres des voitures. Toute la traversée de ce pays on me klaxonnait pour m’encourager. Il faut savoir changer aussi, des fois dans une même journée
La encore : observation, adaptation.

Souvent les locaux m’abordaient lors de mon voyage. Dans certains endroit parce que peu ou pas de personne y était passé avant, et aussi dans les lieux ou beaucoup de voyageur passe, alors qu’il traitait d’autre “backpacker” toujours comme  des touristes.
Je pense que cela, outre le fait d’être seul et vert et gris au lieu de rose et bleu, c’est du à cette façon de communiquer. De ne pas en avoir rien à foutre surtout pas, de leur donner un peu d’attention, celle d’un regard et peut être d’un sourire. De ne surtout jamais refuser de s’asseoir pour discuter un moment. Et ça même si on ne connait pas la langue.
On apporte toujours un peu de chez nous et c’est souvent le souvenir qu’on laissera au gens alors c’est important.
Les lunettes de soleil, c’est cool pour randonnée, au niveau communication c’est plutôt 0.
Eviter les photos bien sur. Ca rend la barrière natif/étranger bien plus difficile à franchir après.

Je n’ai jamais raté une occasion de m’assoir et de discuter avec tout ceux qui me l’ont propose sur la route, et c’est surement une des choses les plus enrichissantes du voyage.

Avoir quelque chose de chez soi à offrir c’est bien aussi. Je suis partis avec deux petits opinels, ça dure pas longtemps mais ça a fait plaisir.

Langue, langage… et tout le reste

Parler dans la langue de votre interlocuteur c’est un bon en avant énorme dans la communication et l’intégration. Bien sur en traversant des pays en quelques semaines, on ne peut pas apprendre entièrement ces langues. Mais on peut très bien et très facilement se fournir un petit dico, lire des journaux, essayer de parler, et au final apprendre quelques mots.
Savoir dire bonjour et au revoir, merci et pardon, ce genre de trucs. Ca parait tout con mais c’est loin d’être la majorité des étrangers en voyage qui l’applique.

A chaque frontière donc, le plus rapidement possible, j’achetais un petit dico ou un guide.
Et à la première personne avec qui la communication passait (en anglais par exemple) je lui demandais 5 minutes de son temps et notais dans le carnet les mots importants.

J’aime beaucoup apprendre une langue et je sais que certain peuvent avoir peur de s’exprimer au début et donc se bloquer à apprendre. Mais il faut savoir que quand on voit vous batailler pour chercher les quelques mots que vous connaissez, la plupart des locaux riront, et vous aideront, à parler et plus. C’est une marque de politesse vielle comme le monde de dire bonjour dans la langue local. A bannir l’anglais, à bannir absolument ! Sauf si on insiste pour vous parler comme ça et qu’il n’y a pas d’autres moyens. A part dans les pays anglophones bien entendu 
Voir dans toutes l’Amérique latine des touristes à la con dire hello alors qu’ici c’est holà…
Hello/holà, quelle différence put**n, c’est pas si dure d’apprendre.
Avec de la bonne volonté c’est très facile de communiquer et d’apprendre, et les gens aident beaucoup si on pose des questions. Je suis arrivé au Mexique en ne parlant pas un mot d’espagnol et le parlais couramment en quittant Le Costa Rica.

Et bien sur il reste la communication avec les mains qui aide, les dessins dans le carnet …
La communication est verbal et non verbal. Il y a plein de façons de comprendre ou se faire comprendre. Et avec un sourire les gens font l’effort et prennent le temps.

En ce qui concerne la communication avec le monde extérieur, sans appareil, pour ma part ça se résumait à trouver des cybercafés (présent partout dans d’autres pays).

Mœurs, Coutumes et Législation

“ No es tu tierra hombre “, je revois ce gros con me le dire, sur cette plage du Costa Rica, après que je lui ai dit que j’allais les tuer lui et tous ses copains (je venais de passer un mois à travailler comme mâcon dans des conditions de m*rde avec des mecs du Nicaragua, pieds nus, et il essayait de m’arnaquer 2 semaine de boulot).
Au final il avait bien raison et j’ai cédé pour ne pas finir à coups de machette
Ce n’est pas ta terre, phrase qui résume bien les choses et qui devrait être en tête de chacun qui sort de chez lui. En général mon comportement va dans ce sens tout naturellement, d’humilité de respect et d’acceptation, mais cet exemple illustre bien qu’on peut partir en sucette et aussi tout un tas de scènes moins extrêmes que j’ai pu voir dans des lieux touristique, de la part de voyageurs sois disant baroudeurs, et sans qu’ils n’aient besoin qu’on les pousse dans leurs limites, simplement parce qu’ils avaient du fric.
Parfois on se croit à la maison.
La ligne de conduite principal, en termes de mœurs et coutume local c’est : je la ferme. Et j’essaie de faire comme les autres.
Encore une fois je ne suis pas chez moi.
Si ça m’intéresse j’écoute attentivement, si non j’écoute distraitement avec la politesse nécessaire au respect de mon interlocuteur. Si il raconte des conneries et que je ne suis vraiment pas d’accord, je la ferme encore plus, tant qu’on ne me demande pas mon avis, et dans ce cas un “ je l’avais pas vu comme ça, je comprends… “ ça plait à tout le monde.
J’évite les éventuelles querelles locales qui ne me concernent pas, mais participe volontiers aux événements joyeux.

Il faut aussi comprendre que les mœurs et coutume, c’est celles qu’on ramène sois même, et il faut faire attention, à celles qui peuvent gêner.

En fonction du lieu et des coutumes, Se balader en short c’est tres mal vu. Homme ou femme.
De toute façon la plupart du temps les locaux sont habillés, il faut l’être aussi.
Cracher par terre peut être mal pris.
Dans certains pays, fumer est mal vu aussi (on fume comme des dingues nous les français). Je pense au panama, aux Etat Unis beaucoup mois de fumeurs qu’on pourrait le penser.

Pisser dans la rue, il faut oublier direct. En plus du manque de respect (c’est pas parce qu’on porte un sac qu’on peut faire ce qu’on veut), c’est illégal dans certains pays.
Au Mexique c’est interdit, comme boire dans la rue.

Acheter de l’alcool, ça peut être très mal vu, mais oui oui, ils en vendent dans ces endroits.

De manière plus générale, il ne faut pas être un c*nnard. La manière de marcher, se tenir droit, parler ou regarder les gens peut être vue bizarrement en fonction des coutumes.
Dans beaucoup de lieux touristiques j’ai vu un paquet de cons. Je pense comme ça à ce gros ricain qui dit en rigolant à un guide expliquant les 4 ans de sièges de Sarajevo (un guide de 30 ans environ, qui l’a vécu donc…) que ça ressemble à la guerre que mènent les politiciens à Washington… … …
Un autre exemple plus concret sur l’attitude : à un petit croisement de route dans l’Etat de Chiapas au Mexique, je me rappelle d’un groupe de 3 français, la vingtaine, attendant un mini bus qui emmène les touristes à un site avec pleins de piscine naturelles. Look de branleurs en vacance bien sur. Moi je mange un bout avant de descendre cette même route à pied. Des chiens sauvage s’amène et l’un s’approche pas mal des français, et un des jeunes commence à lui gueuler dessus (tu me touche je te nique ta race etc…) et le menacer. Dans ma tête je pensai « c*nnard t’es pas chez toi, chien sauvage ou pas tu va finir à coup de latte si tu continues. Je remarquai aussi les locaux regardant le groupe d’un air agressif. Par chance le bus est passé et ils se sont barrés. Je suis sur qu’il se serai fait tapé dessus s’il avait taper le chien par exemple, je sais pas… je crois que j’enmerderai un étranger ici, si je le voyais se comporter comme ça.
Je pense aussi à une scène, en marchant le long des rails pour atteindre le machupichu. Je m’arête à une petite boutique acheter une coca, et je terminerai assis à côté de la mamie de ce lieu HYPER touristique à discuter et elle se moquera des gens qui passe en m’excluant complètement de ses moqueries. Pour être accepté des gens il faut y mettre du sien. Je ne suis pas passé avec des habits tout neufs, lunette sur le nez. Quand j’ai payé mon coca j’ai bu une petite gorgée à cote de la vieille, et lui ai dit deux mots. Elle m’a dit de m’asseoir et voila, c’est aussi simple que ça.
Agir comme les locaux c’est toujours vu comme une marque de respect. S’arrêter à l’heure du the en Turquie (à part le fait que c’est s’arrêter … longtemps) c’est l’assurance de rencontrer tout le bled et d’avoir de belles conversations.


Ne soyez pas ce c*nnard. J’ai découvert qu’avec un sac sur le dos et une attitude humble, les gens du monde entier font preuve de chaleur et de bienveillance. Il faut juste y mettre du sien.

Forces de l’ordre.
Bon alors, comme en France, lors de mon voyage j’ai eu des relations plus que bonnes avec toutes les forces de polices, militaires etc… que j’ai rencontré.
Et parfois on pourrait croire qu’il vaut mieux se méfier de la police local, je pense que c’est encore une fois une question d’attitude.

En fonction de la culture, de l’histoire d’un pays et de ses coutumes, le rapport aux forces de l’ordre n’est pas le même. Le mien ou celui de la population local.
Il faut accepter et comprendre par exemple que dans certain pays la police ou l’armée représente pour quasiment tout le monde, un autre groupe de gens, à part, à qui on ne peut absolument pas faire confiance, car ils abusent de leurs pouvoirs ou au contraire se fichent d’intervenir. Et ce n’est pas réservé aux jeunes rebelles mais bel et bien une pensée général et un conseil qu’on m’a toujours donné, d’éviter la police. J’ai moi-même été témoins de choses relativement normal ou du moins accepté, qui auraient envoyé des flics français en taule. C’est très différent d’un pays comme le notre ou (bien que l’attitude de la police puisse être discutable parfois, qu’on ai confiance en elle ou pas) les forces de l’ordre ont une obligation morale plus que légale à aider les citoyens. De descendre les marches du métro si tu es en fauteuil roulant à prendre les plaintes ou trouver un coupable.

Moi je ne l’évite jamais, ni la police, ni l’armée, au contraire même. Et j’ai toujours eu des relations agréables, parfois drôles, ou bien même obtenu de l’aide, avec eux.
La règle que j’applique comme presque tout le temps en situation ou je ne veux pas me retrouver « inferieur », c’est de prendre l’initiative. Ca marche même mieux avec les forces de l’ordre qui ne sont pas habitue à ça.
Exemple : un groupe d’une dizaine de policiers fédéral mexicains (pas les plus gentils) me regarde marcher dans un bled bien paumé ou clairement ils ont autorité. Ni une ni deux je traverse la rue pour aller à leurs rencontre et je demande n’importe quoi (ou est la station de bus, toilettes, eau…). La plupart du temps dans ces situations je repars en ayant été celui qui a le plus parler, face à un groupe de visages étonnés et encore en train de réfléchir… Ca enlève aussi le doute du sac, normalement si tu a 20 kg de blanche plutôt que des affaires de camping tu vas pas aller parler à la police.
C’est un exemple pour illustrer ce qu’est prendre l’initiative, rien de plus. Au final il y a des pays où croiser les flics armées jusqu’aux dents et tellement fréquents qu’il vaut mieux avoir une attitude posée. Savoir répondre aux questions déstabilisantes, encore mieux : endormir en posant ses propres questions. Hehe. Ne pas hésiter à être ferme, être étranger ne change rien au fait qu’on est citoyen dirait certain, moi je dirais qu’on est avant tout humains et le mec d’en face aussi, police ou pas.
La seul fois ou la police est venu me réveillé sous mon tarp fut en Bosnie, une nuit trop près d’habitation, je crois qu’une mamie a eu peur. Un des flics a essayé de taxer ma lampe hpa « toi tu retourne te coucher la lampe elle vient avec moi etc… » vu qu’il acceptait pas mes « non » ben je l’ai prise de ses mains, fermement mais calmement. Il a sourit en voyant que je ne me laisserai pas faire et voilà.

Parler poliment mais sans avoir peur. Etre respectueux.

En plus de m’éviter tout problème avec eux donc, ça m’a aussi beaucoup aidé. Des fois ils m’ont trouvés des voitures, des camions ou même les bus. Certain m’ont payé à boire. En Honduras une fois ils ont insisté pour être ma garde de nuit tant l’endroit craignait. J’ai pleins d’exemples mais ça revient toujours au même. Une fois ils m’ont ouverts une salle communale, pour éviter de rester dans la rue ou bien mon idée de grimper dans les collines si tard.

Le passeport français aide beaucoup avec la police, en Europe ou ailleurs. Il peut aussi être désavantageux envers des flics véreux. Parce que beaucoup de touristes se laisse raqueter.
Même si je parlais beaucoup avec les forces de l’ordre je faisais attention à comment et où. Qui me regardait par exemple. Comme dit plus haut dans certains endroits la police est assez mal vu, même si on lui lèche le cul en face et on lui donne du « si official » à toutes les sauces, lui parler peut être vu par la mauvaise personne.
Dans certains bled où je croisai des mecs avec des petites larmes sous les yeux et autres tatouages bien sympas, je n’adressai pas la parole aux flics ou à l’armée.

Parfois la police m’a fait faire un tronçon de route par « sécurité ».
Des flics cool en Bosnie, qui m’avait vu le matin alors marcher encore à 18 :00 ça leur paraissait con. Certain flics, shérifs etc… aux USA, beaucoup plus dans les règles par contre, c’était souvent à des endroits où ils ne voulaient pas que j’attende, j’expliquais que j’étais le premier à vouloir bouger d’ici et certains m’ont fait faire le bout de route restant jusqu’à un lieu plus propice.
En Turquie, ne voulant pas que je marche à cause des ours soi-disant. Pas trop moyen de discuter la par contre.

Force de l’ordre en Colombie
Unique exception constate lors de ce voyage. J’en reviens à ce qui est dit plus haut sur l’attitude de la population envers les flics et l’armée. Dans ce pays, des le début je n’ai pas sentis comme judicieux d’aller parler aux forces de l’ordres. C’est plus une ambiance générale et c’est difficile à expliquer, mais pour faire simple déjà la-bas beaucoup moins de gens leurs parlent. Les soldats sont souvent près à tirer à n’importe quel moment, ça se voit dans leurs postures. Ils y a une sorte de séparation entre les surveillants et les surveillés, plus prononcé que dans d’autre endroit d’Amériques latine où au contraire d’autres gens parlent aux flics comme à leurs potes. Peut être que c’est dans ma tête, j’ai préféré éviter là-bas c’est tout.

Du droit de bivouaquer…
Je me suis pas trop soucié de ça moi, ou bien pour savoir quand je devais me cacher réellement, mais de ce que j’ai pu voir c’est globalement interdit partout le bivouac sauvage. Toléré par contre la plupart du temps, si on est poli et qu’on sait s’expliquer.
Ma règle c’était la discrétion avant tout, et le pas vu pas pris. Ca à marché quasiment tout le temps. Quand la situation l’imposait par contre je n’hésitai pas à demander à un gars si je pouvais traverser son champ ou bien dormir au fond. Le plus souvent on m’invitait à la maison, ou au moins on me disait oui en se faisant beaucoup de souci de me laisser dormir dehors.
Dans les parcs nationaux, ben là c’est cachette pour ne pas payer les campings.

Du port du couteau…
La législation est différente pour chaque pays, et j’ai décidé de ne pas m’embêter avec ça mais de suivre des règles de bon sens. Je n’ai jamais été contrôlé avec un couteau sur moi, tout simplement parce que je n’en portais pas, à part parfois au bivouac. J’ai du par contre plusieurs fois expliquer la présence de couteaux dans le sac pour voyager. J’expliquais donc ma façon de voyager et de vivre, et expliquai que j’en avais besoin. Dans le sac à dos ça passe bien mieux. Et au passage j’ai toujours réussi par mes explications à éloigner les envies claires d’un policiers envieux.
La différence principal, et ce partout, c’est entre la ville et la campagne. On peut se balader une machette sur le côté du sac ou un couteau à la ceinture dans beaucoup d’endroit. Dans la campagne parfois c’est même un outil normal.

Communautés, réserves indiennes et territoire indigène.
Dans beaucoup de pays, on peut trouver encore des lieux où le gens vivent en communautés, et avec parfois des règles et lois spéciales. Le principe même de communauté est beaucoup plus fort dans certains endroits et peut aussi être inscrit dans la constitution nationale.
Ca peut être un avantage ou bien au contraire un peu chiant, il convient de toute façon d’être conscient des règles quand on s’aventure dans ces lieux, Ou, dans le cas contraire, au moins avec l’humilité, le respect et l’envie d’apprendre.
Au Etat Unis, dans les réserves indiennes que j’ai traversé, l’accueil n’était pas forcement chaleureux face à ce qu’ils considèrent comme un touriste de plus je suppose. Il y a des petits changements aux lois fédérales ou nationales, surtout sur la législation automobile (pour coffrer les gens pour excès de vitesse), ce qui ne concerne pas un voyageur en soi.
Un autre exemple, les communautés indigènes du Mexique, de la Colombie, Equateur, Pérou ou Bolivie.
La où elles m’ont était plutôt avantageuse ces communautés, c’est en Colombie. Elles m’ont permis d’éviter les narcos. En voulant grimper dans les montagnes pour la première fois je me suis heurté les premiers jours au même problème : impossible. Personne ne voulait m’emmener dans le bled que j’avais sélectionné pour commencer à marcher, car dans certains endroit comme celui-ci, personne ne va, pas même les Colombiens, sans être vu, contrôle, arrêter, raqueté souvent, kidnappé parfois, ou bien tué. Ils y font pousser de l’herbe ou des feuilles de coca, et tous me disait que débouler avec sac et appareil photo aurai été très dangereux, qu’ils n’auraient pas pris de risques avec moi là-bas. Apres 4 jour (et 4 bleds avec le même résultat) j’arriverai enfin dans un endroit où il n’y a aucun problème pour monter dans la montagne pas ce versant, la route menant à une zones indigènes. Ce sont des gens tranquilles mais aussi très communautaire alors les faires chiers c’est prendre beaucoup de risque, même pour les trafiquants et délinquants. J’ai pu me balader plusieurs jours dans les montagnes à côté de zones supposées chaudes, sans jamais sentir le moindre risque.
En Bolivie Idem, pas de labo de coca sur les territoires indigène. Au Pérou je ne sais pas trop.

De manière générale, même à échelle plus petite comme un village, toutes les zones communautaires indigènes que j’ai traversées en Amérique Latine étaient plus sures que le reste du pays. Certaines communautés un peu bizarres alors je passai mon chemin c’est tout. Mais la plupart vivent dans un micromonde qu’ils contrôlent parfaitement.
 Le fait qu’ils aient le droit à voter des lois un peu différentes des lois national ça se répercute surtout (en ce qui nous concerne) sur le prix d’entrée des sites naturels qu’ils « contrôlent » et parfois simplement d’entrer dans un village classé.


Argent   
Sujet important du voyage. Sujet important pour un pas mal de gens aussi, rencontré en voyage.
J’avais pour attitude de ne pas enseigner du tout que je possédais de l’argent. Bien au contraire. Ca marchait dans la plupart des cas.

J’utilisai une carte de retrait d’une banque en ligne. Jamais beaucoup d’argent sur moi. Je n’avais pas d’autre endroit avec une somme caché en cas de pépins, ça aurait pu être utile.

C’est pas les banques le moyen d’avoir le meilleur taux pour changer de l’argent. Demander à la population. Parfois c’est des endroits qui craignent un peu. Parfois c’est facile.
L’argent dans la poche protégé par la ceinture du sac, quand je vais l’utiliser, sinon dans la poche haute du sac. J’évite sur moi quand je marche parce que une fois j’ai défoncé un billet comme ça avec la transpiration.

Une bonne astuce pour bien faire comprendre que vous n’avez pas beaucoup d’argent, c’est de prévoir avant de rentrer dans le magasin, et au moment de payer sortir “toute” ses poches, ça envoie le message “mmmm attend combien j’ai “ et hop. Même pour un café dans un bar, les gens sont curieux quand c’est mon tour de payer.

Travail. 
Bon comme je suis un peu partit à l’arrache au niveau objectif, c’était un peu pareil pour le travail.
Je ne pensai pas partir si longtemps, et les recherches de job sont venues avec le manque de fric.

J’ai travaillé aux Etats Unis, au gré des rencontres en autostop, à nettoyer des jardins, des parkings de magasin… Au Mexique de manière plus fixe, hébergé, travaillé dans des restaurants ou sur des événements pour un traiteur. Au Costa Rica j’ai vendu des tours de jet-ski et autres conneries aux touristes sur la plage, et également fait de la maçonnerie. J’ai appris et vendu un peu d’artisanat en Argentine.

Pour donner quelques petit exemples, mais au final on peut faire de tout en voyage. Agriculture, service, langues, restaurations etc…
Beaucoup travail en woofing, ou bien par internet, font un blog… Beaucoup vivent simplement de l’artisanat.

Budget et dépenses : alors ça aucune idées. Jamais prévu, jamais compté. Je sais que ce qui m’a couté le plus cher après les billets d’avions sont les visites de sites touristiques.
Ensuite les dépenses sont très variables, l’autonomie et la randonnée peuvent couter cher en nourriture, tandis que l’autostop dans certaines régions amène à dépenser très peu, grâce à la nourriture peu chère et à la générosité de certains.


Sujet sensibles
Ne souhaitant pas créer de discussions inutiles, je ne sais pas si cela a sa place ici et je comprends qu’on le retire. Cependant ces trois sujets “sensibles” ont pour moi une importance. Ils ont été en tout cas très présents lors de mon voyage.

La religion.
Bien plus importante et présente dans beaucoup d’endroit que chez nous. Je ne dis pas que c’est mieux ou moins bien, simplement que c’est à prendre en compte.
La première remarque, c’est que dans l’immense liste des gens et de ce qu’ils ont fait pour m’aider, une bonne partie l’a fait pour, ou en tout cas guidé, par une quelquonque foi.
La deuxième, c’est que je ne compte plus le nombre de fois ou on m’a demandé si j’étais croyant. A peu près partout et en particulier dans les pays musulmans. Pour certaine personne sur cette terre c’est quelque chose qui fait partit d’eux et il faut le respecter un point c’est tout. Et la réponse a une importance.
En Bosnie, au Kosovo, en Turquie, au Liban... Voila où on me le demandait Presque tout le temps quand je marchais. C’est quelque chose de très important pour beaucoup d’Italien, de grecs…
En ce qui concerne l’Amérique, ben c’est l’image qu’on se fait. God bless you, Dios te bendiga ensuite.
Bref on ne peut pas passer à côté.

La politique.
Que je classerais dans sujet à éviter.
Quand je parle avec quelqu’un en voyage, si deux opinions convergent alors on peut être discuter un peu de nos deux politiques, mais la plupart du temps, j’accepte la sienne en écoutant et ne parle pas de la mienne.
Qu’il soit conservateur ou révolutionnaire. C’est comme ça. En voyageant je me suis rendu compte que les choses que l’on nous apprend à nous sont vécue très différemment de l’endroit d’où elles viennent. Je pense à ce qu’on m’a dit de l’ex-Yougoslavie, ou de l’avis de certains Chiliens sur Pinochet. Il vaut mieux apprendre à écouter et serrer les dents si ce qu’on entend ne correspond pas à nos convictions, parce que ça arrive quand même pas mal.
J’arrive même personnellement à faire complètement abstraction de tout ça. Les gens sont la somme de plusieurs choses, et leur opinion n’en est qu’une seule.
Si un jour vous aller dans le canyonland national park, il se peut que vous tombiez sur un vendeur dans une station service, qui vous demandera de marquer dans un atlas d’où vous venez, vous paiera peut être un hamburger, et parlera avec tout les us et dérivé du mot “ fucking “.
Si vous êtes sympas avec lui et qu’il se sent en confiance il vous dira peut être même à quel point il déteste les noirs, et même si d’autres clients rentrent dans sa boutique, après un petit coup d’œil pour vérifier qu’ils sont bien de la bonne couleur, il continuera. Ils doivent surement l’enmerder beaucoup lui, les noirs, ici à ce croisement de route loin de tout.
Bref c’est comme ça, ça change pas que c’est un super type, il est juste con.
On ne sait pas d’où vienne les gens, ce qu’ils ont vécu.
Et surtout le but c’est pas de convaincre les gens sur mon chemin de mes opinions.

La drogue.
Ca aurait aussi pu être un thème d’étude parmi tous ceux de ce voyage. Je ne sais pas si c’est en fonction de la personne, mais une des réflexion fondamentale que je me suis faite c’est qu’il y a bel et bien de la drogue de partout dans le monde, et pleins. Et en voyageant, elle me tombait sous le nez tout le temps. Je veux dire par là que ce soit qu’on m’en offre, qu’on m’invite à en partager, qu’on m’avoue sa dépendance, que ce soit des dealers, des drogués …
Je suis conscient aussi que c’est (peut être) ma façon d’être et de parler, décontracté, … je ne sais pas comment expliquer, fait que certaine personne ouvrait leur bouche si facilement. Il y a aussi le fait évident que dans le panel de gens que l’on rencontre en vivant dehors, on trouve forcement les plus marginaux et les dingues en tout genre.
La règle c’est attention.
C’est comme chez nous, mais en pire parce que c’est pas chez nous.
Dans certains pays le narcotrafic est bien différent que chez nous. C’est parfois même la population qui est absolument contre la drogue tant elle a souffert.
C’est prendre beaucoup de risques de vouloir en obtenir.
En Honduras pour acheter une tête de tweed on finit dans un bidonville, un bout de favela, comme on imaginera une favela, comme on dessinera une favela…. C’est vraiment pas un endroit pour nous.

En faisant de l’autostop, j’ai rencontré beaucoup de camionneurs utilisant tout type d’amphets. (Attention avec beaucoup hein, en réalité je suis monté avec pleins de routiers, alors c’est une petite partie, mais ils sont nombreux)

Mention spécial aux USA pour la quantité de drogue et drogués. En étant sur les routes impossibles de les manquer tant ils font partie du paysage. Combien de parents m’ont parlé également de problèmes avec leurs enfants.
 Il convient donc d’être prudent parce que les gens avec une addiction peuvent être imprévisibles. Je suis plusieurs fois monté dans une voiture pour ensuite me rendre compte que le mec était en manque de meth. Aucun problème particulier, tout est dans l’attitude. Rester calme ça évite le début de beaucoup de problèmes. Mais il faut être prêt à se défendre, et garder l’initiative dans la conversation, toujours.

Très souvent bien sur on me proposai divers trucs.
Savoir dire non sans vexer c’est important. Et la méthode “ nooooon, merci mais je touche plus à ça,…” sourire du style tu vois de quoi je parle “ put**n! “ genre j’en ai chié avec cette m*rde. Et voila. Testé et re-testé.


Info pays en vrac et frontières
Ici les infos en vrac que je ne savais pas trop ou classer, ainsi que quelques infos sur les frontières.
A savoir tout de même : je me suis toujours pointé aux frontières sans recherche ou préparation avant. Avec le sourire et c’est tout. A part quelques petits désagréments ça s’est toujours bien passé. Question d’attitude là aussi je pense.

L’idée générale qui s’est installé en peu de temps lors de ce voyage, en adéquation avec l’idée de départ, c’est que je me considérais sans trop y penser consciemment comme un petit être de rien du tout, explorant et traversant des forêts, des fleuves, des montagnes etc… des territoires ; sans me soucier du reste. Et si il y a des cons qui ont tracé des lignes la dessus avant, ben c’est pas mon problème, je fais les formalités parce qu’il faut les faire mais le reste je m’en fous. Je n’ai jamais angoissé en approchant une frontière, sachant que la traverser illégalement aura toujours été possible en cas de soucis. Il faut tout de même garder en tête que les frontières sont de toutes façons (et partout dans le monde) des zones un peu plus « chaudes », ou en tout cas avec une activité différentes d’autre endroit. On trouve aussi donc certains articles douteux plus facilement.
Le passeport français aide, alors foncez, mais avec le sourire et du respect.


Italie
Très pratique et agréable de marcher dans ce pays, pour des raisons similaires au notre. Accès à l’eau, nombreux petit villages. Nourriture bien sur excellentes. Sentiers balisés, beaucoup de refuges utiles même fermés. Sans le savoir puisque ce n’étais pas la raison de mon choix, commencer par l’Italie fut en fait un environnement très propice à l’entrainement et l’apprentissage. C’est une nature « amicale » proche de la notre en ce qui concerne les alpes.
Slovénie
La Slovénie m’a fait l’effet d’un petit pays de roman fantastique tant sa campagne est ….  « champêtre ». Très agréable de traverser ce pays avec une mention spéciale pour le Triglav. Attention aux dangers de cette montagne, j’ai eu quelques frayeurs avec mon gros sac, beaucoup de voie sont à faire avec au moins un mousqueton, un baudrier et une longueur de corde. On trouve facilement des cartes topo de cette montagne, et du reste du pays.
Forte présence d’ours dans ce pays, dû à plusieurs programmes de réintégration, et la faible population.
La bouffe y est déjà moins chère, est souvent très local.
Croatie
Première demande de papiers à la frontière. RAS.
Bosnie
Je m’attendais à voir la même misère et tristesse que dans la région de Croatie que je venais de traversé, ce fut un choc. Quelle joie de vivre dans ce pays ! Quelle fraicheur. J’y ai fait de très belles rencontres. Malheureusement visiter la nature n’est pas si simple, tant la guerre a laissée ses merdes un peu partout. Attention aux mines donc. Les villes et villages sont très jolis, reconstruit grâce à l’argent des émirats ( en Croatie ils bénéficient toujours de l’argent de l’UE…, y’a pas photo).
Attention au look mili dans ce pays, rien que le sac à effrayé certaine personne que j’ai croisé. J’ai même été réveillé par la police une fois, dormant un peu trop près d’habitations.
L’accueil et la générosité des gens est à couper le souffle, de tout les âges. J’ai vu peu ou pas de délinquance. Et j’avais parfois du mal à avancer tant on m’offrait à manger ou à boire.
Premier pays où on me demandera quasiment constamment si je suis musulman, ou en tout cas croyant.
Accès à l’eau très facile avec des fontaines dans beaucoup de villes.
Monténégro
Jamais réellement entendu parler de ce pays avant d’y mettre les pieds, et bien c’est magnifique, tout simplement ; Montagnes, gorges, lacs… Même suivre les routes était agréable dans ce pays tant c’est désert. Je n’ai pas vu le sud et la cote du pays, le Nord et l’Est sont presque vides de population et de ville, j’ai eu quelques surprises en ne trouvant parfois rien à acheter dans plusieurs bleds de suite. Rare sont les voitures qui passent. C’est par contre super pour marcher tranquillement, dans un paysage et une campagne très rustique. Première grosses erreurs de la carte par rapport à la réalité aussi.
Arrivé au Monténégro le problème des mines disparait complément, pus de souci à se faire, ce pays n’a pas été miné comme la Bosnie, et faisant partie des assaillants, les combat ne se sont pas déroule là-bas.
Certaine rencontres avec des paysans très étranges, suivit de questions tout aussi étranges, dans des environnements déserts sur plusieurs kilomètres, m’ont fait être discret assez souvent dans les montagnes de ce pays. Les lieux étant vraiment vides de gens. Ce n’est en rien une généralité et j’y ai aussi rencontré générosité et chaleur. On m’a montré comment découper un cochon là-bas, on m’a pris en voiture une fois parce que marcher « c’est complètement con dans ces montagnes désertiques… ».
J’y ai été invité pour ma première cuite. Apres des semaines à l’eau, pfiuuuuuu…….. j’ai jamais retrouvé le tarp ce soir la avec que le soleil ne re-pointe le bout de son nez.
Macédoine
C’est la première fois que j’ai vu des bidonvilles, au sens littéral du mot, collés à une ville normale. Juste à côté de gens normaux, un amas de tôles qui me faisaient penser à des pays bien plus éloignes. C’est la galère en Macédoine, et les gens m’ont paru rustiques et intéressés, mais aussi curieux et accueillants.
Beaucoup de problèmes d’accès à une eau propre dans ce pays, beaucoup de zones désertiques et arides, ou bien contaminée. Commencé à faire sérieusement attention au feu dans ces régions aussi.
La vie commence à être agréablement beaucoup moins chère, en tout cas sur les produits d’alimentations locaux.
Grèce
Ahhh c’est beau la Grèce. C’est aride aussi. Là les feux j’ai oublié complètement, même si ce n’étais plus l’été. L’accès à l’eau est difficile en plaine, et peu ou pas de fontaine en ville. Je ne parle que du nord de la Grèce que j’ai connu. La nourriture n’est pas forcement peu chère, malgré la situation économique là-bas. Au milieu de ce ras le bol général j’y ai trouvé une grande générosité et une solidarité toute « méditerranéenne ». Les flics sont bizarres la bas, je les évitai si je pouvais.
Turquie
Première chose concernant l’entrée en Turquie (depuis la Grèce en tout cas), arrivé à la frontière il faut traverser un pont d’environ 500m qu’on m’a interdit de traverser en marchant. Ca m’a fait rire au début après avoir marché autant et je leur ai dit. En véhicule ok, en vélo ok !... mais à pied non.
J’ai pas non plus insisté parce que je pense aussi qu’on leur donne des ordres et je ne suis pas la pour les enmerder, je sais que c’est lié à des problèmes relationnels entre Turc et Grec. C’était en fait mon premier essai d’autostop, j’ai du demander à un routier.
Sinon la Turquie c’est de la balle, je crois que tous les voyageurs le savent, même les touristes tant les Turcs sont aux petits soins. Mais bon en ce qui concerne le voyage nature c’est tout aussi intéressant. Paysage varies, population plus qu’accueillante, on y mange super bien. La vie n’y est pas peu cher par contre, l’économie ne va pas trop mal là-bas. Il règne une sécurité dans beaucoup d’endroit à l’exception des grandes villes bien sur. J’ai plusieurs fois monté le tarp dans un parc au milieu d’une petite ville, sur les conseils des locaux. Et puis j’ai pioncé à Istanbul dans la rue aussi, mais caché… Aucune enmerdes là-bas, mais attention avec la police il vaut mieux la fermer. Une fois la gendarmerie m’a contrôlé dans des montagnes désertiques, et ont attendu qu’une voiture passe, pour l’arrêter et lui ordonner de m’emmener à la prochaine ville. Impossible de faire entendre mon point de vue. Je comprendrai plus tard par le mec qui me conduit et parle anglais que les gendarme ont fait ça parce qu’il y a eu des blessés à cause des ours. ?.. Voilà, c’était surement une bonne intention, mais impossible de discuter.
Liban
Difficile de parler du pays en termes de marche, ce n’est pas ce que j’ai fait là-bas. J’y suis resté hébergé et y ai vécu la vie local en cherchant à apprendre l’arabe et peut être trouver un taf. Mais ce n’était pas le moment-là-bas quand j’y étais, la vie des libanais étant déjà bien difficile avec la crise syrienne. J’y suis resté quelques temps et y ai vécu une expériences bien différente et personnel, qu’il est inutile de décrire ici.
Au niveau de l’entrée dans le pays, deux trois petites choses. On m’a demande où j’allai résider, là-bas peut de chance d’y couper en arrivant comme ça. J’avais prévu ça. Pas de fouille par contre, malgré la situation et le fait que j’arrivai dans un bateau plein de syrien (fouille des heures, le bateau lui par contre avant de pouvoir sortir), à part un bienvenue au Liban, en français bien entendu.
Là-bas en tant que français, si on vous dit autre chose que bienvenue ou encore mieux en terme d’éloges, c’est que vraiment c’est de votre faute et que vous êtes le derniers des irrespectueux, ou bien des cons.
Canada
Arrivé au canada depuis Beyrouth, sans billet de retour, un look et une barbe louche, des notes sois disant louche dans mes carnet (…), bref au canada on m’a donné 7 jours pas plus. Se pointer sans prévoir parfois ça crée des problèmes. J’ai répondu ok et que j’irai traverser les états unis à pieds. Pays où beaucoup essaie d’immigrer donc on n’aime pas les aller-simple. Pas grand-chose à dire donc sur ce pays que j’aurai aimé visiter, à part que la frontière est sérieuses.
Etat Unis
Fouille du sac forcement, en passant la douane, et pas mal de question. Sur ce que je venais faire, comment j’allais « camper » (mais les forêts,… elles sont loin des routes ….) et où. La quantité d’argent que je possédais (étrangement un mensonge passe, comme au Canada).
La nature de ce territoire est impressionnante et tellement différente et immense… L’autostop peut être compliqué en fonction de l’endroit, mais de manière générale non, il y a juste une attitude et quelques règles à suivre. Beaucoup de gens qui ne me prenait pas en voiture s’arrêtait pour me donner à manger ou un billet…
La nourriture y est cher et dégeulasse.
Concernant les gens, je ne sais pas trop quoi expliquer. Déjà j’aime pas faire des généralités en particulier sur les peuples. Mais les ricains m’ont laissés un souvenir marquant. Tout les gens ont été plus que sympas et généreux avec moi, j’ai aussi vu plein de tarés dans ce pays, plus qu’ailleurs j’ai l’impression. C’est une nation tout en contradiction je crois, et surtout TRES hétéroclite.
Mexique
L’autostop avec les mexicains c’est toutes une expériences ! C’est très facile pour commencer, et j’ai toujours été accueilli avec chaleur et amitié.
On remange bien, après les USA… frais au moins. Difficile de se procurer de l’eau potable dans certaine régions, tant aride ou bien avec des fleuves contaminé par l’industrie, dans d’autre endroits comme les montagnes (très nombreuse dans ce pays) l’eau claire coule de partout.
Il existe une sorte de règle non-dite dans beaucoup de pueblo de campagne qui autorise à prélever quelques fruits, quelques cannes à sucres, ou autre d’un champ, tant que c’est peu et pour se nourrir. La plupart des gens offrent de toutes façons beaucoup.
Aucun problèmes de sécurité là-bas (et pourtant selon certain je faisais vraiment n’importe quoi en dormant dans certains endroit, en allant au Mexique, tout simplement), pas non plus de problèmes avec la police, ça j’aurai cru.
Pas de sentiers balisés, de randonnées ou de cartes topo, dommage vu le nombre de merveilles à voir là-bas, mais c’est le début des guide touristique « obligatoire », hehe, pour visiter la nature.
Guatemala
Frontière cas inexistante, moins qu’une formalité. Je suis passé par le nord, petit post frontière au milieu de la verte vers El naranjo. Population plus que tranquille, mais attention en ville à la délinquance. Nature magnifique omniprésente. Beaucoup de ruines à visité.
Ca commence le désert culinaire par contre, compare au Mexique. Peu de variété dans la nourriture et le riz poulet devient trop commun. En revanche la nourriture ne coute rien ou presque. Sur les marches ou en magasin.
Honduras
Seul pays où la, oui, je ne pouvais pas trop contredire et faire chier ceux qui me disait que c’étais dangereux. Les villes en effets craignent un peu. L’économie générale y est bien sur très basse et la petite délinquance forte. L’avantage c’est que y’a pas trop d’étrangers comme dans le reste de l’Amérique centrale. Donc beaucoup à découvrir seul. Une nature magnifique, des ruines (encore…) à couper le souffle. La vie évidement peu chère. C’est vraiment un pays à visiter, et que trop peu font. On y trouve une belle diversité de paysages, et souvent de la nourriture aux bords des routes et des champs.
Comme dans tout les pays « dangereux » (pour moi y’a pas beaucoup d’endroits vraiment plus dangereux qu’ailleurs ou que chez nous hein,.. mais bon vous me suivez) les gens eux-mêmes ont souvent une attitude protectrice envers un petit étranger respectueux mais qui voyage tout seul. Ils ont toujours eu plus peur pour moi que j’avais peur moi-même, et en Honduras c’était très prononce, de la part de la population ou des forces de l’ordre. J’ai beaucoup aimé ce petit pays.
Nicaragua
C’est de la bombe. Tout simplement. Facile de se déplacer, des gens accueillant, une nature merveilleuse, et surtout pas (encore) cher comme son voisin du sud. Petite taxe à la frontière. Il y a tout plein d’endroit magnifique à voir dans ce pays.  Et on tombe pas toutes les deux secondes sur des touristes, ça va venir dans quelques années. C’est facile de passer par des endroits déserts si on veut voyager tranquillement. Plusieurs territoires autonome indigènes sur la cotes atlantique, des paysages moins varies peut être que d’autres en Amérique centrale, mais tellement à voir franchement !
Costa Rica
La nature de ce pays et sa faune est d’un autre monde, clairement. La mentalité pas tout aussi jolie. Avis perso). On est vite vu comme un gringo dans ce pays (qui par endroit leur appartient quasiment….), la vie y est cher, et le tourisme de masse bien présent. Il faudra s’éloigner des plages remplis de surfeurs pour trouver un peu d’authenticité. Et il a l’embarras du choix, entre jungle, volcan, rivières, faunes incroyable…
A la frontière on ne donne pas plus de 10 jours sans billet de sortis (bus, avion) du territoire. Pas de panique puisque il y a toujours des compagnies là-bas où on peut acheter un billet de bus pas très cher pour le panama ou le Nicaragua.
Panama
Je suis resté très peu de temps au panama, alors peu à dire sur le voyage, mais à la frontière même chose qu’au Costa Rica, il faut justifier d’un billet de sortis (ou de 500 dollars je crois). J’ai eu quelques petits tracas qui m’ont fait rester une journée en étant sortis du Costa Rica mais pas rentré au panama. Ca à créer d’autre petit tracas le lendemain forcement (t’étais ou du coup cette nuit… ?).
Colombie
Pffff, la aussi il y a du lourd. C’est vraiment bien la Colombie. On remange un peu mieux qu’en Amérique centrale, toujours pour peu cher (de toute l’Amérique c’est souvent la que j’y ai mangé pour le meilleur ratio prix/quantité). La police garde les séquelles de l’histoire colombienne, ainsi que l’armée. Ils sont souvent sur le qui-vive. Beaucoup de site important, centrale électrique et autre, sont garde par des camps militaire entiers. La nature est géniale, avec des zones géographiques aux climats très différents. Même les villes sont cool en Colombie je trouve. La jungle y est super différentes que plus au nord, et surtout, surtout, commence les Andes, avec des paysage de moyennes et hautes altitudes tellement beaux.
Il y a bien sur des zones ou il ne faut pas aller mais on m’a toujours prévenu.
Equateur
Une certaine tranquillité reine dans ce pays par rapport à ses deux voisin du nord et du sud. Tourisme assez présent, normal tant il y a à voir. Des volcans de partout, un pays divisé naturellement en trois parties bien distinctes, cote, montagne et jungle, avec des merveilles à tous les coins de rue. Politique des frontières clairement touristique donc rien d’autre que des sourires et bienvenues aux douanes. Tout les sites à visiter commence par contre à être payant et organise par des communautés. Mais les gens sont sympas et bienveillants.
Pérou
Alors en terme de sites naturels, là il y a de quoi être content… Beaucoup. Et de tout Egalement. Désert, plage, montagne, jungle, forêt humide.
En ce qui concerne l’accueil local, c’est très variables mais les péruviens sont maintenant très habitués à voir des étrangers, et agissent en conséquence. Parfois désagréable. C’est la première fois qu’un mec m’a demandé de payer après m’avoir pris en autostop, le fou.
C’est surtout vrai là où il a des touristes, et ou le style sac à dos est courant. Des qu’on s’éloigne un peu dans la montagne ou la jungle on retrouve des gens plus accueillant, qui parle pas espagnol avec un peu de chance. Rien à dire sur le passage à la frontière, todo bien.
Bolivie
Encore des montagnes magnifique qui côtoient la forêt humide. De très belles marches où on passe en une semaine par des milieux très différents. La vie y est peu chère et il est facile de bien manger pour peu d’argent. La aussi on ne compte pas le nombre de lieux à visiter, simplement l’embarras du choix. Pour la faune c’est pareil. L’accueil est chaleureux (l’impression de me répéter… ). J’ai chopé la dengue là-bas donc attention, ça pique. Mais bon ça pique partout alors…
Argentine
Retour à une vrai frontière où on vous fouille (ou pas si vous savez parler) parfois avec le chien. C’est en fait très différent l’ambiance entre les frontières du nord et celle du sud avec le chili, mais ils s’intéressent toujours à quelque choses en fonction de l’endroit.
Forcement je n’ai vu qu’une fraction de ce pays immense, mais je pourrai parler de montagnes incroyables, et de zones arides à pertes de vue, ainsi que forêts aux rivières chaudes. C’est fou ce pays et il y a une liste énorme d’endroits à voir. C’est le pays des backpackers, il commence à y en avoir depuis l’Amérique centrale mais la c’est vraiment flagrant. Ca peut être agréable, ou pas, ça donne en tout cas une autre dimension à ce voyage.
Chili
Comme son voisin, avec un passé militaire toujours présents mais à l’époque des voyageurs vagabonds (bien ancre dans la culture de ces deux pays), les frontières du chili sont sérieuses, et les fouilles fréquentes. Il y a donc une bonne mentalité de voyageur dans la population mais aussi l’opposé total et assez conservateur. Je connais uniquement la moitie sud du pays. Remplis de merveilles naturelles depuis la terre de feu. La vie est peu cher sauf quand on s’approche des lieux à visiter. On retrouve une diversité de produits culinaires bienvenue pour préparer les treks.
France
Surement le plus beau pays du monde, mais vous le saviez déjà.


Conseils en vrac

Boire beaucoup d’eau…Toujours.

Cachette sur sois et dans le sac
Pour beaucoup de raison il se peut qu’on veuille ou qu’on ai besoin de cacher quelque chose. En cas d’agression ou de fouille, de passage de frontière ou aéroport.
Les cachette connu genre armature, découdre les bretelles, chaussure et semelles, sont utilisable bien entendu, elles sont par contre connu dans les pays où la police est habitué à voir du touriste, et à le choper avec de la drogue. En Colombie c’est une profession la bas. Frontière de l’Argentine et du Chili aussi. Ils font attention à tous ce qui est bactérie et qui pourrait passer la frontière alors tout ce qui est frais ça passe pas, plume d’animaux etc…

Les paquets d’aliments sont rarement fouilles de ce que j’ai pu voir. Sec bien sur sinon ça fait des problèmes.
Le petit sachet de poudre pour donner une saveur à l’eau par exemple. Farine dans un zip lock, café…
La gourde si contient un truc opaque ( coca, café…)
La couverture de survie, une fois abimée m’a donné une idée, on peut cacher tout un tas de trucs entre ses deux couches.
L’intérieur de la batterie de la lampe, de l’appareil photo.
L’intérieur des lacets, une fois retire la partie blanche dedans (les miens sont partis tout seul par l’usure de toute façon), c’est creux et assez grand.

Découdre et recoudre des vêtements c’est possible, doublure de polaire, couture de pantalon…
Au niveau des fouilles corporelle, mais pousse, ils touchent la nuque ou le bas des reins mais rarement la partie situe juste en dessous du cou, sur la colonne vertébrale.
Pour ceux qui ont des grands cheveux …. Et sale en plus .Vous savez quoi faire.

Bon sinon globalement, un homme seul avec son corps, ses habits et son sac, ne possède pas beaucoup de possibilité pour cacher quelque chose. Et on le fait depuis bien longtemps, alors toutes ces cachettes sont connu d’une personne ou d’une autre.

Au bivouac, pour plus de sécurité, on peut enterrer des objets, pour éviter que quelqu’un ne tombe dessus, en cas de control de police par exemple, ou de rencontres aléatoires avec des locaux peux être mal avise.
Bien sur il faut l’enterrer avec un point de repère facile, comme un coin du tarp par exemple.
Accrocher en hauteur aussi, il n’y a pas que les animaux qui ne lève pas la tête

Se camoufler, camoufler son sac
Toujours très utile de savoir être discret. Si la zone est un peu louche, si on est seul…
en ce qui me concerne c’était un critère quotidien pour monter le camp. (il y a toujours quelques exception ou la sécurité, au contraire, veut qu’on monte un camp visible, Honduras par exemple, quelques camps montes en vue des flics, si la zones est trop chaude. Autre exemple, en cas d’une arrivée en ville tardive, sortir et s’éloigner en marchant peut exposer à des risques, on vous voit marcher, souvent dans les quartiers pourrit puisqu’en bordure, puis on vous voit vous éloigner, pas beaucoup forcement puisque c’est la nuit … bref ça peut donner des idées. Dans ces cas la trouver un ami, peut aider, la plupart des gens des pays dit dangereux me prenait pour un fou de vouloir dormir dehors et proposait des solutions sans mêmes demander. Derrière un magasin, dans un dépôt de camions… Ca serait plus de la discrétion d’agir comme ça justement, se camoufler en ville, je suis la mais chez quelqu’un de « confiance » et le reste de la population ne m’a pas vu me balader. )

La règle constante dans ma tête pour être discret venait directement du ceets, et de david : on ne se camoufle pas des yeux mais du cerveau. Couleurs, mouvements, lignes, lumières et logiques de la nature.
 Silence total également, attention à soi, aux vêtements et au sac.
Tarp monté bas. Pas de feu, j’évite la lumière.
Habit de couleurs naturels, marrons, verts…

Camoufler le sac m’a servit à plusieurs reprises. Si le camp n’étais pas monté, pour aller chercher du bois par exemple. Ou bien pour faire un aller retour entre le lieu du bivouac et un village pour se ravitailler.
Je choisis des broussailles loin de tout lieu accessible. Si j’en chie pour y aller (comme pour bivouaquer) c’est que personne ne va passer. J’enveloppe le sac du poncho et une fois dans les fourrés il est très discret. Je jette dessus de la terre et deux trois conneries (feuilles branches), et voila.

Visiter parc nationaux et sites touristiques sans payer.
Un des plus gros budgets, après les billets d’avions, ce fut les visites de sites touristique. Pas seulement les plus connu, nous vivons une époque dans laquelle le tourisme peu cher se développe, et donc beaucoup de pays profitent de la recrudescence de voyageurs. En Amérique Latine petit à petit chaque site intéressant, cascades, grottes… est administre par la communauté local et les entrées deviennent payantes (et souvent le camping sauvage interdit …hehehe)
Il faut savoir que même s’il y a des exceptions la plupart du temps on peut rentrer sans payer, mais donc aussi sans s’annoncer, à ses propre risques.
Descendre pour aller camper au fond du grand Canyon par exemple, c’est impossible sans permis. On peut difficilement se cacher là-bas et les rangers vérifient tout le temps. Le machu Pichu il faut avoir de la volonté pour réussir à rentrer sans ticket, c’est maintenant très surveille. Bref il y a des endroits comme ça assez complique si on veut transgresser.
Mais en générale, rien de plus facile, puisque bien sur tous ces endroits ne sont pas des lieux clôtures. Il suffit de trouver une bonne âme en faisant de l’autostop, qui passera les portes du parc en payant juste pour sa voiture, ou parfois sans payer car il s’en va dans la journée. Ou bien s’arrêter avant l’entrée et contourner à pied.
Une fois à l’intérieur, éviter les sites de camping désigné, ne pas faire de feu…
Concernant les parcs nationaux aux états unis, j’en ai fait l’expériences en hiver et je recommande fortement de faire la même chose. La première raison c’est que ces contrastes de couleur, entre pierre rouge et neige blanche, ou bien immensité verte, tout ça c’est magnifique.
La deuxième raison c’est que (je ne savais pas avant) la majorité de ces parc sont protégé et surveille bien plus que chez nous, certains sentiers on des limites journalière de personnes qui peuvent l’emprunter, il faut s’inscrire et en été il faut parfois le faire très à l’ avance pour certain parc. En hiver à chaque fois que j’arrivais on me disait qu’il y avait plein de permis. Je pouvais même prendre des infos à l’accueil, voir des cartes, puis ne pas m’inscrire et commencer à randonner sans rien dire. J’ai entendu beaucoup que j’avais eu de la chance de pouvoir voir tous ces parcs la même année.
Il y a aussi donc forcement beaucoup moins de control des permis, parfois pas de rangers qui vadrouillent car personne en hiver. (payer, dans certains parc, est laissé à l’honnêteté des campeur sur les lieux de campings, où se trouve des sorte de boites aux lettres pour y glisser les quelques dollars requis)
Beaucoup moins de contrôle dans les parcs en Amérique Latine, mais il y a une tel organisat

01 octobre 2016 à 11:29:37
Réponse #5

e li e



Il y a aussi donc forcement beaucoup moins de control des permis, parfois pas de rangers qui vadrouillent car personne en hiver. (payer, dans certains parc, est laissé à l’honnêteté des campeur sur les lieux de campings, où se trouve des sorte de boites aux lettres pour y glisser les quelques dollars requis)
Beaucoup moins de contrôle dans les parcs en Amérique Latine, mais il y a une tel organisation en amont (locaux qui s’occupe du transport, restaurant, prix d’entrée, hébergements payant) pour faire payer le moindre étrangers, que la il faut expliquer directement.
Souvent moi je disais que je n’avais pas un rond, ni pour le package visite du parc hébergements etc…, ni même pour l’entrée du parc. Je demandais des fois à des agences touristiques s’ils ne savaient pas comment entrer en douce. On m’a toujours répondu. Il y a toujours un pêcheur ou un paysans qui pouvait m’emmener pour peu de fric ou pas du tout.

Basiquement c’est être sympas avec les locaux.
Petit exemple au Pérou, pour me rendre dans le parc de Huascaran, je m’arrange avec un chauffeur pour Monter dans le bus des locaux qui eux traversent la cordillère pour se rendre chez eux, afin de rentrer dans le parc sans les filières classique et ne pas payer. Mini bus plein à craquer de señora et leurs bagages, qui, au moment de passer la porte d’entrée du parc, me cachait sous leurs cartons remplis de poules.  Au passage ce sont de belles expériences, il ne faut pas hésiter à utiliser ces moyens la de transport. Si on aime le bordel.
Dans ces pays où les gens possèdent moins, l’entraide est plus présente et une bonne communication passe toujours. Les gens se laissent rarement dans la m*rde et ça à souvent marché pour moi d’expliquer directement les choses à un garde qui me chopait. Toujours au même endroit, dans le parc de Huascaran, je suis tombé sur un mec qui vérifiait les chemins avec sa moto. Je suis rentre sans payer hermano. J’ai pris le bus local, et ça m’a déjà couté cher d’acheter la bouffe et tout… Je préfère te donner à toi un petit billet pour boire une bière. Compris et accepte.

Rangement affaire, sac plastique
La meilleur manière de ranger ses affaires dans un sac à dos est de partout, tout les bouquins sur la rando et tout les sites. Honnêtement, à part la règle assez logique du lourd en bas et près du dos, le reste est assez personnel. Ma façon à moi est venu naturellement assez vite, en fonction de ce dont j’avais besoin en premier, les affaires à protéger etc…
Seule remarque sur le sac de couchage, je ne le mettais pas tout en bas du sac mais en bas de la poche principal (il y a du tissu et ensuite la partie basse du sac), que je considère réellement comme le « fond » du sac à dos, l’endroit le plus protégé en tout cas, d’être mouillé par en haut par la pluie bien sur mais aussi par en bas. La poche inferieur est vulnérable aux chutes quand je traversai une rivière par exemple.
Un truc important par contre, c’est de bien tout mettre dans des sacs plastiques. Je garde tout ceux que je peux quand je fais des achats, de différentes couleurs si possible pour différencier les affaires facilement. Je sépare les affaire sales dans un sac dédié, la popote dans plusieurs (à cause des traces du feu dessus), le tarp, la moustiquaire, ma poubelle un grand sac poubelle pour le SdC, etc…
J’ai préféré cette solution à celle du grand sac poubelle qui remplit le sac à dos. Les petits sacs sont souvent gratuits, trouvable partout, remplaçables.

Les choses importantes de manière accessible, comme la lampe, le couteau. L’appareil photo dans un aloksac, ainsi que les papiers, et les piles, ces derniers dans une poche sous la tête du sac à dos avec la pharmacie, trouvable facilement dans l’obscurité.

Apprendre à coudre, ça parait con mais en fait ça ne l’est pas du tout, une couture faite à la va-vite peut être gênantes sur un pantalon par exemple, en plus du fait de ne pas tenir longtemps.
Ca m’a vraiment facilité la vie sur le terrain d’avoir cousu deux trois trucs avant de partir.

Les mines
C’est heureusement pas quelque chose qu’on croise souvent en voyageant (quoique ça dépend de la zone évidement), mais en traversant la Bosnie, je ne pouvais pas passer à côté de ces engins explosifs, alors je viens donner ma petite expériences la dessus.
Dans ce pays il y en a de partout, sans exagérer. Le soir de mon premier bivouac j’aperçois une bande jaune en montant le tarp, à quelques mètres. C’était une mine identifie, proche de la route et des maisons.
Le long des routes et des chemins beaucoup de zones, forêts et champs, sont signale assez clairement, parfois clôture mais pas toujours.
Ca veut dire que même pour aller pisser je faisais attention par où je passais. J’ai bannit complètement le hors sentier dans ce pays. Attention aussi quand je m’éloignai des routes le soir pour m’enfoncer dans les bois et trouver un coin tranquille.
Il y a des moyens faciles et logiques de savoir si une zone est sure, si elle est déjà remplit de cratère (les mines devraient avoir explosées), c’est très fréquent ce genre de paysage en Bosnie. Le plus sur reste les endroits où je peux voir les traces de gens ou animaux. Un champ broute par les vaches, y’a pas de mine (mais le bosquet 10m derrière c’est possible alors il faut faire gaffe). Tout ce qui a été travaille par l’homme est sur en théorie.

Eviter les lieux touristique ou fréquentés par beaucoup d’étrangers
Je ne vois que des avantages à ça. Et ça fait du voyage un voyage et non des vacances.
Apres il convient de dire que je dois avoir une maladie avec ça, j’ai toujours souffert de la présence en grand nombre d’étrangers quand je visitais des lieux touristiques, j’ai détesté le machu pichu, et je n’y étais pas en haute saisons.
Concernant les relations avec les locaux pour commencer. C’est le jour et la nuit forcement. Les gens peuvent être très froid et vous voir comme une vache à fric, ou bien être tellement étonné de votre présence dans des contrées ou personne ne passe, et souvent donc très accueillants.
Le prix des choses y est moins cher.
Au niveau de la sécurité aussi, et c’est un gros point. Ca peut être vu différemment mais ce n’est qu’un avis personnel. Sur les sites officiels de conseil au voyageur, on peut voir qu’aller au Mexique par exemple ça requiert tout un tas de précautions et je ne sais quoi. Et oui, c’est sur, dans les villes ou les lieux touristiques, là où se concentre les gens, il y a des voleurs, des arnaqueurs, des bandes de jeunes, des gens un peu fou etc… Des qu’on s’éloigne des axes principaux, on retrouve souvent une sécurité du au communautarisme et au type d’éducation des endroits isolés. Ca peut même paraitre paradoxale, mais c’est dans les petits bleds sans police ni rien, que les gens sont accueillants, ou au moins respectueux, et ne vous toucheront pas. Tout le monde se connait et ça se saurai immédiatement avec une punition pour le coupable surement. Les anciens n’ont jamais envie que les jeunes fassent les cons et ils peuvent contrôler ça à l’échelle d’un village ou d’une communauté.
J’ai pour ma part traversé pleins de lieux ou en arrivant je me disais qu’on pourrait bien me faire ce qu’on voulait ici, personne n’en saurait jamais rien. En Honduras en essayant d’éviter les grandes villes j’empruntais des pistes de terres au milieu de la jungle qui connectait des sites miniers, que de rares camions traversait (un semi sur une piste c’est une expérience assez incroyable). Les petits hameaux où vivent les travailleurs et leurs familles sont le cliche d’endroit louche de visu et l’imagination s’en donne à cœur joie, et pourtant personne ne m’enmerdait, bien au contraire. Et au niveau de l’expérience vécu, c’est vraiment mieux je trouve.

Dans beaucoup de pays d’Amérique latine, on est vite vu ou catalogué plutôt comme gringo. Mais c’est tout aussi facile de sortir de ce cliché là. Je n’hésitai pas à répondre a beaucoup depuis le Mexique jusqu’au Pérou à celui qui venait de m’appeler comme ça, qu’il était bien plus gringo que moi. Ca surprend, fait rire les potes autours souvent et ça brise la glace immédiatement pour de bonnes conversations après.
Pour apprendre la langue en arrivant au Mexique, je feignais de ne pas savoir parler anglais (ou beaucoup de monde parle anglais, surtout au Nord). Ca marche aussi pour l’intégration justement.

Internet
Il y a une grande différence entre les usa par exemple ou sans appareil pour capter le wifi il faudra chercher des lieux publics (bibliothèque,…) avec accès à une machine ; et l’Amérique latine où on trouve des cybercafé un peu partout. A savoir, car à l’époque des tablettes c’est plus dur d’avoir internet dans les pays développés.

Une astuce qui me vient en tête parc qu’elle m’a évité de m’arracher les cheveux très souvent :
L’arobase, parfois introuvable sur certains claviers, se fait sur tous les systèmes windows en gardant appuyer Alt et en composant 64 sur le clavier numérique. 



Retour
Quel m*rde!... non franchement. Il faut bien y penser avant de prendre la décision du retour. Parce que je pense qu’une expérience de cette durée change à peu près tout le monde.

On rentre (ou pas dailleur) pour différentes raisons je pense. Moi c’était des raisons familiales, et un lancer de pièce qui m’ont décidé…..

J’étais pas forcement très heureux dans l’avion du retour, même si bien sur je voulais revoir famille et amis. Puis ça a vite été la déprime de nouveaux. Mon père m’a dit que quand je suis rentre j’ai eu le sourire deux semaines, c’est tout…

La réadaptation prend du temps (ou ne se fait jamais dans mon cas), surtout dans un pays comme le notre, avec son rythme et ses coutumes.

J’avais lu un truc intéressant une fois, sur le fait de ne pas comparer les pays visité au notre, en rentrant, avec ses amis ou sa famille, sur l’attitude à avoir revenu d’une telle expérience difficile à comprendre pour ceux qui ne l’ont pas vécu.
Je suis d’accord, comme à l’étranger j’essayai de donner une bonne image de mon pays mais sans comparer, revenu en France j’ai essayé de ne jamais comparer des faits, des opinions ou des habitudes avec ceux d’un autres pays.  C’est parfois difficile d’écouter en silence les conneries après avoir vu d’autres mondes que le notre.
Souvent même il faut écouter les autres, après qu’ils m’aient demande si j’étai aller dans un certain pays, parler d’un reportage qu’il vienne de voir, ou du voyage d’un ami là-bas… C’est consternant parfois, j’y étais et on me parle de la tele… mais c’est comme ça et je la ferme.
Je suis d’autant plus d’accord avec cette attitude silencieuse car j’ai en plus compris que personne ne pouvait réellement comprendre, ou saisir ce que signifie voyager comme ça, dormir dehors, rencontrer d’autre gens et cultures, et en particulier le côté « outdoor », aventure.
C’est mon père dans sa sagesse encore une fois qui m’a fait comprendre ça petit à petit. Lui lit beaucoup de récits, de marcheurs, et d’aventuriers. Et en autre un texte très intéressant sur la philosophie de la marche expliquant que pour celui qui n’est pas sortis de sa maison sans l’idée d’y retourner, il y a trop de chose à saisir, ça implique trop d’éléments de vie différents pour pouvoir en parler sérieusement avec quelqu’un qui l’a fait.

Tous mes amis et ma famille m’ont dit que j’étais revenu différemment, change, avec une confiance en moi visible et discrète à la foi et une tranquillité générale. (ça a vite changé…)
Je crois qu’on revient aussi tellement changé que la réadaptation au groupe est compromise.
C’est en tout cas comme ça que je me suis sentit.

J’ai donc toujours essayé de ne pas envahir mes amis avec mes histoires, et de me réadapter au leurs. De toute façons je me suis vite rendu compte qu’en plus du manque de compréhension, beaucoup s’en foutaient.

Tellement de choses, d’odeurs, de phrases, de plantes, d’anecdotes de la vie… me rappelait régulièrement cette autre vie (ça c’est toujours d’actualité et c’est la m*rde, des fois on me parle et par exemple je vois un fleuve et la un flash me vient et je déconnecte un petit moment, pensant à ailleurs.)

Je ne sais pas si chercher un taf rapidement en rentrant c’est la bonne chose à faire. Peut être que ça aide à ne pas s’ennuyer, mais ça ne rend pas la réadaptation pus facile pour autant (j’ai bossé dans une usines immenses à mon retour et en déprimant en ne voyant que tuyaux, tôles, lignes droites, couleurs dégeulasse, je rêvais d’arbres).
Les deux sont difficile, faire quelque chose et ne rien faire. Pour moi en tout cas. C’est le retour en générale en fait qui est difficile.

Beaucoup de choses qui avant avaient peut être une sorte d’importance n’en ont plus, et on contraire on attache de l’importance à des choses et des détails complètement à côté de la plaque pour les autres.

Donc pour conclure ce paragraphe et donner un conseil simple et perso : ne rentrez-pas.

Erreurs

Mauvais choix de l’emplacement du bivouac : Par exemple terrain entièrement plat qui s’inonde complètement en cas de grosse pluie, couloir de vents…

Hamac + arbre lisse + pluie : tout est dit, si ce n’est qu’il faut enlever la pluie, l’erreur est dans le choix du lieu. Grosse pluie, j’ai bien vu cette nuit la que malgré la couverture dense des feuilles, l’eau ruisselait sur un des deux troncs si fort qu’ensuite sur les cordes du hamac les cordes gouttière ne supportait plus et un petite piscine est venu se former dans le hamac. Sur l’autre arbre de forme et écorce irrégulière la différence était marquante.

Rivières :
Bon la j’en ai fait plusieurs. Ce n’est pas à prendre à la légère les cours d’eau.
Une bonne chose à se souvenir, c’est qu’ils peuvent être très changeant. Une fois j’ai monté le hamac à environ 5 m des berges du Sumidero au Mexique, le soir l’eau commençait à monter tranquillement, j’ai accroché le sac plus haut sur un tronc. Au matin je me suis réveillé au dessus de l’eau, avec la berge maintenant 15 m derrière.. J’avais pieds et ai pu ranger tranquillement mais il faut faire attention et s’éloigner des fleuves.
Autres exemple beaucoup plus marquant et stupide, toujours sur la montée des eaux. En Bolivie, je trouve une petite rivière que je traverse pour rejoindre une petite ile au milieu, très jolie pour camper. Vous voyez la connerie? En plus je suis en saison des pluies depuis des mois maintenant, mais comme quoi on n’apprend jamais vraiment…
Orage de fou la nuit (au passage oblige de plier le camp et d’attendre sous le poncho), puis au matin surprise! Bloqué à cet endroit avec une rivière maintenant transformée en torrent très belliqueux. J’ai passé toute la mâtiné à essayer peina de choses, créer un passage avec des pierres, accrocher des cordes…
Puis deuxième connerie : j’ai essayé de traverser au mauvaise endroit. 2 m dans l’eau puis emporté par le courant, je me frappe le cul sur une pierre, et continue sur plusieurs dizaines de mettre avant de frapper des troncs et pouvoir sortir de l’eau. J’ai eu beaucoup de chance je crois parce que juste de grosses douleur dans le bas du dos environ une semaine en marchant après.
Pour la petite histoire, j'ai ensuite réussi à détourner un peu de l’eau qui passait de l’autre côté de l’ile en créant un barrage avec des pierres, puis j’ai marché de l’autre côté assez longtemps jusqu’à trouver ou la rivière s’élargissait et était beaucoup moins profonde.
J’étais énervé contre moi après ça, il faut faire attention tout le temps.
Traverser une rivière (mais pas dans ces conditions) ça doit être pensé et réfléchit. Je crois que le mieux c’est en basket, car pied nu on se blesse et on glisse, et les chaussures de marche se remplisse d’eau. Oublier les claquettes.
Une fois en Slovénie, j’ai enlevé les chaussures pour traverser pieds nus, l’eau glaçante me pénétrait jusqu’au os, j’ai cru que j’allais rester bloqué au milieu de ne plus pouvoir trainer ces deux boulets au bout de mes jambes. Attention à ça aussi. Maintenant je me mouille le pied puis le ressort et attend sur la berge que l’air et l’eau fasse leurs effets, puis je m’engage.
Toujours penser que les cours d’eau de par le monde changent souvent, particulièrement dans les endroits en saison des pluies)

D’avoir toujours comprimé le SdC dans sa housse, a je pense contribuer à ce que ses performances baissent beaucoup plus vite dans le temps

.D’avoir moi-même créé une situation à l’encontre de la désescalade et de la résolution douce de conflit, qui aurai pu me couter cher.
. Tous les feux que j’ai voulu allumer un peu trop vite, sans exception, il a fallu recommencer.
. Toutes les fois ou je n’ai pas mis les gants ou j’aurai du. Coupures avec le couteau, éraflures sur la végétation, brulures des cordes sur les mains en voulant faire descendre le sac… (Je sais)
. Toutes les fois ou j’aurai du mètre les guêtres et ou la flemme m’a fait les laisser dans le sac. Déchirure sur le pantalon, humidité, boue sur les chaussettes.
. D’avoir trop attendu parfois le soir en hiver de mieux m’habiller alors que j’avais froid. Il est bien plus facile de garder la chaleur que d’en recréer une fois perdue.
.D’avoir monté le tarp trop à la légère, et devoir se lever a poil retendre des cordes sous la neiges (de rares fois parce que vite appris la leçon du coup)
. Tous les mouvements brusques, irréfléchis, les actions peu pensée sous le coup de la fatigue ou l’énervement, ou tout simplement de la bêtise.

Techniques

- Nœuds qui servent
-Le nœud de sibérien, comme point de départ quasiment tout le temps. Se fait et se défait à une vitesse folle, jusque la aucun des miens n’a lâché.
-Nœud tendeur, bien sur. Avec 3 4 ou 5 tours pour qu’il soit plus ou moins dur.
-Nœud de prussik, pour le tarp mais aussi pour accrocher quoi que ce soit sur une faitière sans que ça bouge.
-Nœud de pêcheur, pour joindre deux cordes, faire des bracelets, etc… très solide si double, pour faire de grande faitière par exemple.
-Papillon des alpes. Rapide pour obtenir une boucle sur une corde déjà tendu, pour accrocher quelque chose. Permet également de raccourcirez rapidement une longueur de corde ( collier par exemple)
-Nœud d’écoute, facile et rapide à faire pour joindre deux cordes même différentes. Facile à enlever aussi si bien serre « à plat ».

Pour ranger une corde je l’enroule en 8 autour du pouce et de l’auriculaire, puis enlevé le petit doigt, entoure le tout de quelques tours de corde puis passe le dernier bout de mou dessous. Ca a toujours tenu comme ça et se défait facilement.

Amadou, bois gras et technique de feu
Je regroupe la tout ce qui sert ou aide à démarrer un feu, attraper une étincelle de firesteel ou simplement cramer assez longtemps pour que le reste du bois prenne.
Ainsi que deux trois technique sur le maintien d’un feu. Comme pour tout le reste, je ne suis pas spécialiste, mais avec la pratique et la patience j’ai acquis une bonne connaissance et compréhension de tout ça.

Bois gras. De pin de préférence. Fine poussières + copeaux
Je ne sais pas si c’est une règle générale mais un ami bucheron m’a donné une astuce pour différencier rapidement les pins des sapins sans connaissance des arbres. Le sapin à une forme « logique », il ressemble souvent à notre sapin de noël avec sa forme pyramidale. Il a des branches droite souvent et repartis correctement autour du tronc. Le pin est beaucoup plus bordeliques, pousse comme il veut/peut, en en fonction des espèces. A la différence du sapin qui possède une écorce plutôt lisse, celle du pin est souvent irrégulière et creusée de tranchées.

J’avais constamment avec moi quelques morceaux de bois gras dans un zip lock et m’arrêtai pour en récolter des que j’en trouvai, ça me facilitait l’allumage du réchaud à bois souvent et j’en avais en réserves pour les périodes sans que j’en trouve.

Ecorce externe fine de bouleau, récolte à la main puis broyage ou grattage avec une lame, attrape une étincelle directement. Ecorce interne fine de certain arbre. Ecorce de sapin.
 Le bois pourrit et sec sur un arbre mort sur pied, broyé dans les mains.

Toutes les herbes séchées, même en conditions humide. Passer sa main, tout ce qui s’arrache sans forcer c’est bon. Les broyer également. Les épines de pins sèches également.
Beaucoup d’herbes fluviales en pays tropicaux, type roseaux, immense et bien sèche.
Feuille morte en surface, barbe de vieillard, petit duvet qu’on trouve sur les plantes (souvent avant floraison)

Les compresses de coton déchirées (mélangées avec un peu d’alcool du réchaud c’est encore plus efficace), parfois la m*rde qui s’accumule au fond des poche. La ficelle décortiquée (naturelle, la synthétique brule mal et pue) type sisal.

Le gel antibactérien bacide, une goutte s’enflamme en deux seconde s’il ne fait pas trop froid.

Dans la forêt en Equateur j’ai trouvé des arbres (qui ne ressemblent pas au résineux que je connais) qui secrètent une résine blanchâtre que je récoltais cristallisé sur le tronc comme on ferai sur des pins. Réduite en poudre ça brule longtemps.

Prendre le temps de faire des featherstick ça marche bien. Même si c’est plus long je préfère fendre du bois en brindilles.
Les branches mortes sur les arbres c’est efficace.
Avec du bois gras c’est encore mieux, mais ça fume plus (à savoir quand on utilise le réchaud)
Plancher sous le feu pour le démarrage, c’est le jour et la nuit
Bien entendu on transporte un paquet de truc qui peuvent aider au démarrage dans le sac. Je garde par exemple tout les emballages carton, de pates etc… pour allumer rapidement le réchaud.
Mouchoir et PQ effiloché ça marche très bien.
La scie est efficace pour récolter directement de la sciure de bois gras.
La construction et le maintiens du feu est quelque chose d’instinctif, qu’il faut simplement retrouver. Moi c’a m’a pris du temps et des erreurs pour « comprendre » le feu. Plutôt que de se pencher sur la théorie, ce sujet en particulier mérite d’aller pratiquer. J’ai l’impression qu’ensuite avec le temps vient une sorte de compréhension inconsciente du feu. On sait où et comment placer un bout de bois pour l’alimenter, parfois on soulève juste un peu une branche et tout repart ! On apprend à faire des feux petits, en optimisant le bois à disposition. Ca devient presque naturel de savoir quel bois va servir ou non. De reconnaitre en passant le nez sur le cœur celui qui est bien sec, de savoir quel quantité de brindilles suffissent pour enflammer le bois mouilles.
Il n’y a pas de méthode parfaite, cela dépend beaucoup du type de bois présent, mais dans tout les cas une règle absolue : prendre son temps, surtout en cas de conditions difficiles.
A chaque fois que j’ai voulu aller trop vite, je me suis plante. Prendre deux heures dans le ramassage et la préparation du feu c’est un allumage en 10 minutes. Vouloir aller trop vite c’est passer 30 min + 30 min …
Le firesteel, c’est pour s’entrainer, commencer un feu depuis le début, et comprendre sa construction. Evidement le plus simple et le plus logique reste d’avoir de(s) briquets au sec. Même mouilles les briquets Bic fonctionnent après avoir passé la molette sur le pantalon, et avec des mains sèches.

Faire des petits feux, ça devient vite une habitude et ça n’a que des avantages. Premièrement c’est très fatiguant de ramasser du bois en quantité suffisante quand on est seul. Et en réalité pour l’utilisation que j’en fais c’est plus que suffisant. Ca réchauffe ou éclaire très bien. Permet de cuisiner même sans faire pleins de braises. C’est même possible de faire un feu rapidement, en utilisant des bois qui brule vite et qui ne laisse pas beaucoup de braise (buche fendu en bâtonnets c’est parfait), puis de l’éteindre de façon sécurise, d’effacer les traces et de continuer la route.
Un petit feu est beaucoup plus contrôlable, s’étend complètement en quelques minutes.
Avec quatre branche de 4-5 cm de diamètre plantées dans le sol, on peut faire comme avec une buche suédoise, un petit feu puissant / support pour la gamelle ou le mug, faire un petit café par exemple et s’éteins très vite.

En découvrant mes premières forêts tropical, j’ai perdu toutes mes capacités à faire un feu au début, puis le destin m’a mit après 3 échecs sur le chemin d’un vieux paysans, qui sans même que je lui demande, m’a indiquer de le suivre et à la machette m’a montré quoi récolter pour « calientar las tortillas ». J’ai compris ce jour la que je devais réapprendre (avec les mêmes principes de bases) l’art et la manière d’allumer un feu dans certains lieux. Il se peut que ces forêts abondent de bois à cramer, ou au contraire soit tant humide que tout est pourrit.


Préparer et allumer un feu est une tache que je préfère faire calmement et méthodiquement, je me suis rendu compte avec le temps que même si je fais ça automatiquement une fois le camp monté, ce n’est pas une course à l’allumage puisque ce n’est pas la première flamme en réalité qui me fait dire ça y est le feu à pris. C’est plutôt une marche tranquille, avec ses étapes qu’on ne peut pas bruler. Choisir le bois puis le préparer, faire un plancher etc…. même quand les conditions plus favorables permettes un allumage parfois ultra facile, c’est toujours intéressant de faire les étapes correctement.

Fendre de bois
Juste quelques petits techniques que j’utilisai, en particulier avec deux « petit » couteaux. J’ai en fait beaucoup pratiqué ça pour utiliser mon réchaud à bois.
Utiliser la pointe avec le couteau vertical en tapant par le cul pour arriver à des allumettes très fines, je trouve ça plus efficace et précis que de fendre horizontalement.
Pour la retente de grosse buche, je taille d’abord 4 côtés de la taille de la lame du couteau à peu près, ce qui réduit la taille de la buche et lui donne une forme rectangulaire plus facile à travailler.
Autre technique bien sur, le coin en bois. C’est long mais la technique d’avant aussi.
Utiliser les muscles en tirants et en bloquant la lame, c’est explique plein de fois sur le forum mais qu’est ce que c’est efficace. Ca permet d’arracher des copeaux bien assez gros pour remplacer les allumettes dans le réchaud.
Il vaut mieux se casser la tête à trouver et découper avec la scie une belle section de bois avec les fibres droites et sans nœuds, plutôt que de galérer super longtemps à refendre un truc qui n’en fait qu’à sa tête.
Le couple scie pliante/couteaux, c’est très bien.

Pêche
Alors pour ça, je ne suis pas bon du tout…. Mais j’ai essayé.
Mon matos de pêche c’était des hameçons acheté par-ci, par-là, et du fil à coudre souvent. Avec un petit bois pour flotteur. Pour les appâts… parfois un vers trouvé là, parfois une araigne attrapé. Peu de résultats avec ça, mes seules touches sont avec de la pate farine/eau tout simplement, je fais des petites boulles que j’enfile sur l’hameçon.
Parfois je laissai trainer la ligne avec un flotteur fait d’un petit bout de branche. Mais les poissons bouffaient toujours l’appât avant que je n’ai le temps de sortir la ligne. Par contre fabriquer une canne avec une branche présente un réel intérêt, avec un petit caillou pour poids, et la ligne reste tendu, je joue un peu avec, et je peux la sortir rapidement en cas de touche. C’est la seule façon qui m’a permit de choper quelques trucs. Encore une fois pas souvent, j’aurai du plus pratiquer la pêche je pense, comme tout le reste c’est quelque chose qui s’apprend avec le temps et la pratique, et ça devient instinctif. Je ne sais plus qui dit qu’il y a une légère différence entre pêcher et attendre sur le rivage.
Une fois j’ai réussi à assommé un poisson avec un bâton, attiré par le faisceau de ma lampe.
Dans les montagnes au Pérou je suis tombé sur une famille de 8 personnes environ, au bord d’un gros torrent. Très sympathique le père m’invite à monter mon camp pas très loin et partager le repas. La famille vivait dans deux sorte de tentes pourries, car la petite maison d’une pièce ( 10m2 ..) était en mauvais état.
Puis pour manger et ben on va pêcher parce qu’il fait presque nuit, le père, son seul fils de 6 ou 7 ans et moi. Je vous explique même pas à quel vitesse le gamin sortait les poissons de l’eau, comme un jeu. Au milieu de ces grosses pierres sur la rivière, sautillant de lieu en lieu, il lançai sa ligne, me racontai deux trois trucs et hop, un poisson qu’il préférai que j’assommé moi car avec des petites mains il n’y arrivai pas. C’était fou, j’ai réussi à pêcher ce jour la, plus que d’habitude, et surtout grâce aux conseils du petit, qu’il me donnai sans même se rendre compte qu’il m’instruisais. C’était son jeu, mais aussi la nécessité réelle, de cette famille, car cette nuit la on n’a mangé que les poissons attrape juste avant, avec des pates que j’avais. Ils ne possédaient pas grand-chose d’autre qu’un peu de farine et le père me disais qu’avec de l’huile ca serai meilleur. Au final la pêche de ces deux est donc le seul moyen de subvenir au besoin direct de la journée, et je n’ai pas compté mais personne n’a manquer de poisson ce soir là.


Cueillette
J’ai pratiqué la cueillette à quelques reprises en Europe. Ce n’est cependant pas très compatible avec la marche, et n’ayant jamais fait de camps fixe pendant cette périodes, ni même me reposer une journée, j’ai pu m’essayer à la cueillette certains après midi après avoir monté le camp tôt.
J’avais avant le départ effectué des recherche sur internet et grâce au livre de couplan, puis sélectionné une dizaine de plantes trouvable partout ( amaranthe, plantain, oseilles sauvage et des montagnes, pourpier, stellaire, violettes, alliaire, mâche, chénopode, ortie, pâquerette, mauve, lamier, bardane, pimprenelle ) , je me suis fait une fiche récapitulative de leur parties comestible, le moments de l’année etc… et une autre feuille avec un patchwork de photo tout con au cas ou.
J’évitai tout ce qui était proche des routes ou des champs quand je récoltais bas.
Pour les bivouacs dans les broussailles c’était parfait. Je cueillais les partie haute et propres des plantes ou bien pour celle au ras du sol en vérifiant la présences de défections d’animaux aux alentours, ou même de simple trace.
Ca prend beaucoup de temps la cueillette, la préparation également, que ce soit racine, feuille ou tige, pour la cuisson ça dépend, très rapide à l’eau ou en chapatis. Plus long pour faire des soupes épaisses. Tout ça pour un apport calorique faible, mais du gout (parfois…)
En changeant de continent je n’ai plus essayé la cueillette de plantes sauvages, mais par contre bien plus celle de fruits, sauvages ou pas, légumes, cannes à sucre…


Station service
Un jour en marchant le long d’une route en Grèce, je tombe sur un panneau indiquant et donnant deux trois explications sur la via Egniata, routes servant à l’époque au transport et au commerce entre l’Italie et la Turquie actuelle.
Ce panneau, en plus d’expliquer tout ça, précisait que sur la route, tout au long du voyage, on trouvait des auberges faites pour accueillir les voyageurs. On y trouvait toutes les nécessitées (nourriture, nourriture pour chevaux, eau, hébergements, réparations, soins…)
Ca m’a aussi mis un group coup à la fierté de lire que ces auberges entaient placée à « distances correspondant à une journée de marche » à savoir 50 – 60 km… On est vraiment des merdes maintenant.
De nos jours les stations services sont je pense ces auberges d’autrefois pour le voyageur, en particulier en autostop. Elles sont placées à des endroits stratégiques (pour raison lucratives bien sur) sur les axes de communications.
La différence est qu’elles appartiennent à des groupes et des enseignes immenses de nos jours.
Alors moi j’en profite autant que je peux sans aucune gène.
Ce sont de bon point de chute entre deux voitures en autostop. Ca permet de ravitailler, c’est facile d’arrêter un autre véhicule d’ici. Et dans le cas des stations de campagnes, on peut souvent dormir assez proches en étant dans la nature.
En plus de trouver bien sur des toilettes, de l’eau ( pas toujours potable ), parfois des douches, de la nourriture et des cartes ; je profite souvent pour rafler tout les petit sachets de sucre, sel, poivre etc… distribués gratuitement.
Il y a souvent l’électricité dans les toilettes, pour recharger l’appareil ´photo.
On vous laissera téléphoner en cas de besoin.
Surement passer la nuit dans un coin en cas de grosse intempérie.
Certaines stations services sont réservé au routiers, il y en a beaucoup aux états unis, c’est un régale pour la pêche aux longues distances, et un routier sympas il vous laissera utiliser sa carte de douche.

Radeau
Alors qu’est ce que ça fout là ça!?, c’est pas forcement les techniques utiles immédiatement pour voyager, et je suis tout sauf un expert en la matière, je n’y connai(sai) rien.
Simplement le désir d’aventure et les circonstances on fait qu’en Bolivie j’en ai construit un pour m’engager sur le fleuve Beni dans la région du même nom. Je viens la simplement donner mon retour sur cette expériences.

Premières réflexions sur le sujet, c’est pas comme dans une bande dessinées. Quand l’idée de fabriquer un radeau a commencer à germer, une première pensée m’est venu à l’esprit, l’idée d’un radeau léger fait d’une vingtaine de petits rondins, qui flotte bien et super maniable, et bien c’était surement très loin de la réalité. Je m’imaginais m’assoir sur un gros tronc dans une rivière, j’étais sur que le tronc s’enfoncerai dans l’eau, il faudrait donc plusieurs troncs pour supporter un homme, le sac et des provisions. Et cette première idée m’inquiétai… je voyais déjà plus un radeau comme celui d’Aguirre de Werner Herzog, gros et massif (pour une personne bien sur).

C’est arrivé à Rurrenabaque en Bolivie que j’ai décidé qu’ici serait le lieu pour en faire un. (Pourquoi ici ? circonstances du voyages oui, mais en tout cas je m’étais assurer de deux chose avant, que le fleuve soit « plat », c’est-à-dire sans rapide, en saison des pluies pas de problème ; et en deuxième, du temps jusqu’à la prochaine zone accessible par routes, à savoir 1 mois environ selon les locaux, mon but c’était pas de croiser du monde.)
Je rencontre un charpentier et en parlant de mon projet lui me raconte que le meilleur bois est le « balsa » en espagnol. Je ne sais pas ce que c’est en français, si c’est le même. Arbres hauts et très clair, on trouve les troncs emportés par la montée des eaux dans les virages des fleuves. Ils sont très clairs (quasi blanc) et léger pour leur taille comparer à d’autre essence de bois.
Effectivement le fleuve traine un paquet de végétation, et trouver les troncs fut plutôt faciles. Les sortir de l’eau un peu moins mais surtout les ramener sur la plage où je pouvais faire mon radeau. Deuxième réflexion sur la construction d’une telle embarcation : les matériaux ne se trouvent pas toujours sur un site propice à la construction et la mise à l’eau. En effet j’ai du sortir les troncs sur une sorte de petite falaise de 3m à cause de la chute du terrain par l’érosion avec le niveau de l’eau élevé. J’en ai trainé 2 sur mon épaule, l’autre côté trainant par terre, sur le km qui me séparait de la petite plage pour construire le radeau. Très long et très dur, j’en ai gardé des marques sur l’épaule longtemps. Puis pour les 3 autres j’ai donné un coup de main à des jeunes qui passaient avec une camionnette pour la charger en cailloux du fleuve, en retour ils m’ont embarqué les derniers troncs jusqu’à la plage. J’avais choisit ce lieux de construction pour l’accès à l’eau facile bien sur, pouvoir dormir pas trop loin, et la présence ici à beaucoup de ressource plus petite pour la construction (perches, cales, etc…)

Construction : une fois les 5 troncs sur la plage, j’ai commencé à les rassembler et les ajuster pour voir comment les mettre en place. Petite remarque à ce niveau, il est surement bien plus facile et logique de construire le radeau directement dans l’eau, on peut manipuler et attacher les troncs facilement. Mais je n’avais pas à disposition de berge où le courant n’était pas trop fort et ça aurait été difficile dans mon cas.
J’ai dispose un tronc plus gros que les autre (30cm) au centre et les 4 autre plus fin (20cm) sur les côtés.
Avec la machette et la scie j’ai taillé des encoches rectangulaires pour y glisser des branches en bois transversales. Puis j’ai attaché le tout avec les cordes. J’ai posé une grosse buche sur l’arrière pour pouvoir m’assoir. A l’avant j’ai posé une plaque de bois trouvé dans des déchets pour faire une plate forme pour le sac et les provisions. J’ai créé une sorte de support avec des bambous pour pouvoir y poser le sac debout dessus et l’attacher et le sécuriser. J’ai fixé deux perches à l’avant et à l’arrière attachée par une corde faitière pour pouvoir y fixer le tarp en cas de soleil trop fort ou de pluie. La perche près de moi à l’arrière servait également à y accrocher en hauteur les objets que je voulais accessible (eau, appareil photo, machette…)
J’étais donc placé moi à l’arrière du radeau, avec le sac, les provisions et l’eau à l’avant mais pas tout au bout, pour équilibrer le poids. On m’avait donné une vieille rame da barque retaillé à la machette pour enlever le bois pourrit.
Je n’utilise que des grands sacs poubelles résistant pour protéger sac et nourriture.
J’étais prêt !!!... Mais il était tard, et j’ai repoussé le départ au lendemain. Je ne dormais pas avec une vue direct sur le radeau (trop proche sur la plage de la rivière en saison des pluies), et au matin, surprise : coups de machette, cordage coupé et volé. J’étais dégouté. Je suis revenu voir l’ami charpentier qui m’avait donné la vielle rame, et la plaque en bois pour poser mon sac. Son employé est allé voir un pote mécanicien et m’a ramener un sac rempli de morceaux de pneus de camions. Découpé correctement (droit sinon la moindre altération crée une faiblesse dans le caoutchouc) avec le mora, j’ai remonté rapidement le radeau le matin avec ce nouveau système, moins fiable au niveau des nœuds mais en fait réellement efficace comme je m’en rendrais compte car souple. Lors des à-coups, des vagues ou de mon corps en bougeant, les éléments du radeau bougeaient un peu séparément de façon surement moins brusque qu’avec un cordage statique.

Vers midi je me lance à l’eau, avec mon ami charpentier et deux de ses potes, qui me regarde comme si j’étais un fou (depuis le début de mon projet), mais un fou heureux et confiant.

Je ne me faisais pas trop de souci pour moi, sachant nager et ayant vérifié avant avec les locaux qu’il n’y a aucun rapides sur le fleuve. Je me faisais par contre beaucoup de soucis pour mon sac. En pensant que si je le perdais au fond de cette eau boueuse c’étais la fin du voyage. Je l’avais amarré solidement à une structure de bois sur le radeau.


Apres les premier coups de rame pour m’éloigner du rivage ma première pensée fut « put**n mon sac sur l’eau put**n !! Mon sac sur l’eau » je n’étais pas rassure pour ça. Puis ma deuxième pensée fut en fait la troisième réflexion principal sur les radeaux, et on en revient à « c’est pas comme dans une BD » : une fois sur l’eau, c’est aussi stable qu’une coquille de noix dans un lavabo si tu fais bouger l’eau avec la main.
En effet ça bouge, énormément. Dans mon cas le radeau était long donc pas de problèmes à ce niveaux la, mais les 5 troncs en largeur ne suffisait pas à supporter le mouvement de balancier. Le deuxième jour je m’arrêterai pour rajouter deux troncs et passer ainsi sur une surface plus large. La différence était marquante. Mais ça reste très instable, ce petit bout de machin au milieu d’un fleuve énorme.
Au milieu, pas toujours justement. Alors à propos de la navigation. Seul avec ma rame c’était très physique pour moi de manier l’embarcation (avec gants sinon ampoules assurées), j’essayais donc de suivre les lignes de courant sur le fleuve, qui ne sont jamais au même endroit semble-t-il. Parfois je longeais les bords, parfois en plein milieu. Ca me permettait d’avancer sans (trop) m’épuiser. A l’inverse je devais être très vigilant et anticiper bien à l’ avance de sortir de ces couloir justement, en cas d’obstacle, car c’était tout aussi dur, seul avec ma rame…
Une autre réflexion c’est qu’on se fait chier, quand on rame pas. J’ai passé de longues heures assis ou debout au soleil à regarder défiler la forêt.
Le danger principal (et les locaux m’en avait avertis) ce sont les « palisada(s) » les palissades, faites de tronc et branches emportés par les crues du fleuve en amont, puis qui vienne se planter au fond de l’eau. D’autre branche viennent s’accrocher ensuite etc… On voit souvent à peine le haut des branches dépasser. Il faut à tout pris les éviter. La robustesse du tronc central du radeau a fait que j’ai réussi à en traverser quelque un, mais une fois l’avant du radeau est resté bloqué pendant que l’arrière continuai dans un mouvement circulaire, emporté par le courant. Le radeau commençait à pencher sous mon poids et j’ai sauté à l’eau pour éviter que le sac ne tombe.
L’autre danger c’était les tourbillons, difficile d’en sortir une fois dedans, et ça aspire le radeau dans une scène pas du tout agréable à regarder (c’est assez mystique et effrayant ces conneries.)
Si les berges sont hautes s’en éloigner, car l’érosion emporte des morceaux énorme de terre qui tombe dans l’eau, c’est très fréquent, on a vite fait de se faire assommer par un arbre ou emporter par les vagues. Au contraire en naviguant au milieu du fleuve, le risque c’est de perdre le sac sans aucune chance de le ramener sur la rive.

Fin de la petite histoire cette expérience s’est arrêtée pour moi le 7eme jour.  Le 6eme au matin je me lève avec un mal de tête horrible, je pensai que c’était du à une piqure de guêpe que j’avais reçu la veille sur le lobe de l’oreille. Naviguer était bien trop épuisant et aggravait mon mal de tête. Je tombe en fin de journée sur un abri de pêcheur fait de bâches. Voila bien 3 jours que je ne voyai plus personnes et j’étais plus que ravi, je me suis arrêté et là il y avait 2 hommes et un enfant, qui ont vite pensé à la dengue. Je passerai la nuit sous mon tarp à côté d’eux, à gémir comme un animal jusqu’au matin, le corps gelé et la tête bouillante. L’un des pêcheurs revenait en ville le jour suivant (laissant l’autre et son fils isolés sur cette berge 2 semaines, ils passeraient noël ici), j’ai laissé mon radeau et je suis rentré avec lui dans sa barque à moteur, un jour entier de voyage de retour, puis une semaine à supporter cette fièvre indescriptible. L’erreur est surement dans les vêtements inadaptés et le peu d’utilisation du répulsif.
Je me rends compte que j’ai souvent fait le con dans la jungle et que ça me pendait au nez, même si je crève de chaud, que je transpire beaucoup et que ce que j’aimai c’était me balader en caleçon, des habits couvrent et surtout une chemise à manches longues aurait été plus adapté.


Questions et changement de matériel

Voila le matériel que je pense changer dans le futur (ou ai déjà remplacé.) Pour le reste, je partirai surement avec la même chose.
-Sac à dos, pour un sac encore plus robuste, moins large. Je suis tombé sur le karrimor sabre 60-100 et après l’avoir mis sur le dos je suis passé à la caisse. Avantages et inconvénients, je pense que j’apprécierai la robustesse supérieur, le confort et la forme, mais regretterai surement beaucoup le fait de pouvoir ouvrir le sac n’importe comment, certaines fonctionnalités, beaucoup moins pratique ce karrimor.
-Pantalon, pour un plus aéré et respirant, mais toujours robuste et sobre. Comme le keb de fjallraven. Plus aéré et souple, et très versatile avec ses ventilations, surement aussi plus fragile.
-Moustiquaire, pour quelque chose de plus fiable, c’est indispensable. Je pense peut être la fabrique car je ne trouve rien de satisfaisant.
-Polaire, je ne sais pas trop pour quoi encore…
-Couteau, il faut que je trouve un plate semelle, absolument, toujours petit, mais robuste. A l’heure actuel je n’ai pas trouvé ce que je recherche.
-Chemise, car la simple chemise en coton, même customisée, colle à la peau des qu’elle est mouillée, sent mauvais et est désagréables au contact, et je n’imagine même pas avec des manches longues, ce que je dois pourtant trouver et m’y faire. Je pense essayer d’autres matériaux plus techniques.


Voici certaines des questions que je me pose pour repartir. J’ai bien sur déjà fait beaucoup de recherches moi-même, et parfois trouvé une/des solutions, que je présente aussi. Ca permet d’avoir une idée global de ce que je veux faire évoluer, ou pas justement.

Moustiquaire : le problèmes est plus haut, la moustiquaire n’est pas assez efficace et encore moins avec le hamac.
J’ai trouvé les plan sur internet dispo ici et ailleurs sur la fabrication de moustiquaire qui enveloppe bien tout le hamac, etc-ce la meilleur solution? Fermer la moustiquaire par un système en dessous (type cordelette avec bloqueur accessible depuis le hamac) est il plus efficace que d’avoir une longue moustiquaire qui touche le sol?
Je ne veux pas passer au hamac moustiquaire intégrée pour pouvoir aussi l’utiliser au sol. Je crains la solidité aussi, et puis j’aime bien mon hamac.
Un critère important est bien sur le maillage car en fait beaucoup de moustiquaire dans le commerce ici ne sont pas adapté aux insectes dans les pays tropicaux. Une moustiquaire de maison en Amérique central c’est presque opaque comme un tissu.
A part la nano machin pyramide de sea2summit y’a pas grand-chose.
J’ai pensé aussi à un système de scratch par ex et d’une moustiquaire accroché au bord du tarp tout autour. Elle serait bien pus grande forcement, mais j’aurai plus d’espace de vie (tout le tarp et pas seulement un petit rectangle).
Ou trouver du tissu avec un bon maillage ? Parce qu’au final je me vois finir à la coudre à la forme et aux dimensions voulu.

Tapis de sol : je reprendrai un arkmat, c’est quasiment sur tellement je l’ai apprécié. Par contre j’aimerai bien remplacer l’autogonflant thermarest. Beaucoup de gramme pour une utilisation pas constante, toujours le risque de crevaison.
J’ai regardé d’autres autogonflants, mais je commence aussi beaucoup à penser à trouver un autre rigide et le coupler avec le arkmat pour le grand froid. Peut être un rigderest ou un truc comme ça. Ca serait assez efficace ou je rêve ? Parce que l’autogonflant c’est efficace au niveau thermique en effet.

En hamac, où poser son sac? Hamac filet? Autre solution?
J’ai presque toujours laissé mon sac au sol en dormant en hamac, et parfois avec un résultat le matin assez chiant, humide, plein d’insectes…
Je n’arrive pas à me résoudre à emmener un hamac filet simplement pour ça, et non plus à pendre mon sac par la poignée s’il est charge et lourd.
Pas d’idée pour l’instant.

Remplacer crochet hamac
Même si j’ai beaucoup apprécié cette solution pour sa simplicité, j’aimerais remplacer les deux crochets du hamac qui sont en fait la seule chose lourde de l’objet. Je me suis renseigne sur les types de nœuds que je pouvais faire. Ou bien la solution d’insérer un morceau de bois comme calle dans la boucle du hamac.
Le nœud de hamac est assez simple en fait puisque c’est un nœud d’écoute classique, réalisé en passant une double longueur de corde dans l’œillet du hamac et faire le nœud d’écoute avec cette double longueur. A la fin tirer en serrant vers le bas par contre, à l’inverse du nœud classique.

Lampe
Déjà mentionné dans la partie matos. J’aimerai bien trouver une lampe simple et robuste comme la petzl, avec une durée de vie des piles importantes (primordial), mais qui éclaire peut être un peu plus. J’ai déjà quelques idées mais on ne peut pas faire confiance aux caractéristiques de ces produits avant de les avoir testé soi-même.

Polaire
Alors là ça m’enmerde quand même. C’est tout con pourtant, mais je ne sais pas quoi reprendre. La mienne n’était pas assez chaude, clairement, mais j’ai beaucoup aimé avoir une sorte de coquille dont je me foutais un peu d’abimer. J’aimerai emmener le woolpower 400 car je n’ai aucun doute sur ses capacités mais je suis presque sur de l’abimer. A prendre avec une « coquille »genre veste en coton, mais qui rajouterai beaucoup de poids alors. Et puis je ne me vois pas l’utiliser comme oreiller par exemple du coup. Je réfléchi encore.

Gants
En cas de température très froide, j’avais je crois un bon équipement pour tout le corps sauf peut être les mains. J’ai déjà été limite avec simplement sous gant, mitaine et gant en laine. Mais j’ai toujours été réticent à emmener une paire de plus thermique de gros gant ou de moufles. Je sais qu’il faudrait quand même remédier à ce détail. Je pense à des trucs comme une autre couche intermédiaire de sous gants… Ou bien une paire de gants légers imperméables, mais je pense pouvoir utiliser des gants de travails comme coquille extérieur en cas de besoin.

Sac de couchage [question abandonnée], j’ai réfléchi, j’ai cherché, parce que même si je l’adore ce sac, en 18 mois sa taille je vous assure qu’elle rend un peu fou. Et puis le problème majeur c’est que le synthétique ça ne résiste pas au temps et aux lavages. J’ai même failli succomber et acheter un duvet tant le ratio poids/chaleur est meilleur. Et puis j’ai réfléchi deux secondes, à ma façon de voyager, aux différentes galères, à ce qu’avait endurer mon SdC, et j’ai copris que ce serait impossible, ou bien avec sursac, ou une tente, et c’est pas mon truc. Et puis j’ai aussi compris qu’il n’y avait pas d’autre produit actuellement qui combinait aussi bien robustesse, efficacité thermique, sobriété et je-m’en-foutisme, important dans ce genre de trip. Je me suis fait à l’idée que ça serai lui le prochain sac aussi.
Si vous avez des idées je suis preneur mais je ne crois pas que je puisse être aussi facilement infidèle après ce qu’on a traversé.


Merci

Tout ça c’est grâce à vous. Si si… (et donc pour vous aussi), à David, qui a créé ce lieu d’échange devenu unique, comme à tous ceux qui ont partagé leur savoir ici un jour, les anciens et les anonymes ou bien acteurs éphémères.

Mais bon avant on va dire que ca fait aussi conclusion non ¿

Donc pour conclure, (simplement) : j’espère que certaines personnes trouveront la dedans ne serait-ce qu’une astuce, ou une réponse à une question qu’il se posait, concernant le voyage longue durée ou le bivouac sauvage. C’est l’unique but de toutes ces pages. J’ai tellement profité des récits d’autres avant moi pour m’instruire, j’ai voulu ici apporter un peu d’expérience et du vécu.
En relisant je me rends compte parfois que c’est peut être n’importe quoi ce que je raconte, j’ai essayé de parler de choses utiles et parfois d’illustrer avec un exemple pour mieux expliquer (et aussi parce que on se ferait chier avec de la théorie pure.) Il y a surement d’autre chose dont j’aimerai parler mais il faut bien s’arrêter, et puis j’ai du en oublier dans le processus. Je prendrais le temps de répondre s’il y a des questions puisque j’en ai posé moi aussi.


Deux choses sur lesquelles j’aimerai m’attarder mais finalement ça n’a pas sa place:
Il faut pas grand chose en réalité pour entreprendre un voyage comme ça, s’instruire intelligemment, de l’humilité, et puis mettre le pied dehors, c’est tout. Seulement avant on le sais pas.
Toutes les infos sont déjà disponibles, écrites par la générosité de gens avant nous, et en particulier ici, sur ce forum, où certains ont en plus pris le temps de les clasés. Cherchez, voila.

[Fin de la conclusion]

Un voyage est beaucoup de choses, on dit qu’on le rêve, qu’on le vit et qu’on s’en souvient. C’est plutôt juste en effet car ce sont des étapes très différentes en y repensant. Ce qui m’intéresse ici c’est la période d’avant le départ. Ce sont pour moi de bons souvenirs et j’y repense souvent avec nostalgie. Tous ces petits détails qui composent une vie, la route du boulot, la ville, mon appart. Et parmi tous ces souvenirs il y a et aura toujours celui de ce site tout vert (je l’ai toujours vu comme ça dans ma mémoire) devant lequel j’ai passé des heures à m’instruire sur pleins de sujets.

C’est assez difficile de poser des mots concrets sur ce qu’apporte un voyage comme ça, sur l’expérience vécu. Par exemple j’ai lu quelques livres et récits de voyageurs depuis mon retour, je ne comprends pas forcément toujours tout, ni ne me retrouve dans les émotions décrites.
C’est quelque chose d’assez personnel.
Et j’ai beau croire que tout le monde devrait faire ça, je me suis rendu compte que ce n’était pas le cas. Ca dépend des gens.
Je conseillerai simplement, à ceux qui ont l’impression d’avoir fait le tour depuis un moment, et de ne toujours pas se sentir à leurs place, alors si prenez un sac et barrez-vous. N’importe où. Elle est peut être ailleurs votre place ; ou bien elle n’existe nulle part, et alors soyez reconnaissant d’avoir des pieds (et un sac…)
Il se passera toujours quelque chose sur la route.
Le faire de façon très « sauvage » ou pas, après peu importe, c’est un choix, ça demande juste un peu plus de connaissances et un peu de matos.

J’aimerai vraiment faire comprendre à ceux qui ont fait et font toujours que le forum est ce qu’il est, à quel point je suis reconnaissant. A quel point le moindre petit message peut servir. J’avais des centaines de questions avant de partir, j’ai pu trouver toutes mes réponses.
Ici c’est un recueil de savoir d’utilité publique. Et quel savoir ! Du vécu et du concret.
Si l’objectif premier est de prolonger la vie, il est plus que remplis dans mon cas. Les connaissances acquises ici ont préservé ma vie tout au long de ce voyage. Ma santé et mon intégrité. Je n’exagère vraiment pas et même mes proches savent à qui je dois d’avoir pu entreprendre ça (en plus de ma bonne étoile ou mon totem ou je sais pas quoi…)
Mieux que ça vous m’avez permit de faire ce que je voulais, d’explorer presque sans limites. D’aller faire le con comme j’aime l’appeler. De pouvoir aller un peu de partout et d’avoir des connaissances pour s’en sortir alors que je n’avais aucune expérience.
J’ai longtemps pensé que ce cahier des charges « orgueilleux » n’était pas réaliste pour un débutant en tout ce qui concerne le voyage et la vie dehors.  Quand j’ai découvert ce site, j’ai agréablement trouvé altruisme, pragmatisme, et probablement toutes les infos nécessaires à la vie sauvage. Nécessaires en tout cas pour développer un état d’esprit et des connaissances qui seront les fondations pour évoluer.
J’ai eu des galères et quelques accidents que j’ai su géré grâce à ce que j’ai apprit ici et en stage. J’ai eu surtout beaucoup de beaux moments de vie dans la nature, grâce aussi à ce que j’ai appris ici.
En fait ce que j’ai appris ici, c’est du bon sens dans les bois.

Ca devient très long…

Alors merci à tous.
En particulier à David et Guillaume, sans oublier Karine.

01 octobre 2016 à 12:34:26
Réponse #6

VieuxMora


Bonjour e li e

Je n'ai pas tout lu.
J'y consacrerai le temps qu'il faut.

Mais d'ores et déjà un énorme MERCI
Si le forum t'a apporté, ton retour le lui rend bien.

Et la communauté des participants et lecteurs va encore enrichir sa réflexion et ses connaissances grâce à ce geste d'écriture que tu as fait.

 :doubleup:

01 octobre 2016 à 12:36:31
Réponse #7

mic57


Un grand merci à toi pour ce récit, j'ai pris énormément de plaisir à te lire !
Il est nécessaire d’avoir vécu les déchainements du ciel sur la rive d’un fleuve puissant dans la solitude sibérienne pour ressentir un peu de ce préhistorique effroi de l’âme devant la nature – Sylvain Tesson, L’Axe du Loup

01 octobre 2016 à 13:10:17
Réponse #8

MarKu$


idem!

un grand merci et surtout chapeau bas d'etre parti comme ca sur un coup de tete!  :up:

01 octobre 2016 à 13:26:03
Réponse #9

bison solitaire


La vache!!.
Doit y en avoir 130 pages, de quoi faire un bouquin…ça mériterait une petite édition…enfin je trouve...

01 octobre 2016 à 16:09:34
Réponse #10

Pier13


Merci beaucoup pour ce récit; vraiment très intéressant & bel effort! Là tu viens de fournir du signal en palettes; de quoi se régaler.  :doubleup:
« On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu'on en a juste une. »  Confucius

01 octobre 2016 à 16:29:33
Réponse #11

Ascanio


D'accord avec Bison Solitaire ; j'ai tout lu, je me suis régalé, ça m'a fait penser à l'époque ou je lisais les bouquins de Bernard Moitessier. Bravo et surtout merci !
Au fait, pour les piqures d'enc... de moustiques, je mets du baume du Tigre dessus. Ça marche à merveille.
" Celui qui sait s'orienter n'a pas besoin de GPS. " (pcc Lao-Zi.)

01 octobre 2016 à 17:32:07
Réponse #12

Olivier


Superbe récit !
C'est hallucinant de penser, si j'ai bien compris, que tu n'avais aucune expérience avant ton départ.

01 octobre 2016 à 22:35:12
Réponse #13

Merlin06


Merci pour ton très enrichissant retour.  :doubleup:
Je ferai une relecture avec un cerveau plus disponible bientôt.
L'âme sûre ruse mal.
Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.

01 octobre 2016 à 23:31:42
Réponse #14

bloodyfrog


Merci pour ce partage. Et bravo. :)
J'ai lu, trop vite. Et j'y reviendrais. C'est riche!

Manu. :)


02 octobre 2016 à 11:33:43
Réponse #15

François


C'est un retour d'expérience remarquable. Bravo et merci. :up:
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

03 octobre 2016 à 10:10:55
Réponse #16

guillaume


C'est exceptionnel ce que tu nous as écris là. Je (nous) te remercions pour ça.

Je pense aussi que je vais relire encore ton texte. Tu nous apprends beaucoup.

Merci :).

03 octobre 2016 à 10:43:37
Réponse #17

Arnaud


Merci pour le partage, chouette ballade et récit sympa à lire. :up:

Manque juste une ou deux photos ;)
 
« When the last tree is cut, the last fish is caught, and the last river is polluted; when to breathe the air is sickening, you will realize, too late, that wealth is not in bank accounts and that you can’t eat money. »

03 octobre 2016 à 12:54:35
Réponse #18

Dad74


Mine d'or sur presque 100 pages que j'ai mis en pdf.
Bravo et merci.

Effectivement, ca pourrait mériter un livre.

03 octobre 2016 à 14:25:05
Réponse #19

Diesel


Je jette un oeil (accidentel) sur le forum et je tombe sur un monument.  :blink:
Bravo à l'auteur pour son partage (manque des petits bouts lors du copier/coller au fait ... ;#)
ça faisait longtemps que je n'avais pas vu quelque chose comme ça ici, chapeau !

Je le mets de coté pour le lire attentivement un soir. :)

03 octobre 2016 à 14:41:42
Réponse #20

Kilbith


J'ai tout lu.  :closedeyes:

Très intéressant, j'ai particulièrement aimé la partie "PP" pour ce qui consiste à gérer les humains. Tu es un expert.
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

03 octobre 2016 à 15:16:21
Réponse #21

Mahnu


Génial! Merci pour ce retour très intéressant.  :up:
Et respect pour être parti comme ça, avec peu d'expérience, pour un tel voyage.

03 octobre 2016 à 15:25:25
Réponse #22

raphael


Alors là chapeau bas, premierement pour ton voyage et en second pour effort d'avoir tout retranscrit.

Il y a du retour de matos, des astuces de voyages, de bivouac, des choses a faire et a ne pas faire...
Tu as aussi mis des mots sur des emotions que l'on ressent dans ce genre d'experience  :up:

On saura vers quel post diriger les nouveaux avec leur attentes de réponses toutes pretes parfois agacantes  ;#
Se connaitre et s'accepter


03 octobre 2016 à 15:51:18
Réponse #23

Patoruzu


Un grand merci.
Je l'ai converti moi aussi en format PDF, et je le lisais en transport public ce matin.
There's a whisper on the night-wind,
there's a star agleam to guide us,
And the Wild is calling, calling. . .
let us go.

03 octobre 2016 à 19:44:20
Réponse #24

Xela


Lecteur de l'ombre du forum, là je me devais absolument de réagir : merci beaucoup pour ce retour exceptionnel, génial!

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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