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Auteur Sujet: Une randonneuse survie 1 mois dans un refuge  (Lu 3753 fois)

26 août 2016 à 18:35:46
Lu 3753 fois

Troll


Hello,

Voici un article et une vidéo sur une randonneuse qui s'est retrouvée coincée dans un refuge de montagne, après la mort de son compagnon, car ils ont été surpris par le mauvais temps.

Elle admet que le voyage n'a pas été bien préparé (matériel, prévenir des proches de l'itinéraire, météo, etc...) Cela sera peut-être instructif et / ou préventif

Bien à vous,

Troll
Semper potest proficio

26 août 2016 à 18:47:13
Réponse #1

GregLancien


Article très intéressant qui souligne l'importance de la préparation evidemment, on retiendra aussi l'importance de l'anglais avec l'épisode de la radio, les instructions étaient en anglais alors elle n'a pas pu comprendre, c'est quand meme un peu gros pour une tchèque qui voyage en NZ.

Sans quoi, je m'incline, respect à cette jeune qui, même après avoir perdu son compagnon a su se resaisir et aller de l'avant. Psychologiquement pas facile...

Dommage qu'on ait pas grand chose sur ce qu'elle a bouffé/bu pendant sa periode de solitude.
Histoire de voire comment elle s'est débrouillé pour la chasse/cueillette etc..

Merci pour le partage!

26 août 2016 à 18:56:01
Réponse #2

François


Dommage qu'on ait pas grand chose sur ce qu'elle a bouffé/bu pendant sa periode de solitude.
Histoire de voire comment elle s'est débrouillé pour la chasse/cueillette etc..

Citation de:  Pavlina Pizova
Le refuge disposait de nourriture, de bois de chauffage, de gaz...
;)
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

26 août 2016 à 22:18:57
Réponse #3

Claude Ponthieu


on retiendra aussi l'importance de l'anglais avec l'épisode de la radio, les instructions étaient en anglais alors elle n'a pas pu comprendre, c'est quand meme un peu gros pour une tchèque qui voyage en NZ.

C’est très courant le nombre de personne qui voyage sans connaître un mot d’anglais, et encore moins quelques mots dans la langue locale…
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

27 août 2016 à 00:44:39
Réponse #4

Claude Ponthieu


Pour l'Anglais qui est une langue internationale ça parait surprenant de ne pas avoir quelques notions […]

Et pourtant, les cas sont plus nombreux que nous le croyons, j’en rencontre plus que régulièrement à l’étranger et même parmi les jeunes !
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

27 août 2016 à 16:21:08
Réponse #5

pyramidalis


heureusement que les refuges sont bien équipés........la préparation elle était là.

pour moi la seule chose qu'elle est vraiment fait de bien c'est d'attendre les secours et ça ça ne doit pas être simple.

27 août 2016 à 19:05:01
Réponse #6

Kilbith


Et pourtant, les cas sont plus nombreux que nous le croyons, j’en rencontre plus que régulièrement à l’étranger et même parmi les jeunes !

Un exemple recent :

J'ai croisé récemment au cours d'un périple, deux jeunes très sympa et enthousiastes mais pas vraiment affutés physiquement. Il faut dire qu'il portaient un poids conséquent.

Au niveau matériel de randonnée, c'était la catastrophe (lourd encombrant, pas adapté, pas d'expérience):
Nourriture sous forme de boite de conserve pour 4 jours dans le sac, pas de réchaud, tente D4 5secondes, un kway 30 ans d'âge comme vêtement de pluie (et aussi, dixit, pour tenir chaud), le reste de l’équipement à l'avenant et bien adapté pour un picnic dominical  ;#


On était tout de même au nord du cercle polaire, certes sur un chemin bien tracé...mais à ces latitudes la neige et le vent ne sont pas rares et la pluie froide courante (ils étaient dans une fenêtre météo excellente, par hasard).

Leur niveau d'anglais était faible, environ celui d'un collégien. Pas vraiment adapté pour évoluer et gérer des situations difficiles. Encore plus dans un lieu ne disposant pas de de couverture GSM et où les secours sont parfois lents.

Sur le chemin principal les risques étaient faibles (mais pas nuls : par mauvaise conditions, 15km cela peut être très long et on peut en plus se blesser) mais si ces jeunes avaient décidé  de prendre un raccourci hors sentier ou de faire une variante (on ne croise rapidement plus personne durant plusieurs jours), la situation aurait pu vite devenir plus compliquée. Souvent les problèmes volent en escadrille.

L'enthousiasme ne peut suppléer a tout.  ;)
« Modifié: 28 août 2016 à 19:24:12 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

27 août 2016 à 22:02:41
Réponse #7

Cheyenne


On l'a vue à la TV repondant en anglais (certes hésitant)

28 août 2016 à 06:14:36
Réponse #8

François


On peut très bien parler anglais (ou tout autre langue) suffisamment pour se débrouiller dans la vie courante, et avoir beaucoup de le difficultés pour le lire, surtout dans un domaine qu'on aurait déjà un peu de mal à comprendre dans sa langue natale. Encore plus quand sa langue est aussi éloignée de l'anglais que le tchèque.
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

28 août 2016 à 19:17:16
Réponse #9

Kilbith


On l'a vue à la TV repondant en anglais (certes hésitant)

Je ne la vois pas répondre en anglais sur la vidéo.

Elle se contente de lire (difficilement) un document rédigé en anglais qui est d'ailleurs peut être écrit en "langage phonétique".

(plus largement, on est souvent étonné de rencontrer des gens pas du tout aguerri dans des lieux déserts. Ils comptent probablement sur la chance ou l'ignorance. Et c'est encore plus courant de rencontrer un petit groupe inexpérimenté ayant seulement un leader un peu expérimenté. Si c'est le leader qui a un problème... ^-^ )
« Modifié: 28 août 2016 à 19:22:28 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

28 août 2016 à 21:51:20
Réponse #10

Loriot


Je n'étais pas avec elle dans le refuge. Mais franchement, même si elle parlait et lisait pas l'anglais, après un mois à essayer la radio, même sans mode d'emploi... Elle aurait dû réussir.
 Il y a peut être autre chose qui ne fonctionnait pas. Soit technologique  soit psychologique...

Mais encore une fois je n'y était pas...
Quand Pourine veut la lune tu lui baises les pieds

28 août 2016 à 22:35:21
Réponse #11

Claude Ponthieu


(plus largement, on est souvent étonné de rencontrer des gens pas du tout aguerri dans des lieux déserts. Ils comptent probablement sur la chance ou l'ignorance. Et c'est encore plus courant de rencontrer un petit groupe inexpérimenté ayant seulement un leader un peu expérimenté. Si c'est le leader qui a un problème... ^-^ )

Souvent, les gens sont totalement inconscients des réalités, leader compris — une certaine banalisation/virtualisation leur fait croire que c’est une simple balade.

De plus, trop souvent le matériel apporté est complètement inadéquat, voire inexistant, pour le contexte, ou avec un faux sentiment de sécurité lié aux technologies actuelles — bien des exemples pourraient être cités, mais avec un fort risque de dialogue de sourds…
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

28 août 2016 à 22:48:21
Réponse #12

Djeep


Mais encore une fois je n'y était pas...

BJR Donc très difficile et hasardeux de porter un quelconque jugement  :-[ HN
Allumez le feu :-)
Donnez un titre honorifique à un clampin et il se sentira l'âme d'un petit chef !

29 août 2016 à 00:22:54
Réponse #13

Patapon


Yo,

Et c'est encore plus courant de rencontrer un petit groupe inexpérimenté ayant seulement un leader un peu expérimenté. Si c'est le leader qui a un problème... ^-^ )

Ben...vue le nombre de personnes qui partent en Haute Montagne sans expérience et avec simplement un guide (ou avec un peu d'expérience mais qui laissent tout reposer sur le guide, genre même pas idée de l'itinéraire), je ne suis même pas sûr qu'on puisse parler de fréquence, puisque c'est devenu, pour ainsi dire, une normalité....  ^-^

Après, il y a une grande réalité: quand ça part en c*u!lle, aucun chemin n'est "facile" (après, c'est une question de mental, préparation, etc )

Pour ce qui est de l'anglais, c'est un minimum; mais soyons clair: ça ne fait pas de miracle non plus. Il m'est arrivé de me retrouver dans des coins (genre, en Allemagne....moins aux Etats Unis ;# ) où les gens ne parlaient pas Anglais....et va t en commander des pâtes dans un resto Italien en Allemagne alors que tout est écrit dans la langue de Goethe que je ne pratique pas! (ok: le resto Italien en Allemagne était une idée curieuse; mais au bout d'un mois, on finit par avoir fait le tour des spécialités)  :down:  ;)

Edit: il y a un truc assez "universelle": les symboles de détresse internationaux; que se soit par signaux lumineux (morse), électriques (morses) ou écrit (SOS) se sont des trucs à se rappeler en cas de taulé. ;)

Tcho

Hugo
« Modifié: 29 août 2016 à 01:08:05 par Hurgoz »
"Prenez soin de la méthode avec laquelle vous vous mettez des choses dans le crâne."

29 août 2016 à 10:22:04
Réponse #14

caillou


Bonjour,
petite digression sur les langues

pour les langues étrangères, et surtout les langues avec un autre alphabet, il existe sur internet des listes de mots traduits dans plusieurs langues et parfois en phonétique avec le vocable de base.

au fur et à mesures de ses expéreineces, chacun peut se faire sa liste de mot dont il a besoin de façon courante (train, gare, heure, jours...) + une liste de mot de secours (besoin aide, problème, perdu...)
mais demande effectivement une petite préparation
 
L'anglais reste pour moi indispensable ! car comme dit plus haut,  certe on se retrouve facilement dans des zones ou les gens ne parlent pas un seul mot d'anglais (donc à priori inutile) mais en cas de contact avec les secours / consul / police... ces derniers parleront un minimum anglais et cela quelque soit le pays.

pour l’anecdote du resto, au Kirghizstan choisir dans le menu complètement au pif... bof
le type me passe au téléphone un de ses amis qui parle anglais et après m'amène dans la cuisine.
toujours moyen de se débrouillé pour la bouffe en général  ;D

bref : de mon point de vue en voyage :

apprendre un minimum l'anglais
apprendre quelques mots dans la langue locale (typiquement : boujour, merci..)
avoir une liste de mots traduits : pour la vie courante / pour les secours)
si besoin un imager pour se faire comprendre si on ne sait pas dessiner.

En tout cas, cela nous rappelle que la préparation est essentiel et pas seulement pour le matos !

 

 

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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