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Auteur Sujet: [Lien/Article] Équilibre acido-basique et cancer  (Lu 3537 fois)

29 avril 2016 à 09:20:44
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Maximil



J'ai trouvé cet article particulièrement intéressant dans la mesure où il explique que les deux théories (alcalin = moins de cancer) et (sang acide = moins de cancer) sont tous les deux vrais. Juste que l'on ne parle pas de la même chose.
Il explique simplement la différence et fournit, à mon sens, une bonne base de réflexion pour vérifier les infos d'une part [je n'ai pas le niveau pour vous dire si ces informations sont fiables. Si un médecin veut bien les corroborer...] et aller plus loin d'autre part.



Citer
Controverse sur l’équilibre acido-basique:
cancer, faut-il acidifier ou alcaliniser?



Le rôle fondamental du pH de l’organisme, c’est-à-dire son degré d’acidité ou d’alcalinité a été mis en évidence ces dernières années comme un facteur déterminant pour la santé. Les méfaits de l’acidification ont été dénoncés comme responsables d’une foule de maux et les moyens d’alcaliniser l’organisme pour rétablir un pH normal ont été largement diffusés.

Or, malgré le rôle néfaste et évident de l’acidification, on a pu lire, ces derniers temps, juste l’opposé de ce qui se dit habituellement à ce sujet, à savoir que l’acidification de l’organisme devait être recherchée, qu’elle était un moyen curatif et préventif excellent contre le cancer et différentes maladies dégénératives.

Comment cela est-il possible ? Comment deux affirmations si contradictoires peuvent-elles être faites à propos d’une même chose.

Pourquoi alcaliniser ?

Quelles sont les raisons qu’invoquent les partisans de l’alcalinisation pour affirmer qu’il est bon de désacidifier l’organisme pour le ramener à la santé ?

Tous les phénomènes vitaux qui ont lieu dans notre organisme sont effectués par des enzymes. Or, ceux-ci ne peuvent être actifs que lorsque le milieu dans lequel ils se trouvent possède un pH bien défini, variable d’un tissu à un autre, mais de manière général légèrement alcalin, c’est-à-dire au dessus de 7 (7,3). Lorsque le pH se modifie et devient acide, les enzymes sont entravés dans leur activité. Il s’ensuit un ralentissement des diverses fonctions organiques touchées et, par là, l’apparition des maladies.

L’organisme cherche donc toujours à maintenir un pH idéal pour garantir sa survie et se conserver en bonne santé. Pour corriger un pH qui devient trop acide, il puise des minéraux basiques dans les tissus pour neutraliser les acides excédentaires, selon le principe qu’une base combinée à un acide donne un sel neutre (système tampon). Le caractère neutre du sel obtenu, permet de corriger le pH mais aussi de protéger le corps du caractère agressif des acides. En effet, les acides irritent, enflamment, blessent et lésionnent les tissus lorsque leur présence devient trop importante dans l’organisme, ce qui est justement souvent le cas de nos jours à cause du mode d’alimentation et de vie que mène l’homme moderne.

Les méfaits de l’acidification sont donc triples : elle perturbe l’activité des enzymes, elle agresse les tissus et elle les déminéralise en les obligeant à céder des bases. Les maladies par acidose sont donc le résultat de cette triple influence et la thérapeutique consistera tout naturellement à diminuer les apports et la production des acide (régime alcalin), à neutraliser les acides présents dans l’organisme (prise de citrates alcalins) et à stimuler l’élimination des acides par les émonctoires spécialisés dans leur élimination (poumons, reins, peau).

Les partisans de l’acidification

Les raisons qui font préconiser la mise en acidose de l’organisme pour lutter contre le cancer et d’autres maladies dégénératives sont motivées par les travaux de trois scientifiques.

Les plus anciens travaux sont ceux d’Otto Warbury, prix Nobel, qui en 1913 expliquait que la différence essentielle entre la cellule cancéreuse et la cellule saine tenait à leur métabolisme. La cellule mutée ou cancéreuse est de type fermentatif et ne peut pas se développer lors d’acidose. L’acidose empêche le cancer d’utiliser le sucre qui lui est nécessaire. C’est ce qui fait que les diabétiques graves, non traités, qui ont une tendance à une acidose sanguine permanente, font très rarement ou peu facilement un cancer. En d’autre termes : l’alcalose sanguine favoriserait le développement de cellules cancéreuses.

Les deuxièmes travaux sont ceux de Louis-Claude Vincent. Dès 1948, ce chercheur français, créateur de la bio-éléctronique, science qui mesure les terrains biologiques à partir de trois facteurs objectifs : le pH, le potentiel oxydo-réducteur (rH2) et le facteur de résistivité (r ou r02), concluait aussi à la suite de ses travaux que l’alcalose sanguine était favorable au développement du cancer. Les mesures thérapeutiques et préventives qui découlent de cette constatation sont évidemment qu’il faut lutter contre l’alcalinisation du sang et chercher à l’acidifier.

C’est ce que confirme à son tour le savant américain Reding qui, se basant sur des statistiques faites au niveau mondial, déclare « L’acidose sanguine constitue un état défavorable au développement de la cellule cancéreuse ; la tendance à l’alcalose sanguine contribuant à son éclosion. »

Reding a constaté en effet que les taux les plus élevés de non-cancérisation se trouve dans les groupements d’individus présentant une forte acidose sanguine, acidose dont les origines sont multiples : condition de vie restrictives (camps de concentration), habitudes alimentaires (monastères), maladies chroniques acidifiantes (urémie, artériosclérose, diabète), habitudes socio-culturelles (pratique rituel du jeûne).

Le dénominateur commun à ces différents groupes de population peu enclins à faire des cancers est que le sang est acide, ce qui crée des conditions adverses au développement des cellules mutantes ou cancéreuses. La thérapeutique anti-cancéreuse consistera donc à rechercher l’acidification, ceci par les moyens déjà mentionnés, les diètes et jeûne, mais aussi par l’exercice musculaire et les séjours en altitude.

Faut-il acidifier ou alcaliniser ?

En apparence, nous nous trouvons donc devant une énigme puisque les deux approches semblent radicalement opposées. En réalité, ce n’est pas le cas. Elles se rejoignent même et sont parfaitement conciliables, car les tenants des deux positions ne parlent pas… de la même chose !

Les tenants de l’alcalinisation parlent des tissus organiques (le terrain) alors que les tenants de l’acidification parlent du sang. Or, tissus et sang n’ont pas le même pH. Leurs pH sont au contraire opposés l’un à l’autre. On peut même dire que le pH de l’un est toujours le reflet inverse de l’autre.

Voici pourquoi :

Le sang est le liquide le plus précieux de l’organisme. Son pH ne peut varier que dans une infime mesure, sinon apparaissent rapidement des troubles organiques et des modifications de la conscience, puis la mort. L’organisme cherche donc constamment à maintenir un pH sanguin dans l’équilibre idéal. Lorsque le sang reçoit de grandes quantités d’acides, ceux-ci seront neutralisé par le système tampon et, lorsque celui-ci est dépassé, rejetés dans les tissus pour préserver l’équilibre acido-basique du sang. Avec le temps les acides s’accumulent donc dans les tissus et le terrain devient acide.

Dans cette situation, le corps lutte donc pour conserver un pH sanguin normal, face à cet environnement acide que représente le terrain acidifié. Les systèmes de protection qu’emploie le sang tendront à le rendre légèrement alcalin pour deux raisons. D’une part, parce que le sang augmente ses réserves alcalines pour faire face aux agressions « acides » et d’autre part, parce qu’il transporte des bases d’une partie du corps à une autre, bases destinées aux tissus acidifiés.

Ainsi, lorsque le terrain s’acidifie, le sang tend à l’alcalinisation. Il ne devient pas alcalin, mais tend seulement légèrement dans cette direction. En effet, le sang supporte aussi peu de devenir trop acide que trop alcalin.

Dans la situation inverse, lorsque le terrain a un pH normal, donc légèrement alcalin, le sang ne doit pas se protéger comme expliqué ci-dessus, et son pH est un peu plus acide. Il tend vers des valeurs plus acides pour équilibrer le pH alcalin du terrain (de là, la recommandation d’acidifier le sang).

Etant donné que le pH de l’un est le reflet inverse du pH de l’autre, on peut tout aussi bien affirmer qu’il faut acidifier ou qu’il faut alcaliniser, suivant que l’on parle du sang ou des tissus.

Ainsi lorsque Reding ou Vincent disent que la tendance à l’alcalose sanguine contribue à l’éclosion de la cellule cancéreuse, c’est parce que le terrain est acide. En effet, ce qui est primordial pour une cellule, c’est moins le sang avec lequel elle n’est pas en contact direct, que les sérums cellulaires qui imprègnent les tissus et qui représentent son environnement immédiat.

Or, une cellule cancéreuse ne se développe pas dans un terrain sain, donc légèrement alcalin, alcalinité du terrain qui correspond, au niveau du sang, à un pH … acide. Lorsque les tenants de l’acidification disent que le cancer ne se développe pas lorsque le sang est acide, c’est tout simplement que dans cette situation le terrain est alcalin.

Les deux approches sont donc justes et correspondent toutes deux à la réalité. Ce ne sont que les explications qui ne sont pas assez précises, l’action d’acidification n’étant pas assez définie comme agissant sur le sang, et l’action d’alcalinisation, sur le terrain.

Que ces deux approches apparemment antagonistes correspondent est d’ailleurs confirmé par l’analyse des moyens thérapeutiques préconisés de part et d’autre.

Le Jeûne :

Les partisans de l’acidification préconisent le jeûne comme technique de mise en acidose (du sang). Après ce qui a été dit précédemment, nous devons cependant nous poser la question : les effets thérapeutiques proviennent-ils de l’acidification du sang ou de l’alcalinisation des tissus qui en résulte ?

Que se passe-t-il pendant le jeûne ? La restriction des apports oblige l’organisme à puiser dans ses tissus. La dégradation des tissus produit des acides qui seront acheminés vers le sang, puis éliminés par les émonctoires. L’intensification du travail d’élimination que déclenche le jeûne, conduit aussi les acides des tissus vers les émonctoires en passant par le sang. S’il y a augmentation de l’acidité tissulaire tout au début du jeûne, la désacidification du terrain, environnement direct de la cellule, en est la conséquence à long terme. Le sang, lui par contre, a tendance à s’acidifier pendant le jeûne.

Le jeûne permet donc bien de lutter contre le cancer puisqu’il :

acidifie le sang (diraient les partisans de l’acidification)

parce qu’il alcalinise le terrain (diraient les partisans de l’alcalinisation).

Le processus est le même et les conclusions qu’on peut en tirer aussi lorsqu’il s’agit de jeûne partiels ou des régimes restrictifs préconisés (diminution des viandes, graisses et sucre). Dans ces cas il y a aussi désacidification du terrain et acidification du sang.

L’exercice musculaire

Un autre moyen d’acidifier préconisé par les tenants de l’acidification est l’exercice musculaire. Certes, les contradictions musculaires produisent de l’acide lactique, mais l’acidification des tissus musculaires est de courte durée puisque l’acide lactique va être conduit au sang (ce qui se traduit par l’acidose sanguine), puis aux reins pour être éliminé comme en témoigne l’acidification des urines après l’exercice. Cependant, tout exercice musculaire provoque aussi une accélération des métabolismes respiratoires et circulatoires et par là une meilleure oxygénation des tissus. De nombreux acides sont ainsi oxydés à la faveur de l’exercice. Comme dans le jeûne, le résultat final est une désacidification des tissus profonds après l’acidification passagère du début. Or, ce qui sera déterminant pour les cellules cancéreuses dont on veut entraver le développement, ce n’est pas l’acidification passagère du terrain ou du sang, mais l’alcalinisation durable du terrain qui suivra.

Séjour en altitude

Il en va de même pour les séjours en altitude également préconisés. Le manque d’oxygène disponible en altitude oblige le corps à augmenter son métabolisme de base. L’amplitude respiratoire est plus profonde, l’oxygénation des tissus aussi et les acides sont ainsi plus facilement oxydés et éliminés, ce qui alcalinisera le terrain.

Cancer : faut-il acidifier ou non ?

La réponse à notre question du départ est maintenant simple à donner. Oui, il faut acidifier, si on parle du sang. Non, il ne faut pas acidifier, si l’on parle du terrain.

La logique voudrait que l’on mette en priorité le phénomène de fond et que l’on parle donc plutôt du terrain. En abordant d’abord la question par le pH du sang en sous-entendant et en occultant le déclenchement du phénomène inverse au niveau du terrain – on ne fait que troubler les esprits et semer la confusion.

Ce qui est à rechercher ce n’est pas acidifier, mais alcaliniser, c’est à dire alcaliniser le terrain, ce qui, en définitive, est le but recherché aussi bien par les tenants de l’alcalinisation que de l’acidification.

Tableau récapitulatif
à = tend vers

     terrain
   sang    urine
santé    alcalin    à acide    alcaline
cancer    acide    à alcalin    acide
effet du jeûne
séjour en montagne
exercice physique    à alcalin    à acide    à alcalin



Remarque : Le pH du terrain est l’inverse de celui du sang. Le pH urinaire, lui, correspond au pH du terrain, car si un organisme est chargé d’acide son terrain est acide par accumulation et ses urines acides par l’élimination des acides excédentaires.

Christopher Vasey

Source Équilibre acido-basique et cancer : faut-il un équilibre alcalin ou acide pour s'en préserver au maximum
Fabrication maison de stylo-plume , roller , bouchons de bouteilles , kubotan , koppo-stick etc... http://maximil.chez-alice.fr/index.htm
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30 avril 2016 à 12:11:28
Réponse #1

fry


On ne peut hélas pas accorder beaucoup de crédit à cet exposé, car aucune publication récente ou pas n'a pu démontrer avec un assez solide faisceau de preuve, le lien de causalité entre un quelconque type d'alimentation (acide/alcalin, végétarien, autre) et la mortalité par cancer.

Les preuves directes n'ont été faites que pour des éléments très isolés tels que l'effort physique (qui diminue à partir d'un certain seuil d'activité par semaine la mortalité par cancer sur le long et très long terme), la sur-consommation de produit carnés (viande rouge etc...) dont l'explication physiologique n'est absolument pas claire, et probablement liée à des interactions d'oxydations locales entre le bol alimentaire carné et l'intestin (prédominance de cancer colo-rectaux) et non un problème d'équilibre général de l'homéostasie du corps, et malgré cela il n'est pas recommandé pour autant de ne pas manger de viande rouge, tout est comme toujours dans la mesure.

De manière générale, il faut rester logique en faisant une activité physique, en limitant les aliments très salés et très sucrés, et en évitant tabac et consommations trop importantes d'alcool. La consommation de fruits et légumes est aussi reconnue comme diminuant le risque général en particulier de cancer digestifs à tous les étages et colo-rectaux en particulier par facilitation du transit et par leur haute charge en vitamines et minéraux (et leur absence de graisses saturées).

Et bien sûr, manger de tout et se faire plaisir...

Au delà de ce qui semble être des lieux communs donc, on a aucun argument scientifique solide actuel pour déclarer que manger acide ou alcalin est bénéfique ou dangereux notamment pour le risque de cancer, justement parce que le système tampon du pH est extrêmement efficace et ne laisse perturber l'homéostasie du corps que de très courts instants avant de rééquilibrer la balance ionique.

Pour vous méfier d'un article "médical" ou scientifique, soyez tout d'abord critique sur la provenance (quel genre de presse, quel genre de site), puis notifiez systématiquement quelles sont les sources de l'auteur. Ici, l'auteur outre la citation de travaux anciens datant des années 50 au début de son texte, ne donne aucune référence bibliographique à ses affirmations en fin d'article. Ici, une part conséquente des mécanismes biologique autour de la cellule cancéreuse et la genèse en fonction du terrain qu'il décrit sont de son invention ou de sa conviction profonde, mais n'ont rien de démontré ( la partie de physiologie générale sur le pH et l'équilibre de l'acide-base du sang est en revanche vraie même si sans rapport avec le reste ).
 
Outre les biblios, il faut aussi se méfier de nombreux sites pseudo-scientifiques ayant le vent en poupe en ce moment, mettant pléthore d'articles en bibliographie à la fin de leurs texte, soit totalement fantaisistes, soit avec un niveau de preuve complètement dérisoire ce qui sera plus difficile à détecter pour un lecteur non averti.

Pour la nutrition et le risque de cancer, vous avez des sites officiels dont certains assez bien faits:

http://www6.inra.fr/nacre/
http://www.e-cancer.fr/Comprendre-prevenir-depister/Reduire-les-risques-de-cancer/Alimentation#
http://www.mangerbouger.fr/

01 mai 2016 à 09:08:36
Réponse #2

cosmikvratch


Merci Fry pour cette réponse détaillée.

J'ajouterais juste une remarque générale sur les publications qu'on peut trouver:
Sans entrer dans les détails, le niveau de preuve élevé d'une étude correspond en général à la mise en corrélation de deux évènements sur une période donnée, chez un nombre de personnes données, avec un raisonnement qui ne doit pas présumer du mécanisme de cette corrélation...

Un exemple plus concret:
évènement1: manger 23 pastèques par jour
évènement2: survenue d'un cancer digestif (avec des critères diagnostics précis)
durée de l'observation: 30 ans
nombre de personnes observée: 10000, dont 5000 mangent les pastèques (groupe A), et 5000 non (groupe B)
resultat:apparition d'un cancer digestif sur 30 ans 0.2% moins fréquent pour le groupe A que pour le groupe B (risque relatif=0.998)
mécanisme: ce n'est pas le sujet.

La manière dont est menée l'étude, et dont sont analysés les résultats sont également déterminants, d'où l'importance des publications dans des revues à comité de lecture, dont le boulot est de questionner ces méthodes. Ils laissent parfois passer des choses, mais c'est toujours mieux que pas de questionnement du tout.

Le mécanisme qui lie le fait de manger des légumes à la moindre survenue d'un cancer digestif est un sujet passionnant, mais même si un jour ce mécanisme est élucidé, il ne pourra jamais à lui-seul constituer une preuve, seulement donner des idées d'études plus précises cherchant à étudier l'effet de tel ou tel composante.

Un indice: quand un article passe plus de temps à expliquer le mécanisme potentiel (et complexe) d'un traitement/aliment/pratique qu'à parler des études qui montrent son efficacité: méfiance!

exemple d'un lecture critique sur les premières lignes de ce texte: l'idée est de repérer les affirmations nécessitant plus d'info. Si ces infos n'existent pas, le conditionnel est de rigueur... la supression de l'affirmation me parait également une option!

Citer
Le rôle fondamental du pH de l’organisme, c’est-à-dire son degré d’acidité ou d’alcalinité a été mis en évidence ces dernières années comme un facteur déterminant pour la santé.
lien bibliographique nécessaire
Les méfaits de l’acidification ont été dénoncés comme responsables d’une foule de maux
liens bibliographiques nécessaires
et les moyens d’alcaliniser l’organisme pour rétablir un pH normal ont été largement diffusés.
lien bibliographique nécessaire

Or, malgré le rôle néfaste et évident de l’acidification,
rien n'est évident dans une approche scientifique, lien bibliographique nécessaire
 on a pu lire, ces derniers temps, juste l’opposé de ce qui se dit habituellement à ce sujet, à savoir que l’acidification de l’organisme devait être recherchée, qu’elle était un moyen curatif et préventif excellent contre le cancer et différentes maladies dégénératives.
liens bibliographique nécessaires: préventif + curatif, cancer + maladies dégénératives

On peut également remarquer le nombre important de mots à connotation subjective (néfaste, évident, excellent...) qui ne sont pas franchement habituels dans une publication scientifique.
« Modifié: 01 mai 2016 à 09:50:52 par cosmikvratch »
Life's a bitch (and then you die)

02 mai 2016 à 11:41:25
Réponse #3

Maximil


Merci pour ces retours. Effectivement, l'article n'a rien de scientifique.  Puis-je retourner le problème à l'envers : ce qui est annoncé dans l'article a-t-il été prouvé scientifiquement comme faux ?

Que sait-on actuellement sur les liens entre nourriture et cancer ?
 Y'a-t-il des études importantes depuis les travaux de Warburg sur les facteurs déclenchants du cancer ? Je n'ai pas trouvé grand chose. On trouve pleins de choses sur le mécanisme une fois que cela est déclaré, sur la façon de les traiter, mais pas grand chose sur la prévention.
J'ai trouvé toutefois une étude sérieuse sur une corrélation (à définir) entre pratique du jeûne et taux de cancer.
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02 mai 2016 à 12:26:19
Réponse #4

b@s



02 mai 2016 à 12:47:11
Réponse #5

Maximil


B@s :Là, au travail, je n'ai pas retrouvé cette étude. Elle était en anglais.

Au niveau scientifique, le jeûne poserait souci en terme de placebo  :lol:
Un truc intéressant sur le jeûne (je voulais le mettre en fichier joint mais c'est trop gros)
"Evaluation de l'efficacité de la pratique du jeûne comme pratique à visée préventive ou thérapeutique" de Gueguen, Dufdaure, Barry, Falissard, INSERM, 10/01/2014
lien ici
Où l'on apprend que finalement, on ne sait pas grand chose.


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03 mai 2016 à 14:58:52
Réponse #6

fry


Puis-je retourner le problème à l'envers : ce qui est annoncé dans l'article a-t-il été prouvé scientifiquement comme faux ?

La question n'a pas vraiment de sens. En science il y a les choses démontrées scientifiquement, et ce qui ne l'est pas. Ce que dit cet homme n'a jamais été démontré, ça n'a donc rien de scientifique.

Et scientifique ne veut pas dire expliqué dans ses moindres mécanismes et totalement compris, ça peut simplement vouloir dire de l'observation empirique même si on y comprend rien, mais dont le caractère de causalité a en tout cas été établi, c'est le cas de nombreux mécanismes biologiques, mais ce n'est pas le cas ici.

Ce que dit cet homme est une croyance, pas un fait scientifique, et peu importe le nombre d'étude qui ont ou n'ont pas été faites sur le sujet et j'en ignore le palmarès complet, mais il y en a eu et beaucoup. Le nombre d'équipes à l'international qui travaillent au quotidien sur l'alimentation dans son lien avec le cancer sont au delà de nos considérations, et tout ce qu'ils font n'est pas exposé au grand jour dans de grandes revues. Le son de cloche qui remonte aux instituts du cancer sont en revanche tous les mêmes à l'heure actuelle, sur qui est démontré et ce qui ne l'est pas.

Mais la question de la diététique toute puissante sur la santé est un énorme marché, très à la mode, très porteur et sollicitant une énorme audience, les faux prophète n'ont donc pas fini de nous en parler.

03 mai 2016 à 16:22:11
Réponse #7

Brice


Merci pour ces retours. Effectivement, l'article n'a rien de scientifique.  Puis-je retourner le problème à l'envers : ce qui est annoncé dans l'article a-t-il été prouvé scientifiquement comme faux ?

C'est a celui qui avance quelque chose d'amener la preuve.
J'affirme qu'il y a une théière en orbite autour de Jupiter. Prouve moi que c'est faux !

I vo mé savé k'davé

03 mai 2016 à 20:05:43
Réponse #8

Pingustreet


C'est a celui qui avance quelque chose d'amener la preuve.
J'affirme qu'il y a une théière en orbite autour de Jupiter. Prouve moi que c'est faux !

C'est mon kettlebel il m'a glissé des mains en swing...  ;#

 


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