Bonjour à vous.
Pour aller dans le sens de Loriot, je crois que de par chez nous on trouve beaucoup plus fréquemment, si ce n'est exclusivement (?) de par l'Europe, des bouleaux "verruqueux", à l'écorce bien moins lisse et homogène que leurs cousins Nord-américains, ou l'écorce est en effet tellement homogène et lisse que je crois bien qu'ils appellant leur bouleaux, les arbres à "papier"...
De par chez nous, en Europe du nord, on tombe petit à petit sur du bouleau nain en passant la ligne nord de la taiga....
Mais dans le centre de la Suede, j'ai pu observer quand meme des bouquets de bouleaux un peu du genre "nord americain"....
Par contre, du moins de par chez nous, Europe de l'ouest, j'ai obtenu mes meilleurs essais de brai en récoltant plutôt l'écorce sur des arbres morts, au sol ou pas, mais dans tous les cas, pas mort depuis trop longtemps.... A savoir, le bois commence juste à être friable, mais n'est pas pourri a coeur, et l'écorce commence à se detacher facilement d'elle meme, à se décoller de la surface du bois.... de telle facon qu'une lame de couteau se glisse dessous sans forcer, avec un feeling d'accroche encore existant, mais très faible....
Une des subtilités quand même, si on souhaite avoir un minimum de rendement dans la production de son brai étant de bien nettoyer l'interieur de cette écorce pour en supprimer autant que possible toute adherence de bois pourri/moisi, et ne garder que la partie la plus externe de l'écorce, la plus riche en bétuline (me semble t'il)...
Au niveau du contenant, il faudra éviter toute entrée d'air, le rendre vraiment hermétique à l'air extérieur (et au feu le recouvrant et pouvant enflammer les vapeurs de distillation produite au cours du processus), et le remplir au maximum pour emprisonner aussi le moins d'air possible.
Quelques retours d'expériences, si ça peut être utile...
à+,
Lambda