petit compte rendu:
on était 6.
objectif: composer sa tenue vestimentaire en fonction de son quotidien/contexte.
en gros: dans la vie de tous les jours (boulot et autre), la tenue devrait être assez polyvalente, confortable.
(sur ce point: le plus souvent en ce qui me concerne, jean de charpentier, chemise, cravate, et blazer; je sors du boulot je garde le jean et un T-shirt pour faire le jardin, et je peux garder le jean pour les cours de self.)
- début par une petit démonstration de ce que je porte sur moi, comment et pourquoi: rapide évocation des multicouches de plus en plus éloignées du corps en fonction de leur importance, de leur fréquence d'utilisation, et des soucis à retrouver en cas de perte/vol;
- puis petit travail de pied ferme, tout calme, pour examiner les facilités qu'offrent les tenues du jour (aisance, saisie, étranglement, protection éventuelle en atténuant un coup…) et parfois un accessoire comme des lunettes.
- ensuite, juste avec un "equalizer"qu'on place sur soi: où parvient-on à s'en saisir sans hésiter, naturellement, avec fluidité et sans précipitation; Assez vite on se rend compte qu'on est amené à ne penser qu'à une chose, s'en saisir, ce qui pourrait nous être finalement défavorable parce que d'autres solutions restent possibles (ramasser quelque chose, fuir…en tous cas reprendre une distance);
- puis même travail mais au sol. Rapidement, on peut se rendre compte qu'en neck ou en inside (clipsé ou fixé dans le pantalon par dessus lequel on peut faire un peu "bouffer" une chemise), c'est sans doute ce qu'il y a parmi les plus pratiques;
- problème de l'aisance (chemise près du corps, veste de costume par exemple): travail au pao sur des techniques courtes (je me suis servi de que j'avais pu voir avec Taiji Kase et Albert Boutboul sur les Ho,Tcho et Ko waza, les ko waza étant les techniques avec une très faible course; et toujours pour l'aisance: se relever du sol et aller frapper;
- un peu de travail de jambes sur pao: en pointe, en coup de pied, en tibia, et en genoux: dès qu'on a des chaussures le travail en pointe reste très intéressant en terme d'efficacité et puissance engagée, et le travail avec le tibia claque sans doute moins mais il sape bien les fondations;
- un peu d'escrime au couteau avec un vêtement enroulé autour du bien (vache, Sylvoster m'a coupé 15 doigts sur les 10 que j'avais
)
En synthèse, très rapide:
- les "objets" (comprendre les outils): lesquels en fonction de notre profession/contexte/quotidien? et comment les placer pour les rendre accessible (autrement dit utile)… Là dessus je citerai une personnalité qui a pu faire un "retex" suite à l'un des derniers événements: "avoir sur le ceinturon que ce qui est utile mais tout ce qui est utile". La question de porter plusieurs "objets" restent ouvertes, sachant que plus on en a plus on pourrait être "embrumer" par le côté prise de décision "bon qu'est ce que je déploie là?"… En ce qui me concerne, j'en porte de différentes sortes qui ne me servent pas qu'à la défense, du tout même, mais qui sont disposés à droite et à gauche et à différente hauteur (je n'ai pas trop de difficulté avec la main faible, par contre j'ai développé une difficulté avec les neck…mes cervicales ne les supportent plus…enfin si mais c'est pénible).
- les vêtements: retour au début: confort, aisance, d'ailleurs j'ai oublié un élément là-dessus, je l'indique ici: le vêtement participe de la première impression qu'on se fait d'un individu (des histoires d'infra et supra-verbal) et par son intermédiaire on ne trouve souvent pris par les biais de confirmation d'hypothèse (à noter que ce n'est pas forcément négatif). Donc oui le vêtement, l'image est important(e). Attention cependant à sa valeur et aux autres valeurs: elles peuvent entrainer une inhibition dans l'action (costume cher, idem pour chemise ou cravate, risque de casse une montre…)
A signaler une erreur quant à la sécurité en ce qui me concerne: j'ai laissé l'un des participants avec une lampe tactique; même en bossant sans hargne, j'ai une légère égratignure au front. Zéro gravité, mais ça fait partie de ce que j'appelle les petits signaux utiles pour se reprendre d'une légèreté…
Si j'y pense à une prochaine séance, on pourrait bosser avec le sac à dos ou la besace…
Edit: pour Burgenland (et pour les autres), pour une ceinture porte-billets, le travail de Maryline Lecourtier (non je n'ai aucune action/part chez elle, pas de rabais non plus, juste vraiment du beau travail). Je n'ai pas retrouvé les mails...
http://www.artcuir.com/FR/1_14/