Bon, plus sérieusement cette fois-ci. Mais je promet pas de garder mon calme.
Pour la petite histoire, j'en avais déjà parlé sur un autre fil je crois.
Il y avait, encore cet hiver, un loup au sein du PNC (parc national des Cévennes). Présence avérée et vérifiée depuis 2012 environ, il semblait s'être établi de manière durable (pour la première fois depuis la création du parc), sur le causse Méjean. Lieu dont la principale activité est l'élevage ovins (et le tourisme). Aucun cas d'attaque n'a été avérée sur les troupeaux.
En 2014, en début d'année, un chasseur s'est rendu à la gendarmerie pour se dénoncer. Il avait tué le loup quelques mois auparavant... Sans raison valable, ni autorisation. J'ai pas eu connaissance de la fin de l'histoire...
J'ai du mal à comprendre, encore plus à accepter, la politique de l'état concernant le loup. Et je ne suis pas le seul, le FERUS, déjà en 2012, était consterné du fait que les réunions du Groupe National Loup (auxquelles ils participent) ne se focalisait que sur des mesures anti-loups.
On comprends tous les motivations de l'état, ne pas se mettre à dos les agriculteurs... Et il n'y a pas que l'état qui se positionne. En Juin 2012, le PNC a décidé «à la quasi-unanimité que la présence du prédateur n'est pas compatible avec les techniques d'élevage mises en œuvre sur le territoire du parc», indique Jean de Lescure, le président cité par Midi Libre. Et il précise «L'agropastoralisme produit de la biodiversité. Nos systèmes d'élevage produisent de la biodiversité. La présence du loup remettrait en cause cette biodiversité. Nous avons donc fait notre choix». Elle a bon dos la "protection de l'environnement"... Cette biodiversité mise systématiquement en avant n'est en réalité primordiale que pour notre propre survie. La nature et la Vie ce sont toujours accommodées des changements et des évolutions des espèces.
Le loup étant protégé au niveau européen, j'aimerai bien que quelqu'un m'explique de quel droit l'état français peux se permettre de faire passer de telles lois. Concrètement l'état à obligation de maintenir les populations (en terme de nombre d'individu) sur ces zones de répartitions naturelles. Hors, autoriser le prélèvement de 36 loups va à l'encontre de cette obligation.
Nico