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Auteur Sujet: Une piste pour prévenir le vertige ?  (Lu 6088 fois)

26 mai 2015 à 14:32:13
Lu 6088 fois

Claude Ponthieu


Étant sujet au mal des transports, je teste depuis près d’un an des bracelets qui appuient sur les points d’acupuncture 6MC, Neiguan.

Ce week-end au moment de passages délicats, mais vertigineux pour certains d’entre nous, j’ai été surpris par mon calme intérieur et mon insensibilité face au vide. Sur le moment j’ai mis ça sur l’encadrement et mon entraînement…

Depuis hier, j’ai remarqué que sans m’en rendre contre j’avais constamment aux poignets lesdit bracelets.

Y a-t-il un lien, peut être que oui peut être que non.

Ces points d’acupuncture 6MC Neiguan sont indiqués entre autres pour les nausées, vomissements, palpitations et crises d’angoisse.
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

26 mai 2015 à 14:49:05
Réponse #1

Troll


Bonjour,

D'après ce lien, il s'agit d'un point de pression jouant sur l'anxiété ainsi qu'un tonifiant de la partie supérieure du corps.

N'est-il donc pas poassible que, combiné à l'entrainement et l'encadrement, la pression de ce point ne génère une meilleure stabilité du buste, donc une plus grande stabilité, donc une moindre sensation de déséquilibre (car le haut du corps bougeant moins, l'oreille interne est de fait moins sollicitée)?

Par simple curiosité, quelle forme prennent lesdits bracelets ? des élastiques très serrés ?

Ceci dit, l'important est que cela fonctionne !

Bien cordialement,

Troll
Semper potest proficio

26 mai 2015 à 15:12:43
Réponse #2

Sam Sebja


Sur le moment j’ai mis ça sur l’encadrement et mon entraînement…

Voilà qui semble une bonne explication :)

26 mai 2015 à 15:21:35
Réponse #3

raphael


ce qui marche pour moi, c'est de toujours tourner dans le même sens quand je dois pivoter pour passer d'une série de marche a une autre ou d'une échelle a une autre.

J'ai l'impression que mon oreille interne est plus tolérante que si j’alterne un sens ou l'autre de façon aléatoire
Se connaitre et s'accepter


26 mai 2015 à 15:39:49
Réponse #4

Troll


Bonjour,

Je ne suis pas soumis à des vertiges ou phobies particulières (jusqu'à maintenant et à ce que je sache).

Cependant, est-ce qu'une respiration abdominale (proche de celle qu'on pourrait trouver en yoga ou bien en systema) pourrait être une solution ?

En effet, ce mode respiratoire favorise l'action des systèmes nerveux sympathique et parasympathique, gérant les activités physiologiques inconscientes...tel que l'équilibre.

lien 1
lien 2

Bien cordialement,

Troll
Semper potest proficio

26 mai 2015 à 15:58:15
Réponse #5

Spinup


J'ai voulu chercher un truc sur google, le premier lien pertinent qu'il me trouve est ici  :D
A (re)lire:
http://www.davidmanise.com/forum/index.php?topic=9265.0



Sur le moment j’ai mis ça sur l’encadrement et mon entraînement…

Depuis hier, j’ai remarqué que sans m’en rendre contre j’avais constamment aux poignets lesdit bracelets.

Y a-t-il un lien, peut être que oui peut être que non.
C'est comme ca que fonctionne la validation subjective: on retient bien plus facilement les resultats positifs que les negatifs ou l'absence d'effets.

Par ailleurs,  le vertige l'acrophobie est typiquement le genre d'affection qui repond tres bien a l'effet placebo. Donc pourquoi pas...



26 mai 2015 à 16:17:58
Réponse #6

Mrod


Claude,

Parle t-on de vertige ou d'acrophobie?

Nico
"faut JAMAIS décramponner ! Et s'accrocher à la vie comme un morpion sur un poil de cul !  Parce qu'il y a toujours un espoir, même mince" Anke *Master survivor*

26 mai 2015 à 17:51:16
Réponse #7

Claude Ponthieu


Claude,

Parle t-on de vertige ou d'acrophobie?

Je ne sais pas.
Au début de mon adolescence, j’ai bloqué sur un tremplin de bord de piscine, je pratiquais minimum 2 fois par semaine des plongeons à 5 m. Très rapidement impossible de monter debout sur un tabouret et encore moins sur une échelle.
Vers 30 ans, j’ai décidé de parcourir des canyons en les remontant progressivement et souvent à quatre pattes là où des gamins courraient ! :(
La fierté en prend un sacré coup :glare:

Depuis sur les terrains accidentés, étroits c’est ok, mais le passage des échelles le long d’une paroi, c’est même pas la peine.
Mais ce week-end à ma grande surprise, je regardais vers le bas et autour sans éprouver une gêne quelconque — d’où mon questionnement.
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

26 mai 2015 à 21:05:54
Réponse #8

Mrod


Tu parles donc bien d'acrophobie (peur du vide en gros). Le vertige étant une désorientation du sens de l'équilibre parfois conséquente de l'acrophobie.

Je suis moins catégorique que les autres. Peut être que ton bracelet à eux une influence réelle mais pour le vérifier il vaudrait mieux demander à un acupuncteur. Au passage j'aimerai bien qu'on discute en mp de ton bracelet. Je souffre moi aussi du mal des transports et par chez moi c'est un calvaire.

Nico
"faut JAMAIS décramponner ! Et s'accrocher à la vie comme un morpion sur un poil de cul !  Parce qu'il y a toujours un espoir, même mince" Anke *Master survivor*

26 mai 2015 à 21:16:20
Réponse #9

wolf


Il y a longtemps très longtemps, j'ai traité le mal par le mal: Je montais chaque jour un échelon de plus que la veille sur une échelle en m'obligent a regarder le vide. J'avais un objectif ultime qui m'a aidé les jours de découragement.
"Be the type of person that when your feet touch the floor in the morning, the devil says: "aww shit, they're up"   Dwayne johnson

28 mai 2015 à 13:07:15
Réponse #10

Mrod


Je travaille moi aussi depuis plusieurs années sur mon acrophobie.
Si je trouve le temps je partagerai cette expérience dans le fil dédié.
En résumé, enfant j'étais incapable de monter debout sur un table, ou tout ce qui dépassait un mètre de hauteur, m'approcher d'un "précipice", etc. Aujourd'hui je suis élagueur et pratique l'escalade en loisir, je passe une partie de l'année entre dix et trente mètres de hauteur. J'ai toujours peur du vide et parfois même des moments de panique mais j'arrive à me contrôler. J'y prends même du plaisir.

Nico
"faut JAMAIS décramponner ! Et s'accrocher à la vie comme un morpion sur un poil de cul !  Parce qu'il y a toujours un espoir, même mince" Anke *Master survivor*

28 mai 2015 à 13:43:23
Réponse #11

raphael


La nature humaine réserve des surprises. On peut se trouver bloqué/paniqué 2 m au dessus du vide sur une échelle et dormir tranquille dans un avion à 10 000 m.

Il semblerait que de ne pas avoir de lien direct avec le sol "couperait" la sensation d'acrophobie.

Ou hypothèse perso  ;# : l'avion c'est trop récent pour que le cerveau est intégré cette configuration
Se connaitre et s'accepter


28 mai 2015 à 13:54:12
Réponse #12

Troll


Bonjour,

Un lien qui sera peut-être intéressant / utile pour les sujets à l'acrophobie.

Bien à vous,

Troll
Semper potest proficio

28 mai 2015 à 14:16:24
Réponse #13

Claude Ponthieu


Il semblerait que de ne pas avoir de lien direct avec le sol "couperait" la sensation d'acrophobie.

Dans ce sens, parmi les acrophobes de mes connaissances, celles qui ont fait du parachute dans le cadre de l’armée, m’ont affirmé n’avoir eu ce problème lorsqu’elles étaient suspendues sous le parachute…
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

28 mai 2015 à 14:41:52
Réponse #14

Sam Sebja


S'il y a un point commun (oreille interne ?) le gingembre dont on dit le plus grand bien contre le mal de mer (pas vérifié moi-même) pourrait peut-être aider... en tout cas, un placebo de plus ne peut faire de mal :)

28 mai 2015 à 16:00:48
Réponse #15

Frax


Je n'arrive pas bien à visualiser précisément où se situe ce point d'acuponcture.
Cela étant, lorsque j'étais petite, j'étais très sujette au mal des transports (beaucoup plus que maintenant), qu'il s'agisse de la voiture ou du bateau. Ma mère me disait alors de me tenir le poignet/base de la main d'une certaine façon pour que "ça passe". Il me semble qu'il s'agit du même point car son nom ne m'est pas inconnu.
Malheureusement mes souvenirs sont assez flous quant à la position exacte et le point à comprimer... et pour cause, son truc n'a jamais fonctionné avec moi alors que c'était une "technique magique de maman".
Après la puberté, ce problème, s'il est lié car les effets sont différents, s'est élargi au vertige, au point que la hauteur d'une chaise était amplement suffisante pour provoquer une perte d'équilibre et une attirance pour le vide qui me fait penser à de l'hypnose (note : je n'ai jamais été hypnotisée). J'ai également eu des problèmes lorsque je me baladais sur des ponts traversant des rivières (en crue c'est vraiment le pire) ou simplement en me baladant à côté.
Ces effets ont induits chez moi une appréhension certaine du vide et des cours d'eau car je ne me sentais plus, à leur approche, maîtresse de mes moyens à 100%.

Bref, je vous raconte tout cela pour illustrer la solution que j'ai trouvée à ce problème qui devenait gentiment mais surement complétement ingérable.
1. s'habituer au vide : même genre de méthode que wolf, j'ai acheté un escabeau de 4 marches que je me suis entrainée à monter en me tenant au mur dans un premier temps, puis sans rien petit à petit
2. faire du sport : gagner en capacités physiques, apprendre en l'expérimentant de quoi mon corps est capable, me permet (le boulot n'est pas terminé mais les progrès sont considérables) de gagner en confiance et de mieux combattre "l'effet hypnose" en sombrant moins facilement dans la panique
3. pratiquer la méditation / le yoga : j'ai beaucoup moins de recul par rapport à cette pratique mais je constate que l'apprentissage de la respiration aide grandement à se concentrer. En cela, je rejoins tout à fait l'intuition de Troll : n'importe quelle discipline travaillant cet aspect peut aider (systema, taï chi, qi gong...)
4. la philosophie : combattre sa peur de la mort en entamant une réflexion personnelle. L'étude de textes aide pas mal. Après, le choix des auteurs relève de la sensibilité personnelle. Je conseillerais tout de même ceux dont la vie était (/est) en accord avec leurs idées car la dimension pratique est plus facilement abordable.

Il s'agit d'un "work in progress" mais l'évolution est plutôt cool. Je me revois encore il y a trois ans finir en pleurs au milieu d'un escalier un peu raide, sans rambarde, de quelques mètres dont les marches étaient ajourées. Il y a peu, j'ai pu accompagner avec de l'aide le groupe dans les gorges du Tarn lors de la rencontre dans les Cévennes (et j'avoue que j'en suis encore tout étonnée).

En résumé, il me semble que la probabilité que ce bracelet soit un genre de gri-gri est assez élevée. Cela étant, si ça marche pour certains... bin c'est cool ! :-)
Par contre, quid du moment où une situation problématique se présente et qu'on n'a pas avec soi l'item qui va bien...

A++

28 mai 2015 à 17:27:55
Réponse #16

Claude Ponthieu


Je n'arrive pas bien à visualiser précisément où se situe ce point d'acuponcture.

Par exemple, plier à angle droit une des mains et au niveau du pli de cet angle poser 3 doigts de l’autre main — annulaire au niveau du pli + majeur + index => c’est le point légèrement au-dessus de l’index qui se situe entre les 2 tendons. ;)

Suivant la médecine chinoise, avec la technique des bracelets cette pression doit s’exercer sur les 2 poignets en même temps et commencer au moins une demi heure avant de monter dans le véhicule.
Ce point est aussi un de ceux préconisés contre les angoisses et anxiétés.
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

28 mai 2015 à 18:12:53
Réponse #17

Diesel


Il y a peu, j'ai pu accompagner avec de l'aide le groupe dans les gorges du Tarn lors de la rencontre dans les Cévennes (et j'avoue que j'en suis encore tout étonnée).
Et moi donc, surtout après avoir lu ton post plus haut.
J'avais bien vu que les hauteurs n'étaient pas ton truc mais là ..... Respect total petit scarabée.  :akhbar:

Ainsi que Claude d'ailleurs qui affronté une descente bien raide.
Respect vénérable scarabée. :akhbar:

28 mai 2015 à 18:31:49
Réponse #18

musher


Dans le vertige, n'y a-t-il pas une notion de confiance en soi (même inconsciente).

J'ai le vertige : pas capable de monter en haut d'une échelle. Par contre, je monte sur un escabeau si pas branlant ou si je peux me tenir à un mur, un tabouret, une chaise.

Quand je faisais de la randonnée à cheval, les passages que j'arrivai pas à passer à pied (passerelle, aplomb...), je faisais demi tour, montais sur la bourrique et je passais le passage sans souci.

Aucun souci en avion, même assis sur le bord (à condition qu'il y ait pas un abruti qui fasse mine de me pousser).

J'ai l'impression que je n'ai plus le vertige dès que je n'ai plus mes pieds qui touchent le sol. (Bon j'ai aussi un handicap qui touche un côté dont ma jambe et l'oreille interne)
« Modifié: 28 mai 2015 à 22:16:17 par musher »

28 mai 2015 à 18:43:40
Réponse #19

raphael


http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-les-vertiges

es vertiges représentent 10% des consultations en ORL. Mais attention, ces vertiges sont multiples! Entre les sensations de tournis et la peur du vide, comment réussir à garder les pieds sur terre...
Se connaitre et s'accepter


28 mai 2015 à 20:03:04
Réponse #20

Mrod


Musher,

Je pense que c'est au cas par cas. Confiance en soi et confiance dans le matériel peuvent influencer. Moi par exemple je suis super à l'aise dans un arbre. Par contre une échelle y'a pas moyen, dès que je pose un pied dessus je me sens mal et tu me feras pas monter à plus de quatre ou cinq mètres même si elle est bien encrée au sol et sanglée tout en haut. Idem pour les cordes, il m'a fallu pas mal de temps pour avoir confiance dans le matériel, aussi bien en élagage qu'en escalade. Et y'a encore des fois où je me paye des flips pendant l'accès sur corde dans les grands arbres.
Plus que la confiance, je pense que la concentration y fait pour beaucoup. Quand je bosse en hauteur et que je suis concentré sur ce que je fais j'oublie complètement le gaz. Forcément avec une élagueuse dans la main ça implique une grande concentration. Y'a que quand je fais une pause, où que je relâche la pression que des fois ça commence à gamberger.

Je suis en train de me demander s'il y a un lien entre mal des transports et vertige. Car j'ai jamais perçu le mal des transports comme une anxiété. Et pourtant on est nombreux à témoigner souffrir de ces deux maux.

Nico

Nico
"faut JAMAIS décramponner ! Et s'accrocher à la vie comme un morpion sur un poil de cul !  Parce qu'il y a toujours un espoir, même mince" Anke *Master survivor*

28 mai 2015 à 20:18:19
Réponse #21

okamoon


Coucou,

Je peux te répondre en ce qui concerne sur 2 points :

1) j'ai le vertige et je n'ai pas le mal de transport ni même le mal de mer (en condition normale je n'ai pas tester avec une tempête^^)

2) Comme dit plus haut j'ai le vertige, a tel point que lorsque mes enfants s'approchent du vide si on est sur un pont etc... je pète un câble car j'ai peur qu'ils tombent et je ne te parle même pas quand je suis dans un téléphérique.... Cependant lorsque j'étais plus jeune j'ai travaillé l'été avec le papa de mon meilleur ami qui était couvreur zingueur. Je n'ai donc pas eu le choix que de monter sur de loooooongues échelles et je ne te parle même pas quand à me déplacer sur les poutres des toits une fois les tuiles découvertes...Le vertige s'est estompé rapidement, si je me souviens bien en 2-3 jours avec des petits essais (et surtout car j'en avait marre d'être le couillon qui entassait les vieilles tuiles au pied des maisons  ;)).

Par contre :

-Pendant ces jobs d'été j'ai eu à 2 ou 3 reprises un coup de panique lié au vertige sans aucune raison et là quand t'es assis sur le faîte du toit et bien tu fait pas le malin...

-le retour de l’appréhension et le vertige est revenu très vite une fois l'été passé    comme si on doit taquiner un peu cette peur pour l'apprivoiser et que quand tu ne t'en occupe pas elle reprend toute sa place...

Il parait aussi que l'on a le vertige que quand on est en contact avec quelque chose qui touche le sol...personnellement je ne sais pas si c'est vrai et je laisse à nos amis parapentistes et parachutistes répondre à ce sujet :-)

Oka

29 mai 2015 à 09:47:15
Réponse #22

Spinup


Je suis en train de me demander s'il y a un lien entre mal des transports et vertige. Car j'ai jamais perçu le mal des transports comme une anxiété. Et pourtant on est nombreux à témoigner souffrir de ces deux maux.
Les deux ont comme cause commune un conflit dans la perception de l'espace.
L'equilibre se base sur 3 systemes qui cooperent: le visuel, l'oreille interne, et la proprioception (perception de la position de son corps).

Dans le cas du vertige (l'acrophobie), la perception visuelle du sol est reduite ou perdue ou contradictoire. Face au vide, les personnes qui n'ont pas le vertige négligent l'information visuelle, et utilisent alors plus leur proprioception et leur oreille intene. Ceux qui ont le vertige, au contraire, font une fixation sur l'information visuelle au detriment des 2 autres... et c'est la que la panique arrive.

Dans le cas du mal des transports: le corps est immobile, et les reperes visuels a l'interieur du vehicules sont fixes, mais l'oreille interne dit qu'on est en mouvement. Le cerveau n'aime pas la contradiction, et il le fait savoir.

29 mai 2015 à 09:57:12
Réponse #23

Trekkal



Il parait aussi que l'on a le vertige que quand on est en contact avec quelque chose qui touche le sol...personnellement je ne sais pas si c'est vrai et je laisse à nos amis parapentistes et parachutistes répondre à ce sujet :-)


C'est tout a fait exact. Je suis quelqu'un qui a extremement le vertige. Et pourtant ,lors d'un vol en paramoteur, cette notion de vide avait disparut completement !J'etais suis meme tellement a l'aise qu me balançait sur le cote pour mieux me pencher dans le vide en tenant mon mobile en mode camera a bout de bras et d'une une seule main...bref c'est le bonheur!!!

29 mai 2015 à 10:36:17
Réponse #24

musher


Dans le cas du vertige (l'acrophobie), la perception visuelle du sol est reduite ou perdue ou contradictoire. Face au vide, les personnes qui n'ont pas le vertige négligent l'information visuelle, et utilisent alors plus leur proprioception et leur oreille intene. Ceux qui ont le vertige, au contraire, font une fixation sur l'information visuelle au detriment des 2 autres... et c'est la que la panique arrive.
Ce qui expliquerait qu'ayant une déficience sur les 2 derniers sens, le vertige soit chronique.  ;D

Mais alors pourquoi le vertige disparait (ou s'atténut fortement) lorsque la personne n'est plus en contact direct avec le sol (cavalier, parachutiste...)

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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