Bonjour,
En général les femmes préfèrent les veste ouvrantes (ça décoiffe moins...) que les vestes de type anorak. Et c'est vrai aussi que c'est plus simple de réguler la chaleur (mais la laine est plus confortable sur une grande plage de température que les autres matières).
Le problème peut venir d'une moindre isolation, surtout avec de la laine épaisse et compacte (donc pas avec la flanelle). Le vent s'engouffre assez facilement par l'ouverture boutonnée (pour une veste flanelle, il s'engouffre partout).
Les poches poitrines me semble indispensables pour bénéficier du coté pratique de la chemise et d'un renfort d'isolation et coupe vent à cet endroit. La capuche n'est pas indispensable, col classique mais opérationnel (donc puvant se bloquer en haut) est suffisant.
La coupe la plus astucieuse adaptée que je connaisse (et j'ai testé par mal de truc) c'est celle comprenant un volet qui forme cape sur les épaules.
On a une bonne résistance au vent, à l'humidité, des poches pratiques et cela reste assez léger. C'est valable même avec un tissu de type "couverture" pas trop épais et pas vraiment coupe vent. La double épaisseur sur les épaules et le devant est un vrai plus.
Cinq photos. La première et la seconde sont en laine (80/20), les autres c'est parce que le contraste est amélioré. La dernière est celle de Fred Asbell, la capuche peut être amovible.
En général la cape est soit laissée "flottante" sur les épaules par devant et par derrière (sauf sur la couture du dessus pour la fixer, mais il existe chez F.Asbell des modèles amovibles pouvant même comprendre une capuche). Soit elle est cousue derrière, le devant restant libre puisqu'il forme la fermeture des poches de poitrine. Elle est plus ou moins lâche selon que l'on couse aussi les rebords.
On peut intégrer des poches basses et on doit choisir entre une fermeture zip ou des boutons ou des pressions. Chaque solution a ses partisans.
La classique de chez Johnson en tissu assez peu dense mais épais genre couverture classique légère 300g/m². On peut remonter le col et parfois il se fixe en position debout par une petite patte et une boutonnière
La Woolrich, généralement dans un tissu plus dense.
Ici la cape est laissée très lâche, alors qu'elle est généralement prise dans la couture sur les bords et le contour des épaules (mais toujours non cousue devant pour faire poche, et parfois aussi derrière).
Chez Fred Asbell :