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Auteur Sujet: Terrorisme et menaces sur les forces de l'ordre : vigilance et dispositions tactiques ?  (Lu 28247 fois)

14 janvier 2015 à 15:04:25
Réponse #125

Moleson


Ca existe depuis longtemps,  drill du carré  par exemple. La notion du CBT est également  primordial


14 janvier 2015 à 15:09:18
Réponse #126

bison solitaire


Ca existe depuis longtemps,  drill du carré  par exemple. La notion du CBT est également  primordial

Je dis pas que ça existe pas, je dis que pour la plupart des policiers "de base" (sans aucune connotation péjorative bien au contraire!!), "on" ne trouve ni le temps ni le budget...

16 janvier 2015 à 00:30:56
Réponse #127

Arnaud


Deux billets qui développent des points que j'ai essayé de soulever dans la discussion, désolé si c'est un peu hors-sujet mais je pense que c'est fondamental pour la sécurité de tout le monde.

http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2011/11/prison-break.html
http://www.chouyosworld.com/2015/01/14/mes-eleves-un-drame-et-des-mots/
« When the last tree is cut, the last fish is caught, and the last river is polluted; when to breathe the air is sickening, you will realize, too late, that wealth is not in bank accounts and that you can’t eat money. »

17 janvier 2015 à 16:28:03
Réponse #128

Oim


Un autre lien intéressant, pour être plus dans la nuance, trouvé en rebondissant sur un de ceux donnés par Arnaud:
  https://lodeurdelavillemouillee.wordpress.com/2015/01/13/etre-ou-ne-pas-etre-en-deuil/
" The trouble with the world is that the stupid are cocksure and the intelligent are full of doubt. "  GrandMaster B.R.
"tous les survivalistes ne sont pas paranoiaques, mais b*rdel j'ai l'impression que tous les paranoiaques deviennent survivalistes..." Le taulier

18 janvier 2015 à 15:49:23
Réponse #129

club41


Une question qu'on peut se poser (et que se pose par ailleurs des avocats de renom devant un public de professionnels):
laisser partir un gars armés d'un fusil, et qui est de dos par rapport à nous, pose la question de la légitime défense d'autrui: qui nous dit qu'il ne va pas tuer le premier piétons croisés? Qu'est ce qu'on fait?
La question reste posée.

Et à mon avis, elle ne peut être tranchée sans poser les bases, au moins d'un exercice précis avec un contexte donné... Parce que le contexte est sans doute l'un des éléments les plus importants.
Or dans les interventions, avec la prise de tête juridique, il passe à l'arrière plan...
Et la réponse donnée lors de cette exercice sera difficilement transposable à toutes les situations.

Dans cette hypothèse, si des actions homicides viennent d'être conduites par l'individu, on sort du cadre de la légitime défense pour entrer dans celui de l'état de nécessité (122-7 du Code Pénal). A l'occasion des stages PN "AMOK" les simulations s'effectuent dans ce cadre juridique là et il n'est plus question de légitime défense. Le problème au sein des forces de l'ordre c'est qu'on maintient volontairement les effectifs dans le flou juridique pour créer une inhibition à l'action (emploi de la force, l'usage de l'arme, usage des gaz incapacitants), ça évite les problèmes (des fonctionnaires blessés ok mais pas de vague). A mon avis, on devrait mettre d'avantage l'accent sur les "GTPI juridiques" car en y regardant de près le droit est pas si mal fait que ça.   

18 janvier 2015 à 16:56:20
Réponse #130

raphael


"Nul n'est censé ignorer la loi"  :glare: ^-^ mais faut être sacrement au courant pour en plus faire le tri dans les subtilités.

l'éducation, les gars, l'éducation  :closedeyes:
Se connaitre et s'accepter


18 janvier 2015 à 18:14:07
Réponse #131

club41


"Nul n'est censé ignorer la loi"  :glare: ^-^ mais faut être sacrement au courant pour en plus faire le tri dans les subtilités.

l'éducation, les gars, l'éducation  :closedeyes:

C'est vrai et tout est fait pour maintenir le citoyen dans l'ignorance. Un début de solution serait de disposer de VRAIES assurances PROTECTION JURIDIQUE avec une couverture réelle du risque pénal. Il ne faut jamais oublier que la justice n'est pas une science mais un art avec tout les effets pervers que cela suppose ...

18 janvier 2015 à 21:35:00
Réponse #132

Phil67


Pour les amateurs de calibres et ceux risquant de se retrouver un jour en face, une analyse très détaillée vient juste de paraître : Les armes utilisées lors des attentats à Paris

Elle corrige notamment des informations erronées diffusées par les médias.

(Message subliminal : c'était effectivement du VZ58 court contrairement à ce qui était mentionné partout. ;) )


[HS]

En passant :
"Nul n'est censé ignorer la loi"
On ne demande à personne de connaître toutes les subtilités des lois et jurisprudences qui s'appliquent. Nul n'est capable de les connaître toutes, même les juges et avocats chevronnés (spécialisés par domaines).

Cet adage signifie plutôt que nul ne peut faire comme s'il ignorait la loi : l'ignorance (réelle ou feinte) d'une loi n'est pas un argument recevable.

[/HS]
Nous avons deux vies, la seconde commence lorsqu'on réalise qu'on en a qu'une.

19 janvier 2015 à 20:13:49
Réponse #133

francky


Bonjour à tous,

Je viens de lire vos posts ( juste la dernière page), je ne sais pas si il y a des membres des forces de l'ordre ici, mais je suis perso ancien SPHP, que j'ai quitté pour le privé il y à 3 ans maintenant.
Vos reflexions sont toutes très intéressantes, et je dois dire qu'il y a beaucoup de techniciens.
L'article 122,5 du CPP a été plus que cité et plutôt à bon escient ( oui on peut tirer sur qu'un qui nous met en joue puisque l'agression et réelle, imminente et que la réponse sera proportionnelle à l'attaque et immédiate...bref..)
Vous savez combien de munitions sont tirées depuis deux ans par les fonctionnaires de l'ex SPHP par an ? 20! manque de budget il semble.
Vous savez quelles sont les situations tactiques mises en place? Paul, tes pieds doivent être à 11h15......
Je pense franchement que le pauvre collègue de la brigade VTT, n'a JAMAIS pensé à sortir son arme. Pourquoi? le vrai problème est me semble t'il dans la FORMATION, quant à mon ex collègue, lui n'a rien vu venir.....
Sans formation spécifique, vous aurez beau connaitre le code pénal ou le code de procédure par coeur, vous serez un très bon avocat, mais un morceau de viande armé que l'on mettra sur la voie publique.
Formation, mise en situation et re formation et re mise en situation, encore et encore.
Tant que nos directeurs n'auront pas compris ça...... il y aura des morts sur la voie publique....

saepe aquila semper leo

19 janvier 2015 à 20:19:46
Réponse #134

bison solitaire


simulation plutôt que mise en situation mais je chipote…
Une mise en situation, c'est du réel… Pas de scénario...

19 janvier 2015 à 20:51:39
Réponse #135

Moleson


simulation plutôt que mise en situation mais je chipote…
Une mise en situation, c'est du réel… Pas de scénario...
Tu chipote  ;D, la lame de rasoir entre le réel et la mise en situation. On peut jamais simuler le réel autrement on tue ses protagonistes.

Mais on cause des cercles.

Le premier c'est le mental et le problème est actuellement là. Je me suis baladé à Paris la semaine dernière. Il y avait du bon, mais il y a avait des cibles mobiles, qui ne connaissaient pas leur status parce que une hiérarchie défaillante ne veut pas faire son travail.

19 janvier 2015 à 21:19:42
Réponse #136

Oim


Je ne suis pas de la partie mais je pense qu'on peut en revenir à:
pouvoir c'est bien,
savoir c'est mieux,
vouloir c'est crucial.

 :-[ im
" The trouble with the world is that the stupid are cocksure and the intelligent are full of doubt. "  GrandMaster B.R.
"tous les survivalistes ne sont pas paranoiaques, mais b*rdel j'ai l'impression que tous les paranoiaques deviennent survivalistes..." Le taulier

21 janvier 2015 à 23:51:15
Réponse #137

Patapon


Yo,

Je reprends 2sec la parole la dessus:

Une question qu'on peut se poser (et que se pose par ailleurs des avocats de renom devant un public de professionnels):
laisser partir un gars armés d'un fusil, et qui est de dos par rapport à nous, pose la question de la légitime défense d'autrui: qui nous dit qu'il ne va pas tuer le premier piétons croisés? Qu'est ce qu'on fait?
La question reste posée.

La réponse est assez simple en faite: ne pas équiper les F.O. que d'armes létales leur donne la capacité de neutraliser sans tuer.

Par ailleurs, je pense qu'un véritable r&d de ce côté (à savoir les armes non létales), permettrait un usage et des temps de réponse bien meilleurs. A défaut, déjà commencer par le port/formation adéquate de taser, afin d'offrir cette option pour la courte distance.

Maintenant, concernant les dispositions tactiques en règle générale, je reste persuadé qu'à partir du moment où il y a un cinglé armé dans la rue, c'est qu'on est déjà en situation d'échec (d'ailleurs je ne comprend pas comment les attentats récents ont pu être possibles, honnêtement). Du coup, avec un meilleurs travail en amont (enquête, surveillance, etc), on peu éviter que cela ne se produise, et du coup ne pas exposer les FO.

Tcho

Hugo
"Prenez soin de la méthode avec laquelle vous vous mettez des choses dans le crâne."

22 janvier 2015 à 03:11:57
Réponse #138

promeneur-solitaire


Yo,

... Maintenant, concernant les dispositions tactiques en règle générale, je reste persuadé qu'à partir du moment où il y a un cinglé armé dans la rue, c'est qu'on est déjà en situation d'échec (d'ailleurs je ne comprend pas comment les attentats récents ont pu être possibles, honnêtement). Du coup, avec un meilleurs travail en amont (enquête, surveillance, etc), on peu éviter que cela ne se produise,...
Hugo


C'a pu être possible parce que les cinglés bien que dûment répertoriés ne sont pas mis hors d'état de nuire préventivement (pour le moins en taule et sans remise de peine ni autres aménagements).

Il faut attendre malheureusement le passage à l'acte.

Je ne pense pas que ce soit prévu par la loi.
Que ce soit fait ... "officieusement" et discrètement dans certains cas me parait hautement possible.

C'est un problème beaucoup plus vaste de décider qui "mérite" d'être mis hors d'état de nuire préventivement ...

Pour le moment on est tous d'accord.

Le jour où les critères changeront (ou le manche changera de mains)  et où on s'interrogera sur le bien fondé et la légitimité de décider au nom de quoi on a le droit de mettre hors d'état de nuire préventivement  un ou certaines catégories d'individus et de désigner lesquels, on ne sera peut-être pas tous d'accord.

Parce que chacun peut être concerné donc éventuellement victime de ce genre de dispositions


Je ne suis pas de la partie mais je pense qu'on peut en revenir à:
pouvoir c'est bien,
savoir c'est mieux,
vouloir c'est crucial.

 :-[ im

On a (encore et pour combien de temps?) les moyens de "loger" la plupart des cinglés potentiels et de les mettre hors-circuit
On en "connaît" un bon nombre ("connus des services" ce n'est pas une clause de style), pas tous bien entendu.
"Si on veut on peut".
C'est effectivement un problème de "volonté politique"
... Impérativement encadré, "borné" et défini avec clarté et sans ambigüité  pour ne pas devenir un très mauvais outil en de mauvaises mains.

Le reste n'a pas sa place dans un forum.
En tout cas pas ici.

22 janvier 2015 à 07:55:26
Réponse #139

guillaume


La réponse est assez simple en faite: ne pas équiper les F.O. que d'armes létales leur donne la capacité de neutraliser sans tuer.

Avant de donner de nouvelles armes, je pense qu'il serait plutôt temps de bétonner la formation, en insistant sur "l'avant" (état d'alerte toussa toussa).
Une clef Facom ne fait pas de moi un mécano...


Citer
(d'ailleurs je ne comprend pas comment les attentats récents ont pu être possibles, honnêtement).

Il ne sera jamais possible de tout prévoir !

a+


22 janvier 2015 à 07:55:59
Réponse #140

Moleson


C'est un peu le but de ce type d'attentat que nous construisions nos petits Guantanamo.


22 janvier 2015 à 18:17:41
Réponse #141

Merlin06


Je souhaite apporter une précision,
les tasers et flashballs ne sont pas des "armes non léthales", mais des "armes moins léthales". Principalement du fait que de part leur puissance elles imposent un choc important à l'organisme qui en subit l'effet. Parfois au mauvais endroit(oeil...) ou sur un organisme fragile.
Et si elles étaient moins puissantes elles ne fonctionneraient pas, il y a déjà des cas ou leur efficacité est limitée(pabô super énervé...).

Le bâton télescopique/tonfa, combiné à un PA de qualité(avec des muns...) constitue déjà un panel d'outils intéressant, à condition d'être bien compris et utilisé.

Edit: mise en forme.
L'âme sûre ruse mal.
Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.

24 décembre 2015 à 16:13:00
Réponse #142

Bomby


Salut,

ça aura été un peu long mais les instructions internes et officielles de la police française s'adaptent au contexte de la menace terroriste  auquel le pays est confronté depuis un moment.

Une circulaire sur la conduite à tenir face aux tueurs de masse apporte ainsi quelques vrais changements dans les instructions générales prévalant jusqu'alors, en mettant notamment l'accent sur la nécessité d'agir pour les primo-intervenants afin de "déstabiliser le schéma d'action des agresseurs".

Au moins (et enfin ?) on a tiré les leçons de (notamment) la très utile "primo" intervention du commissaire de la BAC et de son équipier-chauffeur au Bataclan le 13 novembre.

Le risque de sur-attentat est également clairement évoqué et pris en compte (risque qui avait pu paraître étrangement ignoré par les plus hautes autorités de l'état, fort affairées à se rendre publiquement sur les lieux des drames devant les caméras, lors des tristes attaques de janvier et novembre dernier).

Ici, un exemple d'article (parmi plein d'autres possibles) évoquant cette circulaire et les changements apportés :

http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/12/23/une-circulaire-du-directeur-de-la-police-sur-la-conduite-a-tenir-face-aux-tueurs-de-masse_4837399_4809495.html

Citer
Le directeur général de la police nationale (DGPN) a adressé lundi une circulaire à tous les policiers détaillant la conduite à tenir face aux « tueurs de masse » après les attentats meurtriers du 13 novembre.

« Les attentats du 13 novembre 2015 ont confirmé la tuerie de masse comme mode d’action terroriste en France » et « révélé un mode d’agression inédit » tel « l’usage d’une ceinture d’explosifs », a écrit le directeur, Jean-Marc Falcone, dans cette circulaire dont l’AFP a obtenu copie, mercredi 23 décembre.

« Il est nécessaire que les policiers primo-intervenants disposent des éléments essentiels sur la conduite à tenir en cas de confrontation à de telles situations », a-t-il ajouté. A l’issue de « travaux », la DGPN a donc établi, pour la première fois, trois « fiches de conduite à tenir dans un contexte de tuerie de masse ».

Ceinture explosive, la nouvelle donne


L’une présente un « schéma tactique de base pour les policiers primo-intervenants », une seconde concerne le cas d’un homme « porteur d’un engin explosif improvisé (EEI) », la dernière vise la « prévention » d’un « sur-attentat » pouvant « prendre pour cible le public, les forces de police, les secours ou les autorités ».

Dans le premier cas, les policiers arrivant les premiers sur les lieux d’une « tuerie de masse » sont incités à se protéger, alerter et évacuer la population ou « intervenir pour fixer ou confiner le tireur, en focalisant celui-ci sur les forces de police plutôt que sur des victimes civiles ». Si cela échoue, il faut « neutraliser l’individu ».

La seconde fiche détaille ce que peut être une ceinture explosive par exemple, avec photos et croquis, insistant sur la « grande dangerosité » d’un EEI. La fiche préconise les dispositions à prendre dans une zone à faible densité, en se mettant à couvert et en gardant « l’individu à distance et en le tenant en joue ». S’il n’obtempère pas et se dirige vers une zone « à forte densité », semblant sur le point de déclencher l’explosion, le policier devra « engager un tir de neutralisation ».

En rupture avec les pratiques actuelles

Suivent les consignes dans un centre commercial, par exemple. Si le terroriste « s’apprête à déclencher son engin », il faut « engager une neutralisation associée à un appel vocal simultané à évacuer la zone à l’attention du public ». Le DGPN précise que le tir de neutralisation devra alors s’effectuer « autant que possible » hors de la « zone corporelle où se situe (un) gilet » explosif, afin « d’éviter la mise à feu de la charge ».

La troisième fiche détaille la « prévention », plus classique dans son déroulé, du « sur-attentat ». Elle fixe des « principes d’action » : désignation d’un commandement, zone d’intervention « pour circonscrire les risques », sécurisation et contrôle strict des zones concernées.

« En rupture avec les pratiques mises en œuvre jusque-là » dans la police, « ces fiches préconisent […] une action des primo-intervenants sans attendre l’arrivée de policiers spécialistes de l’intervention », écrit encore M. Falcone. « Il s’agit de sauver des vies en déstabilisant le schéma d’action des agresseurs ».
(c) Le Monde

Tant mieux, mieux vaut tard que jamais, et manifestement on progresse.

On peut toutefois se demander (mais certes dans l'ignorance du texte complet de la circulaire) pourquoi il ne faudrait "neutraliser le tireur" que si l'on échoue à "focaliser celui-ci sur les forces de police plutôt que sur les civils", et non pas le neutraliser dès qu'une opportunité se présente. On retrouve donc quand même peut-être ici quelques restes étonnants de la politique aveuglement naïve et timorée qui a jusqu'alors longtemps prévalu, niant la volonté assez claire des auteurs de tels actes de mourir les armes à la main.

Cordialement,

Bomby

24 décembre 2015 à 16:36:06
Réponse #143

Patapon


Yo,

Tant mieux, mieux vaut tard que jamais, et manifestement on progresse.

Dans le climat actuel, je resterai beaucoup plus modéré......   :glare:

Citer
[...]pourquoi il ne faudrait "neutraliser le tireur" que si l'on échoue à "focaliser celui-ci sur les forces de police plutôt que sur les civils", et non pas le neutraliser dès qu'une opportunité se présente.

Ca s'appel une solution de défausse: en cas d'intervention trop zélée entrainant des dommages collatéraux (toi, moi....n'importe qui), la hiérarchie pourra prétexté que les auteurs de la bavure n'ont pas suivi la procédure.  :lol: :lol:

Bref....

Passez de bonnes fêtes! Ne soyez pas sage :)

Hugo
"Prenez soin de la méthode avec laquelle vous vous mettez des choses dans le crâne."

24 décembre 2015 à 18:15:10
Réponse #144

AC


en cas d'intervention trop zélée entrainant des dommages collatéraux

Petit rappel en effet: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Charles_de_Menezes (l'électricien abattu après les attentats de Londres parce qu'il sortait d'un immeuble suspect et que des fils dépassaient de son sac).

Même les FO en civil qui vont probablement quadriller les rues pendant les fêtes de fin d'année ne doivent pas avoir envie de se se faire canarder par un policier municipal trop zélé qui aurait aperçu un holster dissimulé ou confondu un gilet pare-balles avec une ceinture explosive...

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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