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Auteur Sujet: Orientation - Utiliser l'erreur volontaire  (Lu 7494 fois)

19 novembre 2014 à 09:10:34
Lu 7494 fois

Cheguevarech


Salut,
N’ayant pas trouvé d’explication claire sur l’erreur volontaire dans la littérature du forum traitant de l’orientation, je lance le sujet dans l’idée d’en sortir une définition exploitable pour un néophyte et wikifiable.

Hors sentier, tenir un azimut pour arriver à un endroit précis qu’on ne voit pas (à cause des arbres, de la nuit, du brouillard…) s’avère difficile. Même en n’ayant que quelques degrés d’imprécision, arrivé à la hauteur du point visé, nous ne saurons pas de quel côté du point notre imprécision nous à conduit.
Faire une erreur volontaire c’est choisir de quel côté on se plante pour repartir du bon côté.

Un exemple. Vous êtes en pleine forêt et la carte vous indique qu’une passerelle enjambe la rivière que vous devez traverser. Depuis votre position actuelle, cette passerelle est à un azimut de 90°. Vous choisissez de vous décaler sur la gauche et vous rejoignez la rivière en suivant un azimut de 60°. Une fois à la rivière, vous partez à droite et vous longez la rivière jusqu’à trouver la passerelle.
Voir schéma : erreur.volontaire.gif (pièce jointe visible uniquement par les membres connectés).

Faire une erreur volontaire c’est donc avancer dans une mauvaise direction choisit jusqu’à un repère évident (chemin, rivière, falaise, altitude…) pour ensuite « glisser » le long de se repère, en partant du bon côté jusqu’à trouver le point visé.
Plus votre capacité à suivre un azimut précis sera faible (inexpérience, densité de la végétation, terrain accidenté…), plus il faudra faire une erreur volontaire importante (de l’ordre de 10 à 30°).

L'erreur volontaire peut aussi être utilisée quand on ne sait pas précisément où on se trouve mais que l'on est capable d'estimer sa position, à 100 mètres près par exemple (soit un cercle de 200m autour d'un point). Il faut choisir la direction de l'erreur volontaire (à gauche si on reprend le même exemple) et se considérer le plus à droite de la zone d'incertitude pour relever l'azimut de marche.
Voir schéma : erreur.volontaire.incertitude.gif (pièce jointe visible uniquement par les membres connectés).

Plus généralement, l’erreur volontaire, qui peut aussi être appliquée quand les conditions de visibilité sont correctes, permet de remplacer la recherche de précision par la rapidité d’exécution.
Lorsqu'on veut trouver un point sans perdre de temps, on se dirige d'abord vers un point d'attaque (un point particulier du terrain, évident, bien visible, difficile à rater et situé à proximité du point visé). Ceci permet d'aller vite sans trop consulter sa carte et/ou sa boussole. Une fois sur le point d'attaque, on reprend une navigation fine, mais comme on est proche du point et sur un point connu, le risque d'erreur est beaucoup moins élevé.
Idéalement, le point d'attaque est situé entre la position initiale et le point visé, mais on peut en choisir un plus évident et situé sur un axe écarté.
Si, malgré tout, on manque le point d'attaque, il est utile de définir une ligne d'arrêt (limite visible sur le terrain (cours d'eau, chemin principal, crête, changement de végétation…)) située au delà du point d'attaque et du point visé. Une fois arrivé sur cette limite évidente, on sait qu'on est allé trop loin et qu'il faut revenir sur ses pas ou reprendre sa navigation.
A noter que le point d'attaque peut être inclu dans la ligne d'arrêt (comme c'est le cas dans le premier exemple).
L’utilisation de ces « outils » permet de construire son itinéraire plutôt que de le subir.

L’erreur volontaire n’est pas la méthode ultime pour ne pas se perdre, mais un moyen, parmi d’autres, qu’il faut connaître.

A vos commentaires, critiques, ajouts, corrections, explications…
Alexis

19/11/2014 - Ajout d'un paragraphe sur l'incertitude de position.
20/11/2014 - Ajout de 2 shémas.
21/11/2014 - Ajout du paragraphe sur le point d'attaque et la ligne d'arrêt. J'ai aussi viré les phrases obsolètes.
23/02/2015 - modification du titre
« Modifié: 23 février 2015 à 12:17:05 par Cheguevarech »
"La critique est nécessaire mais l'invention est vitale car dans toute invention il y a une critique de la convention". (Gustave Parking)

19 novembre 2014 à 09:49:11
Réponse #1

Ishi


Excellente post
L'erreur volontaire est aussi utile dans le cas ou nous ne sommes pas sur de notre position actuelle.
L'erreur d'azimut peut alors être encore plus importante afin d'être sur de tomber sur la rivière quitte à marcher plus.


Un exemple. Vous êtes en pleine forêt et la carte vous indique qu’une passerelle enjambe la rivière que vous devait traverser. Depuis votre position actuelle, cette passerelle est à un azimut de 90°. Vous choisissez de vous décaler sur la gauche et vous rejoignez la rivière en suivant un azimut de 60°. Une fois à la rivière, vous la suivez « main gauche » jusqu’à trouver la passerelle.


Ne connaissant  pas l'expression "Main gauche", j'en déduis qu'elle veut dire que l'on marche avec la rivière coté main gauche et que donc arrivé à la rivière, il faut partir vers la droite.
La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre.

19 novembre 2014 à 10:29:48
Réponse #2

musher


En formation, on disait que si on visait d'un côté de waypoint désiré, arrivé sur la ligne repère, on partait du côté opposé à notre visée.

Dans le cas présent, si le waypoint se trouve à 90° et qu'on vise à 60° (on part à gauche du waypoint).
Donc lorsque on arrivera face à la ligne repère (rivière), on suivera la rivière en partant à droite (à notre main droite)

Citer
En visant des points moins éloignés, tu réduis également la distance à parcourir pour corriger.

En général, tu ne choisis pas ton point de visée. Il faut trouver une ligne repère sur laquelle se trouve ton waypoint (rivière, falaise, ligne électrique, route, chemin, lisière de foret...)
En montagne quand il y a rien, tu choisit une ligne de niveau et ensuite tu suis la ligne de niveau, le nez sur ton altimètre  et à la sensation de monter ou descendre(car dans un jour blanc, c'est difficile de se rendre compte si on monte ou on descend).

Pour éviter d'avoir trop de chemin à faire à cause de ton erreur volontaire, tu fais un itinéraire de progression en utilisant les repères visuels du terrain (suivree un chemin, longer une lisière...) qui te permet de progresser rapidement et limitant les risques d'erreur.

Arrivé au point le plus proche de ton waypoint de destination, tu fais ton itinéraire d'attaque à la boussole en utilisant l'erreur volontaire mais tu en limites les conséquences en partant d'un point assez proche du waypoint.

Sur un itinéraire de progression, tu peux utiliser l'erreur volontaire.

Tu longes une lisière de foret vers l'Est (direction ton waypoint de destination) mais arrivé à un endroit, la lisière part vers le nord et tu as, vers l'Est, à 1 km à travers champ, une croisée de chemin qui te permettra de prendre un chemin qui va vers l'est. Si tu n'as pas de repère visuel qui te permet de rejoindre cette croisée, tu vas utilisé l'erreur volontaire sur un des chemins de la croisé pour rejoindre cette croisée et continuer ta progression par le chemin qui te rapproche de ton waypoint de destination.

19 novembre 2014 à 10:51:06
Réponse #3

azur


En course d'orientation, on utilise des "points d'attaque" et des "lignes d'arrêt".

Lorsqu'on veut trouver un poste (balise) qui est forcément difficile à trouver (sinon, où est l'intérêt  ::) ) sans perdre de temps, on se dirige d'abord vers un point d'attaque: un point particulier du terrain, évident, bien visible, difficile à rater et situé à proximité du poste. Ceci permet d'aller vite sans trop consulter sa carte. Une fois sur le point d'attaque, on reprend une navigation fine, mais comme on est proche du poste et sur un point connu, le risque d'erreur est beaucoup moins élevé.
Idéalement, le point d'attaque est situé entre la position initiale et le poste, mais on peut en choisir un plus évident et situé sur un axe écarté.

Si, malgré tout, on manque le point d'attaque, il est utile de définir une ligne d'arrêt: limite visible sur le terrain (cours d'eau, chemin principal, crête, changement de végétation) située au delà du point d'attaque et du poste. Une fois arrivé sur cette limite évidente, on sait qu'on est allé trop loin et qu'il faut revenir sur ses pas ou reprendre sa navigation.

Deux notions qui se rapprochent du concept d'erreur volontaire.

Je trouve que le terme "erreur" ne reflète pas forcément l'esprit de la chose: c'est simplement l'application du principe selon lequel le chemin le plus rapide d'un point à un autre n'est pas forcément l'itinéraire le plus direct!
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
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Boviner, c'est contourner par le centre...

19 novembre 2014 à 11:20:36
Réponse #4

Arnaud


En anglais le nom de cette "technique" c'est "aiming off" qu'on peut traduire par "viser à coté".
« When the last tree is cut, the last fish is caught, and the last river is polluted; when to breathe the air is sickening, you will realize, too late, that wealth is not in bank accounts and that you can’t eat money. »

19 novembre 2014 à 12:39:05
Réponse #5

Cheguevarech


Ne connaissant  pas l'expression "Main gauche", j'en déduis qu'elle veut dire que l'on marche avec la rivière coté main gauche et que donc arrivé à la rivière, il faut partir vers la droite.
Pour moi c'est exactement ça, mais comme tout le monde ne partage pas cette lecture et que ça prête à confusion, j'ai remplacé par "[...] vous partez à doite et gardez la rivière sur votre gauche [...]".

L'erreur volontaire est aussi utile dans le cas ou nous ne sommes pas sur de notre position actuelle.
Pour développer cette remarque pertinente :
L'erreur volontaire sert aussi quand on ne sait pas précisément où on se trouve mais qu'on estime sa position, à 100 mètres près par exemple (soit un cercle de 200m autour d'un point). Il faut choisir la direction de l'erreur volontaire (à gauche si on reprend le même exemple) et se considérer le plus à droite de la zone d'incertitude pour relever l'azimut de marche.
Ishi , ça va dans le sens de ce que tu voulais dire, ou bien ?
« Modifié: 19 novembre 2014 à 20:52:16 par Cheguevarech »
"La critique est nécessaire mais l'invention est vitale car dans toute invention il y a une critique de la convention". (Gustave Parking)

19 novembre 2014 à 12:48:04
Réponse #6

azur


Pour moi c'est exactement ça, mais comme tout le monde ne partage pas cette lecture et que ça prête à confusion, j'ai remplacé par "[...] vous partez à doite et gardez la rivière sur votre gauche [...]".
"à main gauche" fait plutôt référence au monde équestre et indique un sens de déplacement "vers la gauche" dans un manège ou une carrière, donc dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
l'expression consacrée dans de nombreux milieux (militaire, montagnard...) est "en main courante à gauche8)
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
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Boviner, c'est contourner par le centre...

19 novembre 2014 à 13:56:02
Réponse #7

Ulf


Citer
N’ayant pas trouvé d’explication claire sur l’erreur volontaire dans la littérature du forum traitant de l’orientation, je lance le sujet dans l’idée d’en sortir une définition exploitable pour un néophyte et wikifiable.

Dans mes bouquins, il y a un paragraphe appelé "systématiser l'erreur volontaire".

"La recherche de points de butée surs conduit à utiliser l'erreur volontaire. Cette méthode est conseillée si on doit suivre un azimut à la boussole. Elle consiste à trouver sur la carte un élément que l'on ne pourra pas rater sur le terrain

34- Le choix d'un azimut volontairement erroné, par rapport au point à atteindre, doit permettre de venir buter sur un élément fiable du terrain. Il convient ensuite de corriger l'erreur.

A Relever sur la carte l'azimut d'un point situé à droite ou à gauche du point recherché.
B Suivre cet azimut jusqu'à buter sur l'élément fiable du terrain.
C corriger l'erreur en allant sur la droite ou la gauche.
s'en suit des shemas d'exemples de route suivis à la boussole, altimètre ou tangeante...

« Modifié: 19 novembre 2014 à 17:54:56 par Ulf »

19 novembre 2014 à 15:07:45
Réponse #8

gargle


"à main gauche"

en aviation aussi, on parle de circuit main gauche ou circuit main droite.
Il faut tourner du coté de sa main gauche, ou droite :
http://www.ivao.fr/dep/instruction/Manuels/Ipack-FR_V2/pdf/VFR_CIRC.pdf   page 3


19 novembre 2014 à 16:08:45
Réponse #9

azur


en aviation aussi, on parle de circuit main gauche ou circuit main droite.
Il faut tourner du coté de sa main gauche, ou droite :
http://www.ivao.fr/dep/instruction/Manuels/Ipack-FR_V2/pdf/VFR_CIRC.pdf   page 3
En aviation, on parle aussi d'hippodrome.
Il faut se rappeler que le père de l'aviation de chasse en France est le LCL de Rose, cavalier de formation!
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
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Boviner, c'est contourner par le centre...

19 novembre 2014 à 18:16:39
Réponse #10

François


Est-ce que cela n'est pas plus simple, plus compréhensible, et donc plus facile visualiser et à appliquer, de se dire : "si je dévie volontairement à gauche, il faudra que je tourne à droite pour revenir vers le point visé" ?
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

19 novembre 2014 à 20:30:06
Réponse #11

guillaume


Est-ce que cela n'est pas plus simple, plus compréhensible, et donc plus facile visualiser et à appliquer, de se dire : "si je dévie volontairement à gauche, il faudra que je tourne à droite pour revenir vers le point visé" ?

Yep ! Ce n'est pas que ce qu'il y a plus haut n'est pas instructif, mais je comprends pourquoi l'orientation peut-être synonyme de noeuds au cerveau pour certains :D.

a+

19 novembre 2014 à 21:09:21
Réponse #12

Ulf


Est-ce que cela n'est pas plus simple, plus compréhensible, et donc plus facile visualiser et à appliquer, de se dire : "si je dévie volontairement à gauche, il faudra que je tourne à droite pour revenir vers le point visé" ?

Si tu me dis:
"si je dévie volontairement à gauche, il faudra que je tourne à droite pour revenir vers le point visé"

C'est plus simple mais fait du coup tu abrases toute la subtilité.

1 un débutant ne comprendrait pas. Au mieux, s'il est malin, il te demandera quand revenir vers la droite... et tu seras obligé de compliquer compléter ta démonstration.
2 un confirmé qui lirait hors contexte pourrait croire à une opération du genre dévier de X degrés, puis appliquer -X degrés pour reprendre le cap
3 on zappe l'outil "repères en butée"

Enfin, je n'aime pas la pédagogie par la simplification: c'est un excuse pour certains enseignants malhonnêtes qui font de la rétention d'information / allongement excessif de la durée de la formation.

19 novembre 2014 à 21:22:12
Réponse #13

Nävis


Ce qui est parlant c'est de rappeler que si tu dévies un peu de ta route au fil du chemin, tu ne sauras pas si tu passes à droite ou à gauche du lieu que tu cherches.
Si tu as un repère identifiable qui te permet de savoir que tu ne dois pas aller plus loin (une route, une rivière, etc) tu peux choisir de faire exprès de dévier de ton chemin - vers la droite par exemple. Quand tu rejoins ton repère, tu sais alors que le lieu que tu cherches est sur ta gauche.

19 novembre 2014 à 21:37:25
Réponse #14

François


Oui, ou plus généralement, se fixer un objectif réaliste. Dans l'exemple de Cheguevarech : plutôt que viser la passerelle (précis mais irréaliste), viser la rivière au nord de la passerelle (c'est vague mais faisable et on saura comment revenir ensuite vers la passerelle).
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

19 novembre 2014 à 21:44:59
Réponse #15

François


Si tu me dis:
"si je dévie volontairement à gauche, il faudra que je tourne à droite pour revenir vers le point visé"

C'est plus simple mais fait du coup tu abrases toute la subtilité.

1 un débutant ne comprendrait pas. Au mieux, s'il est malin, il te demandera quand revenir vers la droite... et tu seras obligé de compliquer compléter ta démonstration.
2 un confirmé qui lirait hors contexte pourrait croire à une opération du genre dévier de X degrés, puis appliquer -X degrés pour reprendre le cap
3 on zappe l'outil "repères en butée"

Enfin, je n'aime pas la pédagogie par la simplification: c'est un excuse pour certains enseignants malhonnêtes qui font de la rétention d'information / allongement excessif de la durée de la formation.

Je ne disais rien de tout ça, je m'excuse si j'ai été un peu rapide. Je voulais juste dire qu'arrivé à la rivière, il est naturel de se dire que si on a dévié volontairement à gauche, c'est maintenant plutôt à droite qu'il faut aller.

De toutes façons, tout ça c'est de la théorie. C'est bien d'en prendre connaissance, mais une fois sur le terrain, il faut avoir une vision globale de ce qu'on est en train de faire, et les calculs et les théories ne viennent qu'affiner cette vision.
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

19 novembre 2014 à 22:52:41
Réponse #16

Anwen


C'est peut être stupide mais pourquoi ne pas viser entre 2 repères bien visibles pour qu'à l'arrivée,  en cas d'erreur au moment de tourner, on soit sûr de de pas se perdre ?
Contredisez moi, vous m'enrichissez.
Concernée mais pas consternée :)

20 novembre 2014 à 09:23:41
Réponse #17

Cheguevarech


C'est peut être stupide mais pourquoi ne pas viser entre 2 repères bien visibles pour qu'à l'arrivée,  en cas d'erreur au moment de tourner, on soit sûr de de pas se perdre ?

Si tu les vois et qu'ils sont proches de ton point visé, tout va bien. ça rejoint les notions de points d'attaque évoqués par Azur.
C'est quand tu y vois que dalle et que tu dois avancer en suivant un azimut à la boussolle avec des points de visés très court que l'erreur volontaire te rendra service.
A+
"La critique est nécessaire mais l'invention est vitale car dans toute invention il y a une critique de la convention". (Gustave Parking)

20 novembre 2014 à 17:34:13
Réponse #18

Anwen


Merci beaucoup pour ce topic et toutes les explications, c'est vraiment un "truc" qui peut se montrer très utile  :up:
Contredisez moi, vous m'enrichissez.
Concernée mais pas consternée :)

21 novembre 2014 à 15:56:01
Réponse #19

Cheguevarech


Ci-dessous une proposition de paragraphe pour reprendre les bonnes idées de Musher et Azur.
J’ai volontairement retiré les références à la CO pour rester dans un contexte plus général de vie sauvage et de survie.

"Plus généralement, l’erreur volontaire, qui peut aussi être appliquée quand les conditions de visibilité sont correctes, permet de remplacer la recherche de précision par la rapidité d’exécution.
Lorsqu'on veut trouver un point sans perdre de temps, on se dirige d'abord vers un point d'attaque (un point particulier du terrain, évident, bien visible, difficile à rater et situé à proximité du point visé). Ceci permet d'aller vite sans trop consulter sa carte et/ou sa boussole. Une fois sur le point d'attaque, on reprend une navigation fine, mais comme on est proche du point et sur un point connu, le risque d'erreur est beaucoup moins élevé.
Idéalement, le point d'attaque est situé entre la position initiale et le point visé, mais on peut en choisir un plus évident et situé sur un axe écarté.
Si, malgré tout, on manque le point d'attaque, il est utile de définir une ligne d'arrêt (limite visible sur le terrain (cours d'eau, chemin principal, crête, changement de végétation…)) située au delà du point d'attaque et du point visé. Une fois arrivé sur cette limite évidente, on sait qu'on est allé trop loin et qu'il faut revenir sur ses pas ou reprendre sa navigation.
L’utilisation de ces « outils » permet de construire son itinéraire plutôt que de le subir."

Si c'est clair et que ça convient je l'ajoute au poste initial.
« Modifié: 24 novembre 2014 à 12:48:12 par Cheguevarech »
"La critique est nécessaire mais l'invention est vitale car dans toute invention il y a une critique de la convention". (Gustave Parking)

21 novembre 2014 à 16:00:00
Réponse #20

azur


Et pour reprendre l'exemple initial, histoire de montrer qu'il ne faut pas rester dans le dogmatique: on peut choisir comme point d'attaque un élément du terrain qui sera également la ligne d'arrêt! :doubleup:
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
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Boviner, c'est contourner par le centre...

20 février 2015 à 17:44:04
Réponse #21

Cheguevarech


Salut,
Si un indexeur juge qu'il y a matière à indexer...
Merci
A+
[Edit] Merci aux indexeurs d'avoir indexé...  :up:
« Modifié: 12 mai 2015 à 16:52:56 par Cheguevarech »
"La critique est nécessaire mais l'invention est vitale car dans toute invention il y a une critique de la convention". (Gustave Parking)

20 février 2015 à 22:35:22
Réponse #22

VieuxMora


Bonjour, c'est effectivement un bon exemple de sujet à indexer, en précisant le titre, par exemple: "Orientation - Utiliser l'erreur volontaire".

A retenir pour notre prochaine campagne d'indexation, puisqu'on ne le fait pas au fil de l'eau.
VM

21 février 2015 à 10:01:36
Réponse #23

musher


Et à mettre dans le Wiki  :up:

 


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