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Auteur Sujet: Comment les cubains ont converti leur île au bio  (Lu 16126 fois)

04 octobre 2014 à 21:37:09
Lu 16126 fois

Arnaud


Plop,

C'est une histoire assez connue, de nombreux reportages, documentaires, films existent sur le sujet...

Cet été Kaizen y a consacré un article que j'avais raté:

http://www.kaizen-magazine.com/comment-les-cubains-ont-converti-leur-ile-au-bio/

Bon résumé apolitique.

Arnaud.
« When the last tree is cut, the last fish is caught, and the last river is polluted; when to breathe the air is sickening, you will realize, too late, that wealth is not in bank accounts and that you can’t eat money. »

09 août 2016 à 16:41:36
Réponse #1

Campeur


j'ai visionné cette vidéo sur you tube qui décrit comment Cuba a fait face à la crise engendrée par la chute de l'empire soviétique, et par la même à la raréfaction de l'énergie et notamment du pétrole.

j'ai vraiment trouvé intéressant de voir comment la permaculture, appliquée à l'échelle d'un pays, si petit soit-il, a apporté des solutions viables et pérennes.
je sais que vous avez, tous, déjà visionné maintes et maintes vidéo sur le sujet, mais au cas ou...

https://www.youtube.com/watch?v=KEF19NV_3SE
"Posséder les arts de la paix mais non ceux de la guerre, c'est un manque de courage...posséder les arts de la guerre mais non ceux de la paix, c'est un manque de sagesse" Wang Yang Ming (1472 - 1529)

09 août 2016 à 18:14:31
Réponse #2

Phil


Merci pour cette vidéo.
Sur le même sujet, pour celles & ceux qui comprennent l'anglais, une conférence de Robyn Francis (vétérante de la permaculture) joliment intitulée « Target one Earth » :
https://www.youtube.com/playlist?list=PL2F90DDC3B9E46868
Si tu tiens à ta peau, affûte ton esprit comme ton couteau.

09 août 2016 à 23:37:42
Réponse #3

Daeron


A Cuba , ils avaient quand même pas mal de billes pour y survivre : des racines encore paysannes, de la terre pas stérilisée par l'agriculture conventionnelle , et un climat tropical...chez moi dans le sud ,avec l'urbanisation et l'oubli des savoirs faire ,  l'état de nos terres , et les sècheresses récurrentes , je serai bien moins optimiste .

10 août 2016 à 09:27:51
Réponse #4

Campeur


Tu as raison Daeron, la marche est peut être plus haute pour nous, eu égard à nos vilaines habitudes.

Je n'ai pas une grande expérience en permaculture, mais il semble qu'elle apporte de réelles solutions. De mémoire, Rabhi a fait des miracles au Burkina faso, et je crois que c'est un peu sec la bas  :).

Par ailleurs, quand on arrête d'utiliser les engrais et les pesticides à tort et à travers, qu'on prend soin de la terre, elle reprend vie.

la ou je rejoins ton pessimisme, c'est sur  notre entêtement à maintenir un niveau de vie intolérable pour l'environnement. Cuba n'a pas eu le choix et s'est adaptée au diktat international... quel sera la notre ?
"Posséder les arts de la paix mais non ceux de la guerre, c'est un manque de courage...posséder les arts de la guerre mais non ceux de la paix, c'est un manque de sagesse" Wang Yang Ming (1472 - 1529)

10 août 2016 à 09:39:00
Réponse #5

b@s


Tu as raison Daeron, la marche est peut être plus haute pour nous, eu égard à nos vilaines habitudes.

Je n'ai pas une grande expérience en permaculture, mais il semble qu'elle apporte de réelles solutions. De mémoire, Rabhi a fait des miracles au Burkina faso, et je crois que c'est un peu sec la bas  :).

Par ailleurs, quand on arrête d'utiliser les engrais et les pesticides à tort et à travers, qu'on prend soin de la terre, elle reprend vie.

la ou je rejoins ton pessimisme, c'est sur  notre entêtement à maintenir un niveau de vie intolérable pour l'environnement. Cuba n'a pas eu le choix et s'est adaptée au diktat international... quel sera la notre ?

Pierre Rabhi s'est installé pas très loin de chez moi en Ardèche dans les années 70 je crois pour tester ses idées sur l'agriculture en terrain aride.  S'inspirer de son travail est surement une très bonne base  ;)

10 août 2016 à 10:17:08
Réponse #6

zangetsu74


Il y a également les travaux du couple Bourguignon qui sont super intéressants en particulier sur la stérilisation de la terre.
Sans être un spécialiste de leurs travaux, il semble quand même que la situation, si elle est "critique", ne soit pas "rédhibitoire" pour nos sols ; par contre, le plus tôt on changera de logique, le plus vite nos sols se porteront mieux. Et ca, c'est l'affaire de chacun d'entre nous :-D
(donc un poil moins pessimiste que toi, même si je partage complétement ton avis sur le constat)
La différence entre la théorie et la pratique ?
En théorie il n'y en a pas, mais en pratique il y en a une.

10 août 2016 à 10:50:50
Réponse #7

Daeron


Yeap , mais j'ai tendance à croire ce que je vois . Et les rares exemples de permaculture que j'ai vus étaient de belles fumisteries .

Le premier , un travail colossal de mise en place et un rendement minable, après il s'interdisait toute autre énergie que manuelle , du coup ça limite énormément .

Le deuxième était esthétique mais trop petit pour prétendre à l'autonomie , et à base d'un paillage sur broyat de déchet vert . Le hic , c'est qu'il fallait un volume plutôt conséquent de déchets et une utilisation intensive d'un broyeur . Il n'utilise presque pas d'eau , mais bon il va au marché une fois par semaine pour s'approvisionner.

Moi je fais à l'ancienne , sans aucun produit chimique , à part une bouillie sous dosée . J'ai de bons rendements et on est autonome en fruits légumes . Le hic , c'est que j'utilise une quantité phénoménale de fumier .

Un équilibre entre ces 3 approches est le modèle vers lequel je vais tendre .

Dans tous les cas , je reste très inquiet face au manque d'eau , car perma ou pas une plante ou un arbre a besoin de beaucoup d'eau pour bien produire...il paraît que certains s'en passent mais je ne l'ai pas encore vu de de mes yeux .

10 août 2016 à 11:19:38
Réponse #8

LaMouette


Une question que je me pose. L'adoption de poules ou (et) de lapins, ne serait-elle pas une piste pour fournir au moins une partie du fumier?
Bon, au niveau autonomie ça se discute car il faudra un complément à l'herbe et aux déchets du jardin pour leur alimentation, du blé pour les poules, de l'avoine, de l'orge et du foin de luzerne pour les lapins, ainsi que de la paille pour la litière.

10 août 2016 à 12:19:04
Réponse #9

Campeur


bonjour la mouette,

le fumier de lapin est de mauvaise qualité m'a t'on dit, ça doit être en rapport avec le fait qu'ils sont coprophage, par contre celui de poule est excellent

Daeron, j'ai passé 2 semaines à la ferme du bec Helluin qui est un centre de formation à la permaculture, leur rendement n'est pas mauvais, bien au contraire à en croire l'étude de l'INRA qui y a été faite sur trois ans. les maraîchers traditionnels crient au loup

http://www.fermedubec.com/inra/Rapport-%C3%A9tude-2011-2015-Bec-Hellouin_30112015-2.pdf


Il y a du bon à prendre dans tous les systèmes à partir du moment ou ils permettent de nourrir la terre, d'économiser l'eau, de faire que les systèmes interagissent les uns avec les autres pour réduire les efforts et l'usage des produits phytosanitaire.

quant à l'eau, il semblerait qu'on puisse s'en passer (bon quand tu vois la végétation autour, l'eau doit tomber régulièrement  :)) je n'ai pas encore pris le temps de m'attarder sur son expérience, mais on parle beaucoup de Pascal Poot :

https://www.youtube.com/watch?v=Kr6sUexvNjU
"Posséder les arts de la paix mais non ceux de la guerre, c'est un manque de courage...posséder les arts de la guerre mais non ceux de la paix, c'est un manque de sagesse" Wang Yang Ming (1472 - 1529)

10 août 2016 à 13:05:26
Réponse #10

LaMouette


Bonjour Campeur

J'ai entendu dire le contraire sur le fumier de lapin. Une copine n'utilise que ça dans son petit potager et, chez nous, les tomates ne semblent pas s'en plaindre.

Je ne suis pas une spécialiste, non plus, très loin de là ;)

10 août 2016 à 16:55:57
Réponse #11

Djeep


poules ou (et) de lapins,

BJR Les poules sont beaucoup plus faciles et plus rentables à élever surtout en semi liberté  :doubleup: HN
Allumez le feu :-)
Donnez un titre honorifique à un clampin et il se sentira l'âme d'un petit chef !

10 août 2016 à 22:18:39
Réponse #12

Daeron


C'est clair Campeur qu'il y a des pistes à creuser...mais il est je crois plus sain d'avoir une attitude sceptique sans nier bêtement en bloc ces contre modèles .

Je vais finir par faire une butte de perma .

Pour le fumier , j'ai entre 12 et 35 poules en permanence , elles me fournissent une part négligeable de ma fumure...mon potager tourne à fond les 4 saisons avec une rotation à peu près rigoureuse .

L'alternative serait de doubler la surface , et en cultiver la moitié en engrais vert .

Pour la fermedubec , elle semble être dans un climat frais , océanique et pluvieux , tu m'étonnes qu'il arrose pas le type .

11 août 2016 à 10:25:23
Réponse #13

LaMouette


BJR Les poules sont beaucoup plus faciles et plus rentables à élever surtout en semi liberté  :doubleup: HN
Ayant les deux, je confirme. Les lapins sont fragiles et sans vaccins on ne peut espérer les garder longtemps.
Même élevés pour leur poil - j'ai des lapins angoras - ce n'est pas rentable financièrement si l'on en prend bien soin. Seul le plaisir de filer l'angora de ses propres lapins peut le justifier. Alors, élever des lapins de chair, ce doit être bien pire.

@ Daeron
J'maginais que les poules pouvaient fournir une plus grande part. Comme je l'ai dit, je ne suis pas spécialiste et je te remercie donc de ce retour très instructif pour moi.

11 août 2016 à 10:48:10
Réponse #14

azur


Il a déjà été question des agricultures sur ce forum et je préfère renvoyer aux échanges que j'ai eu sur le sujet:
Ici, en partant du gaspillage alimentaire: http://forum.davidmanise.com/index.php/topic,66291.0.html
Et ici, en partant du loup, de l'agropastoralisme et de la politique agricole en général: http://forum.davidmanise.com/index.php/topic,66772.0.html

J'ai encore eu une longue discussion sur le sujet il n'y a pas une semaine... et l'évolution de l'agriculture en France passera d'abord par une réforme en profondeur des programmes scolaires des formations agricoles.
Et quand on aura rendu de l'indépendance intellectuelle aux agriculteurs, il faudra ensuite reconvertir tout ceux qui vivent des ventes d'outils agricoles ou de phytosanitaires. Il faudra aussi être capable de s'affranchir des contraintes réglementaires imposées par Bruxelles...
La conclusion, c'est qu'il suffit de volonté politique (politique au sens littéral du terme)... et c'est bien là le problème!
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
------------------------------------------
Boviner, c'est contourner par le centre...

11 août 2016 à 10:56:36
Réponse #15

Daeron


D'accord avec la marche à suivre Azur...mais m'est avis que reconvertir les parasites qui pullulent dans l'agriculture va être la tâche la plus ardue de ton programme .

11 août 2016 à 11:11:23
Réponse #16

azur


D'accord avec la marche à suivre Azur...mais m'est avis que reconvertir les parasites qui pullulent dans l'agriculture va être la tâche la plus ardue de ton programme .
Quand les agriculteurs auront compris que leurs rendements de productions (et donc leur CA) baisse BEAUCOUP moins vite que les charges, les parasites perdront rapidement leur clientèle! Et alors ils n'auront pas le choix!

Mon meilleur ami, éleveur de mouton dans le Poitou (en moins de 10 ans, il est passé du 80% bergerie au 100% plein air... il produit un peu moins mais vie beaucoup mieux!) prenait l'exemple du Colza: semé par un quad à la volée avec un distributeur de granulés anti-limace, ça ferait baisser les rendements de 20%? 30%? Mais ça ferait chuter les charges de combien??? 50%? 70%?
Sans compter le temps gagné!
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
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Boviner, c'est contourner par le centre...

11 août 2016 à 11:32:57
Réponse #17

Campeur


Pour la fermedubec , elle semble être dans un climat frais , océanique et pluvieux , tu m'étonnes qu'il arrose pas le type .

salut daeron,

la ferme du bec est en seine maritime, coté flotte on manque pas  :).

Pascal Ploot, qui semble ne jamais arrosé, sauf au moment du repiquage, est lui à une heure de Montpellier. après au regard des photos, la végétation alentour semble malgré tout assez verte.

http://www.lepotagerdesante.com/pages/contact/

pour ce qui est de la permaculture, ce ne sont pas obligatoirement des techniques de culture révolutionnaire, bien au contraire, ce que j'ai pu voir, empruntait aux techniques de maraîchage des Parisiens du 19ème siècle et au bon sens paysan, tout simplement.
la permaculure, c'est aussi et avant tout des "design"... autrement dit, comment organiser l'espace de culture, pour qu'il soit optimisé au regard de son environnement au sens large du terme. c'est quand les liens sont optimisés que le rendement global s'améliore.

un site pioché au hasard qui explique pas mal les concept :

http://www.foretscomestibles.com/permaculture/design-conception/principe-outil-realisation-maintenance-reevaluation.html

si je prend l'exemple du bec Heluin, que je connais mieux (qui ne veut pas dire bien  ;)).

- l'espace de culture est organisé autour de la maison, comme dit le proverbe, le meilleur engrais, c'est l'ombre du jardinier
- Des points d'eau sont répartis partout sur le site (moins  de déplacement pour l'arrosage - stockage eau de pluie), réverbération des rayons solaires (microclimat), auxiliaire au jardin...)
- un poulailler (avec tunnel de sortie à l'extérieur) est intégré dans la serre (redonne quelques degrés l'hiver) moins de déplacements pour l'évacuation des fientes, évacuation des déchets verts...
- des canards coureur d'inde, sont en liberte sur le site pour manger les limaces dont ils sont particulièrement friand
- un partenariat a été mis en place avec le centre équestre du coin, pour être régulièrement livré en fumure
- un cuisinier est à demeure sur le site et fait de nombreuses conserves qui sont ensuite intégrées dans les paniers à la "saison morte", en même temps qu'il prépare les repas végétarien des stagiaires

etc, etc...

la permaculture, c'est une recherche permanente d'optimisation... même si il préfère le travail manuel et la traction animale, il ne cachent pas leur petit tracteur (mais il ne faut pas le voir sur les photos  :glare:) ou sur la pelleteuse qui leur ont permis de défricher et mettre en place les buttes de culture sur un autre site dans les bois, ni sur les 40 stagiaires présent de mars à novembre qui participent aux travaux  ;#.

je ne me rappelle plus exactement ce que Cuba a réalisé (j'ai vu le reportage il y a plus d'un an), mais ce dont je me souviens, c'est qu'elle a cherché à optimiser l'exploitation de leur ressources en limitant l'usage des produits pétroliers, devenue une denrée rare. Si nous envisagions réellement la fin du pétrole, nous pourrions utiliser ce bien précieux, pour repenser, optimiser, relocaliser nos systèmes de production alimentaire, pour ne parler que d'eux.

Mais comme le dit Azur, que je viens de lire,

c'est qu'il suffit de volonté politique (politique au sens littéral du terme)... et c'est bien là le problème!




"Posséder les arts de la paix mais non ceux de la guerre, c'est un manque de courage...posséder les arts de la guerre mais non ceux de la paix, c'est un manque de sagesse" Wang Yang Ming (1472 - 1529)

12 août 2016 à 10:29:02
Réponse #18

azur


Tu as cité un mot très intéressant à mon avis mais mal compris actuellement :  l'optimisation!
C'est exactement l'objectif de mon meilleur ami: optimiser la culture en fonction des ressources naturelles du lieu, pour avoir une production optimale sans "violer" la terre à coup d'engrais, de travail mécanique superflu ou de phytosanitaires qui sont chronophages et/ou coûteux... et nuisibles à long terme.
Ça demande un peu de bon sens et beaucoup d'humilité face à la nature, mais c'est accessible à beaucoup!
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
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Boviner, c'est contourner par le centre...

12 août 2016 à 14:04:59
Réponse #19

Campeur


oui Azur,

malheureusement beaucoup confonde optimiser et maximiser.

l'un s'emploie avec une idée de durabilité, alors que l'autre s'entend avec une notion de profit immédiat
"Posséder les arts de la paix mais non ceux de la guerre, c'est un manque de courage...posséder les arts de la guerre mais non ceux de la paix, c'est un manque de sagesse" Wang Yang Ming (1472 - 1529)


12 août 2016 à 16:10:23
Réponse #21

piero


J'ai lancé un potager sans eau cette année, la journée les légumes font un peu la gueule, mais je suis allé voir la nuit et la différence est flagrante, il se protègent du soleil en se flétrissant un peu, mais tiennent le coup.

J'ai pas que des réussites, mais quelques fiertés, notamment des carottes assez balaises et sans une goutte d'arrosage  ;D
A l'occase je développerai un peu ce que j'ai fait si ça intéresse ici.

16 août 2016 à 16:38:16
Réponse #22

Campeur


"Aujourd’hui, Cuba produit pour sa consommation plus de 70% de fruits et légumes, ce qui ne lui garantit pas une totale autonomie alimentaire, dans la mesure où elle dépend encore des importations de riz et de viande, notamment. Mais, selon les critères de l’ONU, « le pays a un indice de développement humain élevé et une faible empreinte écologique sur la planète ».

pour les nuls comme moi... mon collégien de fils m'en voudrait :-) :

"L'indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fondait alors sur trois critères : le PIB par habitant, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation."

pour info :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_IDH

"Si demain les importations de nourriture devaient s’arrêter, les habitants seraient beaucoup moins en péril que ceux d’un pays comme la France, qui dispose seulement de quelques jours de réserves dans ses supermarchés (d’après le Ceser – Conseil économique, social et environnemental Ile-de-France -, la région dispose de quatre jours de réserves alimentaires)."

ça, c'est pour se faire peur  ;)

ce que je retiens :

"au-delà de la révolution agricole, les initiatives individuelles et collectives ont prouvé que les Cubains pouvaient prendre en main leur destin. Une véritable révolution culturelle !"
"Posséder les arts de la paix mais non ceux de la guerre, c'est un manque de courage...posséder les arts de la guerre mais non ceux de la paix, c'est un manque de sagesse" Wang Yang Ming (1472 - 1529)

16 août 2016 à 22:28:57
Réponse #23

Patoruzu


Sujet très intéressant, c'est par le biais de ce forum que j'ai entendu parler du couple Bourguignon, dont j'ai offert offert l'ouvrage à mon oncle (issu du milieu paysan) afin d'obtenir son avis sur la question, ayant une ignorance quasi absolue du sujet.

une question, j'entends beaucoup parler de l'importance des vers de terre, est-ce qu'un apport de vers peut permettre de se passer d'apport d'engrais (fumure ou autre), ou bien les deux doivent nécessairement être présent (le sol ayant besoin constant d'apport externe).

Citer
Si demain les importations de nourriture devaient s’arrêter, les habitants seraient beaucoup moins en péril que ceux d’un pays comme la France, qui dispose seulement de quelques jours de réserves dans ses supermarchés
Moui, on sent la veine politique prendre le dessus dans cette phrase. En cas d'arrêt soudain *des importations*, les chaines de supermarché ne tarderaient pas à se réapprovisionner, sachant que la France surproduit massivement, on paierai juste beaucoup plus chers pour nos fruits.
There's a whisper on the night-wind,
there's a star agleam to guide us,
And the Wild is calling, calling. . .
let us go.

16 août 2016 à 23:24:13
Réponse #24

azur


une question, j'entends beaucoup parler de l'importance des vers de terre, est-ce qu'un apport de vers peut permettre de se passer d'apport d'engrais (fumure ou autre), ou bien les deux doivent nécessairement être présent (le sol ayant besoin constant d'apport externe).
Les vers de terre ont surtout un rôle mécanique en favorisant l'aération, le drainage et donc la pénétration des eaux de pluie.
Ils sont donc complémentaires d'une fumure en facilitant l'amalgame de la fumure avec le substrat initial.
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
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Boviner, c'est contourner par le centre...

 


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