Ceux qui comme Cheyenne prendront le temps de lire du "signal" de qualité, (pas le mien, mais celui du Professeur de Droit cité !!!), comprendront certainement la différence entre un "poncif" et une analyse structurée et documentée.
Nous pourrions ainsi notamment éviter de confondre la notion commune "d'accès", avec le concept "d'accès à la nature".
Mon intention n'est pas de polémiquer avec qui que ce soit, ou de développer un "signal" déviant pas rapport à celui que les animateurs de ce Forum considèrent comme le plus adapté.
Au passage, je les remercie et particulièrement celui qui en est le premier responsable, de l'opportunité qu'ils offrent de pouvoir échanger sur les thèmes autres que le dernier sac ou le couteau le plus efficace pour partir dans la nature.
Je ne recherche pas davantage sur ce poste des compagnons de sortie, ayant ouvert une autre discussion pour ce faire.
Mais, il me semble que répondre à la question posée par ce post "Où pratiquer le bushcraft en France?" et sur tous ceux qui traitent de la même interrogation sur d'autres Forums, il est nécessaire de disposer de quelques informations basiques, mais vérifiées, susceptibles de contribuer utilement à la réflexion.
Plutôt que continuer à tourner en rond, la réflexion proposée et les références juridiques partagées, pourraient par exemple servir à concevoir une "Charte" sur laquelle les pratiquants de ce loisir accepteraient de s'engager et qui pourrait faire l'objet d'une communication nationale, susceptible de rassurer les propriétaires quant au respect de leurs droits, qu'au demeurant, il n'est pas question, pour ma part, de contester.
Comme il est suggéré dans l'article partagé, l'important serait de rechercher une voix moyenne qui puisse permettre de concilier le droit universel d'accès à la nature pour des loisirs responsables et le droit de propriété.
Toutes les vidéos françaises de bushcraft que j'ai pu visionner sur un serveur bien connu du net ("Bushcraft Alpin", "Indomptables Dauphinois", "Paname Bushcraft" ...) , montrent que ces pratiquants, mettent un point d'honneur à laisser l'aire de leur bivouac, nettoyée de toutes traces de leurs passages et à ramasser les immondices laissées par d'autres, ce que je fais aussi lors de mes sorties solitaires.
J'en déduis qu'il est inscrit dans l'ADN des amateurs "éclairés" de ce loisir, le respect de la nature dont ils jouissent et le droit des propriétaires à refuser que leurs forets ou leurs champs soient transformés en décharges ou abimés par des énergumènes pour qui la notion de "devoir" est un concept pour le moins très flou.
Si un tel message pouvait être structuré, partagé et diffusé, il est probable que nombre de propriétaires, privés ou publics, seraient moins enclins à interdire nos bivouacs et accepteraient une pratique "encadrée", comme cela est déjà le cas dans certains parcs nationaux, par exemple.
Ainsi, la question essentielle n'est peut être pas de savoir "Où pratiquer le bushcraft ?", mais de définir "Comment le pratiquer ?" pour pouvoir s'inscrire dans le respect du droit de propriété, mais aussi, du "droit de la nature à être protégée".
Bonne journée à tous.