Salut Cocoeau,
J'ai l'impression que ta grand-mère doit encore être vachement opérationnelle
...
Perso, je ne serais pas trop inquiet pour elle, mais j'avancerais quand même avec prudence. Je pars de l'hypothèse que ta grand-mère ne pratique plus la montagne depuis un certain temps. Même si ce n'est pas le cas, y aller progressivement resterait utile pour vous aider à constituer une "équipe".
1. Si ce n'est déjà fait : une ou deux sorties ensemble "à la journée", près de chez vous mais si possible avec du dénivelé, des pentes un peu raides, de façon à ce que ce ne soit pas une simple marche sur chemin.
2. Un "séjour" en montagne comprenant :
- randos en montagne d'abord "en étoile" sur quelques jours, histoire de se ré-accoutumer à l'altitude et à la progression sur les mauvais sentiers. L'occasion pour elle de réactiver les muscles et les réflexes de sa jeunesse. Sac à la journée ...
- rando de deux ou trois jours en refuge avec un sac léger.
- rando en autonomie de deux ou trois nuits, de manière à garder un poids contenu, tout en partant vraiment "à l'aventure".
[Perso, c'est un peu mon programme annuel de "mise en jambes", en mode (très) économique, dans l'un ou l'autre de mes petits coins de paradis - avant de me lancer dans des randos plus ambitieuses
Mais c'est dans les Pyrénées - PO ou Ariège - donc déjà assez loin de Lyon.
Et, en tant que retraité, j'ai tout mon temps, à défaut d'avoir un budget illimité !]
En tous cas, cela vous fera déjà de très beaux souvenirs à toutes les deux.
Si elle reprend goût, si elle reprend confiance surtout, cela vaudra la peine, pour les années suivantes, d'investir dans du matos plus moderne (moins lourd et/ou plus "confort"). Si on est attentif, il y a de bonnes occasions qui se présentent, surtout sur RL pour le matos léger et les petits gabarits.
N'oublie pas que randonner avec une grand-mère, ou randonner avec des enfants, c'est d'abord randonner
pour eux, donc rechercher ce qui leur fait plaisir à eux.
Je gage que ce qui fera plaisir à ta grand-mère ce sera avant tout
- d'être à nouveau complice avec sa petite fille,
- de se rendre compte que celle-ci se préoccupe encore de son ailleule
- de constater que l'exemple donné a porté ses fruits ...
- et, bien évidemment, de se sentir encore à la hauteur pour pratiquer la rando en montagne, quitte à y aller plus prudemment que par le passé.
Tout cela pour dire qu'il n'est pas nécessaire du tout de rechercher la performance.
Au passage, quelle est approximativement la différence entre la température dans une tente de type D4 ultralight (si elle est bien montée) et celle de l'extérieur ? je ne me rends pas bien compte et je trimballe rarement un thermomètre en rando
Cela dépend beaucoup de l'isolation de la tente par rapport au vent et du type de "froid".
Sans vent, avec une tente double toit bien isolée des courants d'air, j'ai constaté une température intérieure positive, pour une tempé extérieure de -8.
Contexte : Neige au sol, refroidissement nocturne en nuit claire, situation anti-cyclonique. Cela aurait été moins marqué dans le blizzard ...
C'était en solo, dans une petite tente double toit Laser C.
Ne pas oublier que le dormeur est un radiateur de chaleur équivalent à un réchaud de 60 à 100 Watt, suivant gabarit et métabolisme ...
Pour le thermomètre ... moi j'en ai toujours un.
http://www.decathlon.be/sifflet-wm-quechua-100-id_2731796.htmlIl est inclus dans ce sifflet, avec une boussole-compas et une loupe.
Un beau condensé de matos de survie.
Le thermomètre me semblait "gadget" jusqu'au moment où j'ai pensé à m'en servir pour prendre ma température corporelle. Il peut le faire, à condition de l'avoir calibré au préalable.
Bonnes randos, bons projets à toutes les deux !