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Auteur Sujet: Bouffer de l'oiseau ?  (Lu 17324 fois)

01 mai 2013 à 12:39:33
Lu 17324 fois

( Tchey )


Salut ici,

Je me demandais s'il était envisageable de se nourrir avec des oiseaux ? Quand je cherche sur internet, je trouve "comment nourrir un oiseau", ou "puis-je manger telle viande selon telle religion", mais pas plus.

Dans un cadre "mondial" et pas seulement "français", et hors législation, peut-on manger n'importe quel oiseau ? Y a-t-il des risques de maladies ou d'intolérance ou autre ? Est-ce nutritif ? Comment les manger ?

Technique de plumage, cru, cuit, quelles parties, etc ?

Merci m'sieurs'dames.
Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis.

01 mai 2013 à 12:52:27
Réponse #1

Pouçot


Salut eul'vagabond. Content de te voir trainer par là.  :)
Pour ma part, j'ai deja bouffé du pigeon et du canard (dit sauvage colvert), sans souci particulier. Si ce n'est le gout, va sans dire  ;#

Un fil sur le fait de manger le piaf

On sort du cadre de ta question, mais au kazoo :

Un fil sur le piégeage
La suite du fil precedent

Enfin, un article (lapidaire...) du Wiki => La

J'éditerai après recherches complémentaires, ton post me botte.

01 mai 2013 à 13:41:39
Réponse #2

inzemix


Mon beau père issu d'une famille sans le sou, raconte que dans sa jeunesse il piégeait des petits oiseaux pour avoir un peu de viande dans l'assiette... je sais pas lesquels par contre, je lui demanderai si j'y pense la prochaine fois que je le vois...

01 mai 2013 à 14:10:25
Réponse #3

mrfroggy


Les Grives tres souvents.. mon Oncle m a souvent dit qu il posait des pieges pour manger de la Grive.. Mais n étant pas spécialiste, peut etre que suivant les régions ça diffère.
Toujours est il que les petits sont plus faciles a piéger.. car il se posent bien plus souvent au sol que les gros, qui préfèrent les arbres, d apres ce que j ai remarqué..
J ai éssayé de surprendre des pigeons a la sarbacane, c est pas une mince a faire!
(précise , avec projectile non blessant, juste pour acquerir les bon gestes)
Les Hommes qui sont nés pour jouir véritablement de la vie font ce qui leur plaît, à l’heure où cela leur plaît, et ne perdent pas leur temps à prévoir l’avenir, à se garer de catastrophes imaginaires. (Alfred Capus)

01 mai 2013 à 17:33:37
Réponse #4

mad


Les pigeons, c'est quand tu veux - fastoche  :up: - par contre, ils sont parfois coriaces  ^-^ ...

Les petits oiseaux, je trouve que c'est du massacre. Il n'y en a plus assez. Les grives, c'est très bon, mais elles se raréfient.
Par contre, pas de pitié pour les étourneaux : faciles à chopper, bons à clapper, et il y en a des foultitudes en trop  ;# !

01 mai 2013 à 19:10:27
Réponse #5

lucasttitude


pour la preparation et la cuisson base toi sur le poulet

plumage , vider et   cuisson a la broche

apres les petits oiseaux c est des eboueurs   , ils bouffent  tout et n importe quoi !

a voir si question sanitaire ca vaut le coup!

01 mai 2013 à 19:16:41
Réponse #6

VieuxMora


....après les petits oiseaux c est des eboueurs   , ils bouffent  tout et n importe quoi !
a voir si question sanitaire ca vaut le coup!

Tu crois que les poules dans la basse-cour mangent mieux ?

01 mai 2013 à 19:47:40
Réponse #7

lucasttitude


Tu crois que les poules dans la basse-cour mangent mieux ?

oui bien sur j'ai déjà vu un pigeon bouffer du plastique et autre truc
mes poules  ne mange pas de plastique sauf si je leurs donne c est le but de l'élevage

je pense qu'il a des risques a manger des oiseaux " urbain " . le jeu en vaut t il la chandelle après chaque situation est différentes 
il faut aussi regarder les signes extérieurs ( tremblement , comportement ) sur le sujet a prélever et examiner les organes ( poumons , foi ,reins )
regarder si ils n ont pas des taches ou  une coloration différente   qui pourrait donner des indications sur l'état de santé de l animal 

01 mai 2013 à 20:15:41
Réponse #8

mrfroggy


En fait , Tchey,  pense a manger des oiseaux en cas de survie, ou tres occasionnellement ...
Sinon, il n aurait pas posé la question, parce qu il sait qu on peut acheter un poulet un peu partout..
Donc, je ne vois pas trop le risque de manger un animal attrapé vivant et apriori en bonne santé  .. Tchey tu aurais dit "Batracien" ... ça aurait été plus complexe.. :)
Les Hommes qui sont nés pour jouir véritablement de la vie font ce qui leur plaît, à l’heure où cela leur plaît, et ne perdent pas leur temps à prévoir l’avenir, à se garer de catastrophes imaginaires. (Alfred Capus)

01 mai 2013 à 20:26:53
Réponse #9

Ulf


A ce propos, bien que non chassables, ils commencent à proliférer et à créer des dommages du fait de leur nombre...
Au moyen âge on mangeait bien du cygne... (seulement si le préfet demande une destruction,  la viande ne pourra servir à la consommation... c'est d'un mépris et d'un gâchis pour la Vie...

Puisque ce sujet parle bel et bien de braconnage, je n'ai rien contre un biset ou un étourneau choppé de ci de là... pourvu qu'on ne vous choppe pas. Mais par pitié, pas les passereaux, ni les rapaces bien entendu (espèces fragiles) et pas de pièges non sélectifs non plus (évitez les batteries de collets / glue sur les branches).

Merci.

01 mai 2013 à 22:34:39
Réponse #10

Aleksi


Salut ( Tchey )  :)

Oui différents oiseaux sont tout à fait mangeables, pigeons, grives, corbeaux, merles, étourneaux, cormorans, etc j'en passe et des meilleurs. Plumer, vider et faire rotir au dessus d'un tapis de braise. Je ne suis pas un fin cuisto mais je n'ai pas un palais difficile lorsque j'ai faim !

Personnellement, dans des contrées ou tu étais encore il n'y a pas très longtemps, le lagopède était mon ami (la réciproque est fausse).

Bon voyage !
« Modifié: 01 mai 2013 à 22:43:20 par Aleksi »

01 mai 2013 à 23:15:03
Réponse #11

Ghjallone


Les pigeons, c'est quand tu veux - fastoche  :up: - par contre, ils sont parfois coriaces  ^-^ ...

Les petits oiseaux, je trouve que c'est du massacre. Il n'y en a plus assez. Les grives, c'est très bon, mais elles se raréfient.
Par contre, pas de pitié pour les étourneaux : faciles à chopper, bons à clapper, et il y en a des foultitudes en trop  ;# !
Oui, les étourneaux sont excellents d'après mon grand père.
Pour la préparation: vidés et plumés, cuits à la broche, tout simplement. Il les prenait au piège, pas besoin de les tirer.
Mais si il y en a beaucoup, il n'y en a pas encore "en trop", au moins par chez moi  ;)

Je sais qu'on peut manger les geais, mais uniquement en soupe et il faut les écorcher, sinon la préparation est trop amère. C'est à cause de leur alimentation, comme ils mangent surtout des glands, ils sont pleins de tanin.

Pour les corbeaux et corneilles, il faut les faire bouillir avec une pierre... Quand la pierre est cuite, tu peut manger le piaf.  ;D
j'ai toujours pardonné a ceux qui m'ont offensé.
mais j'ai la liste.

02 mai 2013 à 00:25:50
Réponse #12

Mishkin


Salut,

le gout des oiseaux est fonction de leur alimentation, elle-meme fonction du biotope dans lequel ils vivent et de la saison qui offre differentes nourritures.
Par exemple, les canards plongeurs qui se nourrissent en filtrant la vase ont le gout ... de vase.
Les étourneaux sont succulents quand ils ont le bec noir (à partir de septembre jusqu'au début du printemps) mais deviennent moyens quand ils ont le bec jaune, c'est rapport au changement de régime.
Avec les poulets, ceux enfermés nourris avec grain et patée n'avaient pas le gout de gibier de ceux laissés en liberté, impossibles à attraper et se branchant le soir, qui passaient leur journée à fouisser, paccager ,bouffer des insectes, etc en sus de venir chercher leur part de grain et patée.

Moi je n'aime pas plumer, je considere que c'est dans les plumes et sur la peau qu'il est le plus probable de trouver des parasites.
Je remonte mes manches quelle que soit la température et je ne les redescend qu'aprés m'etre lavé les mains jusqu'au coude.
Pour les gros oiseaux j'ébouillante pendant le temps qu'il faut pour que le manchon de chair autour du rachis de la plume change de couleur, signe que ça viendra mieux.
Mais pas trop plus parceque aprés la peau va cuire aussi et se décoller quand on tire les plumes
Je tiens le volatile par les pattes et j'arrache à rebrousse-plumes (hihi) par petites touffes à la fois, si on en prend trop, ça résiste et la peau peut se déchirer (surtout si on s'est endormi sur l'ébouillantage).
Une fois plumés je les passe à la flamme pour bruler les restes de tubes et les poils. j'y vais de bon coeur parceque je m'imagine que ça tue aussi la vermine qui resterait sur le derme.

Ma technique de vidage n'a rien de spécial, j'ouvre et je sors tout ce qui vient.
C'est décrit dans le fil cité par Pouçot et également ici :
/!\ IMAGES GORES -- Dépiotage des deux jars de Shrek
Je ne garde les abats et bas morceaux qu'avec les animaux d'élevage.
Le foie faut pas percer le fiel.
Le gésier faut peler l'intérieur.
La soupe de tetes et pattes c'est trés bon.

Ceci étant dit, permets moi de citer deux autres fils utiles dont j'ai souvenir :
Les wazals avant de les bouffer, faut d'abord les choper et si tu les chopes vifs, avant de les plumer faut d'abord les tuer, 'fin c'est mieux ... ;)

à+

Mishkin

02 mai 2013 à 12:11:20
Réponse #13

( Tchey )


Et bien, je ne pensais pas avoir autant de retours, et bien documentés, en si peu de temps !

En effet, je me questionne sur le fait de manger du piaf occasionnellement ou en situation de survie, mais aussi en  "randonnée". Des réponses que vous  avancez et de ce que j'ai glaner à côté, ça m'a l'air de ne pas être très rentable. Faut faire le piège (relativement facile), attendre (relativement long), avoir une gamelle pour faire bouillir  le volatile, du temps pour le plumer et le préparer...

Chopper un poisson me semble beaucoup plus intéressant, plus rapide et facile à préparer, et la viande de poisson parait (d'après divers avis internet) globalement plus saine.

M'enfin, très occasionnellement, pour l'expérience, ou en vraie survie, c'est toujours bon à savoir !
Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis.

02 mai 2013 à 12:31:59
Réponse #14

jeanluc


Salut Tchey
A voir ton message ,tu ne me sembles pas avoir beaucoup d'experience dans le domaine de la pêche ,si le poisson est "facile à preparer",il n'est pas facile " à chopper" (avec un seul "p") ,le nombre de fois où le pêcheur rentre bredouille surpasse ,de loin ,le nombre de fois où il est susceptible de s'en nourrir !et si  le plein du panier a été fait ,çà a demandé ...un certain temps .
En situation de "survie" ,à moins d'être un temps assez long au même endroit,près d'un cours d'eau ,que ce cours d'eau soit poissonneux ,et que ta technique de pêche (ou de braconnage )soit efficace... çà fait beaucoup de conditions !
Alors le coup de la truite qui se fait prendre  lorsqu'on randonne ,tu le feras peut-être une fois ,si les conditions s'y prêtent ,mais de là à t'en nourrir ....et faudra aussi compter sur" le rendement kilométrique" de ta rando .Tu eviteras de prévoir un parcours de 20 bornes ce jour-là
Sinon ,une rando prévue pour aller sur un lieu de pêche ,oui! mais tu as quand même interêt à prevoir tes provisions ;D

02 mai 2013 à 14:53:50
Réponse #15

Ghjallone


Et bien, je ne pensais pas avoir autant de retours, et bien documentés, en si peu de temps !

En effet, je me questionne sur le fait de manger du piaf occasionnellement ou en situation de survie, mais aussi en  "randonnée". Des réponses que vous  avancez et de ce que j'ai glaner à côté, ça m'a l'air de ne pas être très rentable. Faut faire le piège (relativement facile), attendre (relativement long), avoir une gamelle pour faire bouillir  le volatile, du temps pour le plumer et le préparer...

Chopper un poisson me semble beaucoup plus intéressant, plus rapide et facile à préparer, et la viande de poisson parait (d'après divers avis internet) globalement plus saine.

M'enfin, très occasionnellement, pour l'expérience, ou en vraie survie, c'est toujours bon à savoir !
En fait il ne faut pas poser un piège, il fait en poser un grand nombre. Parce qu'entre ceux qui ne fonctionnent pas, ceux dont l'oiseau s'enfuit, ceux dont tu te fais manger la prise par un prédateur et ceux qui ne sont pas bien placés... Tu ne vas pas prendre grand chose, surtout si tu bouges.
Le poisson c'est plus simple mais ca n'est pas vraiment facile, en tout cas pas si tu es novice. Sauf en lac et en mer, ou en péchant au posé tu peut envoyer une ligne et simplement attendre en la vérifiant de temps à autres.
j'ai toujours pardonné a ceux qui m'ont offensé.
mais j'ai la liste.

02 mai 2013 à 16:40:22
Réponse #16

Aleksi


Et bien, je ne pensais pas avoir autant de retours, et bien documentés, en si peu de temps !

En effet, je me questionne sur le fait de manger du piaf occasionnellement ou en situation de survie, mais aussi en  "randonnée". Des réponses que vous  avancez et de ce que j'ai glaner à côté, ça m'a l'air de ne pas être très rentable. Faut faire le piège (relativement facile), attendre (relativement long), avoir une gamelle pour faire bouillir  le volatile, du temps pour le plumer et le préparer...

Chopper un poisson me semble beaucoup plus intéressant, plus rapide et facile à préparer, et la viande de poisson parait (d'après divers avis internet) globalement plus saine.

M'enfin, très occasionnellement, pour l'expérience, ou en vraie survie, c'est toujours bon à savoir !

Oui effectivement, se nourrir de la nature prend beaucoup de temps, il faut parfois prévoir des rester quelques jours sur place et parfois le résultat n'est pas à la hauteur. La ou tu sera, n'oublie pas que tu sera gavé en plante sauvage et à la période idéale qui plus est. Pour le poisson, il est possible d'en attraper de manière facile et passive, après c'est illégal mais tu parles hors juridiction, et de toute manière quand il faut bouffer la juridiction... Je ne sais pas trop quoi penser de la pêche dans le Danube, étant donné ce qu'il se dit sur la polution chimique de se fleuve. Des avis ?

06 mai 2013 à 16:16:35
Réponse #17

Aerazur


Je suis étonné d'un tel sujet. J'ai souri...

Ce n'est pas moqueur, loin de là. Mais cela montre bien qu' il y a quelques fondamentaux essentiels qui ne sont manifestement plus dans le sens commun. Et dans le registre de la survie, voire de la vie tout court, il me semble essentiel de travailler un peu les fondamentaux, avant de focaliser sur des sujets spécifiques.

Oui, les oiseaux se mangent. Même les canaris. Même les corbeaux, sauf que ceux ci auront intérêt à être cuit et confits dans la graisse pour être mangeables. ::)

Pour ce qui est du temps imparti, il faut expérimenter, c'est une absolue nécessité. la théorie pure est encore plus dangereuse que l'ignorance, dans la mesure ou elle pétrit de certitudes et où elle éloigne (ou occulte) les paramètres les plus importants.
En situation difficile, seul le sommeil est un loisir. Et encore, quand on a la chance de pouvoir dormir. Le reste du temps, survivre, c'est occuper son temps à améliorer sa situation. Piéger, chasser, construire, observer, etc...  Se nourrir dans la nature, même avec les bonnes techniques, cela demande des efforts que l'on n'imagine pas une seconde si l'on n'a pas mis les mains dedans. Le temps libre est une invention occidentale très récente. En cas de pépin sérieux, on peut faire une croix dessus.

Survivre, ou vivre en environnement dégradé (situation de la grande majorité des êtres humains même en ce XXIème siècle), c'est pas une occupation à 35h par semaine.
« Modifié: 06 mai 2013 à 16:26:07 par Aerazur »

06 mai 2013 à 16:52:21
Réponse #18

guillaume



Pour ce qui est du temps imparti, il faut expérimenter, c'est une absolue nécessité. la théorie pure est encore plus dangereuse que l'ignorance, dans la mesure ou elle pétrit de certitudes et où elle éloigne (ou occulte) les paramètres les plus importants.
En situation difficile, seul le sommeil est un loisir. Et encore, quand on a la chance de pouvoir dormir. Le reste du temps, survivre, c'est occuper son temps à améliorer sa situation. Piéger, chasser, construire, observer, etc...  Se nourrir dans la nature, même avec les bonnes techniques, cela demande des efforts que l'on n'imagine pas une seconde si l'on n'a pas mis les mains dedans. Le temps libre est une invention occidentale très récente. En cas de pépin sérieux, on peut faire une croix dessus.


 :akhbar:

06 mai 2013 à 17:18:06
Réponse #19

Kilbith


Pour les corbeaux et corneilles, il faut les faire bouillir avec une pierre... Quand la pierre est cuite, tu peut manger le piaf.  ;D

j'ai bien ri : On a les mêmes références!  :lol: :lol: :lol:

Ceci dit les corneilles et consort c'est très intelligent, pas évident de s'en procurer (les corbeaux vrais sont souvent espèces protégées de surcroit)

Citer
Faut faire le piège (relativement facile), attendre (relativement long), avoir une gamelle pour faire bouillir  le volatile, du temps pour le plumer et le préparer...
houllaaa! La tenderie c'est un truc très fin, domaine réservé des vrais vieux du coin ou aux anciens d'un stammlager. Et puis se nourrir est une chose, manger en est une autre : c'est aussi un truc très délicat qui ne se maitrise qu'à long terme (voir ci-dessus).

Citer
A noter aussi dans la même veine, les personnes qui disent vouloir se nourrir du produit de leur chasse et de leur pêche, en France et qui tombent de nues lorsqu'on leur dit que ces pratiques nécessitent un permis et sont règlementées.
Mais non les ch >:( >:( >:( défouraillent partout en tout temps et les pêch >:( >:( >:( aussi .  ;#

Citer
Le temps libre est une invention occidentale très récente. En cas de pépin sérieux, on peut faire une croix dessus.
Ce serait à nuancer. Il semble que les sociétés de chasseur cueilleur avaient pas mal de temps libre entre deux chasses ou cueillettes à la belle saison. Mais c'était avant l'introduction de l'agriculture.
En revanche, pour les agriculteurs d'il y a une centaine d'année : on trimait du matin au soir. Un peu moins l'hiver, mais là c'était la disette qui rodait, on s'économisait et on avalait plein de saloperie à coté de la cheminée. La notion de "temps libre" au sens où nous l'entendons (sport, voyages...) c'est surtout une invention anglaise du milieu du XIX (d'où notre emploi du terme anglais week end).

Je te rejoins complétement pour l'aspect : travail continu en itinérance. Il suffit de s'essayer modestement au camping hivernal sans tente ni réchaud pour constater combien couper du bois, dresser un abris valable avec un tarp, sécher ses affaires prend du temps. J'imagine même pas si en plus il faut chasser, faire un feu pour la nuit et dresser un lean too sérieux chaque soir....
« Modifié: 06 mai 2013 à 17:31:53 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

06 mai 2013 à 17:53:39
Réponse #20

Aleksi


Je te rejoins complétement pour l'aspect : travail continu en itinérance. Il suffit de s'essayer modestement au camping hivernal sans tente ni réchaud pour constater combien couper du bois, dresser un abris valable avec un tarp, sécher ses affaires prend du temps. J'imagine même pas si en plus il faut chasser, faire un feu pour la nuit et dresser un lean too sérieux chaque soir....

J'appuie tout à fait cela, c'est d'ailleurs un élément que j'ignorais un peu il y a encore quelques mois, croyant que pour moi vivre dans la nature était un "loisir" et que ca ne pourrait jamais m'emmerder d'avoir à dresser un camp tous les soirs, etc etc blabla. Si je me permets de ramener mon grain de sel, c'est parce que je l'ai expérimenté en puissance. 3 semaines seul dans la nature dans le Finmark, en plein hiver arctique, sans abris ni tarp ni rien, en trainant un vieux pulka et en essayant de pièger le lapin et le lagopède... Je pensais pêcher aussi, je ne sais pas sur quelle planète j'étais avant cette expérience. Je croyais vraiment que après avoir marché en direction inconnue pendant toutes la journée, bûcheronné pour monter un lean-to, bucheronné pour construire mon feu, cuisiner, etc j'allais trouver le courage (et le temps  ::)) d'aller casser de la glace à la hache pour aller pêcher. Bref, au bout de 3 jours je me suis demandé si j'avais fais assez de mauvaises choses dans ma vie pour m'infliger une si grosse punition, l'expérience c'est terminée comme prévu au bout de 3 semaines, et je suis "revenu" (sur la route quoi) humble avec en tête à la fois "à quand la prochaine aventure", mais en même temps "plus jamais comme ça"... Le temps libre dans ce genre de condition n'existe pas, on apprend juste à optimiser mais pour ca il faut s'être retrouver dedans, pour de vrai !

06 mai 2013 à 18:01:25
Réponse #21

Kilbith


J'appuie tout à fait cela, c'est d'ailleurs un élément que j'ignorais un peu il y a encore quelques mois, croyant que pour moi vivre dans la nature était un "loisir" et que ca ne pourrait jamais m'emmerder d'avoir à dresser un camp tous les soirs, etc etc blabla. Si je me permets de ramener mon grain de sel, c'est parce que je l'ai expérimenté en puissance. 3 semaines seul dans la nature dans le Finmark, en plein hiver arctique, sans abris ni tarp ni rien, en trainant un vieux pulka et en essayant de pièger le lapin et le lagopède... Je pensais pêcher aussi, je ne sais pas sur quelle planète j'étais avant cette expérience. Je croyais vraiment que après avoir marché en direction inconnue pendant toutes la journée, bûcheronné pour monter un lean-to, bucheronné pour construire mon feu, cuisiner, etc j'allais trouver le courage (et le temps  ::)) d'aller casser de la glace à la hache pour aller pêcher. Bref, au bout de 3 jours je me suis demandé si j'avais fais assez de mauvaises choses dans ma vie pour m'infliger une si grosse punition, l'expérience c'est terminée comme prévu au bout de 3 semaines, et je suis "revenu" (sur la route quoi) humble avec en tête à la fois "à quand la prochaine aventure", mais en même temps "plus jamais comme ça"... Le temps libre dans ce genre de condition n'existe pas, on apprend juste à optimiser mais pour ca il faut s'être retrouver dedans, pour de vrai !

Tu avais un bon sac de couchage, où le feu devait durer toute la nuit pour te chauffer?  ;#

(on va casser des mythes là...déjà gros respect pour l'absence de bâche ce qui nécessite un lean too sérieux  pas pour la photo)
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

06 mai 2013 à 18:04:11
Réponse #22

Watchmen


J'ai toujours entendu dire aussi que pour les étourneaux , il fallait leurs arracher la langue une fois tué , sinon la viande est amer ...
Sinon dans la famille de mon père , mon oncle capturai des moineaux pendant deux jours et quand il en avait une vingtaine la grand mère les cuisinais .

06 mai 2013 à 18:43:30
Réponse #23

Aleksi


Tu avais un bon sac de couchage, où le feu devait durer toute la nuit pour te chauffer?  ;#

(on va casser des mythes là...déjà gros respect pour l'absence de bâche ce qui nécessite un lean too sérieux  pas pour la photo)

Le sac de couchage était bon ! Mais lorsque ça descendait vraiment bas, en dessous de -25°C, le feu devait durer toute la nuit et je devais être à même de l'alimenter sans sortir de mon sdc  ;). J'ai eu une semaine entière ou le thermomètre n'est pas passé au dessus de -30°C. Ensuite le lean-to je ne le faisais que lorsque le thérmomètre descendais en dessous de -15°C (presque tout le temps), c'est à dire quand j'avais les narines qui commençaient à coller (ca c'est de l'indicateur) ou qu'il y'avait vraiment trop de vent. Très souvent j'ai dormis à la belle, en profitant des grands trous de neige creusés par les rennes pour trouver le lichen, merci à eux  :up:. Mais le feu était obligatoire, ne serait-ce que pour manger et m'accompagner. Ce que tu dis pour le lean-to sérieux et pas pour la photo est très vrai, en fait dés lors que tu fais des trucs non plus pour t'amuser mais parce-que si tu ne le fais pas ca devient dangereux pour toi, ça change énormément de choses.

06 mai 2013 à 19:22:07
Réponse #24

mrfroggy


 :akhbar: Beaucoup de sagesse dans tes paroles Aleksi   :)
Les Hommes qui sont nés pour jouir véritablement de la vie font ce qui leur plaît, à l’heure où cela leur plaît, et ne perdent pas leur temps à prévoir l’avenir, à se garer de catastrophes imaginaires. (Alfred Capus)

 


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