Salut,
J'ai l'impression que tu situes mal l'objet de ton étude Hurgoz.
Couper en frappe, c'est transformer une énergie musculaire (ton mouvement) en une énergie cinétique (le mouvement de ton outil), puis l'énergie cinétique en énergie de déformation (les fibres tranchées). Je vais essayer de répondre à ton problème, en considérant que tu ne t'occupes dans ce fil que de ce qui se passe au moment de l'impact, et sans prendre en compte la géométrie de la lame, l'affutage, la position de la lame au moment de l'impact, tout ça.
Disons que tu as une lame dans la main et que tu veux couper un objet.
Si tu frappes sur une cible idéale, c'est à dire totalement immobile, tu auras un confort maximal ET une puissance de coupe maximale en frappant exactement au centre de gravité de ton outil.
Seulement, un objet réel aura tendance à se barrer au moment de l'impact... Pour compenser cela, il faut plus de vitesse au point d'impact. En effet : plus la lame aura tendance à pousser l'objet vite, plus il résistera. C'est plus facile de lancer une grosse pierre à 1 mètres par secondes qu'à 10. Ça veut dire concrètement frapper plus loin du manche : la vitesse est égale à la vitesse angulaire fois la distance au point de rotation.
Sur un objet aussi léger qu'une bouteille, le seul facteur qui influe concrètement sera la vitesse à l'impact vu qu'un objet doté d'une grande énergie, dès lors qu'il est un peu lent, ne fera que pousser la bouteille.
Au delà de ça, la théorie ne t'apprendra pas grand-chose, à moins de créer un modèle pour CHAQUE type de lame, peut-être même pour chaque personne... Autant s'en sortir empiriquement.
Ce qui se passe avant le choc est un autre problème, plus ardu je pense parce qu'il faut tenir compte surtout du mouvement de la personne et de l'influence qu'a la masse et la géométrie de la lame sur le dit mouvement... Je m'aventurerai pas là-dedans. Trop compliqué pour moi.
Comme ça reste fondamental, j'y vois un argument de plus pour l'étude empirique ET personnelle du problème.