Cependant, bien que son chiffre ne me paraisse pas hallucinant (55%), la façon dont il l'explique me plait moins, il mélange la production de chaleur et les pertes thermiques.
Ce n'est pas une référence absolue, juste un point supplémentaire.
Ce qui compte, c'est de réaliser que la perte est importante. Elle va varier selon l'âge (enfant, adulte, chauve ou pas...) et les conditions (ex : le vent est plus fort à 2m de haut qu'au ras du sol).
L’intérêt de la contribution de Nisley c'est de combiner une analyse de thermicien (ce qu'il semble être) avec des considérations physiologique.
*On a une prise en compte de la surface réelle de la tête. Les analyses de thermicien s'arrêtent là. Et encore on modélise la tête par une sphère ou un cylindre ce qui n'est qu'une approximation.
*On analyse l'effet de la vaso-constriction périphérique (qui n'a pratiquement pas d'effet sur la tête).
*On prend en compte l'effet d'une activité musculaire qui va augmenter le débit sanguin, mais beaucoup plus au niveau de la tête du fait de l'absence de vaso constriction importante.
Ici on utilise l'activité du aux tremblements caractéristiques du premier/second stade de l'hypothermie (mais comme tu le soulignes pas toujours présent). Mais, AMHA, le résultat serait proche si c'était des exercices destinés à se réchauffer (course, marche, squat, contraction abdominale, respiration abdominale forcée ou exercices statiques mobilisant de gros groupes musculaires selon que l'on veut en plus minimiser les pertes par convection ou pompage).
Il n'aborde pas d'autres points. La facilité de régulation qu'offre une capuche ou un bonnet. Ou bien encore les pertes consécutives à la respiration (environ 10% des pertes totales en ambiance froide) qu'une capuche ou un bonnet bien utilisés peuvent contribuer à minimiser.
Sans compter que lorsqu’on est exposé au froid, on a tendance à moins couvrir le visage et même la tête pour des raisons pratiques ou culturelles.
Bref, on n'a pas de "solution" mais petit à petit on progresse dans la compréhension des mécanismes, et donc des solutions pratiques en situations inhabituelles (certains diraient "de survie").